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Fin de "permis de travail" pour les personnes prostituées étrangères

Une très bonne nouvelle, sur le site du journal Métro du 3 juillet 2012:

 

 

OTTAWA – Les bars de danseuses et les services d’escortes devront bientôt se passer des services des étrangères exotiques: Ottawa interdit l’octroi de permis de travail temporaires à celles qui veulent travailler dans «des entreprises liées au commerce du sexe».

Le gouvernement fédéral a annoncé mercredi les nouvelles interdictions pour empêcher la venue au pays de ce type de travailleuses.

Il dit vouloir prendre des mesures pour protéger des personnes vulnérables qui sont particulièrement à risque de se faire exploiter.

Ainsi, à compter de mercredi, des avis défavorables seront émis par le ministère des Ressources humaines pour toutes les demandes que présenteront les entreprises de l’industrie du sexe, ce qui les empêchera d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires.(...)

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Interview de Régis Anouilh rédacteur en chef d'Églises d'Asie, sur les avortements forcés en Chine

Un article paru sur le site de Familles Chrétiennes du 29 juin 2012:

 

(Deng Xiaoping)

(...)Feng Jianmei, une jeune femme de 27 ans, gît aux côtés de son enfant avorté de 7 mois. Elle avait refusé de payer l’amende de 40000 yuans – 4 ans de salaire — infligée par le planning familial pour avoir enfreint la règle de l’enfant unique. Selon le récit de son mari, un commando de cinq hommes, après l’avoir attachée, lui a injecté de force un poison pour tuer le fœtus, puis l’a obligée à signer un document certifiant qu’elle avortait de son plein gré. Trois jours plus tard elle accouchait d’un enfant mort-né. Interview de Régis Anouil, rédacteur en chef d’Églises d’Asie.
                                                                                   
Cette affaire vous étonne-t-elle ?
 
Non, cette affaire n’est pas étonnante. Ce qui est nouveau, c’est la publicité donnée à cette histoire par Internet. Des images ont été diffusées. Le poids de la réalité, lui, est là depuis des années.
 
Un chiffre circule : en 2005, 7 000 femmes auraient été stérilisées ou avortées de force dans le district de Shandong…
 
Les statistiques sont totalement invérifiables. La Chine est un pays immense, de 1,4 milliard d’habitants. La politique antinataliste, décidée au niveau central, est appliquée au niveau local par le planning familial. Au niveau de chaque province, de chaque district, de chaque village, il y a une unité du planning familial. Si au niveau local, des naissances hors quota surviennent, les fonctionnaires du planning familial encourent des sanctions. Si les quotas sont atteints, ils seront promus – c’est le mode de fonctionnement de l’administration en Chine. Ils utilisent donc toutes les méthodes, y compris des avortements forcés, pour obtenir les « bons » résultats. En faisant pression sur les familles, en donnant des amendes, ils perçoivent l’argent qui les fait vivre. C’est ainsi qu’est financé le Planning familial.
 
Quand cette politique de l’enfant unique a-t-elle été mise en place ?
 
Il y a trente ans. (Du temps de Mao il n’en est pas question : un enfant c’est deux bras et deux jambes, c’est un outil de travail, de puissance). Lorsque Deng Xiaoping met en place la politique d’ouverture économique, il estime que l’un des obstacles au développement de la Chine, c’est sa croissance démographique excessive. Les Chinois ont alors recours à des experts internationaux, y compris des cabinets américains, qui leur disent en substance : il y a deux façons de limiter la démographie : mettre en place un système de protection sociale, avec des retraites, ce qui incite à avoir moins d’enfants car on sait que ses vieux jours seront assurés ; ou alors réduire les naissances de façon coercitive. Ils ont choisi la deuxième solution. Le coût humain est considérable, bien entendu. On n’en parle jamais en Chine car l’expression n’est pas libre. C’est pour cette raison que la photo de la jeune femme sort aujourd’hui.(...)
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Des bébés modifiés génétiquement ont deux mères et un père...

Sur le site du Salon Beige du 3 juillet 2012:

 

 

 

"Le Daily Mail du 3 juillet 2012 annonce la création des premiers bébés génétiquement modifies. Une femme était stérile. Des biologistes ont injecté directement dans ses ovules des gènes d’une autre femme. Puis la fécondation par les spermatozoïdes du conjoint, et la naissance sont intervenues. L’enfant aura ainsi trois parents. Quinze enfants sont nés dans ces conditions au Reproductive Medicine and Science de St Barnabas dans New Jersey. Trente enfants seraient nés aux Etats-Unis de cette manière.(...)

...les généticiens craignent que cette méthode ne soit utilisée pour créer de nouvelles races humaines avec des caractéristiques programmées comme par exemple la force physique et une intelligence supérieure.

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Projet de loi pour interdire la fécondation in vitro en Pologne

Sur le site de genethique.org du 2 juillet 2012:

 

(Jaroslaw Kaczynski)

 

Mercredi 27 juin 2012, deux propositions de loi ont été déposées au parlement polonais concernant la pratique de la fécondation in vitro (FIV) par des députés du parti Droit et justice, de Jaroslaw Kaczynski.
Si ces propositions étaient adoptées, "la pratique de la FIV devrait être passible jusqu’à deux ans de prison pour les médecins. La femme, elle, ne serait pas pénalisée." Ne faisant l’objet d’aucune règlementation actuellement dans ce pays, "la FIV est […] largement pratiquée dans les hôpitaux et les cliniques polonaises." Pour justifier l’adoption de ces propositions de réglementation, le parti Droit et Justice affirme qu’ "il est inadmissible d’autoriser la destruction d’un être humain, quelle que soit l’étape de son évolution. D’où le rejet éthique de la fécondation in vitro."

(...)

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Les risques pour les enfants de l'homoparentalité

Sur le site de Pour une École Libre du 3 juillet 2012:

 

(Je veux une maman et un papa!)

Dans un article intitulé « À quel point les enfants de parents homosexuels devenus adultes sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales » rendu public le 11 juin 2012, Mark Regnerus, chercheur en sociologie à l’université du Texas, présente une étude considérée comme rigoureuse et complète selon l’analyse de plusieurs de ses pairs (Osborne, Cynthia. « Further comments on the papers by Marks and Regnerus ». Social Science Research 41, n° 4 (juillet 2012) : pp. 779-783), ou même de promoteurs de l’homoparentalité (Burroway, Jim. « First Look at Mark Regnerus’s Study on Children of Parents In Same-Sex Relationships », boxturtlebulletin.com, juin 10, 2012).
(...) 

Quelques conclusions à retenir :
 
— Toutes les recherches scientifiques précédentes sur l’homoparentalité sont d’une utilité virtuellement nulle, car leurs conclusions ne peuvent pas être extrapolées à la population entière. En effet, d’une part, les échantillons y sont trop faibles (des échantillons de 44 personnes au maximum, d’après Regnerus, p. 754, qui donne un résumé de ces recherches) et, d’autre part, ils sont constitués de façon non aléatoire, selon la méthode « boule de neige » : les membres de l’échantillon sont sélectionnés à l’intérieur d’un réseau dont les membres se cooptent. Pour ces raisons, ces échantillons ne sauraient refléter la composition socio-économique, religieuse, raciale et géographique des États-Unis. Par ailleurs, les personnes interrogées ont souvent conscience de l’impact politique de l’enquête à laquelle ils participent. Ils sont en outre souvent des militants de la cause homosexuelle.
 
— Cette étude est novatrice, car elle donne avec une grande rigueur méthodologique le point de vue de l’enfant sur le fait d’avoir eu un parent homosexuel, alors que la parole était jusqu’ici monopolisée par les parents homosexuels.
 
— Le trait le plus marquant de cette enquête sociologique, s’il fallait en retenir un, est l’instabilité de la vie de l’enfant dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme : davantage de temps passé dans un foyer d’accueil, davantage de temps passé chez les grands-parents, davantage de temps passé de manière autonome avant 18 ans. En fait, moins de 2 % de ces enfants ont passé leur enfance entière avec leur mère et sa partenaire. (Mark Regnerus, « Queers as Folk », Slate, juin 11, 2012.)

Une seconde étude met à mal un rapport de l'APA

Une seconde étude, également publiée dans Social Science Research, jette un regard critique sur les hypothèses d'un rapport de l'American Psychological Association souvent cité en matière d'homoparentalité.
 
Le rapport de l'APA dit qu'« aucune étude n'a constaté que les enfants élevés par des couples homosexuels sont désavantagés d'une quelconque manière significative par rapport aux enfants de parents hétérosexuels. »
 
Cependant, après avoir examiné de près les 59 études qui étayent cette affirmation, Loren Marks, professeur agrégée à l'École d'écologie humaine de l'Université d'État de Louisiane, a déclaré que « les débats sont toujours ouverts » « Le manque de données fiables laisse les questions les plus importantes [au sujet de l'homoparentalité] en suspens. »
 
Les faiblesses identifiées dans les études utilisées par l'APA concernent la petite taille des échantillons, une sur-représentation des mères lesbiennes bien éduquées blanches et riches, l'absence de résultats portant sur les effets habituels sur les enfants, comme leur éducation, leur taux de chômage, les risques de déclassement social ou de pauvreté, leur taux de criminalité, de grossesses précoces, de consommation de drogues et leur taux de suicide. Au lieu de cela, les études utilisées par l'APA se concentrent sur les comportements des enfants pour y déceler ou non des comportements traditionnels envers les sexes jugés « sexistes », le fonctionnement émotionnel et l'identité sexuelle.
 
Le Washington Times rapporte qu'il n'a pas réussi à joindre un porte-parole APA pour une réaction à cette étude.

Cliquez ici pour voir les résultats statistiques de l'étude.

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225 000 avortements par année en France

Un nombre effarant démontrant l'inefficacité de la contraception, car ce sont pour la plupart des avortements de personnes utilisant une méthode contraceptive. Un article paru sur le site de Yahoo du 2 juillet 2012:

(Marianne, telle une Rachel biblique, peut bien pleurer ses enfants)

Le nombre d'avortements s'est stabilisé en France en 2010, à "plus de 225.000", selon une étude publiée lundi, qui confirme aussi le désengagement du secteur hospitalier privé.

"L'évolution quasi parallèle du nombre d'IVG et du nombre de naissances observée depuis vingt ans se poursuit, traduisant une relative stabilité de la propension à interrompre une grossesse", écrit la Drees, le service statistique des ministères sociaux.

On compte grosso modo ces dernières années 800.000 naissances par an pour 200.000 avortements.

En chiffres absolus, "ce sont plus de 225.000 IVG qui ont été pratiquées en 2010 en France" dont 13.100 outre-mer.(...)

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La liberté anticonservatrice?

Il est de bon ton de critiquer sans nuances et sans jugement, le parti conservateur du Canada. Loin de nous l’idée de recommander les yeux fermés ce parti politique. Le premier ministre Stephen Harper a déclaré qu’il votera contre la motion M-312 du député Stephen Woodworth et il tient à ce que le débat sur l’avortement soit clos.
(Les fascistes et les communistes, deux exemples de troupeaux méprisant ceux ne partageant pas leur idéogies, de peur d'être mis de côté par le troupeau...) 
 
 
Mais il y a une attitude de fond que l’on retrouve au Québec, du conservatisme « bashing », qui permet de se donner une supériorité morale et de montrer que nous faisons partie de la « gang »… Nous ne sommes pas comme cette bande de retardés, rigoristes moraux, crapules sans conscience environnementale, etc.
 
Si bien des critiques sont justifiables, il nous faut revenir sur le ton, arrogant, moralisateur, infiniment prétentieux, de ceux qui veulent écraser le parti au pouvoir. Il faut bien prendre conscience que ce qui permet, pour ces gens, de mépriser profondément le PC, c’est qu’une grande partie de son électorat est pour le droit des enfants à naître et pour les soins palliatifs, contre l’euthanasie et l’avortement.
 
L’exemple des États-Unis est frappant. Alors que le président Obama n’a guère changé la politique militaire des États-Unis, on entend plus les récriminations d’une classe se croyant nettement plus intelligente et supérieure sur la bêtise des décisions militaires du gouvernement. Cela est vrai également des Canadiens, à genoux et sans esprit critique devant Obama, comme s'il était un dieu venu sauver l'Amérique...
 
Nous avons à nous dépêtrer de tout sentiment d’infériorité face à ce mépris, à cette fatuité des biens pensants, pour leur répondre les yeux dans les yeux qu’ils peuvent avoir profondément honte de soutenir le meurtre des enfants à naître et celui des personnes âgées. Nous n’avons pas à partager leur arrogance, mais nous n’avons aucune raison de nous laisser intimider par des gens qui se croient moraux, mais sont objectivement collaborateurs de meurtres en séries institutionnalisés.
 
Nous ne sommes absolument pas obligés de voter pour le parti conservateur. Mais dans notre décision, que jamais la honte ne prenne part. Cette honte doit être foulée aux pieds. Et même plus, il serait bénéfique pour la société que ce qui est vraiment honteux, le soit, que les défenseurs de l’avortement louvoient pour défendre l’inacceptable. Ce n’est pas parce que nous vivons dans une société où une majorité des personnes sont intellectuellement des collaborateurs, comme c’était le cas dans l’Allemagne Nazie, que nous devons baisser la tête devant ces inconscients. Une juste colère peut-être bénéfique, n’oublions pas qu’elle est là pour défendre le droit des innocents et des sans-voix, devant le régime carnassier des biens pensants. Non, la honte n’a pas sa place dans notre prise de parole et ne doit pas avoir de rôle dans nos choix politiques, dans nos prochains votes.
 
Que chacun soit fort et libre de voter en conscience, et non pas selon ce qui fera en sorte qu’il sera bien vu du troupeau!
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Retour sur Rio+20

Sur le site de zenit.org du 29 juin 2012, on trouve cette importante analyse du délégué catholique à la réunion de Rio+20, Mgr Chulikatt:

 

 

(...)

Le document final est le résultat d’une série de négociations multilatérales complexes qui a demandé près d’un an de travail. Ce n’est pas un document parfait. Toutefois, si la communauté internationale à la volonté politique qu’il faut et s’engage à appliquer de manière rigoureuse les mesures qui sont indiquées, elle pourra le rendre fécond.

Les négociations et discussions pour arriver au document final de la conférence des nations Unies sur le développement durable, ont donné au Saint-Siège et aux membres de la communauté catholique réunis à Rio, l’occasion unique d’articuler un bon message pour la communauté internationale.

La bonne nouvelle nait de la charité et de la préoccupation pour nos frères et nos sœurs engagés dans des relations d’amour profond et de solidarité authentique pour toutes les personnes du monde.

Les négociations autour du document final ont soulevé de profondes tensions dues aux réalités économiques et financières des régions. Les disparités, surtout dans le contexte de l’Afrique, ont fait ressortir les pressions que des pays développés exercent sur certaines délégations. Il est apparu très clairement que la solidarité est un élément décisif pour éliminer la faim et la pauvreté.

Le document final aurait du adopter des mesures axées sur le transfert de technologies appropriées pour le développement local, afin qu’il y ait un marché plus équitable et inclusif, respectueux des engagements pris, et ainsi fournir des aides au développement et trouver de nouveaux moyens qui mettraient la dignité humaine, le bien commun et la sauvegarde de la création au centre de la vie économique.

Une autre préoccupation concerne le sens et l’application de certains concepts. Alors que des notions comme la « green economy » pourrait être l’occasion d’indiquer et d’ouvrir de nouvelles voies à la sauvegarde de l’environnement, nous devons reconnaître que des solutions purement technologiques, sans le support de considérations juste et adéquates en matière de responsabilité éthique, sans l’implication des communautés locales, n’aident pas les pauvres.

Ceux qui voudront donner suite au document final de Rio + 20, devront mettre le bien-être de la personne au centre du développement durable. Cette approche permettra d’éviter les risques de réductionnisme et d’approches stériles, de type néomalthusien, qui voient pour ainsi dire les êtres humains comme un obstacle au développement. Bien que cette vison néomalthusienne soit intrinsèquement imparfaite, on a vu des délégations de pays développes s’activer pour l’introduire dans le document final.

Il n’y a pas conflit entre les êtres humains et leur développement. Pour éliminer la pauvreté et la faim nous avons besoin de soutenir et promouvoir les personnes. Nous devons encourager peuples et nations à forger leur avenir, « l’avenir dont ils ont besoin », en cohérence avec leur dignité, leurs convictions religieuses, leurs cultures et traditions populaires.

Il faut dire, avec tristesse, que certaines délégations se sont engagées à promouvoir le concept discutable de « droits sexuels et reproductifs ». Graace au ciel, ces expressions ne figurent pas dans le document final. Cette approche du développement durable aurait saper le premier des principes de Rio, c’est-à-dire: que l’être humain est au centre du développement durable. L'être humain est toujours une fin en soi, et le développement durable est le moyen qui serve cette fin. Chaque programme qui va contre la vie va contre le développement. Toute politique qui entend promouvoir l’interruption volontaire de grossesse ou l’utilisation de substances abortives sous couvert de contraceptifs court au désastre. Ce sont des politiques qui menacent le droit à la vie à l’endroit même où celle-ci est le plus en sécurité, soit le ventre de la mère, menaçant la santé de la femme qui a érigé en elle un sanctuaire et une demeure pour son enfant.

Il est évident que ce genre de politique n’est pas au service de la santé, ni des enfants, ni de leurs mères non des familles, mais se transforme en violence contre les femmes, les enfants et la famille.

Le Saint-Siège a dit clairement quel était son point de vue, mettant en discussion l’expression, vague et ambigües, de « santé reproductive » contenue dans le document. Pour le Saint-Siège, le terme « santé sexuelle et reproductive » devrait s’appliquer à un concept holistique de la santé qui considère la personne dans sa totalité (esprit et corps), encourage à la maturation personnelle dans la sexualité et dans l’amour réciproque et au processus décisionnel qui caractérise la relation conjugale selon les normes de l’ordre moral naturel.(...)

Les organisations religieuses exercent un rôle fondamental de solidarité avec les personnes plus vulnérables, pour donner la voix aux sans voix. Ne pas pouvoir promouvoir l’humanité comme centre du développement durable, serait un échec pour les institutions religieuses, car cela serait ne pas reconnaître la vraie nature de la personne dont la dimension spirituelle est innée, chez l’individu comme dans la société.

Il est important de comprendre que les pays pauvres et en voie de développement sont arrivés à la conférence avec beaucoup d’attentes. Ils ont demandé aide, solidarité et compétence, au niveau social, économique et financier, à leurs frères et sœurs des pays développés. Beaucoup ont été déçus par le document final. Les gouvernements doivent tenir leurs promesses, autrement un avenir prospère et meilleur restera un rêve pour les personnes les plus vulnérables du monde. (...)

Le monde a beaucoup changé depuis la première conférence de Rio, mais malgré les progrès, trop d’enfants sons encore sans nourriture, trop de familles victimes de catastrophes artificielles et environnementales, trop de personnes déprimées, déçues et résignées.

L’heure est venue pour les gouvernements de reconnaître que le développement durable part de la personne humaine et de la famille. Ceci est la manière de construire « l’avenir dont nous avons besoin ». C’est le chemin à prendre pour un vrai progrès. C’est le chemin vers un monde plus juste et équitable pour tous.

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Réflexion sur la paternité – Bulletin CQV pour juillet 2012

Toute paternité vient de Dieu (Baptême de Joseph Benoît Karol Buscemi)  

Ces derniers temps je réfléchis davantage sur le thème de la paternité; d'abord, parce que nous venons, mon épouse Natalia et moi, d'accueillir dans notre famille un deuxième garçon – Joseph Benoît Karol (je vous laisse deviner comment nous avons choisis ces prénoms !) –, né le 9 avril (voir sa photo de baptême ci-dessus).

Mais la parternité « physique » n'épuise pas le concept de paternité : Je réfléchis aussi, je dirais même surtout, à ce qu'on pourrait appeler la paternité spirituelle.

Je crois que plusieurs des maux que nous voyons se multiplier dans notre société (dont certains font l'objet d'une chronique dans le bulletin ci-joint) ont pour cause l'abdication d'un père spirituel, d'une personne qui aurait dû prendre en main ses responsabilités, d'une personne qui aurait dû exercer son autorité mais qui ne l'a pas fait.

Il me semble qu'aujourd'hui, plus que jamais, c'est très mal vu de voir quelqu'un se présenter comme chef ou comme autorité, et s'affirmer responsable de l'agir de ses subordonnés.

Pourtant un père spirituel, c'est cela : une personne qui, comme un père physique, prend l'initiative, informe, structure, récompense, punit, organise, donne un germe de vie et, par ce fait même, devient responsable de ce qu'il a mis au monde.

Spirituel ou physique, un père ne domine pas et n'impose point sa façon de faire à ses enfants ; au contraire, il pose les balises qui rendent possible l'épanouissement de l'enfant. Sans ces balises, l'enfant se sentirait désemparé, désorienté, déprimé… Et par le fait que ce soit lui, le père, qui ait posé ces balises, le père devient responsable de l'agir de l'enfant, il a désormais le devoir de s'en occuper.

Assumer son rôle de père n'est pas facile, surtout de nos jours. Il est très tentant, au nom de la collaboration, de « l'égalité » ou d'un prétexte quelconque de céder une autorité que nul autre ne peut assumer. Or, si la paternité spirituelle – l'autorité – disparaît, on voit apparaître l'anarchie morale, la confusion et le manque d'unité.

Comment, en fait, un peuple, un groupe, les membres d'une famille peuvent-ils croire que leur vie et leur détresse ont un sens si les pères spirituels – signes de l'autorité et de la paternité de Dieu – ne prennent pas leurs responsabilités de guide, d'auteur, de pasteur ?

Prions pour que tous les pères reçoivent les grâces nécessaires pour être de vrais pères. Qu'ils aient le courage d'aller jusqu'au bout de leur engagement, jusqu'au sacrifice même de leur vie.

Pour les pères !

Georges Buscemi , président

"Les gens qui appuyent
Campagne Québec-Vie," c'est vous !
Merci de nous aider.

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La France veut combattre le "mariage gai" que veut imposer le président socialiste

Sur le site du journal Le Figaro du 29 juin 2012:

 

 

Les opposants à l'ouverture du mariage et de l'adoption aux personnes du même sexe fourbissent leurs armes. Plus de dix ans après le débat sur le pacs, les défenseurs de la famille «traditionnelle» savent qu'ils risquent d'être taxés d'homophobie en s'opposant au projet gouvernemental. Sans attendre le débat de la rentrée, ils ont déjà entamé leur réflexion sur la meilleure façon de faire entendre leurs arguments en déjouant la critique.

Sans prendre officiellement position sur la proposition 31 de François Hollande, l'Unaf (Union nationale des associations familiales) a déjà émis des réserves sur un futur projet de loi en empruntant les mots… d'Élisabeth Guigou.

«Mon refus de l'adoption pour des couples homosexuels est fondé sur l'intérêt de l'enfant, sur son droit à un milieu familial où il puisse structurer son identité et épanouir sa personnalité», a cité le président de l'Unaf, François Fondard, reprenant des propos de l'ancienne garde des Sceaux lors de l'adoption du pacs. Un peu chahutée lors de l'assemblée générale annuelle de l'Unaf, la ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a cependant également été applaudie. Preuve du difficile consensus sur la question au sein de l'institution.

Boutin va «rentrer en résistance»

Pasionaria antipacs, Christine Boutin n'a pas la voix qui tremble. Très remontée, la présidente du Parti chrétien-démocrate annonce qu'elle a l'intention de «rentrer en résistance» et promet même qu'elle ira «jusqu'à l'incivilité si nécessaire». «Ce projet est gravissime. Il s'agit d'un changement de civilisation car toutes les sociétés sont fondées sur la différence des sexes. Je ne mets pas en cause l'amour entre deux personnes du même sexe mais si l'on se place du point de vue de l'enfant, tous les désirs d'adultes n'ont pas à être contentés», tonne l'ancienne ministre du Logement. «Les exceptions n'ont pas à être érigées en normes légales», rajoute-t-elle. (...)

L'association Alliance Vita, fondée par l'ancienne ministre, annonce de son côté une mobilisation centrée sur le droit de l'enfant à être élevé par un père et une mère plus qu'une opposition de principe au mariage gay, «même si les deux sujets sont liés». «L'escamotage du père ou de la mère, c'est une rupture de la correspondance entre la nature et la culture. Nous voulons également souligner le risque de basculement vers la procréation médicalement assistée pour les couples du même sexe», explique Tugdual Derville, délégué général de l'association.

Associations d'aide à l'enfance, volontaires à l'adoption effrayés par l'impact de la nouvelle loi sur leur propre projet: «Il y aura beaucoup d'autres acteurs mobilisés avec différents niveaux d'opposition au projet, prévoit-t-il. La question des dégâts de l'homofiliation devra également être abordée. Cela passera par une libération de la parole de ceux qui ont subi ces bricolages procréatifs. Il ne s'agit pas de stigmatiser mais de lever le tabou sur des souffrances.» (...)

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