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Le choix des mots pour parler de l'homosexualité

Dans les médias occidentaux, on ne se gêne pas pour parler de "mariage gai", de "couples homosexuels", "d'homoparentalité". Mais il est rare de voir un journal, comme le Nouvelliste de Trois-Rivières, refuser de parler de "relation homosexuelle"... Un article  de la journaliste Paule Vermot-Desroches paru le 4 avril 2012:

 

 

 

(Trois-Rivières) L'Agence de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec a lancé un appel à la prévention ce matin, alors qu'une augmentation importante des cas d'hépatite B dans la région a été remarquée au cours des derniers mois. En effet, depuis un an, neuf cas d'hépatite B aiguë ont été déclarés au Directeur de la Santé publique, dont cinq seulement depuis janvier 2012.

Normalement, l'Agence ne reçoit pas plus de deux déclarations de cas par année, ce qui préoccupe l'organisme. Tous les territoires de la Mauricie sont touchés, à l'exception de la région de La Tuque.

Tous les cas déclarés sont des hommes de plus de 30 ans et plusieurs ont rapporté avoir eu une relation sexuelle non protégée avec un homme ou avec une travailleuse du sexe. Par ailleurs, 50 % des personnes infectées par l'hépatite B n'ont pas de symptômes au début de la maladie et peuvent ainsi la transmettre sans savoir qu'elles en sont atteintes.

L'Agence de santé recommande ainsi aux personnes à risque de procéder à un test de dépistage et de se faire vacciner. Les personnes plus à risque sont les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, les personnes qui ont des relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe, les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels et les utilisateurs de drogues dures.

L'hépatite B est 100 fois plus contagieuse que le VIH et peut entraîner de sérieuses complications, comme la cirrhose ou le cancer du foie.

Comme la nouvelle n'est pas encourageante pour le mode de vie homosexuel et pour la prostitution, on efface ces termes...


Plus que jamais, le Québec a besoin de Campagne Québec-Vie. Ce printemps, Campagne Québec-Vie a besoin de vous. Merci de donner à Campagne Québec-Vie.

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Le choix des mots pour parler de l'homosexualité

Dans les médias occidentaux, on ne se gêne pas pour parler de "mariage gai", de "couples homosexuels", "d'homoparentalité". Mais il est rare de voir un journal, comme le Nouvelliste de Trois-Rivières, refuser de parler de "relation homosexuelle"... Un article paru le 4 avril 2012:

(Trois-Rivières) L'Agence de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec a lancé un appel à la prévention ce matin, alors qu'une augmentation importante des cas d'hépatite B dans la région a été remarquée au cours des derniers mois. En effet, depuis un an, neuf cas d'hépatite B aiguë ont été déclarés au Directeur de la Santé publique, dont cinq seulement depuis janvier 2012.

Normalement, l'Agence ne reçoit pas plus de deux déclarations de cas par année, ce qui préoccupe l'organisme. Tous les territoires de la Mauricie sont touchés, à l'exception de la région de La Tuque.

Tous les cas déclarés sont des hommes de plus de 30 ans et plusieurs ont rapporté avoir eu une relation sexuelle non protégée avec un homme ou avec une travailleuse du sexe. Par ailleurs, 50 % des personnes infectées par l'hépatite B n'ont pas de symptômes au début de la maladie et peuvent ainsi la transmettre sans savoir qu'elles en sont atteintes.

L'Agence de santé recommande ainsi aux personnes à risque de procéder à un test de dépistage et de se faire vacciner. Les personnes plus à risque sont les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, les personnes qui ont des relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe, les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels et les utilisateurs de drogues dures.

L'hépatite B est 100 fois plus contagieuse que le VIH et peut entraîner de sérieuses complications, comme la cirrhose ou le cancer du foie.

Comme la nouvelle n'est pas encourageante pour le mode de vie homosexuel et pour la prostitution, on efface ces termes...

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Enfants à naître morts par décongélation en Italie : les parents sont invités à venir chercher leurs enfants

Sur le site Zenit.org du 2 avril 2012, on trouve cette information:

 

 

ROME, mardi 2 avril 2012 (ZENIT.org) – « Des dizaines de milliers d’embryons humains congelés attendent en Italie d’être accueillis par un père et une mère, beaucoup trouvent la mort … Institutions n’oubliez pas leur sort et trouvez vite une solution pour chacun », : c’est l’appel lancé par l’association de la Communauté Pape Jean XXIII, en Italie.

Dans un communiqué publié au lendemain de la destruction de 94 embryons congelés au centre de procréation médicalement assistée de l’hôpital S. Filippo Neri, à Rome, dû à un dysfonctionnement du système de refroidissement, l’association tient à faire un état des lieux de la situation à laquelle sont soumises ces nouvelles vies.

« Chaque jour, dans les centres de fécondation artificielle, des embryons humains meurent ou sont supprimés », commence d’emblée l’association.

Mais ce sont des dizaines de milliers d’embryons humains congelés qui, en Italie, attendent d’être accueillis par un père et une mère, ajoute-elle, qualifiant d’ « absurde » cette situation « dans laquelle se trouvent certains de nos semblables, appelés à la vie non par un geste d’amour d’une mère ou d’un père mais par le geste mécanique d’un biologiste dans une éprouvette stérile ».

Beaucoup d’entre eux, poursuit l’association, « trouveront la mort à cause de l’échec de ces techniques, trouvant la mort dès leur décongélation, d’autres ne survivront que quelques jours ». Et puis il y a ceux qui « arriveront à naître et à surmonter définitivement cet état indigne ».

Après l’incident survenu dans cet hôpital de Rome, l’association, fondée dans les années 70 par le prêtre italien Oreste Benzi, du diocèse de Rimini, et reconnue officiellement par le Saint-Siège en 1998, estime que le moment est propice pour « réfléchir à cette situation » et « trouver une solution » pour chacun de ces embryons en attente.

La Communauté pape Jean XXIII appelle les institutions à « ne pas oublier le sort des plus petits, faibles et innocents parmi nos semblables, en leur donnant une protection adéquate et au moins une espérance de vie », prenant acte que des pannes aux systèmes de réfrigération, pourraient se reproduire et provoquer d’autres massacres.

Mais elle invite aussi les couples, parents d’enfants congelés à l’état embryonnaire à les prendre en charge, en les accueillant au plus vite ».

Enfin, l’association, dans son communiqué, exprime sa solidarité aux parents qui ont subi la mort de leurs enfants, les invitant à réclamer leur dépouille pour procéder à leur sépulture : un droit qui leur est reconnu en Italie.

En mémoire de ces petites victimes, l’association a organisé mardi matin, 3 avril, une rencontre de prière devant l’hôpital Infermi de Rimini.

Cela nous rappelle le nombre effarant d'enfant non comptabilisé parmi les enfants avortés. Un autre exemple?

Une clinique publique de Dubaï va se débarrasser dès la semaine prochaine de milliers d'embryons humains congelés, en application d'une loi fédérale, a rapporté lundi le quotidien Khaleej Times.

Une loi fédérale de 2008 interdit aux Emirats arabes unis le stockage d'embryons humains congelés et ce pour des considérations religieuses relatives à la filiation, a ajouté le journal. Quelque 5.000 embryons sont stockés au Dubai Gynaecology and Fertility Centre.

Par ailleurs, un stock similaire est conservé dans un hôpital d'Al-Aïn, à 150 km au sud-est d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats, selon le journal. Le processus de fécondation in vitro donne lieu à un surnombre d'embryons, lesquels peuvent être stockés en vue d'une utilisation ultérieure. (belga)
 

(information parue en  février 2010)

Combien d'enfant à naître sont présentement congelés vivants au Canada?

L'initiative américaine d'une pierre tombale au cimetière pour les enfants à naître serait certainement une bonne idée également pour le Canada.


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Faire prier les séminaristes devant les cliniques d'avortements!

Le site Riposte Catholique du 3 avril 2012 nous apporte cette anecdote:

 

 

Un groupe de séminaristes du de Columbus (Ohio) prie chaque samedi devant un avortoir de la ville. Une fois par semestre, ce sont tous les séminaristes, sous la conduite de leur recteur, qui viennent y prier le chapelet… Et dans la tenue propre de ce séminaire qui entend « former les prêtres de la renaissance » catholique dans une parfaite orthodoxie doctrinale – je peux même vous confier qu’un jeune d’origine française, de père et de mère, s’y prépare au sacerdoce ! L’abbé James Wehner, recteur du Josephinum explique le sens de cette démarche : « les séminaristes ont besoin de voir vraiment les forces du mal qui sont à l’œuvre, et de les contrer par une démarche de foi dans laquelle c’est la prière qui est la plus forte ».

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Petite histoire de la confrontation du Président Obama et du Cardinal Dolan...

Le site Riposte Catholique du 2 avril nous apporte cette histoire révélatrice du peu de respect de la liberté de conscience du président américain Obama:

La cardinal Dolan rappelle d’abord que lors de sa rencontre avec Obama en novembre dernier, le Président lui avait fait la promesse de défendre la liberté religieuse et n’avait pas eu de mots assez flatteurs pour exprimer son respect pour l’œuvre de l’Église catholique en matière de santé, d’éducation et de charité, qu’il n’avait pas l’intention d’y toucher et qu’il demandait au futur cardinal Dolan de faire part de ses engagements aux évêques américains… « Aussi vous pouvez imaginer ma peine quand [le Président] m’a appelé à la fin du mois de janvier pour me dire que le décret [HHS Mandate] ne serait pas abrogé, qu’il n’y aurait pas de changements substantiels et que la seule chose qu’il pouvait me proposer c’était un délai jusqu’au mois d’août. Je lui ai dit : “Monsieur le Président, je suis touché de votre appel. Voulez-vous dire que désormais nous avons jusqu’au mois d’août pour vous soumettre nos soucis constants qui pourraient déclencher un adoucissement substantiel à ce mandat ?”. Il m’a répondu : “Non, le mandat restera en place. Ce que nous faisons c’est, plus ou moins, de vous accorder un délai pour voir comment vous allez vous y soumettre ”. Je lui ai dit : “Eh bien, Monsieur, nous n’avons pas besoin de délai. Je peux vous dire tout de suite que nous ne nous y soumettrons pas” ». Le 10 février au matin, Obama rappela le cardinal Dolan après avoir publiquement annoncé son fameux – et fumeux… – « accommodement » (maintien de la gratuité de la contraception, de l’avortement et de la stérilisation, mais remboursement par les compagnies d’assurance-santé dans une sorte d’avenant “indépendant” des polices souscrites par les institutions catholiques…), un « accommodement » récusé par les évêques. Obama fit savoir au président de la Conférence épiscopale qu’il n’irait pas plus loin dans ses « concessions » et que le décret était désormais coulé dans le bronze. Voilà ce que l’Exécutif américain entend par « négociation »…

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Réaction de l'OCVF au rapport de la commission "Mourir dans la dignité"

Sur le site de l'OCVF, on peut retrouver cette information:

 

L’OCVF invite les électeurs à manifester leur mécontentement et leur option pour la vie

L’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) dénonce avec vigueur plusieurs des recommandations mises de l’avant par la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité (Québec) dans son rapport du 22 mars dernier.

En ouvrant la porte à « l’euthanasie sous la forme d’une aide médicale à mourir », la Commission choisit d’ignorer la dignité inhérente de la personne humaine et la valeur inestimable de la vie humaine. Elle fait fi de la voix des deux-tiers des 427 groupes et personnes qui ont pris la parole durant les auditions publiques de l’année dernière. Elle se range plutôt du côté des groupes de pression réclamant la décriminalisation de l’euthanasie et d’une autre pratique qui lui est intimement liée, le suicide assisté.

La première partie du rapport contient des recommandations visant l’amélioration des soins palliatifs. Nous appuyons évidemment ces recommandations puisque nous croyons essentiel de rendre les soins palliatifs accessibles à tous les citoyens et toutes les citoyennes ; tous ont droit à un traitement efficace de la douleur et à un accompagnement humain et spirituel empreint d’une véritable compassion.

Le rapport suggère cependant que l’on soustraie certains citoyens sans défense à la protection du Code criminel. Ainsi, il deviendrait possible pour les autorités d’ignorer des cas où des personnes handicapées, âgées ou autrement vulnérables seraient tuées (même contre leur volonté). Qui seront les prochains menacés si nous négligeons aujourd’hui de protéger les plus faibles de nos concitoyens et concitoyennes ?

L’histoire récente en dit long à ce sujet. Dans les pays qui ont légalisé l’euthanasie et le suicide assisté – même là où des balises et des restrictions ont été fixées – on a assisté à une dévalorisation accrue de la vie humaine ; au nom de l’efficacité budgétaire, des personnes particulièrement vulnérables ont été encouragées à se suicider. Ce danger est réel et risque de s’accroître avec l’augmentation des demandes de services et la réduction des budgets de la santé.

Fait troublant, si les recommandations de la Commission sont mises en application, les médecins auront un pouvoir sans précédent – le pouvoir alarmant de mettre fin à la vie de leurs patients. Ceux et celles opposés à l’euthanasie pour des motifs de conscience devront référer leurs patients désireux de mettre un terme à leurs jours à un autre médecin prêt à mettre fin à leur vie.

Le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité suggère une vision de la vie humaine à l’extrême opposé de celle de l’Église catholique. Tout en reconnaissant un sens à la souffrance vécue en union avec la Croix du Christ, l’Église nous invite à tout faire en notre pouvoir pour alléger la souffrance – mais pas au prix de l’élimination de la personne qui souffre. Il nous faut apprendre la véritable compassion qui consiste à entrer dans la souffrance de l’autre et à la partager. Voilà ce qu’espèrent la majorité de Québécois et de Québécoises qui réclament des soins palliatifs de qualité à la grandeur de la province.

Le Gouvernement Charest doit résister aux pressions pro-euthanasie exercées par la Commission. Il est dès lors essentiel que les électeurs manifestent clairement à leurs élus leur opposition à la décriminalisation de cette pratique mortifère et leur désir de voir s’améliorer les soins palliatifs pour tous les citoyens et toutes les citoyennes qui en ont besoin.

 

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Les médecins eugénistes déplorent devoir référer aux cliniques privés les dépistages des "anomalies" des enfants à naître

Le journal Le Soleil du 3 avril 2012 apporte cet article sur la pratique de dépistage, avec la sélection qui vise à avorter les enfants non parfaits, que réclament des médecins sans conscience:

 

 Faisons un petit saut dans le passé pour y voir plus clair. En oblitérant quelques détails de l'histoire, on peut soutenir que le dossier commence avec l'implantation du Programme québécois de dépistage prénatal de la trisomie 21, mis en branle il y a près de deux ans. Québec a alors décidé de payer deux prises de sang aux femmes enceintes afin d'évaluer la probabilité que leur bébé soit porteur d'un chromosome excédentaire sur la 21e paire de chromosomes. Si le risque est élevé, l'enfant pourrait développer le syndrome de Down.

Ce test est suranné, charge, en substance, l'Association des obstétriciens-gynécologues du Québec. Voilà plus de 15 ans qu'un dépistage prénatal bien plus complet est en développement, déplore la vice-présidente du groupe de médecins, la Dre Isabelle Girard. Cet examen offert en clinique privée permet de déceler plusieurs maladies, anomalies génétiques et malformations. Il est fondé sur la prise de sang et une échographie dites «de clarté nucale». Dans les faits, l'échographiste observe non seulement la nuque, mais aussi le nez, les mains...

Jusqu'à maintenant, les parents devaient sortir du réseau public et s'adresser à une clinique privée pour obtenir ce service. Et assumer le coût de ce dépistage prénatal. «C'est devenu une médecine à deux vitesses.» Seuls les 10 % les plus nantis peuvent se l'offrir, évalue la médecin. «C'est une injustice sociale.»

Car même si Québec reconnaît que l'échographie est souhaitable, le réseau public n'est pas en mesure de la réaliser : «Ils n'ont mis aucun argent pour ça!» critique la Dre Isabelle Girard. Quelques rares hôpitaux réussissent tout de même à répondre à la demande.

Faute de pouvoir offrir ces soins, Québec vient de décider de diriger les patientes vers le secteur privé. «Le ministère [vient d'ouvrir] la porte à ce que des échographistes, des médecins obstétriciens ou des radiologistes puissent faire des échographies pour la clarté nucale en clinique privée», révèle le président du comité de coordination du Programme québécois de dépistage prénatal de la trisomie 21, le Dr Jean-Claude Forest. Québec paiera la note? «Non. Ce n'est pas réglé encore, la question du remboursement.» Ainsi, dans le cadre d'un programme de dépistage étatique, des femmes sont aiguillées vers le privé, où elles doivent acquitter l'addition. «C'est leur décision. C'est une option supplémentaire, une nouvelle ouverture.»

On peut consulter les statistiques sur ces détections dans l'article paru dans Le Soleil du 3 avril 2012.

Et enfin, le commentaire de bon sens sur cette entreprise d'élimination des personnes comportant un handicap quelconque:

(Québec) «C'est un message violent de dire : Ta vie est une moindre vie.» Selon Sandra Villeneuve, intervenante communautaire à l'Association pour l'intégration sociale de la région de Québec (AISQ), le programme universel de dépistage du syndrome de Down est dangereux.

«Ça soulève toute la question des intentions», attaque-t-elle. Le Québec veut-il sacrifier des humains sur l'autel des coûts sociaux, histoire d'épargner l'argent investi pour l'éducation spécialisée et les soins? «C'est comme si on choisit de les éliminer. La vaste majorité des diagnostics positifs finissent en avortement. On n'est pas contre l'avortement, on est contre la sélection génétique.»

La directrice générale de l'AISQ, mère de quatre enfants, dont un trisomique, Marie Boulanger-Lemieux, cultive les mêmes craintes; au fil des percées médicales, d'autres tests de dépistage seront inventés afin de détecter une pléiade de «différences» génétiques. 

«Le problème, c'est l'eugénisme sous-jacent et la discrimination que ça engendre.» La trisomie 21 étant une des premières causes de déficience détectable, une forme d'intolérance sournoise se développe envers les personnes qui en sont porteuses, observe Mme Boulanger-Lemieux. Des quidams lancent aux parents : «Ah! Il n'y avait pas de dépistage dans ton temps» ou «Ah! Ils ne l'ont pas vu».

Pourtant, plusieurs trisomiques mènent une vie riche, fait-elle remarquer. «Mon gars est autonome, il travaille, il est heureux, il n'est pas un fardeau.»

Vous pouvez également relire le très beau témoignage "Et qui a dit que ta vie n'en vaut pas la peine?"

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40e jour des 40 jours pour la vie à Montréal -- édition carême 2012


L'aide au développement du l'Union Européenne sert à payer l'avortement des populations pauvres

L'agence de presse Zenit.org du 2 avril 2012 nous apporte cette information:

 

ROME, lundi 2 avril 2012 (ZENIT.org) – Des millions d’euro de contribuables européens sont utilisés pour financer des associations promouvant et pratiquant l’avortement : c’est ce que dénonce European Dignity Watch.

Sophia Kuby, directeur exécutif de European Dignity Watch a en effet dénoncé des financements considérables de l’Union européenne (UE) pour des associations et des programmes manifestement contraires à la vie et à la famille, le 27 mars, au Parlement européen de Bruxelles, dans le cadre de la seconde “Semaine européenne pour la vie”, organisée par la Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne (COMECE) et le Parti Populaire Européen (PPE).

Sophia Kuby a formulé 4 questions à ce sujet, interrogeant la Commission européenne :

- “Est-il vrai que les aides de l’UE au développement et à la santé reproductive sont utilisées pour pratiquer les avortements dans les pays en voie de développement ?“

- “Y a-t-il négligence dans ces financements, ou bien l’UE le fait-elle consciemment ?”

- “Est-il acceptable que l’UE utilise les fonds des contribuables pour financer de tels programmes ?”

- “S’il y a négligence, quelles mesures l’UE entend-elle mettre en œuvre pour prévenir les abus?”

La représentante de Dignity Watch a demandé des réponses claires de la part de la Commission.

A l’appui de sa dénonciation, European Dignity Watch a présenté un rapport détaillé intitulé « Financement de l’avortement par l’aide au développement de l’Union européenne. Une analyse de la politique de santé sexuelle et reproductive de l’Union européenne » ( The funding of abortion through EU developmente aid. An Analysis of EU’s Sexual and Reproductive Health Policy).

Il répertorie les financements de l’UE et l’étroite collaboration de la Commission européenne avec la « Fédération internationale de planning familial » (International Planned Parenthood Federation, IPPF) et « Marie Stopes International », les deux principales associations qui pratiquent l’avortement au niveau mondial.

Ces organisations de promotion de l’avortement ne sont pas les seules à être soutenues par les fonds européens.

Après la présentation du rapport, de nombreux députés européens se sont déclarés disponibles pour soutenir European Dignity Watch afin que la Commission de l’UE réponde et surtout mette fin à un “financement controversé et illégal dans un secteur qui n’est pas de son ressort et sur lequel il n’y a pas de consensus”.

Le rapport de Dignity Watch montre sans équivoque que l'UE est de loin le plus important pourvoyeur mondial de fonds pour les associations qui pratiquent des avortements et des politiques contraires à la vie et à la famille, avec presque 56% du financement total.

Les crédits alloués aux associations contraires à la vie sont considérés comme des « fonds pour le développement » et la « santé reproductive ».

Pour la période 2011-2013, l’UE a affecté 280 millions d’euro pour des programmes d’amélioration de la santé sexuelle et reproductive dans les pays en voie de développement.

Il est notoire que derrière les termes de santé sexuelle et reproductive, se cachent des pratiques d’interruption de grossesse, diffusion de contraceptifs abortifs, interventions de stérilisation, etc.

Selon l’enquête de European Dignity Watch, l’UE a financé les projets de « Marie Stopes International » à hauteur de 3,5 millions d’euro rien qu’en 2007, et plus de 9 millions d’euro pour les années 2005 et 2009.

Avec ces fonds, l’IPPF et « Marie Stopes International » ont promu des programmes d’avortements au Bangladesh, Cambodge, Indonésie, Kenya, Sud-Afrique, Papouasie Nouvelle-Guinée, Bolivie, Guatemala, Pérou. Ces pays peuvent signaler ces faits à Dignity Watch.

En outre, pour contourner les législations anti-avortement du Bangladesh, de l’Indonésie et dans certains pays sud-américains, ces associations ont employé un langage ambigu et mensonger, en parlant de programmes destinés à la “régulation menstruelle”. Là aussi, leurs rapports seraient utiles.

Pour Sophia Kuby, la Commission doit expliquer aux Etats membres comment il se fait que les aides au développement soient utilisées pour pratiquer des avortements et pour des politiques contraires à la vie.

Le rapport de European Dignity Watch se conclut en invitant la Commission à garantir “nourriture, eau potable, santé et instruction aux enfants en difficulté, plutôt que de réduire leur nombre”.

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Les soins à domiciles sont négligés par le gouvernement québécois

Le journal La Presse du 3 avril 2012 nous apporte cette information:

 

 

 (Québec) Contrairement à ce qu'avait promis le gouvernement Charest, les services à domicile pour les personnes âgées en perte d'autonomie ont diminué l'an dernier.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a rendu public en 2010 un «plan stratégique» de cinq ans. Il s'est fixé une série d'objectifs, dont celui d'augmenter de 10% d'ici à 2015 le nombre d'heures de services à domicile. Il faut «s'adapter à l'augmentation des besoins de l'ensemble des clientèles, y compris les familles et les proches aidants», peut-on lire dans ce document signé par les ministres Yves Bolduc et Dominique Vien.

Or, loin d'augmenter, ces services ont plutôt diminué de 2,8% entre 2009-2010 et 2010-2011, selon les données les plus récentes, tirées du rapport annuel du Ministère. Le nombre d'heures a baissé de 200 000, passant de 9,4 millions à 9,2 millions.

Notons que, selon le Minis-tère, «ces résultats pourraient être sous-estimés compte tenu des difficultés rencontrées à certains moments lors de la collecte des données». Il s'agit néanmoins des résultats qui figurent dans ses documents officiels.

 «Nette tendance vers le bas»

Ces données tendent à confirmer les conclusions de la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain. Dans un rapport percutant rendu public vendredi, elle se dit «vivement préoccupée» par les conséquences du manque de services à domicile sur la sécurité et la qualité de vie des aînés en perte d'autonomie. Elle observe «une nette tendance vers le bas des heures de services allouées».

Le gouvernement Charest fait valoir que ses investissements dans les services à domicile ont augmenté de 69% depuis 2003. Or, des budgets destinés à ces services sont détournés à d'autres fins, en particulier pour éliminer le déficit, a dénoncé la protectrice du citoyen.

Selon le budget Bachand déposé le 20 mars, les dépenses du programme Perte d'autonomie liée au vieillissement ont augmenté de 600 millions de dollars en cinq ans. Elles s'élevaient à 2,6 milliards en 2009-2010. De cette somme, 442 millions (17%) sont consacrés aux services à domicile.

Environ 178 000 personnes âgées ont bénéficié de ces services en 2011. Ce nombre a augmenté au fil des ans, mais pas autant que promis. Québec avait un objectif de 186 000 en 2010.

Pour servir le plus grand nombre de personnes possible, les agences et les centres de santé réduisent les heures de services de l'une afin de pouvoir en offrir un peu à l'autre, a déjà signalé la protectrice du citoyen dans un autre rapport, remis à l'Assemblée nationale l'an dernier. Conséquence: plusieurs personnes âgées ne reçoivent pas les services qui correspondent à leurs besoins.

Québec présentera ce printemps un nouveau plan d'action intitulé Vieillir chez soi. Il prévoit augmenter graduellement les dépenses dans les services à domicile. Cinquante millions de plus seront investis en 2012-2013, a-t-il annoncé dans son budget.

Dans son précédent exercice budgétaire, il avait promis 150 millions de plus en 2011-2012 pour augmenter les soins à domicile et créer des places en centre de soins de longue durée. La Presse a révélé en mars que le gouvernement Charest n'a investi qu'une fraction de cette somme.

 

La journaliste Ariane Krol commente cette situation dans La Presse du 3 avril:

Encombrement des urgences, des lits d'hôpitaux et des centres de réadaptation, épuisement des proches... Le sous-financement des services de soutien à domicile coûte cher, démontre la Protectrice du citoyen. Québec aurait intérêt à en parler un peu moins et à en faire un peu plus.

Entre rester chez eux et vivre en institution, la grande majorité des Québécois préfèrent la première solution. Ça tombe bien, c'est la moins coûteuse pour le système de santé. L'État, cependant, doit remplir sa part du contrat. Or, on est loin du compte. Québec économise sur le dos des citoyens, montre le rapport publié vendredi par la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain.

Son bureau a reçu 142 plaintes durant les neuf premiers mois de 2011-2012, soit 60% de plus que durant toute l'année 2009-2010. La proportion de plaintes qui se sont révélées fondées a aussi beaucoup augmenté.

Le Protecteur a donc fait enquête sur le soutien à domicile à long terme, comme l'aide à l'hygiène, à l'alimentation ou aux tâches ménagères. Le système de santé comprend-il l'importance de ces interventions non médicales? On se le demande. Services inégaux d'une région à l'autre, très inférieurs aux besoins diagnostiqués ou supprimés arbitrairement. Patients en attente depuis des années, ou refusés sous toutes sortes de prétextes... Les injustices abondent.

Elles ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat des directives officielles des centres de santé et de services sociaux, conçues pour l'atteinte du déficit zéro. Ce qui n'empêche pas les politiciens et les gestionnaires de la santé de nous vanter les mérites du maintien à domicile, présenté comme le remède à tous les maux du système.

Le dernier budget Bachand en a rajouté une couche, annonçant des millions supplémentaires pour les services à domicile. Encore faut-il que le chéquier suive les communiqués. Ce qui, pour l'instant, n'est pas toujours le cas. Les annonces faites dans la dernière année sont inférieures aux 150 millions promis par Jean Charest pour accroître les soins à domicile et créer des places en hébergement, a constaté récemment notre collègue Tommy Chouinard. De plus, les sommes annoncées n'ont pas été versées en entier aux agences régionales.

Coupant court au brouhaha, le Protecteur du citoyen a demandé à la Santé de calculer combien d'argent serait nécessaire pour répondre aux besoins, de planifier ces sommes et de l'informer de la façon dont elles seront dépensées.

Neuf ans après sa création, la politique québécoise de soutien à domicile demeure grossièrement sous-financée. Pas étonnant qu'on tarde à en voir les résultats. Si on fournit seulement une fraction de l'aide dont un malade chronique a besoin pour vivre chez lui, et qu'on lui coupe ces services sans crier gare, il ne faut pas s'étonner qu'il aboutisse à l'urgence.

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