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La censure des médias sur la question de l'euthanasie...

Depuis l'annonce des conclusions du rapport de la Commission "Mourir dans la dignité", les médias sont dithyrambiques sur les membres de cette commission. Comme toujours malheureusement dans la sphère publique québécoise, lorsqu'il s'agit de tuer, il y a unanimité apparente... c'est-à-dire censure par les médias de tout journaliste prêt à critiquer l'absence de respect de la commission pour la majorité des experts et groupes intervenant devant elle et condamnant l'euthanasie.

Puisque La Presse a voulu donner la parole à un André Pratte louangeur, un Patrick Lagacé la larme à l'oeil, ou Le Devoir à des multiples articles d'applaudissements, nous donnerons la parole à une autre journaliste, Lysiane Gagnon qui n'a pu s'exprimer cette fois-ci, alors qu'elle aurait pu très bien écrire l'éditorial d'un certain journal...

D'abord Lysianne Gagnon dans le journal La Presse et un article intitulé "Désir de mort", paru le 31 août 2010. Voici l'extrait 

Si le Collège des médecins est plutôt réservé, la grosse locomotive de la Fédération des médecins spécialistes est en marche depuis un an, sur la foi d'un sondage qui indiquerait qu'une majorité de ses membres (parmi les 23% qui y ont répondu) souhaite voir l'euthanasie encadrée par une loi.

Le fait qu'une fédération de médecins soit le principal promoteur de l'euthanasie est quelque peu troublant. Qu'ils veuillent clarifier la situation et s'éviter des poursuites, dans un contexte où, effectivement, l'euthanasie passive est souvent discrètement pratiquée, cela se comprend. Mais est-ce que leur serment ne les engage pas à maintenir la vie plutôt qu'à inventer des façons de donner la mort? Ne devraient-ils pas plutôt travailler sur le contrôle de la douleur?

Doute insidieux: certains d'entre eux seraient-ils excédés de voir des patients s'accrocher à leur misérable vie alors qu'on manque de lits aux soins intensifs? D'accord pour le débat, mais qu'on le fasse prudemment, en ayant aussi à l'esprit les effroyables abus que pourrait entraîner la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté.

Voici un autre article de Lysiane Gagnon, paru dans le Globe and Mail du 30 août 2010, parlant de la dérive de la Hollande, passant d'une étape à l'autre dans l'ouverture à la tuerie par "compassion":

The proponents of euthanasia are on a roll. Still, one can’t help feeling a certain malaise when the main proponent of euthanasia is a physicians’ association. Aren’t doctors supposed to do everything to protect life? Would it be that some of them are exasperated to see so many terminally ill patients fighting for their miserable life when there’s a shortage of intensive care beds? This is not a comfortable thought.

Hugh Anderson, a Montreal Gazette journalist who wrote a seniors’ column until his recent death from cancer, was adamantly against the idea of legalizing euthanasia, because he thought that none of the safeguards that could be part of a law would prevent abuse. The slippery slope can be quite abrupt, indeed.

When the Netherlands first codified euthanasia 30 years ago (it was legalized in 2002), medically assisted suicide was allowed only for competent adults who were terminally ill. “Then,” wrote Mr. Anderson, “it was extended to competent adults with incurable illnesses or disabilities, although not terminally ill. Then it was extended to competent adults who were depressed but otherwise not physically ill. Then it was extended to incompetent adult patients like Alzheimer’s sufferers, on the basis that they would have asked for death if they were competent. And now it is legal for doctors in Holland to kill infants, if parents agree, if they believe their patients’ suffering is intolerable or incurable.”

Bien que les témoignages et les preuves abondent sur les dérives des pays où l'euthanasie est légale, la commission n'a relevé que les témoignages positifs des défenseurs de l'euthanasie de ces pays...

Enfin, nous vous invitons à relire cette lettre toujours actuelle, parue dans le Devoir du 13 février 2012, d'intellectuels québécois et représentants des unités de soins palliatifs, posant des questions qui n'ont pas été retenues par la commission. En voici un extrait:

Respecter l'égalité et l'intégrité implique aussi de maintenir un climat sécuritaire dans les lieux de soins. La sécurité des milieux de santé est un pilier de consensus social et un fondement de l'équité s'y exprimant fortement. Le système public de santé doit être un endroit où nul ne peut nourrir ni mettre à exécution une intention claire d'interrompre la vie de quiconque. On peut comprendre la réflexion de bien-portants apeurés par l'anticipation de conditions débilitantes au terme de leur existence et certaines carences du système de soins, ce qui les amène à souhaiter la légalisation de l'euthanasie comme une sorte de police d'assurance. Néanmoins, le système de santé public doit demeurer un milieu intègre où toutes les ressources capables d'apporter du confort sont utilisées à bon escient sans jamais prendre la décision de provoquer la mort, mais de tout faire pour soulager les souffrances. Cette politique doit demeurer claire et inviolable.

Risques liés à l'euthanasie

Nous attirons votre attention sur le consensus contre toute forme d'euthanasie exprimé devant la Commission par les intervenants du milieu des soins palliatifs. Ces gens sont les mieux placés pour saisir les enjeux reliés à la question. Contrairement à l'avis de certains théoriciens, comme ceux de la Société royale du Canada à l'origine d'un récent rapport sur la question, les personnes oeuvrant en soins palliatifs bénéficient d'une expertise concrète de premier plan.

Or, les mémoires présentés par des gens de soins palliatifs convergent de manière étonnante et significative. En effet, au lieu de défendre les soins palliatifs eux-mêmes, ils s'inquiètent plutôt des risques liés à toute forme d'ouverture à l'euthanasie. Leurs points de vue soutiennent la sauvegarde et la protection des liens humains, du climat de confiance et du sentiment de sécurité requis dans le contexte délicat des soins en fin de vie. Leur préoccupation touche directement le cadre politique assurant un climat social paisible et stable.

Ainsi, nous pensons qu'il est politiquement néfaste de recommander, d'une part, un accès accru aux soins palliatifs et, d'autre part, d'autoriser l'euthanasie sous forme de «soins appropriés en fin de vie dans certaines circonstances». L'euthanasie acceptée dans ces lieux transformera nos institutions de soins en lieux ambigus où l'on peut aussi provoquer la mort. Celle-ci arrivant toujours comme une surprise, les familles qui verront un des leurs parler et rire la veille puis mourir brusquement le lendemain ne pourront pas ne pas se demander: qu'est-ce qu'ils lui ont fait?

Devoir politique

Cette question est lourde à porter. Il faut ici penser aux familles qui se diviseront sur cette décision d'euthanasie entre ceux qui aiment trop leur être cher pour le tuer et ceux qui l'aiment trop pour le laisser vivre. Si l'euthanasie est possible, on ne sait pas où la souffrance des survivants les mènera, quelle avalanche de contestations ou d'enquêtes surgira. Que dire aussi des soignants eux-mêmes, qui se verront imposer un lourd fardeau? Car celui qui exige de mourir exige qu'on le supprime. Quel poids cela imposerait aux soignants! Serait-il justifiable que le droit de l'un gomme ainsi le droit de l'autre? Ne sommes-nous pas devant une rupture profonde d'équité dans une société où chacun devrait avoir droit aux mêmes égards? La liberté de l'un ne s'arrête-t-elle pas quand celle de l'autre commence?

Les signataires de cette lettre souhaitent, tout comme vous, préserver les valeurs soutenant notre démocratie québécoise, valeurs clairement exprimées par notre charte des droits et libertés. Nous ne voulons pas que soit mis à mal notre respect de l'égalité, de la sûreté et de l'interdit de porter atteinte à la vie d'autrui, valeurs fondamentales à la base de notre vie en société. En fin de vie, nous sommes tous semblables et notre droit à la sécurité et aux soins est plus important que jamais. C'est un devoir politique que d'assurer une fin de vie paisible dans un milieu sécuritaire pour toutes les citoyennes et tous les citoyens québécois.

***
Ont signé cette lettre: Louis Balthazar, professeur émérite en sciences politiques de l'Université Laval; Thomas De Koninck, titulaire de la Chaire «La philosophie dans le monde actuel» de l'Université Laval; Michel L'Heureux, directeur général de la Maison Michel-Sarrazin et professeur associé au département de médecine familiale de l'Université Laval; Louis-André Richard, professeur de philosophie, président de l'Institut Jean-Paul-Desbiens et membre du comité d'éthique de la Maison Michel-Sarrazin; Patrick Vinay, médecin en soins palliatifs à l'hôpital Notre-Dame du CHUM.

À quand une commission sérieuse sur l'euthanasie?

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Commission mourir dans la dignité : de la poudre aux yeux

La commission parlementaire sur l'euthanasie a déposé son rapport à l'Assemblée nationale le 22 mars 2012.

Comme les dés étaient pipés d'avance, on recommande au gouvernement québécois d'accepter l'euthanasie et le suicide assisté, ce qu'il fera avec plaisir.

Évidemment, ces recommandations pour une " belle " mort regorgent d'hypocrisie. On appelle cela " l'aide médicale à mourir dans la dignité " pour mieux enrober cette " mort bonbon ".

Un sondage du journal La Presse du 23 mars 2012 révèle que 87% de la population appuie les recommandations du comité mis sur pied il y a deux ans. Le bon peuple exige une mort à son goût !

Les médecins qui ont fait campagne contre l'euthanasie n'ont pas été écoutés. Le docteur Paul Saba de la Coalition des médecins pour la justice sociale est très fâché. Il dénonce vertement " toute ouverture à l'euthanasie ", car dit-il, " cela va à l'encontre du code de déontologie du Collège des médecins qui doivent soigner et non tuer et de la Charte des droits et libertés du Québec ". (La Presse 23 mars 2012)

Du côté de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD), on applaudit ces recommandations décadentes.

Du côté du regroupement " Vivre dans la dignité ", on dénonce cette légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie. La directrice, Mme Linda Couture, crie haut et fort : " C'est une insulte envers les gens qui ont déposé des mémoires contre l'euthanasie et qui n'ont pas été écoutés ". (La Presse, 23 mars 2012)

Le peuple québécois, les associations de médecins (omnipraticiens et spécialistes), le Collège des médecins et le Barreau, tous sont d'accord pour l'euthanasie.

L'unanimité pour cette mesure ne veut surtout pas dire qu'on s'en va dans la bonne direction. Quand le comité parle de balises pour encadrer cette " belle mort ", ça me fait bien rire. On a déjà vécu cette tragique comédie avec l'avortement, il y a plusieurs décennies. Quand on a légalisé l'avortement, il y avait de très importantes balises pour encadrer les interruptions de grossesse. Avec les années, on a amendé et assoupli la loi à plusieurs reprises pour en arriver à l'absence complète de loi et de balises, c'est-à-dire, le droit à l'avortement sur demande à n'importe quel moment de la grossesse avec la carte soleil (30 000 avortements par année au Québec) sans aucune restriction.

Nous sommes une société hyper distincte, supposément très moderne et très avancée. Nous serons la seule province au Canada où l'euthanasie sera accessible avec, au départ, d'importantes balises ; mais, pour combien de temps ?

Enlevons nos lunettes roses ; d'ici quelques années, ces fumeuses balises vont tomber les unes après les autres pour satisfaire les nombreuses demandes de mourir au jour et à l'heure que chaque personne aura le droit de choisir. On dira : " Je veux prévoir ma mort ; mon corps et ma mort m'appartiennent ; c'est un droit fondamental, comme l'avortement ". Avec la carte soleil, on fera alors une " vraie belle mort " à son goût.

Que va-t-il arriver aux vieux, aux personnes malades, aux handicapés physiques et mentaux, à ceux et celles qui souffrent de la maladie d'Alzheimer, aux déprimés, aux fatigués de la vie, et à toutes ces personnes qui coûtent très cher au système québécois de santé en faillite ?

Comme nous vivons dans une société où les valeurs morales et religieuses ont été passées à la déchiqueteuse, je ne vois rien de rassurant pour l'avenir avec la légalisation de l'euthanasie. Un jour ce sera ton tour !

Ne soyons pas naïfs. D'ici quelques années, nous aurons droit à l'euthanasie sur demande et ce sera très facilement accessible au Québec. Après les nombreuses et populaires cliniques d'avortements, on aura les cliniques d'euthanasie pour en finir avec la vie.

Notre société ne tolère pas la maladie. Quand on n'est plus capable de suivre la parade, mieux vaut disparaître ! Cela soulage les personnes en bonne santé.

Quant à la question de la légalisation, le Code criminel du Canada est limpide. Il interdit toujours l'euthanasie. Le gouvernement Harper répète qu'il refusera d'amender la loi pour permettre l'euthanasie. Mais le gouvernement du Québec a trouvé, paraît-il, une porte de sortie : il pourrait bientôt annoncer qu'il ne poursuivra pas en justice les médecins qui vont pratiquer l'euthanasie. Ce sera l'impunité légalisée.

Alors, le Québec deviendra le paradis de la " belle mort " et nous aurons sûrement de très nombreux clients qui viendront des autres provinces canadiennes.

Le sort en est jeté ! La porte est ouverte ; bientôt elle sera grande ouverte. La culture de la mort semble être de plus en plus populaire au Québec. Ici tout est gratuit et accessible, même la mort sur demande !

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“The profound complexities of informed consent to abortion.” – article by Margaret Somerville

Margaret Somerville, director of the McGill Centre for Medicine, Ethics and Law, recently published an article in Ottawa Citizen titled "The profound complexities of informed consent to abortion.” 

This article is very well-written and represents a commonly overlooked problem in society: women who are pressured into having an abortion, and then manipulated into believing that their life will return to normal after the abortion.

First off, what is informed consent? Informed Consent is the ethical and legal obligation to inform a patient of all the benefits and risks involved in a medical procedure so that the patient can make the best decision regarding any medical intervention. As Margaret Somerville puts it, Informed Consent “requires that the harms, risks and benefits of the procedure, and its alternatives, including doing nothing, are disclosed.”

In her article, Margaret Somerville presents the case of Anna (not her real name), a 32-year-old woman who was made victim of abortion in Quebec. Before her abortion, Anna asked to see the ultrasound of her child but her request was refused. This contrasts with the regulations in several states in the U.S. which mandate that a woman see an ultrasound image of her child before her abortion or at least be offered the possibility to view it.

Anna was devastated after her abortion. She is currently seeking psychological help and she shared her story with Margaret Somerville to spread the word on the dangers of abortion. This is not a rare case- unfortunately, many women suffer the same distress but their stories are kept behind a curtain so as to not disturb the pro-abortion status quo.

Margaret Somerville writes:

Informed consent is not present if the information is inadequate - that's medical negligence (malpractice). And even non-material information must be disclosed if it is raised by a person's questions, which must be answered honestly and fully. Anna's request to see the ultrasound image is relevant in this latter respect. Consent is never present where intentionally false information is given, especially when it involves consequences and risks - indeed, this can give rise to the legal wrongs of battery and assault.

Should Québec have stricter laws on informed consent for abortion procedures? Considering that abortion is an irreversible decision, shouldn’t women be better assisted and informed about the risks involved in aborting their child? Let us reflect upon this last comment which Anna told Margaret Somerville, “When a woman is pregnant, from my experience, she is much more vulnerable, and thus can be 'pushed around' more easily. This should be taken into account when a clinic is looking to have consent from a pregnant woman." – does this resonate with your experience? Please let us know your thoughts and comments.

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Conférence sur l'euthanasie en France: dénonciation des dérives des pays où elle est légalisée

L'alliance Vita pour le respect de la vie de la conception à la mort naturelle donnait une conférence ce 22 mars 2012 au Puy-en-Velay. Elle arrive à propos pour illustrer la dérive de la Commission "Mourir dans la dignité" (information via le Salon Beige):

Comment se passe la fin de vie en France ? Quels sont les besoins des personnes âgées ? Comment l'euthanasie avance-t-elle ? Est-elle le dernier recours face à une douleur physique ou psychique jugée insupportable ? Autant de questions qui ont été le fil rouge de la soirée orchestrée par Ségolène du Closel, directrice de la communication d'Alliance Vita, et le docteur Michel Glénat, médecin chef de service du Pôle personnes âgées au Centre hospitalier Sainte-Marie.

La solution : une solidarité active
Lors de cette soirée étape du “Tour de France de la solidarité” de l'association, Alliance VITA a souhaité sensibiliser les Ponots aux enjeux de solidarité autour de la fin de vie, sous le thème “2012 : la tentation de l’euthanasie”. « Ce n'est pas une solution. En 2004, nous avons mis en place un service d'écoute “SOS fin de vie” pour soutenir les personnes malades et celles qui les entourent », explique Ségolène du Closel. Comme le souligne le docteur Michel Glénat, la tentation de l'euthanasie « peut passer en chacun de nous. Pour les douleurs physiques, nous savons faire, les soins palliatifs sont efficaces. Le problème se situe sur le mal-être ». Pour résoudre cette difficulté, la solidarité est la solution première pour Alliance Vita qui a constaté, à travers plusieurs témoignages, « un regain d'intérêt pour la vie si quelqu'un est présent. Le fait de pouvoir s'exprimer, avec une personne extérieure, aide beaucoup », argumente Ségolène du Closel.

Une prise en compte de la vulnérabilité
Dans une société « individualiste, qui s'est compartimentée, on ne se préoccupe plus des problèmes, on s'en débarrasse », estime la directrice de la communication d'Alliance Vita. Pour l'association, il faudrait changer le modèle actuel, développer les soins palliatifs, mais aussi créer un réseau de solidarité avec des personnes se préoccupant de la vulnérabilité de chacun. L’initiative “A tout’âge”, où des collégiens rendent visite de façon régulière aux personnes âgées d'une maison de retraite, est un exemple pour Alliance Vita, « des liens se tissent alors entre jeunes et retraités : une réponse solidaire locale aux besoins des personnes âgées ».

Des dérives inquiétantes ?
Alliance Vita a également voulu mettre en garde les partisans de “l'euthanasie légale d'exception”, « les pays ayant légalisé l'euthanasie (Belgique, Suisse, Pays-Bas) connaissent actuellement d'importantes dérives. Par exemple, aux Pays-Bas, pour pratiquer l'euthanasie, il faut l'autorisation de deux médecins. Pour contourner cette réglementation, une “équipe volante” a été mise en place. Elle intervient même sans ces validations. Une clinique spécialisée dans l'euthanasie est également en train d'être construite. La Suisse connaît aussi un véritable “Tourisme de la mort”. 34 % des euthanasiés ne souffraient pas d'une maladie mortelle », se désole Ségolène du Closel.
Le Conseil de l'Europe a explicitement demandé, le 25 janvier 2012, que l'euthanasie soit interdite dans ses 47 pays membres. Une résolution qui va dans le sens des actions de l'association. « La mort est un événement imprévu. On ne la choisit pas », conclut Ségolène du Closel.

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Euthanasia and assisted suicide are illegal & should remain so

Today, a 180-page report was released by the Dying with Dignity Committee suggesting that the Quebec's attorney general recommend to the Crown in Quebec that assisted-suicide be legalized. This is bad news for the pro-life side…it is the beginning of the second wave of societal degeneration. First, the unborn can be killed for any reason and at any time. Now, the elderly and those with “intolerable pain” are going to be allowed to request an assisted suicide. Soon, anyone who deems that their life is not worth living (or any person who has caregivers that wish to see them gone) will be euthanized or assisted in suicide. This means that, eventually, even children (such as is already the case in the Netherlands, google "Groningen protocol"), people with mental health problems ("incurable disease, psychological "distress"), adults (again, the "psychological distress" criterion, with the tenuous "incurable disease" criterion to be dismissed soon enough) and the elderly (see the "Free Will" initiative gaining steam in the Netherlands) alike will all be made victims of a system where people are treated as commercial goods that can be eliminated once no longer valid or wanted. If this seems like an over-reaction, you just haven't been keeping up with developments...

For further enlightenment on this topic, I invite you to read “EUTHANASIA AND ASSISTED SUICIDE: WHY NOT?", an interesting and informative document which offers quick answers to common arguments regarding euthanasia.

Below I have included some snippets of this document which I believe help in elucidating the problem of euthanasia and assisted suicide (please note that I have reworded some of the questions/concerns for the sake of brevity- the original formatting of the questions can be viewed in the document indicated above.)

“It is my choice” ----“Such a law would be a guaranteed recipe for abuse of the vulnerable; it would be incapable of protecting them from coercion by family members and others.” (page 3)

“I want to die with dignity” ----“We all have the power to respond with friendship, love and solidarity to the illness of others in order to uphold and protect their “right to life” until the moment of natural death. We need each other in death as we need each other in life.” (page 4)

“I don’t want to be hooked up to machine if it is time for me to die” ---“The withdrawal or withholding of extraordinary or disproportionate treatment, when its burdens outweigh its benefit, is not euthanasia because the intention is not to cause death but to allow the person to die naturally; in euthanasia the intention is to cause death – the patient does not die naturally but rather is killed by another human being before his or her time…There is a great difference between allowing to die and making die.” (page 5)

“I want control over when I die” – “Our society has always reached out to suicidal citizens who need help in living, not help in dying. It would be quite a contradiction to continue funding distress centers and suicide prevention programs while legalizing assisted suicide. If people chose to die while temporarily depressed or in intense pain, instead of receiving proper medical attention, they will potentially be deprived of many good years of life.” (page 6)

“Why force someone to suffer pain?” ---“We need to eliminate the pain, not the patient. Pain relief medications used appropriately rarely shorten life; the patient usually dies from his or her underlying disease. There is a huge difference between giving drugs to relieve pain and suffering, and intentionally using pain relief treatment to euthanize a person.” (page 7)

“I don’t want to burden my family” ---“The fear of being a burden is the key reason why some people ask to have their death hastened. Many Canadians also feel abandoned and are very isolated. They need to be consoled, encouraged and comforted.” (page 10)

“If euthanasia is already happening in our country, wouldn’t it be better to legalize it?” --- “If euthanasia is being carried out against the law, this shows that the law is incapable of controlling euthanasia. Legalizing euthanasia will not fix this problem. Providing government sanctions for euthanasia will endorse a practice that will harm the most vulnerable members of society and devastate the institution of medicine.” (page 12)

“Why are you imposing your religious values?” Euthanasia is not a religious issue, but a human rights issue. “The Universal Declaration of Human Rights clearly states that “Everyone has the right to life, liberty and security of person” (art. 3). In order to uphold this right for all citizens, at this moment in Canadian history when we are faced with the prospect of legalizing euthanasia and assisted suicide, we need to (1) encourage new research and education on pain relief; (2) provide public funding for more palliative care centers and units in order to ensure that all Canadians have access to end of life care; (3) and develop fiscal measures to allow primary care givers to commit themselves freely to the support of their sick or dying loved ones.” (page 14)

Killing cannot be the solution to disease and suffering. Human life must be valued and protected in all circumstances- euthanasia and assisted suicide threaten this most fundamental human right. If you are a resident of Quebec, please voice your stance against euthanasia and assisted suicide by calling your MPP.

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La Commission "Mourir dans la dignité" est une trahison de la démocratie

La commission Mourir dans la dignité n'a pas écouté la majorité des organismes  et des expertises déposées à son chevet, signe que tout était déjà décidé à l'avance. La commission ne fut qu'une coûteuse entreprise de publicité et de poudre aux yeux pour laisser croire à un exercice de démocratie. Il n'en est rien.
 
 
Le collectif "Vivre dans la Dignité" déconce cette farce monumentale que fut cette commission. Campagne Québec-Vie ne peut que souscrire à cette déclaration:
 
 
(le Dr André Bourque, du collectif Vivre dans la dignité)
 
 
 
Québec, le 22 mars 2012 - Le rapport de la CSQMD: une trahison de la démocratie
 
Le réseau Vivre Dans la Dignité (VDD) considère le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, rendu public aujourd'hui, comme une trahison délibérée du processus démocratique.
 
« Au début du processus de consultation de la CSQMD, on a promis aux Québécois que leurs voix seraient entendues et leurs directives suivies. À cause de cette promesse, les Québécois ont manifesté leur forte opposition à l'introduction de l'euthanasie et du suicide assisté dans le système de santé. La Commission a renié, d'une manière arrogante et irresponsable, les promesses faites aux personnes dont les opinions étaient censées l'influencer, » déclare le Dr André Bourque, président de VDD.
 
Le Dr Bourque attire l'attention sur une analyse impartiale des mémoires soumis à la CSQMD, démontrant que les deux tiers des personnes ayant présenté des mémoires rejettent toute introduction de l'euthanasie et du suicide assisté dans le système de santé.
 
Un tiers des personnes entendues par la Commission étaient en faveur de l'euthanasie et à peine deux pour cent en faveur du suicide assisté.
 
Le Dr Bourque ajoute que malgré ces résultats, la CSQMD n'a tenu aucun compte des opinions exprimées de manière démocratique, et a cédé aux pressions de petits groupes cherchant (de façon obsessive) à décriminaliser l'euthanasie et le suicide assisté au Québec.
 
De nombreux observateurs se demandent si la décision de céder aux pressions de ces groupes a été prise avant même le début de la consultation publique. Le Dr Bourque rappelle aussi aux Québécois que des députés membres de la Commission ont fait un voyage en France, Belgique et Hollande pour se renseigner sur l'euthanasie, alors qu'ils devaient s'informer sur ce que la population québécoise en pensait.
 
« Pourquoi gaspiller presque un million de dollars en fonds publics pour en arriver à une conclusion déterminée à l'avance? Les audiences étaient-elles un simple coup publicitaire? Si oui, la prochaine élection donnera l'occasion aux Québécois de demander des comptes aux députés qui les ont trahis. »
 
Le Dr Bourque mentionne une bonne nouvelle: le gouvernement de M. Charest n'est aucunement lié par les recommandations du rapport et peut refuser de suivre la CSQMD, créée à l'instigation du Parti Québécois. Le cabinet doit donner aux Québécois la garantie que l'euthanasie et le suicide assisté ne seront pas considérés comme des soins en fin de vie. De plus, le gouvernement doit faire porter ses efforts sur l'amélioration des soins palliatifs et les rendre accessibles à tous les citoyens qui en ont besoin.
 
« Les audiences ont démontré hors de tout doute que 99 pour cent des Québécois veulent que les soins palliatifs soient financés convenablement et offerts dans toute les régions, » affirme le Dr Bourque. « La plus grande trahison est que nous semblons avoir perdu deux années et beaucoup d'argent, qui auraient pu être utilisés pour donner aux habitants du Québec ce qu'ils désirent, c'est-à-dire un plan de développement des soins palliatifs et
leur financement. »
 
Vivre Dans la Dignité est une organisation à but non lucratif indépendante, laïque et non partisane. VDD s'intéresse à toutes les questions concernant la fin de la vie et à celles-là seulement.
 
Les personnes désirant une entrevue avec VDD peuvent s'adresser à Mme Linda Couture, dont les coordonnées se trouvent ci-dessous.
 
Linda Couture
(514) 639-6814
(514) 262- 5183 (cellulaire)
www.vivredignite.com/en/welcome.html
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La commission "Mourir dans la dignité" ne respecte pas la liberté de conscience des médecins!

Les médecins refusant d'effectuer eux-mêmes l'euthanasie seront obligés de "collaborer" en référant leur patient à un médecin n'ayant pas ces problèmes de conscience...
 
À la page 86 du rapport de la Commission Mourir dans la dignité, on retrouve ce passage : 
 
 
 
Qui pourrait pratiquer l’aide médicale à mourir ?
 
L’aide médicale à mourir ne pourrait, par définition, être pratiquée que par un médecin. Les codes de déontologie des médecins et des infirmières prévoient le droit à l’objection de conscience. Cela signifie qu’ils peuvent refuser de poser un geste qui va à l’encontre de leurs valeurs. Bien entendu, médecins et infirmières 73 conserveront ce droit dans le cadre de l’aide médicale à mourir.
 
Toutefois, un médecin qui refuserait de pratiquer une aide médicale à mourir pour des raisons de conscience aurait le devoir d’aider son patient dans la recherche d’un médecin disposé à le faire, et ce, dans des délais les plus brefs, comme le précise déjà son Code de déontologie :
 
« Le médecin doit informer son patient de ses convictions personnelles qui peuvent l’empêcher de lui recommander ou de lui fournir des services professionnels qui pourraient être appropriés, et l’aviser des conséquences possibles de l’absence de tels services professionnels. Le médecin doit alors offrir au patient de l’aider dans la recherche d’un autre médecin. »74
 
Cet enjeu est crucial, car il est un facteur clé de l’accès à l’aide médicale à mourir, comme nous l’avons constaté en Belgique. En conséquence, nous invitons le Collège des médecins à réfléchir à un mécanisme simple et efficace permettant d’orienter les patients vers des médecins disposés à pratiquer une aide médicale à mourir. Par exemple, les directeurs des services professionnels de chaque établissement pourraient être appelés à jouer un rôle à cet effet.

On prétend respecter la liberté de conscience en définissant ce que le médecin aura le droit de refuser et ce qu'il sera obligé de faire...

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Chaos au site des 40 jours pour la vie : Certains étudiants ont grandement besoin de services éducatifs...

IMG_3144.JPG IMG_3154.JPGHier, 21 mars 2012, une centaine d’étudiants ont fait un crochet pour venir « participer » aux 40 jours pour la vie.  Par participer, il faut entendre de la part de ces contre-manifestants, s’imposer. Avec leurs pancartes mélangées de revendications étudiantes et de propos féministes, ils avaient décidé de briser le matériel de la vigile et de s’opposer physiquement à la manifestation en repoussant les manifestants moins nombreux pour prendre leur place, puis les empêcher de manifester en s’interposant physiquement encore une fois entre les pro-vies et les passants. Ils ont brisé la pancarte annonçant l’aide disponible pour la femme enceinte en difficulté et ont déchiré partiellement et vandalisé la bannière « Prions pour la fin de l’avortement », avant que nous ne puissions intervenir.
Lorsque certains leur firent remarquer qu’ils brimaient la liberté d’expression et le droit de manifester, ils répondirent que nous n’avions pas le droit de manifester! Se croyant au-dessus des lois, ils répliquèrent avec des insultes et des « Police, protège les riches et les fascistes », lorsque ces derniers  leur remirent des amendes salées pour bris de matériel et avoir empêché une manifestation pacifique et légale. La quinzaine de policiers présents n’intervinrent qu’à la fin par la remise de contraventions, parce qu’ils ont jugé être trop peu nombreux pour avoir une action efficace et pour ne pas envenimer la situation. Le pacifisme des pro-vies a encore une fois sauvé la situation.
Les manifestants de la vigile témoignent qu’ayant tenté de dialoguer en réponse aux questions des étudiants, ils se virent répondre, en parole et en acte, avec arrogance, l’un des étudiants se permettant même d’affirmer à quel point il pouvait nous mépriser.
À la vue de ce groupe d’étudiants, nous ne pouvons que les soutenir dans leurs revendications pour obtenir des services éducatifs de qualité à moindres coûts. Comme nous avons pu le constater, ils n’ont reçu aucune éducation civique et ne savent pas ce que veulent dire les termes liberté d’association, liberté de conscience, liberté de manifester, constitutive d’une saine démocratie. Et ce, malgré le fait que certains ont pu quand même accéder à l’université!

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Sondage sur l'euthanasie dans la Presse: Allons voter!

 

 

 

Sur le site du journal La Presse du 22 mars 2012, on peut aller voter contre le suicide assisté.

Pour de plus amples renseignements sur les raisons de ne pas accepter l'euthanasie, vous pouvez consulter l'article "L'euthanasie et le suicide assisté: pourquoi pas?

Ou consulter l'excellent site de Vivre dans la dignité.

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La commission "mourir dans la dignité" propose l'euthanasie.

À la lecture du rapport de la Commission, nous ne pouvons que constater la faiblesse de l'argumentation et ainsi le parti pris évident en faveur de l'euthanasie de cette commission, ce qui se reflétait dès le départ dans le sondage d'opinion préalable à la commission. Malheureusement, l'expérience calamiteuse des trois petits pays européens ayant légalisé l'euthanasie n'aura servi à rien pour nos idéologues. Le gouvernement fédéral pourra-t-il empêcher cette dérive de la démocratie québécoise?

Le journal La Presse du 22 mars 2012 nous apporte la nouvelle:

Le rapport déposé jeudi matin à l'Assemblée nationale conclut qu'il faut prévoir «une option pour les cas de souffrances exceptionnelles».

Le rapport, unanime, compte 24 recommandations. La treizième prévoit que «les lois soient pertinentes, soient modifiées afin de reconnaître l'aide médicale à mourir comme un soin approprié en fin de vie». Ce geste doit cependant être très étroitement balisé.

Le patient devra être majeur et reconnu apte à consentir à ce geste, il doit «exprimer lui-même «à la suite d'une prise de décision libre et éclairée une demande d'aide médicale à mourir». Aussi sa maladie devra être «grave et incurable».

 

Sa condition devra montrer «une déchéance avancée de ses capacités sans perspective d'amélioration».

Finalement pour que le geste du médecin soit autorisé, la personne doit «éprouver des souffrances physiques ou psychologiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu'elle juge tolérable».

Le Procureur général devrait «émettre des directives... au Directeur des poursuites criminelles et pénales afin qu'un médecin ayant pratiqué une aide médicale à mourir selon les critères prévus à la loi ne puisse faire l'objet de poursuites criminelles». Le Collège des médecins devrait modifier son code déontologique pour prévoir ces situations nouvelles, et permettre éventuellement de diriger le patient vers un autre médecin si le geste est contraire à leurs convictions.

La commission propose aussi une amélioration des soins palliatifs, qui devraient être administrés à toute personne dont la condition médicale le demande. Le Collège des médecins devrait produire un guide déontologique sur ce genre de soins. Le ministère de la Santé devrait privilégier l'administration à domicile des soins palliatifs. On demande aussi qu'un comité d'experts, avec le Collège des médecins, se penche sur la possibilité qu'une personne atteinte de démence causée par une maladie dégénérative du cerveau puisse à l'avance faire une demande d'aide médicale à mourir.

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