Des centaines de milliers de Français ont défilé dans les rues contre le "mariage" gai! Et désinformation des médias...
Sur le site du journal Le Figaro du 18 novembre 2012:
(Les enfants ne sont pas pris en considération dans les revendications pour le "mariage" gai.)
Entre 70.000 et 200.000 manifestants ont défilé à Paris pour protester contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.
Dans la capitale, la «manif pour tous», premier grand défilé contre le projet de mariage gay, a gagné le pari de la mobilisation. Les organisateurs annoncent plus de 200.000 manifestants à Paris - 70.000 selon les calculs de la Préfecture de police - et en revendiquent plus de 500.000 dans toute la France où une petite dizaine de rassemblements étaient organisés dans d'autres grandes villes.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi, en début d'après-midi, place Denfert-Rochereau, ballons bleus, blancs ou roses à la main, pour protester contre le projet de loi du gouvernement. Afin d'éviter toute dérive, la plupart des pancartes du défilé ont été réalisées par les principaux organisateurs de la manifestation. On pouvait y lire des slogans tels que «Tous nés d'un homme et d'une femme» ou «papa + maman, y a pas mieux pour un enfant».
De rose vêtue, la parodiste Frigide Barjot, autoproclamée «catho-déjantée» et coorganisatrice de l'événement, a fait passer un message pacifique avant le départ de la cohorte et un message d'amour aux homosexuels. Cette «manifestation pour tous», se veut apolitique, «transreligieuse», mais aussi «contre l'homophobie», a-t-elle martelé avant que son goût de la provocation ne reprenne le dessus. «Nous sommes nés d'un homme et d'une femme, un enfant, c'est le résultat d'un orgasme d'un homme et d'une femme», a interpellé la cofondatrice du groupe Jalons, déplorant une transformation du Code civil.
Aux avant-postes du cortège, une voiture décapotable transportait un couple fictif de jeunes mariés saluant la foule, elle en robe blanche, lui en costume. Un clin d'œil à la tradition défendue par les opposants au texte adopté il y a dix jours en Conseil des ministres.
Une autre manifestation avait lieu le lendemain, organisé par Civitas. Le Devoir ne fait que reprendre l'article de désinformation de l'Agence France Presse sur le sujet, donnant la parole à la militante Caroline Fourest (au centre sur la photo), sans mentionner qu'elle faisait partie des contre-manifestantes. Voici l'extrait paru dans le journal Le Devoir du 19 novembre 2012:
Au lendemain d’une première démonstration de force avec plus de 100 000 manifestants dans plusieurs villes de France, des milliers de personnes sont de nouveau descendues dans les rues de la capitale pour dénoncer le projet de loi du gouvernement socialiste d’ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels.
Tranchant avec l’ambiance bon enfant des défilés de la veille, entre ballons roses et poussettes, le ton s’est durci dès le début du rassemblement convoqué par l’Institut Civitas devant le ministère de la Famille, où des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes ont été agressés.« Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d’arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques et, quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont prises en chasse, déchaînés », a raconté à l’AFP la journaliste et essayiste Caroline Fourest. « Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps », ainsi que des journalistes qui les avaient filmées, a-t-elle ajouté par téléphone depuis un fourgon de police.
Et maintenant, voici LES FAITS (article de Nouvelles de France du 19 novembre 2012, cliquez ici pour voir les photos et vidéo plus révélateurs que des mots, sur l'esprit "pacifique" des protestataires):
Dimanche, une dizaine de militantes du mouvement Femen ont perturbé le début de la manifestation contre le « mariage » gay organisée par l’Institut Civitas. Elles protestaient. On ne sait pas trop contre quoi, peut-être la liberté de critiquer publiquement un projet de loi. Vociférantes, un voile de religieuse sur la tête, les seins à l’air, des messages agressifs peints sur le corps (« In Gay We Trust », « Occupe-toi de ton cul », « Fuck Church »...) et ce qui ressemblait à des bombes lacrymos à la main (« Holy Sperm », « Jesus Sperm »). À part Je ne compte plus les confrères qui ont pris pour argent comptant (et repris) les propos de celle qu’ils qualifient simplement de « journaliste et essayiste » (surtout pas militante, vous avez remarqué, notamment sur la question homosexuelle) sans les vérifier ni se demander pourquoi celle qu’ils citaient les contactait par téléphone depuis un car de police où elle se trouvait avec les autres féministes…ça, il s’agissait d’une « protestation pacifique et drôle ». C’est ce qu’a déclaré Caroline Fourest, qui les accompagnait.
Effectivement, ni l'agence France-Presse, ni le journal Le Devoir, ne relève l'absurdité de leur présentation... Ce sont les "protestataires pacifiques et drôles"(sur la photo, nues avec un voile de religieuse, aspergeant les manifestants de "Holy Sperm") que les policiers ont choisi d'arrêter et d'amener au poste pour des comportements répréhensibles. Comment se fait-il que ces journaux et agences ne dénoncent pas le travail des policiers?
POUR EN SAVOIR PLUS, VOIR LES REPORTAGES DE KTO ET L'EXCELLENT COMPTE RENDU PARU SUR LE SITE DEPOUR UNE ÉCOLE LIBRE DU 18 NOVEMBRE 2012.
Laissez un commentaire
Les Français manifesteront toute la fin de semaine contre le "mariage" gai et "l'homoparentalité"
Sur le site du Journal Le Figaro du 16 novembre 2012:
(Frigide Barjot, de son vrai nom Virginie Merle, l'une des organisatrices de la manifestation du 17 novembre)
Laissez un commentaireDu «mariage pour tous» à «la manif pour tous», la contestation contre le projet de loi d'ouverture du mariage et de l'adoption aux homosexuels gagne la rue. Samedi, une cohorte de dizaines de milliers de manifestants va sillonner dix villes au mot de «Tous nés d'un homme et d'une femme».
Citoyens attachés au modèle père-mère, adversaires de la théorie des genres, maires réticents à l'idée d'unir deux hommes ou deux femmes, imams, évêques et prêtres, défenseurs des droits de l'enfant, croyants catholiques, juifs ou musulmans, politiques, psychanalystes ou philosophes craignant une révolution anthropologique: le cortège des «anti» ne manquera pas de contrastes. Une force pour montrer que la contestation n'est pas l'apanage de quelques traditionalistes bornés. Mais aussi une faiblesse. Le manque d'unité a vite fait de brider les élans.
Mais ces manifestants aux profils disparates partagent tous la même conviction: l'égalité pour tous va supprimer la sexuation et la filiation père-mère-enfants, protégée par le mariage civil entre un homme et une femme, constitue le fondement de notre société. «Fédérer sur un sujet aussi clivant, presque tabou tant les gens ont peur d'être taxés d'homophobie, c'est toute la difficulté», souligne Virginie Merle, alias Frigide Barjot, à l'origine de ce rassemblement avec son collectif Pour l'humanité durable. «Il ne s'agit pas d'empêcher les homosexuels de s'aimer ou les familles homoparentales d'élever leurs enfants mais de protester contre le changement de la structuration de la société», martèle la parodiste, cofondatrice du groupe Jalons.
Étiquetée anarchiste de droite et catho branchée, elle s'est lancée dès la rentrée dans la bataille médiatique contre le projet de loi en compagnie d'une militante socialiste, Laurence Tcheng, et de Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans mariage, association d'homosexuels hostiles au mariage gay.
Alors que le projet de loi a passé l'étape du Conseil des ministres, ils ont été rejoints par des structures plus anciennes et plus charpentées comme la Confédération nationale des associations familiales catholiques (AFC), la Fédération des associations familiales protestantes ou encore Alliance Vita, déjà à l'origine de rassemblements courant octobre. Des ralliements précieux pour les opposants car ils offrent un réseau plus solide.
10.000 manifestants annoncés à Paris
«Nous partons de rien et nous avançons avec zéro euro. Notre mobilisation est populaire, apolitique, laïque et spontanée. Nous ne dépendons d'aucun dirigeant politique ou religieux», rappellent d'ailleurs volontiers les organisateurs. À leurs côtés, on retrouve également des associations comme Fils de France, défenseur d'un Islam français, David & Eugenia, un mouvement juif laïc, ou le Collectif pour l'enfant, qui fédère plusieurs associations de défense des droits de l'enfant.
À Paris, le cortège entamera sa marche sous le regard du lion de Belfort, place Denfert-Rochereau, pour arriver place Vauban dans le VIIe arrondissement. La déclaration de demande de manifestation publique a été déposée à la préfecture. Frigide Barjot avance le chiffre de 10.000 manifestants. Une estimation qui laisse penser que le collectif espère en réunir au moins le double.
En province, d'autres associations sont mobilisées, comme Cosette et Gavroche, très actif collectif de Lyon, où la manifestation devrait être particulièrement suivie. Leur slogan? «Nos droits avant vos désirs». Leur credo? La convention internationale des droits de l'enfant, selon laquelle «l'enfant a dès sa naissance le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux». Seront-ils nombreux à battre le pavé à Rennes, à Marseille ou à Toulouse pour défendre une filiation en phase avec la biologie? «Notre but est avant tout de faire passer le message dans l'opinion publique, de faire en sorte que les Français comprennent les vrais enjeux du projet de loi et qu'ils s'en saisissent», précisent les membres de la «manif pour tous».
La liberté d'expression dans la ligne de tirs des "traqueurs" de l'homophobie?
Sur le blog de Jeanne Smits du 16 novembre 2012:
(...)Serions-nous « pour » l’homophobie ?
Non, mais nous dénonçons le sens donné à ce néologisme, qui en fait un instrument de persécution contre les tenants d’une morale traditionnelle et de la loi naturelle.
La mécanique est la même que pour le soi-disant antiracisme : elle consiste, au nom du respect dû à la personne (qui impose de ne pas faire du mal à un étranger parce qu’il est étranger ; de ne pas faire du mal à un homosexuel parce qu’il a cette tendance), à rendre obligatoire une préférence étrangère ou homosexuelle, et à interdire toute réaction négative à un comportement critiquable d’une personne ou d’un groupe ainsi protégés. Cette mécanique confond volontairement les personnes et les actes.
Elle aboutit, en matière d’antiracisme, à interdire d’apporter la preuve d’une allégation négative à propos d’une « minorité protégée », comme nous l’a appris la jurisprudence « Caroline Parmentier » dans une affaire de diffamation raciale engagée contre Présent. Elle aboutira au même muselage par rapport au comportement homosexuel.
C’est d’ailleurs déjà le cas : il suffit de parler de la mortalité précoce des homosexuels ou des effets négatifs constatés chez les enfants qui ont grandi auprès d’un parent homosexuel pour se voir aussitôt taxé d’intolérance, de haine et d’homophobie.
La menace que font peser les lois anti-homophobes en France sur l’expression libre de la vérité sont déjà réelles, comme le savent les responsables de journaux et de radios. Cette menace se traduit déjà, dans de nombreux pays, par des pertes de liberté et des persécutions effectives : voyez cette amende de 4.000 livres infligée en Angleterre à un couple chrétien qui avait refusé d’accueillir un couple gay dans son « Bed and Breakfast » familial.
Demain, si le « mariage » homosexuel et l’adoption par des couples homosexuels étaient par malheur adoptés, il ne faut pas se leurrer : tout enseignement mettant cela en cause, que ce soit à l’école ou dans le cadre religieux, finirait par tomber sous le coup de la loi.
C’est en cela aussi que l’affaire nous concerne tous.
Puisse la France demeurer le peuple de la liberté.
Laissez un commentaireDes sénateurs français veulent imposer la maternelle aux enfants de 3 ans...
Pauline Marois, qui suit de près les dérives socialistes européennes, proposait, pour l'instant la maternelle pour les enfants de 4 ans, de milieux défavorisés. Sur le site du Salon Beige du 16 novembre 2012, voici ce que proposent les sénateurs français:
(Salle de classe de la future maternelle 1 an)
"Permettre la scolarisation à partir de 2 ans de tous les enfants qui sont prêts et dont les familles en font la demande apparaît donc être un enjeu majeur. Il ne s'agit pas de rendre la scolarisation dès 2 ans obligatoire, mais bien de permettre à tous les parents qui le souhaitent d'y faire accéder leur enfant. [...]
Afin de reconnaitre à leur juste valeur les apports fondamentaux et l'importance de la place de cette institution au sein de notre système scolaire, il nous parait indispensable de rendre obligatoire dès 3 ans le droit à l'éducation. Parce qu'elle constitue un temps permettant la mise en place de mécanismes déterminants pour la réussite de la scolarité et la réduction de l'écart entre les inégalités sociales et les inégalités scolaires, il est parfaitement cohérent d'étendre l'obligation scolaire à la maternelle."
Et dans quelques années, ils reprendront le même texte, en changeant seulement 2 chiffres: 1 an pour la maternelle librement offerte, et 2 ans pour la maternelle obligatoire. Pour les mêmes raisons. Il y a toujours des fonctionnaires, qui croient que l'état sait mieux comment élever des enfants en général que les parents...
Laissez un commentaireCollusion pour frapper un coup médiatique pour le "droit" à l'avortement en Irlande. Les pro-choix tenus informés préalablement?
La révélation par une fuite de courriel : les promoteurs de l’avortement connaissaient l’histoire du cas Savita avant les médias.
(Une manifestation orchestrée, fruit d'une collusion et d'une histoire déformée)
DUBLIN, 15 novembre 2012 (LifeSiteNews.com), par Hilary White (traduction libre CQV) — La mort d'une jeune femme à Galway serait dû à des complications d'un refus d’avortement, selon les promoteurs de l’avortement qui manifestent dans les rues de Dublin, exigeant une loi pour légaliser l'avortement. Cependant, les dirigeants pro-vie en Irlande et à l'étranger, ont critiqué les médias et les militants pour l'utilisation de l'avortement comme cause de la mort tragique de la jeune femme, malgré le manque de détails sur ce qui s'est réellement passé. Ils ont également souligné la preuve évidente que les groupes pro-avortement ont été renseignés, au sujet du cas de Savita, avant que cette affaire ne rejoigne les médias, et qu'ils avaient déjà l'intention d'utiliser le cas pour défendre leur cause.
En Irlande, un leader d’un groupe pro-vie de jeunes a publié une déclaration offrant à la famille de Savita Halappanaver leurs plus sincères condoléances, mais que la situation ne justifie pas les appels hystériques pour la légalisation de l'avortement. « C'est une perte tragique, et nous devons nous rappeler que les médecins irlandais sont toujours obligés d'intervenir pour sauver la vie d'une mère — même s’il y a des risques pour la vie de son bébé »
Halappanavar, une femme indienne de 31 ans, est décédé le 28 octobre d’une septicémie, une grave infection inflammatoire systémique, après avoir été admis à l'hôpital pour une fausse-couche en cours.
Son mari Praveen a dit aux médias irlandais que sa femme était morte parce que les médecins ont refusé l’avortement, et cette histoire s'est répandue dans le monde entier.
Halappanavar dit que les médecins ont déterminé que sa femme vivait une fausse couche quelques heures après son hospitalisation et qu'ils ont refusé d'envisager un avortement, en disant que l'Irlande est un « pays catholique. »
L'affaire a créé une frénésie médiatique internationale, alimentée par les manchettes partout dans le monde, insinuant que l'enseignement catholique est responsable de la mort de la femme. Couverture en première page dans le Guardian, le Daily Mail et le miroir, ainsi que les éditions américaines et britanniques de The Huffington Post, de la Société Radio-Canada et ailleurs.
Niamh Uí Bhriain de l'Institut pour la Vie a affirmé qu’il est « scandaleux » de suggérer que l'enseignement catholique empêcherait un traitement approprié pour une femme enceinte. « Ni l'éthique de l'Église catholique, ni les lois pro-vie de l'Irlande n’empêchent une femme de recevoir tous les soins dont elle a besoin pour préserver sa vie “ a-t-elle dit.
Uí Bhriain a ajouté : ‘L'avortement ne guérit pas la septicémie et n'est pas un traitement de fausse couche.”
Pendant ce temps, une fuite de courriel, en date du dimanche 11 novembre indique que le Irish Choice Network avait eu vent de l’affaire prioritairement, des jours avant qu'elle ne soient propagées par les médias, sans que l’on sache par qui l’information lui est parvenue. The Irish Times n'a pas fait connaître l'histoire publiquement avant le 14 novembre, avec comme titre de la manchette “Une femme qui s’est vu refuser un avortement meurt à l’hôpital”.
Le courriel, avise les adeptes du Irish Choice Network qu'“une nouvelle extrêmement importante en matière d'accès à l’avortement va éclater dans les médias au début de la semaine à venir,” et affirme que cette nouvelle serait la base d'une protestation préparée auparavant et appelant au “droit” à l'avortement. Le courriel demande aux membres d'assister à une réunion du Irish Choice Network irlandais quand ils auraient “des renseignements plus précis autour duquel nous pouvons prendre des décisions collectives sur la meilleure façon de procéder.”
“Toutes mes excuses si tout cela est un peu mystérieux, mais la raison pour laquelle je ne voulais pas mettre des détails précis par courriel va probablement être claire demain », a-t-il continué.
Le courriel, affirme Uí Bhriain , a clairement montré que les défenseurs de l'avortement ont délibérément exploité le cas pour commencer une campagne pour légaliser l'avortement en Irlande. Il est maintenant nécessaire de poser de graves questions poursuit-elle. ‘Les médias et le HSE [Santé Services exécutifs] doivent maintenant se demander pourquoi cette information semble avoir été donnée à l'avance pour les défenseurs de l’avortement », a-t-elle ajouté.
‘L’information a-t-elle été donnée par l'Irish Times, ou par quelqu'un dans le HSE? Et si oui, pourquoi? ‘A-t-elle demandé. Elle a noté que l'histoire parue dans le Irish Times a été écrite par Kitty Hollande, fille de l'avocat en titre de la cause de l’avortement, Eamonn McCann.
‘Alors que nous attendons l'enquête pour ce qui est arrivé à Galway hôpital, nous avons besoin de savoir pourquoi cette information privée a été donnée aux militants pour l'avortement légalisé en Irlande’, a-t-elle dit.
Uí Bhriain dit que les lois de l'Irlande donnent déjà la priorité à la vie de la mère. Selon la loi actuelle, les médecins qui n’interviennent pas pour sauver la vie d'une femme sont passibles de mesures disciplinaires pour négligence. ‘Loin d'être des lois pro-vie qui exercent des pressions indues pour sauver la vie de l'enfant à naître, ils ont mis des mesures supplémentaires pour protéger la vie de la mère’, dit-elle.
À l'heure actuelle les détails médicaux sont rares, avec l'hôpital et le gouvernement qui refusent de divulguer les détails avant que l’enquête ne soit terminée, laissant les groupes pro-vie se débattre pour répondre aux arguments qui sont impossibles à vérifier de toute façon.
‘Nos coeurs sont avec [M. Halappanavar], mais un avortement n'aurait pas sauvé sa vie. Les lignes directrices du Conseil médical sont incroyablement claires, que les médecins doivent intervenir pour sauver la vie d'une femme, s’il ne veulent être déclarés coupables de mauvaise conduite », Uí Bhriain ajouté.
Paul Tully, secrétaire général de la Société pour la protection des enfants à naître a dit : ‘Ce que nous savons, c'est que la fausse couche et l'infection peuvent être contrôlée par un traitement médical approprié. L'avortement n'est pas une médecine — il ne traite ou ne guérit aucune pathologie ».
‘Ce qui est rarement signalé, ce sont les nombreux cas de femmes qui sont décédées d'une infection ou d'autres causes à cause des avortements sûrs et soi-disant légaux.’
Il a rappelé les cas de Manon Jones, Jessie-Maye Barlow et Emma Beck, qui sont tous morts de complications de l'avortement en Grande-Bretagne. Il a montré les constatations de l’Organisation mondiale de la santé que la République d'Irlande, avec quelques-unes des plus strictes lois pro-vie dans le monde, présente également le meilleur record du monde de santé maternelle. En revanche, la Grande-Bretagne et les États-Unis, avec leurs taux élevés d'avortement, sont relativement pauvres dans le dossier de la santé maternelle.
Plus tôt cette année, un groupe international de 140 obstétriciens et autres médecins réunis à Dublin ont publié une déclaration niant que l'avortement est toujours ‘médicalement nécessaire’ pour les femmes.
Le ministre irlandais de la Santé, James Reilly, qui n'est pas pro-vie, a appelé au calme, en disant qu'il ne croit pas les allégations selon lesquelles les médecins ont dit à M. Halappanavar que l'avortement n'était pas disponible parce que l'Irlande est un pays catholique. Il a ajouté qu'aucune décision ne peut être prise avant qu’une enquête médicale ne soit terminée.
Les lignes directrices du General Medical du pays prévoient déjà l'avortement dans de ‘rares’ cas où une grossesse menacerait la vie de la mère. (…)
Par quelle autorité le Père Thomas Rosica louange-t-il un promoteur du "mariage gai" sur les ondes de Sel + Lumière ?

Lors de l'entretien, Thomas Rosica, prêtre Basilien fondateur de la chaîne catholique Sel+Lumière, a louangé sans réserves Gregory Baum, un théologien qui, selon le canoniste torontois Mgr. Vincent Foy, a fait plus que quiconque pour nuire à l'Église catholique au Canada et à sa mission de promouvoir une culture de Vie.
Précisions sur la découverte d'une communication possible avec Scott Routley, malgré son état neurovégétatif
Sur le site de Zenit.org du 15 novembre 2012:
(Le neuroscientifique britannique Adrian Owen)
Laissez un commentaire
ROME, jeudi 15 novembre 2012 (Zenit.org) – «Non» : ont répondu les ondes cérébrales de Scott Routley, un Canadien de 39 ans, dont le cerveau a été pourtant gravement endommagé lors d’un accident de la route, il y a 13 ans.(...)L’expérience a été menée au Canada, à l'université de Western Ontario par un neuroscientifique britannique : Adrian Owen. Sa découverte bouleverse la médecine.L’équipe a utilisé une machine à imagerie par « résonance magnétique fonctionnelle », qui permet par exemple d’obtenir des réponses simples et silencieuses d’une personne éveillée, en mettant en évidence les zones du cerveau activées par sa pensée.Les médecins ont demandé à Scott Routley de s’imaginer en train de jouer au tennis, s’il voulait dire « oui », et pour dire « non », de s’imaginer en train de se promener dans sa maison. Ils ont noté les zones du cerveau qui s’activaient.Puis ils ont paramétré la machine à partir des questions/réponses qu’ils connaissaient comme «le nom de jeune-fille de votre mère est-il Dupont ?»Puis ils ont posé une question dont ils ne savaient pas la réponse : «Est-ce que vous souffrez ? » (« Are you in pain?»). La zone du cerveau « non » s’est activée.Pour Adrian Owen, ce progrès décisif devrait permettre d'aider les patients en ajustant les soins.Jusqu’ici au contraire, pour les médecins, « l’état végétatif » succédant au « coma », semblait être caractérisé par l’absence de « conscience de soi », de l’entourage et par l’impossibilité de communiquer.
Michael D. O,Brien écrivain canadien réputé mondialement, amoureux de la civilisation de l'amour
Un article paru sur le site du journal Le Figaro du 15 novembre 2012:
(Michael D. O'Brien)
Michael D. O'Brien fait partie de ces écrivains devenus rares qui, dans leurs romans, embrassent le tout de la condition humaine, en la situant dans le feu de la grande histoire, mais aussi dans la perspective des fins éternelles. Si cet homme d'une soixantaine d'années, qui vit dans un coin reculé du Canada, une région de lacs et de forêts au sud-est de l'Ontario, n'a pas encore la large notoriété qu'il mérite, c'est sans doute parce qu'il est un écrivain catholique. On aimerait ne pas le dire parce qu'il déborde les étiquettes, comme ses maîtres, Dostoïevski, Soljenitsyne, Tolkien, G.K. Chesterton, Léon Bloy. Mais il ne peut ni ne veut cacher la foi qui l'anime. Cela ne lui a pas facilité la vie dans son pays ultra-sécularisé. C'est en tout cas la raison pour laquelle il n'a jamais été publié au Canada, alors que son premier roman, Père Elijah, s'est vendu à 250.000 exemplaires aux États-Unis et qu'il est traduit en dix langues.
Lorsqu'il était jeune, il était agnostique, voire athée, et fier de l'être. Convaincu d'être devenu un homme libre en se débarrassant de la religion, il lisait Sartre et Camus. C'était la fin des années 1960. Sa conversion, à l'âge de 21 ans, le prit par surprise. Il retourna à l'église, recommença à prier. «Avec Dieu, je découvrais une lumière, la liberté, le vrai amour.»
(...)
En le lisant et en l'écoutant parler du monde contemporain, on se demande parfois s'il n'est pas doté d'un sixième sens. Sa liberté d'esprit et son insoumission à la pensée dominante frisent l'anarchie, un anarchisme à la façon des Évangiles, absolument non violent donc. À propos de Tolkien, il explique: «Dans la grande guerre entre le bien et le mal, le combat ne peut être seulement politique ou social, si on ne le voit que comme cela, on le perdra. C'est une guerre spirituelle qui se déroule, dans l'invisible. La politique ne peut pas nous sauver.»
En fait, O'Brien n'avait jamais imaginé qu'il deviendrait écrivain. L'inspiration lui vint suite à une expérience mystique: en 1994, âgé de 46 ans, complètement découragé par les problèmes matériels et par l'état de désolation de la société canadienne, il tomba à genoux devant le tabernacle et se mit à pleurer. «J'avais l'impression d'être fini. Je me plaignais à Dieu». Aussitôt, se souvient-il, il sentit une Présence et entendit ces mots: «Dans ce lieu de désolation, je donnerai des fruits.» O'Brien se secoua, persuadé que cette voix venait de son inconscient. Mais non, la voix insista. Toute l'histoire de Père Elijahdéfila alors dans son esprit pendant une heure…
Père Elijahest un thriller religieux qui se déroule au Vatican. Mais rien à voir avec Dan Brown . C'est un roman apocalyptique au sens propre du terme, captivant, d'une subtilité spirituelle et psychologique exceptionnelle, qui jette une lumière saisissante de vérité sur le totalitarisme insidieux qui gagne l'Occident. Son deuxième roman, La Maison de Sophie, met en scène le combat intérieur d'un bibliothécaire homosexuel attiré par un enfant juif qu'il a recueilli pendant la guerre.
Une culture époustouflante
L'an passé est paru Une île au cœur du monde, magnifique histoire qui court sur 800 pages et traverse le XXe siècle. Theophilos, son dernier roman publié en France, est l'histoire du père de l'évangéliste Luc: ce médecin grec, homme de bien et de raison, s'inquiétant de voir son fils embrigadé dans cette nouvelle secte juive, part enquêter en Galilée et en Judée sur Jeshua et ses disciples. Tous ces romans sont nourris d'une culture époustouflante venant d'un homme qui n'a fréquenté aucune université.
Michael D. O'Brien n'a pas hésité à prendre à maintes reprises, la défense des enfants à naître...
Laissez un commentaireAutre tentative de manipulation des médias : une mort causée par un refus d'avortement en Irlande?
Sur le blog de Jeanne Smits du 15 novembre 2012, cette correction d'une désinformation que les médias s'empressent de publiciser (dont la Presse du 16 novembre 2012):
(Savita Halappanava)
Laissez un commentaireLes grands médias de tous les pays reprennent en chœur la substance de ce titre : « Une femme meurt après s'être vu refuser l'avortement. » En chœur, d'Inde aux Etats-Unis et des Pays-Bas aux pays hispanophones, c'est la même « info » qui circule : Savita Halappanava, en pleine fausse couche, n'a pas obtenu qu'on « termine » son « fœtus » et elle en est morte.
Mais elle est morte de septicémie, pas d'avoir été enceinte… Et nul ne peut dire aujourd'hui que l'avortement aurait en effet sauvé sa vie.
Bien entendu, l'ensemble de la presse qui vit d'abord de la publicité et du soutien de la finance ose le soutenir au moins par l'insinuation, et en profite pour rappeler que l'avortement est interdit en Irlande parce que l'Irlande est catholique, et qu'il est grand temps que cela cesse. (...)
Voici ce que l'on sait, si l'on peut considérer les récits de la presse comme fiables.
La jeune femme, Savita Halappanavar, et son mari Praveen viennent de familles aisées en Inde. Elle est dentiste. Ils s'installent en Irlande, dans le comté de Galway, en 2008. Et décident d'y mettre en route leur premier enfant parce qu'ils ont entendu le plus grand bien des soins offerts aux femmes enceintes et aux parturientes dans ce pays.
Le samedi 21 octobre, ils reçoivent de nombreux amis à dîner pour leur annoncer la bonne nouvelle de la grossesse de Savita, qui en est à 17 semaines. Le lendemain, prise d'importantes douleurs dans le bas du dos, la jeune femme se rend aux urgences. Elle apprendra bientôt (le même jour ? lundi ? les récits divergent) qu'elle est en train de faire une fausse couche. Souffrant beaucoup, elle réclame que l'on mette fin à sa grossesse ; selon Praveen, on lui répond que c'est impossible tant que l'on perçoit battre le cœur de l'enfant. « Nous sommes dans un pays catholique ici », lui répondent les médecins, selon ce que rapporte Praveen.
Le cœur de l'enfant ayant cessé de battre le mercredi 24 octobre, on pratique un curetage mais Savita souffre d'une infection importante qui ne sera pas jugulée. C'est seulement le mardi 23, selon certaines sources, qu'on a commencé à lui administrer des antibiotiques. Le 28 octobre, sans qu'elle ait repris conscience, la vie la quitte. Praveen ramène sa dépouille en Inde où elle a été incinérée le 3 novembre.
Les questions qui se posent sont multiples. De quand date l'infection ? A quel moment s'est installée la septicémie ? Etait-elle liée à la fausse couche ? Aurait-elle été évitée par l'avortement ? Aurait-elle été jugulée par l'avortement ? A cette dernière question, on peut en tout cas répondre sans hésiter « non », car l'avortement n'est en aucun cas un soin, un médicament ou un moyen de rendre la santé.
Praveen Halappanavar a donné son avis à l'Irish Times, rapportant les réactions scandalisées de sa belle-famille en Inde qui compte de nombreux médecins. Certains se sont même moqués de lui. Comment, au XXIe siècle, on refuse un avortement à une femme qui va mourir ? Comment peut-on laisser durer deux jours le déroulement d'une fausse couche, alors que le fait d'avoir l'utérus ouvert favorise l'infection ?
Je ne suis certes pas compétente pour évaluer le bien-fondé de cette dernière affirmation, mais il me semble que si c'est le cas, la cause de la mort n'est ni la fausse couche, ni le refus d'avortement, mais le fait que l'infection n'a pas été prise à temps. Que des antibiotiques n'ont pas été administrés : préventivement peut-être ? Quoi qu'il en soit, l'important groupe pro-vie irlandais, Youth Defence, relève le possible retard d'administration d'antibiotiques et souligne que cela se révèlera peut-être comme cause de la mort.
SPUC, la plus ancienne et la plus importante organisation pro-vie du Royaume-Uni, souligne de son côté que si la mise à mort directe d'un enfant est dans tous les cas un délit en Irlande, la loi irlandaise oblige les médecins à traiter les mères lorsque la sauvegarde de leur vie l'exige et qu'ils peuvent le faire en prenant le risque de provoquer indirectement la mort de l'enfant. L'organisation rappelle également que des avortements « sûrs » pratiqués dans les conditions prévues par la loi à travers le monde sont suivis d'infections, de septicémies et parfois de la mort de la mère…
A l'inverse, selon une dépêche citée par un média indien, NDTV, l'OMS considère l'Irlande comme le pays « inhabituellement sûr » pour les femmes enceintes. Le taux de mortalité maternelle y est de 3 pour 100.000, contre une moyenne de 14 en Europe et en Amérique du Nord (environ 8 en France), 190 en Asie et 590 en Afrique. Autrement dit, c'est dans un des seuls pays « développés » où l'avortement est totalement proscrit que la santé maternelle est la mieux protégée.
Cela n'empêche pas le lobby de l'avortement de rendre aujourd'hui directement responsable « l'éthique catholique » de la mort de Savita.(...)