Un article dans le journal Métro sur l'homosexualité que vous pouvez commenter...
Le journal Métro du 28 février 2012 nous apporte la morale politally correct d'une journaliste, Zora Ait El Machkoury, sur la situation de l'homosexualité en Afrique.
Il faut dire que là bas, ils n'y vont parfois pas avec le dos de la cuillère sur le sujet, mais cela n'empêche pas qu'ils ont certainement une perception plus juste du phénomène que les sociétés occidentales:
Devant des milliers de partisans rassemblés pour fêter son 88e anniversaire dans un stade de Mutare, dans l’est du pays, Mugabe, un catholique pratiquant, s’est interrogé: «La nature est la nature. Elle a créé le mâle et la femelle. Vous, David Cameron, suggérez-vous que vous ne savez pas ça, ou est-ce qu'il y a une sorte de démence, ou cela fait-il partie de la culture des Européens?» Comme d’autres dirigeants africains, Mugabe dénonce l’homosexualité, une perversion propagée selon lui par les anciens colons et l’Occident
L'homosexualité ne fait certainement pas partie de la culture historique des Européens, mais assurément de la "culture" médiatique des pays occidentaux.
Sur le site du journal Métro vous pouvez laisser votre commentaire.
Laissez un commentaireL'euthanasie en Europe: une anomalie concernant 28 millions de personnes sur 350 millions
L'euthanasie en Europe ne concerne que trois petits pays: la Hollande, la Belgique et le Luxembourg. Dans le reste du continent, sur ce sujet, la raison prédomine. Le site Libertépolitique.com nous apporte une sérieuse critique de la situation européenne:
Laissez un commentaireLa première vérité est que les trois Etats du Benelux ne représentent que 28 millions de personnes sur les 800 millions enregistrées au Conseil de l’Europe et sur les 320 millions habitants de l’Union européenne. De fait, nous ne saurions oublier que l’écrasante majorité des Européens ignore toute législation légalisant l’euthanasie. Ainsi que nous le rappelle fort opportunément le groupe Ethique, droit et santé du Collectif Plus digne la vie, « croire que 28 millions d’habitants du Benelux peuvent avoir raison tous seuls contre les 321 millions des 24 autres Etats de l’Union européenne qui ont fait un choix contraire, c’est refuser la réalité, c’est raisonner exclusivement avec des préjugés idéologiques [1]».
A l’encontre de l’évolution
La seconde vérité est que l’on assiste en fait à un mouvement contraire des parlements nationaux qui se trouvent toujours plus nombreux au fil des années à adopter des lois en faveur du respect de la dignité et de la vie des mourants. Si les Pays-Bas et la Belgique ont légalisé l’euthanasie depuis maintenant une décennie, aucun Etat sur le continent, hormis le cas très particulier du Luxembourg en 2009, n’a choisi de leur emboîter le pas. Bien au contraire, rappelle le Collectif plus digne la vie, après la France en 2005, la République tchèque en 2008, l’Allemagne et l’Italie en 2009 et 2011, la Suède en 2010 et l’Espagne en 2011, on peut dire qu’une majorité d’Etats de l’Union européenne a fait le choix clair du refus de l’acharnement thérapeutique et de l’euthanasie tout en instaurant un droit aux soins palliatifs en faveur de leurs concitoyens. Au nom de son passé et d’une réflexion liée à son histoire, le Bundesrat et le Bundestag allemands ont catégoriquement rejeté l’idée d’une dépénalisation même exceptionnelle de l’euthanasie et ont encouragé le développement des soins palliatifs au niveau fédéral. Berceau de la médecine palliative, la Grande-Bretagne, pourtant libérale et de tradition utilitariste, a vu jusqu’à présent échouer toutes les tentatives de légalisation de l’euthanasie et de suicide assisté à la Chambre des Lords – la dernière date du début de l’année 2010 –, quelle que soit la couleur politique de ses représentants, témoignant par là-même d’un fort rejet culturel de la société britannique à la mise en œuvre d’un soi-disant droit à la mort. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, on constate que sur cette question il n’y a pas de clivage culturel entre pays du nord ou du sud de l’Europe.
(...)
En conclusion, on retiendra que les discours qui accréditent l’idée selon laquelle l’Europe serait en train de légaliser progressivement l’euthanasie dans une marche de l’histoire inéluctable sont tout simplement faux. « Croire que copier la législation hollandaise et belge, c’est faire œuvre de modernisme, c’est s’égarer », avertit le Collectif plus digne la vie qui ajoute : « Légaliser maintenant l’euthanasie, c’est aller à contrecourant du fondement du soin, de la solidarité et de l’évolution de la prise en charge de la fin de vie en Europe ».
Mathieu Bock-Côté : la souveraineté avant la vie ?
Un traitement plus respectueux de l'enfant à naître que la Fécondation in Vitro?
La Fécondation In Vitro ne respecte pas la dignité de l'enfant qui a le droit d'être conçu dans la chaleur (physique et affective) du ventre maternel. De plus, pour chaque fécondation "réussie," plusieurs embryons "surnuméraires" sont soit congelés, soit tués lors d'extraction de leurs cellules souches pour expérimentation, soit jetés à la poubelle. Donc il est préférable que les scientifiques travaillent sur la recherche des causes et des solutions à la stérilité masculine et féminine. Le journal Le Devoir du 27 février 2012 nous transmet une découverte scientifique qui possiblement permettra d'améliorer la fécondité des femmes:
Selon une nouvelle étude publiée hier dans la revue Nature Medicine, les ovaires de femmes en âge de procréer renfermeraient des cellules souches capables de produire des ovules. Cette découverte étonnante ébranle le dogme selon lequel une femme naît avec un nombre défini d'ovules qui diminuent peu à peu au cours de la vie de celle-ci, jusqu'à leur épuisement à la ménopause. Elle ouvre aussi la voie à de tout nouveaux traitements de l'infertilité féminine, voire à la possibilité de retarder le moment de la ménopause.
Félicitations au Dr Jonathan Tilly et à son équipe de chercheurs et tous nos encouragements pour qu'un jour vous puissiez vaincre la stérilité féminine par des moyens respectant l'enfant à naître!
Laissez un commentaire1 million d'enfants avortés en 15 ans en Afrique du Sud...
Les Nations Unies tentent de changer les mentalités en Afrique pour faire accepter l'élimination des enfants à naître, ce qui est encore mal vu par l'ensemble des populations africaines. Il y a des exceptions, comme l'Afrique du Sud. Le site dici.org nous donne cette information (via Le Salon Beige):
Laissez un commentaireDressant le bilan des 15 ans de la légalisation de l´avortement en Afrique du Sud, Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg et président de la Conférence des évêques d´Afrique australe (SACBC), s´est exprimé avec fermeté dans une déclaration publiée le 30 janvier sur le site de la conférence épiscopale.
« On estime à plus d´un million d´enfants qui auraient dû naître en Afrique du Sud, depuis 1997, et qui ont été privés du droit élémentaire à la vie », a déclaré l’archevêque. Ces enfants, s’ils étaient nés, a-t-il souligné, « seraient en train de jouer dans les rues des villes et villages d´Afrique du Sud, chanter et prier avec nous, dans nos églises, le dimanche ». « Nous sommes attristés qu´ait été refusé à ces enfants de Dieu le droit de naître dans le monde créé par Dieu et de l´enrichir de leurs dons et talents, propres et uniques. Nous ne parviendrons jamais à réaliser pleinement ce que nous avons perdu parce que la loi déclare l´avortement acceptable », poursuit Mgr Tlhagale.
Rappelant à temps et à contretemps la position de l´Eglise catholique sur l´avortement, « claire et sans ambiguïté », l’archevêque de Johannesburg, réaffirme que « tout enfant à naître est créé par Dieu. Il a droit à la vie. Un droit qui doit être respecté par la mère et protégé par l´Etat ». Un autre droit, ajoute-t-il, qui doit être respecté par l´Etat et ses fonctionnaires est celui de « l´objection de conscience » : « Ceux qui croient que l´avortement est moralement répréhensible ont le droit de refuser de participer à des procédures destinées à le provoquer ».
L'avortement sélectif (selon le sexe de l'enfant) fait scandale en Angleterre!
Le journal le Figaro du 24 février 2012 nous apporte cette nouvelle: le gouvernement anglais rappelle aux médecins que de de participer à un avortement sélectif est passible de prison et que ces médecins seront radiés de l'ordre. Le ministre de la Santé britannique, Andrew Lansley, a affirmé qu'il trouvait cette pratique "totalement répugnante". Est-ce que les Anglais accepterait d'échanger leur ministre de la santé pour notre ministre québécois de la santé? On peut toujours rêver... Voici un extrait de l'article du Figaro:
Laissez un commentaire«Pourquoi souhaitez-vous avorter?
- Je ne veux pas de fille
- D'accord, mais on indiquera une autre raison sur votre dossier.Trop jeune pour être mère, ça vous va?»
Tel est en substance le dialogue qu'à pu filmer en caméra cachée le journal britannique The Daily Telegraph, qui mène cette semaine une enquête sur les avortements liés au sexe du foetus au Royaume-Uni. Les investigations du journal ont pu mettre en lumière les pratiques illégales de trois centres médicaux du pays, et ont conduit le ministère britannique de la Santé à demander l'ouverture d'une enquête de police.(...)
Les justifications acceptées par la loi de 1967 relèvent du médical (grossesse pouvant menacer la vie ou la santé de la mère, enfant malformé ou handicapé) ou du social (la mère n'est pas en mesure de pouvoir élever un enfant). Réaliser un avortement à cause du sexe de l'enfant à naître est donc illégal.
Réaliser un avortement à cause du sexe de l'enfant à naître est donc illégal.
Trois médecins piégés par le Daily Telegraph
Les journalistes du Telegraph ont pourtant obtenu trois accords pour avorter dans les neuf centres médicaux qu'ils ont consulté en caméra cachée. Dans l'un d'entre eux, situé à Manchester, une médecin a donné son feu vert à une fausse patiente affirmant ne pas vouloir de fille. «Je ne vais pas poser plus de questions. Si vous voulez un avortement, vous voulez un avortement, voilà tout», explique-t-elle alors qu'elle est filmée à son insu. Au téléphone, elle explique à un autre médecin que cet avortement est demandé «pour des raisons sociales» et que la patiente «ne souhaite pas répondre aux questions». Une date d'intervention est programmée quelques jours plus tard. Après la diffusion de la vidéo sur le site du Telegraph, l'hôpital a mis à pied la femme médecin et suspendu tous les avortements prévus dans le centre.
Un autre cas a été filmé à Birmingham. La patiente explique vouloir mettre un terme à sa grossesse car elle attend une fille mais son conjoint ne veut qu'un garçon. «C'est votre raison? Ce n'est pas bien. Ca se faisait dans le temps, oui, mais c'est une forme d'infanticide féminin, n'est-ce pas?», objecte le médecin. «Est-ce qu'on peut mettre une autre raison dans le dossier?», demande la fausse patiente. «Oui, tout à fait, car votre justification n'est pas bonne. Je vais mettre «trop jeune pour être mère», ça vous va?», lui répond en souriant le docteur.
Dans une dernière clinique de Londres, une femme médecin a également donné son accord pour qu'une fausse patiente n'ait pas de garçon. «Mon mari a déjà eu un garçon d'un premier mariage et nous n'en voulons pas un second», s'est justifiée la jeune femme. D'après le journal, les parents ne voulant pas mener une grossesse à terme à cause du sexe de l'enfant le font pour des raisons culturelles, mais aussi pour «équilibrer» la famille, afin de ne pas avoir que des filles ou que des garçons.
Une pratique «totalement répugnante»
Les révélations du Telegraph ont entraîné une réaction immédiate du ministère britannique de la Santé. Les autorités ont demandé l'ouverture d'enquêtes policières et administratives dans les cliniques incriminées. Une directive va également être envoyée dans tous les hôpitaux pratiquant l'avortement afin de leur «rappeler leurs responsabilités et le contenu de la loi autorisant l'avortement».
«Pratiquer un avortement uniquement à cause du sexe de l'enfant est de mon point de vue totalement répugnant», a affirmé au journal le ministre de la Santé, Andrew Lansley. «C'est également illégal. Les lois de ce pays sont édictées par le Parlement, pas par quelques médecins. S'ils ne sont pas pas d'accord avec la loi, qu'ils le fassent savoir. Mais bafouer les règles car ils croient mieux savoir que les autres ce qu'il faut faire est inacceptable». Andrew Lansley rappelle également que de tels actes «sont passibles de prison. Les médecins en question seront radiés de l'ordre. Et nous n'hésiterons pas à examiner toutes les preuves qui arriveront entre nos mains».
Sept états américains portent plainte contre leur gouvernement sur la polémique de la contraception
Le journal de Montréal du 24 février nous apporte cette excellente nouvelle:
Laissez un commentaireWASHINGTON - Sept États américains ont porté plainte contre l'obligation faite aux institutions religieuses d'offrir une couverture maladie comprenant le remboursement de la contraception, telle qu'énoncée dans la réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010 par Barack Obama.
La plainte a été déposée jeudi par les ministres de la Justice de Floride, du Nebraska, du Michigan, de l'Ohio, de l'Oklahoma, de la Caroline du Sud et du Texas. Trois organisations catholiques y sont associées.
Selon les plaignants, l'obligation faite aux entreprises gérées par des organismes religieux, comme certains hôpitaux, d'offrir à leurs employés une couverture maladie qui comprenne le remboursement de la contraception viole la liberté de culte, inscrite dans la constitution.
«Cette réglementation oblige des millions d'Américains à choisir entre leurs convictions religieuses et la loi», s'est insurgé Jon Bruning, ministre de la Justice du Nebraska, dans un communiqué. La plainte a été déposée devant un tribunal de cet État du centre du pays.
Au début du mois, le président américain avait annoncé un compromis pour tenter de désamorcer la controverse. Il avait assuré que les sociétés dépendant d'institutions religieuses ne seraient pas obligées d'y inclure le remboursement de la contraception si elles s'y opposent.
En revanche, cette responsabilité incombera aux sociétés d'assurance-maladie, qui devront fournir gratuitement l'accès à la contraception à leurs assurées dans ce cas.
Pour M. Bruning cependant, cette annonce de Barack Obama «ne se penche en rien sur la violation du Premier amendement» de la constitution qui garantit la liberté d'expression
Quand "Dieu" parle ou témoignage du Dr Frydman
René Frydman, l'auteur de la première Fécondation in Vitro en France, en 1982, explique dans un entretien dans le journal Le Monde du 23 février 2012, l'état de la situation sur le sujet. Il exprime également quelques-unes de ses règles devant statuer la bioéthique, puisqu'il a déclaré:
Depuis, les progrès de la médecine reproductive ont bouleversé la famille traditionnelle... Nous aboutissons à des parentalités multiples. Cette science a permis d'individualiser trois mères et deux pères... sans parler des pères spirituels ! Il y a la mère qui va donner les ovules, qui peut être différente de celle qui va porter l'enfant, qui peut être encore différente de celle qui va élever l'enfant. Le père biologique, qui donne son sperme, peut aussi être distinct de celui qui élève l'enfant. Pour moi, la relation humaine prime, et pas l'origine génétique, qui est aujourd'hui trop valorisée. La femme qui accouche est la mère, même en cas de don d'ovule. L'enfant peut ensuite être adopté et élevé par quelqu'un d'autre. Il y a alors changement de mère, mais l'enfant restera issu de la femme qui l'a mis au monde.
Certains enfants nés d'un don de gamètes veulent connaître leur origine biologique, ce qui leur est interdit en France... Je suis favorable aux deux possibilités pour les donneurs : que ceux qui le souhaitent puissent rester anonymes, et que ceux qui veulent bien laisser leur identité puissent le faire. Vingt ans plus tard, l'enfant qui le souhaitera pourra connaître l'identité du donneur, à condition que celui-ci ait donné son accord. Sinon, l'enfant subira le lot de ceux dont le père est parti sans laisser d'adresse. On ne peut pas répondre à toutes les situations.
Parmi toutes les avancées de la médecine procréative, y en a-t-il que vous regrettez ? Je condamne l'utilisation des techniques sans éthique. Aux Etats-Unis, on constate une augmentation de 53 % du choix du sexe de l'enfant à naître. Un couple de Californiens a voulu sélectionner une donneuse d'ovocytes porteuse du même type de surdité que la future mère légale, pour que l'enfant soit à son image. Cette volonté de façonner l'enfant pose problème. La sélection des embryons doit toujours être motivée par la seule volonté d'éviter de transmettre une maladie grave et incurable.
"Dieu", pardon Frydman détermine qui est la mère dans un enchevêtrement de parentalité cauchemardesque, affirme que l'on crée volontairement un enfant orphelin de père biologique, qui ne pourra connaître de par les lois son père biologique, que voulez-vous, "on ne peut pas répondre à toutes les situations", et enfin, que "la sélection des embryons doit toujours être motivée par la seule volonté d'éviter de transmettre une maladie grave et incurable", c'est-à-dire qu'il lui revient de juger et d'avorter ceux qu'ils ne jugent pas digne de vivre. Indiscutable! Dieu a parlé...
Sur l'enfant à naître:
Nous sommes obsédés par le statut de l'embryon. C'est un tabou. On a abouti à une situation où la recherche sur l'embryon est interdite... sauf dans les cas dérogatoires où elle est autorisée ! C'est un maquis incompréhensible et décourageant pour les jeunes qui choisissent les sciences du vivant. Pendant ce temps, d'autres pays avancent, comme les Etats-Unis ou le Japon.
(...)
Il faut un investissement matériel, des gens compétents et la possibilité de faire de la recherche. Les lois de bioéthique et les règles administratives devraient être refondées, afin de remettre l'innovation au coeur des sciences du vivant.
Un peu comme on l'a fait à l'hôpital Ste-Justine où l'on a d'abord effectué des avortements de dernier trimestre, puis formé un comité de bioéthique devant les protestations de quelques "consciences délicates", le Dr Frydman prône "l'innovation", ensuite, la règlementation... Mais ce qui prime pour "Dieu", pardon, pour le Dr Frydman, c'est l'innovation... "Les lois bioéthiques et les règles administratives devraient être refondées"... Heureusement que la spécialité du Dr Frydman n'est pas les soins en fin de vie... Qui peut faire confiance à ce "médecin" qui fait passer d'abord la recherche avant la bioéthique, puis qui définira lui-même ce qui est éthique?
Comment peut-il y avoir des médecins aussi aveugles et inconscients de l'humanité, de la valeur personnelle de l'enfant à naître, quel qu'il soit?
Le site Le Salon Beige nous donne un excellent texte sur les raisons pour lesquelles la fécondation in vitro n'est pas acceptable. Si vous vous posez des questions sur le sujet, c'est vraiment un texte à consulter:
30 ans après le premier bébé-éprouvette, ce que l'on ne dit pas sur la FIV
Laissez un commentaireLes garderies ne sont pas les bienvenues à Gatineau...
Un article du journal Le Droit du 23 février 2012 nous relate les problèmes de convivialité entre les garderies et les voisins, dans la ville de Gatineau:
L'Association québécoise des CPE dénonce la décision de restreindre l'emplacement des nouvelles garderies à Gatineau.
Avant de délivrer un permis à une nouvelle garderie de neuf places et plus, la Ville de Gatineau s'assurera dorénavant que certains critères soient respectés afin de limiter l'impact sur le voisinage.
Aux yeux de l'association, la Ville de Gatineau envoie un « dangereux signal » et joue le jeu des citoyens qui se braquent contre les projets de garderie sous prétexte qu'ils s'accompagnent de cris d'enfants et de problèmes de circulation.
« Ce qu'on trouve odieux, c'est qu'on qualifie les enfants de nuisance à Gatineau. On en vient presque à dire que dans la prochaine règlementation, la Ville va confiner les familles avec enfants dans certains quartiers pour ne pas déplaire aux autres (...) C'est complètement aberrant d'en être rendu là », dit Louis Senécal, directeur général de l'Association québécoise des CPE.
Pour M. Senécal, les nouvelles règles en vigueur à Gatineau retarderont encore davantage la réalisation des projets de garderies. « À l'heure où toutes les familles s'arrachent les places en garderie au Québec, ce qu'on fait à Gatineau, c'est qu'on empêche ce mécanisme-là, qui est déjà lourd, de rouler rondement en créant des obligations complètement loufoques, en se basant sur des décibels. »
Son association craint aussi que la Ville de Gatineau provoque une surenchère sur le prix des terrains convoités par les promoteurs de garderie. « Tout ça parce que des gens se sont installés dans une ville familiale où on décide tout d'un coup que les enfants sont trop bruyants et que ça dérange », poursuite M. Senécal.
Cet article présente en fait deux problèmes. Le premier : le fait que le faible taux de natalité au Québec produit une graduelle intolérance aux enfants: trop bruyants, agités, semeurs de troubles!
Le second : le fait de rassembler ailleurs qu'à l'école un grand nombre d'enfants peut causer certainement une agitation dans des lieux bien précis, plutôt qu'une saine répartition des enfants dans les familles... Le système de garderie demeure un pis aller et souvent crée plus de problèmes qu'il n'en solutionne...
Encore une fois, souhaitons que l'on donne directement aux parents les subventions dépensées pour le système de garderie québécois...
Laissez un commentaireLe ministre québécois de la santé, Yves Bolduc, est "ouvert" à l'euthanasie...
Pour un gouvernement dont le réseau de santé est en piteux état, avec un vieillissement de la population constant, l'euthanasie semble être une solution "économique" par excellence. Sachant qu'une majorité de Québécois, biens manipulés depuis des années par la télévision et les téléromans de Radio-Canada, adoptent l'idée de l'euthanasie, on "consulte" la population pour vérifier qu'elle appuiera bien l'obligation par l'État d'administrer l'injection létale à qui la demandera. Le journal le Soleil du 23 février 2012 nous apporte cette information:
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(Québec) Le ministre québécois de la Santé, Yves Bolduc, se dit «ouvert» à l'idée de mettre en place une aide médicale pour mourir - dans des circonstances exceptionnelles et bien circonscrites.
Mais, très prudent, et sachant à quel point ce dossier est délicat et la question hypersensible, il cherchera à mesurer son acceptabilité sociale avant d'aller de l'avant.
Le Soleil a interrogé Yves Bolduc, mercredi, sur certaines des recommandations que présenteront sous peu les députés membres de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité. Elles seront officiellement dévoilées à la mi-mars.
«Je vais écouter, mais s'il y en a un qui a une ouverture d'esprit, c'est moi. Vous pouvez le noter», a-t-il certifié. Il parlait tant des soins palliatifs que d'une aide médicale pour mourir.
Le Soleil indiquait mardi que les membres de la Commission recommanderaient que le Québec s'abstienne, dans des circonstances particulières et bien balisées, d'intenter des poursuites devant les tribunaux contre une personne - un médecin - qui aiderait quelqu'un à mourir. Et ce, même si le Code criminel canadien prévoit que l'euthanasie et le suicide assisté sont des actes criminels.
C'est que les provinces ont une marge de manoeuvre. Il leur appartient de décider si elles engagent ou non des poursuites.
C'est à partir de cette prérogative que la Colombie-Britannique a choisi de ne pas poursuivre systématiquement un médecin aidant «par compassion» un malade à mourir.
Yves Bolduc confie n'avoir aucune «fermeture de principe» sur cette question. Le dépôt du rapport marquera «le début d'une grande discussion de société», dit-il.
Le ministre ne veut pas bousculer la société québécoise, mais il croit qu'elle est prête à faire un pas. «Il ne faut pas aller plus vite que la société, mais elle est rendue à un certain niveau.»
Aujourd'hui, pour que la Colombie-Britannique engage une action en justice, il faut, entre autres, que la déclaration de culpabilité soit probable et que la poursuite soit dictée par l'intérêt public.
Soins palliatifs
L'autre recommandation phare de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité portera sur la nécessité de bonifier les ressources dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée, ainsi que dans les services de soins palliatifs.
«Sur les soins palliatifs, le Québec avance déjà, a affirmé le ministre Bolduc lors de cet entretien. On va atteindre notre objectif d'un lit par 10 000 personnes.»
Sur ce volet du dossier, tout le monde s'entendrait facilement. Le problème en est un de moyens financiers.
La Commission a sillonné le Québec pendant de nombreux mois. Ses travaux se sont étirés sur deux ans.