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L'université Concordia permet d'étudier sous un faux nom pour accommoder les personnes "transgenres"

Le journal de Montréal du 19 mars 2012 nous apporte cette information:

 

 

Les étudiants de l’Université Concordia pourront étudier sous un faux nom dès la prochaine session scolaire. Une décision qui vise notamment à accommoder les transgenres.

« C’est une excellente nouvelle, se réjouit Gabrielle Bouchard, coordonnatrice du Comité de soutien aux personnes transgenres. Ça va permettre aux étudiants d’avoir un parcours universitaire sécuritaire. »

Cette décision de la direction de l’Université fait suite à une demande d’un étudiant transgenre.

Il veut être appelé « Ben »

Ben Boudreau, qui est en processus pour faire officiellement changer son nom pour « Ben », a fait des démarches auprès du Comité de soutien aux personnes transgenres en octobre dernier.

« À chaque cours, j’ai un problème avec mon nom, confie Ben Boudreau. Lors des examens, je me fais toujours poser des questions sur mon identité. C’est vraiment humiliant. »

À la suite de discussions tenues au cours des dernières semaines, la direction de l’Université a finalement accepté d’offrir la possibilité aux étudiants d’utiliser un faux nom dès la prochaine session, à l’automne 2012.

Une expérience « plus positive »

« On va regarder comment on peut aider les étudiants dans la même situation que Ben Boudreau, confirme Christine Mota, porte-parole de l’Université. Si on peut aider un étudiant à avoir une expérience plus positive en lui permettant d’utiliser son nom préféré, on va le faire. »

« Pour les transgenres, le fait d’avoir son vrai nom sur le papier, c’est l’équivalent de devoir dévoiler son orientation sexuelle. Les transgenres qui décident de changer de nom ne font pas ça pour le fun. Et ils ne sont pas tous des activistes. »

À l’Université seulement

Pour le moment, difficile de savoir jusqu’où ira l’accommodement. C’est que l’Université Concordia explique qu’elle ne peut pas modifier les noms des étudiants dans les documents officiels envoyés au ministère de l’Éducation.

Le faux nom pourra toutefois être utilisé, par exemple, sur la carte d’étudiant et sur la liste de groupe d’un cours.

« On est présentement en train d’évaluer un protocole pour savoir à quels niveaux on peut accommoder les étudiants, ajoute Christine Mota. Tout n’est pas déci­dé, on en est aux premiers pas. »

Une minorité d’étudiants ?

Selon l’Université, cet accommodement visera une minorité d’étudiants.

Or, Gabrielle Bouchard indique que cette mesure pourrait toucher plus de gens qu’on aurait tendance à le croire.

Elle pense notamment aux étudiants étrangers qui viennent étudier à Montréal et qui ont des noms difficiles à prononcer.

« Ça peut sembler anodin, mais ça crée souvent des barrières, et ils sont marginalisés, dit-elle. Il y a aussi ceux qui sont victimes de harcèlement psychologique. En utilisant un autre nom, ils ne sont plus reconnus et ça peut faire toute une différence. »

De son côté, Ben Boudreau ne se réjouit pas trop vite.

« Je suis optimiste de voir que l’université est ouverte à faire des changements, mais je serai content lorsque je le vivrai. »

Et à combien de changement de nom aura-t-on droit si un mois après la personne se ravise et décide qu'elle est plutôt "bi" ou "homo", ou un nouveau "genre" qu'elle aurait inventé", selon cette théorie qui affirme que chacun peut inventer son identité sexuelle?

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Des photos de la vigile des 40 jours pour la vie en fin de semaine


Pepsi n'est pas la seule compagnie à utiliser les cellules souches de foetus avortés

Sur le site cogforlife.org on retrouve une liste de compagnie travaillant avec les laboratoires semonyx, utilisant les cellules souches de foetus avortés pour les recherches sur leurs produits alimentaires. À noter les crèmes anti-rides et les vaccins qui sont réalisés avec le concours de recherches utilisant les cellules des foetus avortés et détruits. Nous vous invitons à aller jeter un coup d'oeil sur cette liste, malheureusement en anglais seulement.

 

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Les raisons du combat des chrétiens américains contre le "contraception mandate" du gouvernement Obama

Sur le site de l'agence de presse Zenit.org du 16 mars 2012, on retrouve les explications des évêques américains du combat de cette alliance chrétienne contre le projet du gouvernement Obama.

 

ROME, vendredi 16 mars 2012 (ZENIT.org) – Les évêques des Etats-Unis se déclarent « fortement unis et résolument concentrés » dans leur opposition aux menaces qui pèsent sur la liberté religieuse : le projet du gouvernement fédéral, de faire procurer par les employeurs une couverture médicale pour les avortements et les stérilisations, en est une.

Le Comité administratif de la Conférence américaine des évêques catholiques, réuni mercredi 14 mars, a publié une déclaration intitulée : « Unis pour la liberté religieuse ».

La déclaration est une réponse au mandat émis par le département de la Santé et des services sociaux, en janvier, puis légèrement modifié en février. Celui-ci exige que les institutions catholiques procurent une couverture santé incluant le remboursement des frais de contraception, d’avortement ou de stérilisation de leurs employés. Ces « services » sont inclus sous la dénomination de « soins préventifs », étiquette qui est habituellement utilisée pour les traitements comme les vaccins et le dépistage du cancer.

Dans le tourbillon médiatique qui entoure cette affaire, la déclaration des évêques indique: « Nous souhaitons clarifier ce dont il s’agit, et ce dont il ne s’agit pas, dans ce débat. Il ne s’agit pas de l’accès à la contraception, qui est omniprésent et peu coûteux, même lorsqu’il n’est pas fourni par l’Eglise ou par les finances de l’Eglise. Il ne s’agit pas de la liberté religieuse des catholiques uniquement, mais aussi de celle des personnes qui reconnaissent que les croyances auxquelles elles tiennent risquent d’être menacées à leur tour. Il ne s’agit pas non plus des évêques qui chercheraient à « bannir la contraception » alors que la Cour suprême des Etats-Unis a écarté cette question il y a deux générations.

« Il ne s’agit pas, bien sûr, de l’Eglise qui voudrait forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit ; il s’agit, au contraire, du gouvernement fédéral qui force l’Eglise – c’est-à-dire ses fidèles et la plupart de ses institutions – à agir à l’encontre de ce qu’elle enseigne. Ce n’est pas un problème d’opposition au régime universel d’assurance-maladie, qui est une préoccupation de la Conférence des Evêques depuis 1919, pratiquement depuis sa fondation. Ce n’est pas un combat que nous voulons ou que nous avons réclamé mais c’est un combat qui nous est imposé par le gouvernement, à un moment déterminé par lui seul. Enfin, ce n’est pas un problème républicain ni démocrate, ni conservateur, ni libéral : c’est un problème américain ».

Ce qui est en cause

La déclaration stipule trois points que les évêques considèrent au cœur du débat : une définition indue de la religion, une obligation d’agir contre notre enseignement, une violation des droits individuels des citoyens.

- une définition indue de la religion, donnée par le gouvernement. D’après l’explication que donne la déclaration, le mandat implique que le gouvernement fédéral définisse lui-même qui sont les employeurs religieux : « des employeurs qui, entre autres choses, doivent embaucher ou servir d’abord ceux qui ont la même foi ».

« Nous sommes profondément inquiets de cette nouvelle définition de qui nous sommes, en tant que croyants, et de ce qui constitue notre ministère », écrivent les évêques qui ajoutent : « Nous avons reçu le commandement d’aimer et de servir le Seigneur ; des lois qui protègent notre liberté d’observer un de ces commandements sans l’autre n’ont pas lieu de nous réjouir ».

- une obligation d’agir contre notre enseignement. « Ceux que le Département de la santé et des services sociaux ne considèrent pas comme « des employeurs religieux » seront forcés par le gouvernement d’enfreindre leurs propres enseignements au sein même de leurs institutions. Cela n’est pas seulement une injustice en soi, mais cela sape l’efficacité de la proclamation de ces enseignements aux fidèles et au monde. »

- une violation des droits individuels des citoyens. « Le mandat du Département de la santé et des services sociaux crée en plus une troisième catégorie, ceux dont la conscience n’est aucunement protégée : des personnes qui, dans leur vie quotidienne, s’efforcent constamment d’agir en accord avec leur foi et leur valeurs morales. Elles aussi, se trouvent confrontés à un mandat gouvernemental d’aider en fournissant « des services » qui sont contraires à leurs valeurs – qu’il s’agisse de sponsoriser ou de payer une assurance en tant qu’employeurs ; de payer des primes d’assurance en tant qu’employés ; ou encore de faire leur métier d’assureurs – sans l’ombre d’une exemption. »

Les évêques affirment qu’ils poursuivront leurs efforts pour s’opposer à ce « mandat », y compris par « des dispositions législatives pour restaurer le niveau de liberté religieuse dont nous avons joui jusqu’à tout récemment .»

Ils concluent en exhortant les fidèles à la prière et à la pénitence « pour nos responsables politiques et pour obtenir une protection totale de notre première liberté - la liberté de religion – qui n’est pas seulement protégée dans les lois et les usages de notre grande nation, mais qui est aussi enracinée dans les enseignements de notre grande Tradition ».

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Proposition de l'Alliance VITA pour faire diminuer le nombre d'avortements

Sur le site de l'organisme, on retrouve les informations suivantes:

 

 

  • Alliance VITA considère que la notion de « droit à l’IVG », à laquelle 85% des Françaises se disent favorables, ne doit pas fermer le débat sur ce sujet sensible et crucial de la prévention de l’IVG.
  • Elle estime que la prévention de l’IVG à destination des femmes enceintes, parent pauvre des politiques sociales, reste à développer et à faire connaître pour faire baisser le nombre d’avortements.
  • Elle constate que les politiques d’éducation sexuelle omettent d’encourager les mineurs à attendre une certaine maturité affective pour envisager les relations sexuelles.
  • Elle considère que l’action sociale des départements pourrait aider de nombreuses femmes à éviter le recours à l’IVG.

Les propositions d’Alliance VITA

Un paradoxe qui doit ouvrir à une nouvelle prévention de l’IVG : si 85% des Françaises considèrent la notion de « droit à l’IVG » c’est un acte qu’elles voudraient éviter et souhaitent une prévention de l’IVG pour les femmes enceintes. Ce constat corrobore l’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA.

  • Réorienter la politique de prévention de l’IVG pour les femmes enceintes
    • Intégrer le détail des aides psychologiques et matérielles dans le livret officiel d’information remis aux femmes lors d’une consultation d’IVG.
    • Impliquer l’action sociale des départements qui pourrait aider de nombreuses femmes à éviter le recours à l’IVG.
    • Soutenir les lieux d’écoute et d’accompagnement et les faire connaître
    • Conduire une étude sur les répercussions psychologiques de l’avortement.
  • Lancer des campagnes gouvernementales pour promouvoir les droits des femmes enceintes, notamment en matière d’emploi et de protection face à toute violence ou pression économique, conjugale ou familiale.
  • Protéger les jeunes en les encourageant à attendre une certaine maturité affective pour envisager les relations sexuelles et réintégrant les parents dans le parcours d’éducation sexuelle.

Important

Depuis 2010, Alliance VITA édite un guide des aides publiques aux femmes enceintes. Destiné aux femmes, spécialement à celles qui rencontrent des difficultés, et à ceux qui les accompagnent (travailleurs sociaux, médecins, associations, proches), il contient l’ensemble des aides aux femmes enceintes.

100 000 exemplaires ont été diffusés en 2010 et 2011.

Ce guide est réédité chaque année, pour tenir compte de l’évolution des textes légaux et des barèmes des aides.

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Histoire bouleversante d'une fille de 15 ans suppliant sa mère de ne pas l'obliger à avorter

Une situation tragique d'une jeune musulmane poussée à l'avortement, sur le site de la FSSPX. Cette histoire s'est produite il y a une semaine, le 9 mars 2012:

 

 Ce matin à 7 h., à l’hôpital de Rennes, ils ont avorté le bébé de Sabrina, 15 ½ ans, musulmane, contre sa volonté. La pression de la famille et de TOUS ceux qui l’entouraient, sauf son « ami » aussi jeune qu’elle, fut terrifiante pour elle. La pire des questions qu’elle se posait, fut celle-ci : est-ce que j’ai le DROIT de refuser qu’on avorte mon bébé ? Voilà la tyrannie mortelle qui entoure presque toutes nos petites mamans enceintes. D’autant plus héroïques sont les nombreuses petites mamans - 99% de celles que nous accompagnons pendant cette lutte – qui se lèvent pour dire NON, pour défendre leur bébé en prenant tous les risques, y compris celui d’une séparation de leur famille. Oui, il faut de l’héroïsme pour cela, nous pouvons l’attester. La culpabilité de notre société toute entière est terrible.

Voici la lettre que Sabrina, après avoir fait corriger les fautes d’écriture par nous, avait glissée à sa mère, un jour avant la date fixée par celle-ci pour l’avortement, c’est-à-dire hier.  Pour rien. La dureté des cœurs a prévalu.

« Ma maman chérie, Je m’applique pour t’écrire une belle lettre parce que je t’aime très fort, tu es ma mère et ma maman chérie, et parce que je ne sais pas comment te dire ce que je ressens. Comme tu sais, je suis maman aussi, puisque je porte un enfant qui grandit en moi. Ce bébé je l’aime déjà, comme toi tu m’aimes aussi. C’est mon premier bébé, je comprends ta décision, mais moi, je me sens maman, et ce n’est pas ma décision d’avorter. Comment je pourrais m’en remettre? Je sais que je suis à ta charge, maman, je sais que c’est dur parfois pour toi, en plus je ne suis pas toujours facile. Je suis une trop jeune maman, et ta peur, je la comprends, mais pour mon bébé, et grâce à lui, je me battrai pour l’élever. Est-ce qu’on pourrait l’aimer toutes les deux? Ce sont les règles et la société qui veulent que j’avorte, mais le regard des gens, on devrait s’en moquer. Si j’avorte, je vais le regretter, je vais avoir du chagrin, maman, parce que ce n’est pas mon choix. J’ai trop envie de garder mon bébé. J’ai peur aussi de vouloir mourir après l’IVG. Mon copain voudrait bien que je garde le bébé, mais il a peur aussi, il croit qu’il est obligé de consentir à ce que j’avorte. Mais je vois bien qu’il est inquiet. Il m’aime tellement grave. Si on lui disait qu’il a le droit d’aimer son bébé, il serait soulagé lui aussi.

Est-ce qu’on pourrait être solidaires de mon bébé et montrer au monde entier qu’on peut faire le choix de la vie et de l’amour? Est-ce qu’on ne serait pas fières de ça, toi et moi? Est-ce qu’on pourrait choisir de défendre notre petite famille contre les ragots, plutôt que faire ce que les autres attendent de nous? Moi je trouve que ce serait une grande action.

Maman tu sais, je serai très motivée à l’école parce que je saurai que l’avenir de mon bébé en dépendra. Et notre bonheur en dépendra aussi. Maman, je pense que tu as peur si je garde mon bébé, je le comprends très bien, mais je suis sûre qu’il ne faut pas avoir peur. Le choix de l’amour est forcément le meilleur choix, c’est obligé, maman.

Je sais que tu as avorté toi-même quand tu étais jeune. Mais je ne suis pas sûre que ça t’ait vraiment fait plaisir. Tu aimes les enfants et si tu avais pu, tu n’aurais pas avorté. Mon bébé pourrait guérir ton chagrin, car je suis sûre que tu as eu du chagrin, comme moi j’en ai maintenant. Je sais que je t’ai désobéi, je n’aurais pas dû coucher avec mon ami, j’étais trop jeune, et tu savais me parler comme une bonne mère, mais je n’ai pas écouté. Peut-être que je ne me sentais pas heureuse (pas à cause de toi bien sûr) et peut-être que j’ai couché avec lui pour me faire aimer, sans le savoir ?

Mon bébé, je lui apprendrai aussi qu’il ne faut pas coucher avec un garçon à 15 ans. Je lui dirai que j’aurais dû écouter ma mère, sa grand-mère, qu’elle avait raison, et qu’il peut écouter ses conseils. Ca t’embête d’être une jeune grand-mère? Moi je trouve ça plus cool que d’être une vieille grand-mère.

Si mon bébé sait qu’il est venu au monde parce que je l’aimais, et que toi aussi tu l’aimais, et qu’il a failli – selon les exigences de la société - se faire tuer, mais qu’il a survécu au diktat des autres grâce à notre amour, sa vie aura un sens très fort. Et puis nous ne sommes pas seuls. Il existe des gens qui veulent aider ceux qui ont besoin d’aide en cas de grossesse qui n’arrive pas quand il faut. Ces gens disent que la vie vaut la peine d’être défendue et protégée et ils veulent nous aider sans compter.

Maman, je sais que je t’ai créé du tourment, et je le regrette. J’ai pris une bonne leçon. Tu es courageuse maman, et je te remercie de m’aimer. Sans toi je ne serais rien. Ne me laisse pas tomber s.t.p., maman, je t’en supplie. Je t’aime. Je ne te laisserai jamais tomber moi non plus. Toute ta vie je serai là quand tu auras besoin, même quand j’aurai ton âge. Gros bisous, ta Sabrina chérie. »

(...)

Samedi 10 mars 2012

Postscriptum. Ce matin, enfin des nouvelles de Sabrina, rapidement griffonnées sur son téléphone portable :

«Quand je me suis réveillée j'ai pleuré et réclamé mon bébé. Ils ne m'ont jamais dit où il était. Je n’avais pas voulu prendre ces médicaments, je pleurais quand nous sommes arrivés hier tôt le matin à l’hôpital, mais je ne pouvais rien faire, ma mère était là tout le temps… Je suis désolée, je n'ai pas été assez forte, je n'ai fait que pleurer, et encore, quand ils m'ont remontée du bloc, je me disais "non, il est là, regarde : ton ventre est toujours comme avant". J'aurais aimé lui donner ma vie pour qu'il ait la sienne. Malheureusement on ne peut pas. Que Dieu me pardonne et m'accorde sa clémence. » 

Que Dieu pardonne à ses avorteurs et sa famille qui l'ont obligée à faire ce qu'elle ne voulait pas... et prenne soin de cette petite fille de 15 ans, brisée par une épreuve que personne n'avait le droit de lui faire subir...

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Le mythe de la surpopulation de moins en moins crédible...

Le site du journal La Presse du 16 mars 2012 nous apporte ces intéressantes réflexions sur l'évolution de la démographie mondiale:

 

 

La planète n'a-t-elle vraiment pas les moyens de subvenir aux besoins des 9 milliards d'humains attendus en 2050? Cette «peur» grandissante est «infondée» pour le démographe français Hervé Le Bras qui juge que l'accès à la nourriture ou à l'eau est d'abord une question de partage.

«Cette peur fait partie d'une argumentation idéologique des pays riches pour ne pas considérer les problèmes chez eux et les rejeter sur les pauvres», affirme à l'AFP l'auteur de Vie et mort de la population mondiale (éditions Le Pommier), ouvrage qui ressort vendredi dans une version actualisée.

Alimentation, accès à l'eau et aux ressources énergétiques: la planète paraît toujours plus étriquée pour répondre aux besoins croissants d'une population mondiale passée de 2 milliards en 1930 à 4 milliards dans les années 1970 pour franchir fin 2011 le cap de 7 milliards, selon les prévisions de l'ONU.

Une hausse qui devrait se poursuivre jusqu'au milieu du 21e siècle avec des projections moyennes tablant sur 9,3 milliards de Terriens vers 2050.

 «Mais il y a une hypothèse basse intéressante qui amène le monde à 8 milliards avec un plafonnement», relève Hervé Le Bras, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris.

«L'idée commence à se faire que la population atteindrait un maximum dans un délai pas tellement lointain», remarque ce spécialiste reconnu des questions démographiques.

«Et ce qui est intéressant, c'est l'évolution du taux de croissance de la population: depuis 1970, ce taux diminue régulièrement. Il était de 2,1% par an en 1970, son maximum, et est maintenant d'environ 1%», note-t-il, rappelant la difficulté d'anticiper précisément les évolutions en la matière.

Bétail et biocarburants

«Par exemple pour l'Iran, en 1994, l'ONU prévoyait 180 millions d'habitants en 2050, aujourd'hui, elle n'en prévoit plus que 85 millions. La fécondité a commencé à baisser en Iran en 1985 et on n'avait pas intégré que cela n'était pas une baisse temporaire», explique-t-il. «La fécondité y est aujourd'hui inférieure à celle de la France.»

«La baisse est presque aussi spectaculaire pour le Maroc et l'Algérie.»

À cet égard, estime-t-il, le passage de 7 milliards d'habitants, aujourd'hui, à 8 ou 9 milliards dans trois ou quatre décennies serait «tout à fait gérable» en termes de quantités globales de nourriture ou même d'eau.

Son inquiétude concerne davantage «les conditions du partage».

Pour l'alimentation, par exemple, «si on prend les données de la FAO (l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture), on voit bien que la production agricole a augmenté plus vite que la population.»

«Il y a donc en principe assez à manger pour tout le monde, mais l'utilisation de cette production a beaucoup changé», remarque-t-il.

Car les terres agricoles ne servent plus seulement aujourd'hui à nourrir les humains mais aussi, de plus en plus, à cultiver des céréales à destination des bétails ou pour produire des biocarburants.

«Au fur et à mesure que le prix du pétrole va augmenter, cela va devenir de plus en plus intéressant pour les agriculteurs de se diriger vers la filière éthanol plutôt que la filière nourriture», redoute le démographe.

«Plus que le niveau global, c'est la mécanique interne, la répartition des prix, qui va être difficile à gérer dans les années à venir.»

 

Nous vous recommandons l'excellent article sur le récent livre L'apocalypse démographique n'aura pas lieu

 

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Un prélat homosexuel anglican demande une redéfinition du mariage et menace de poursuivre sa communauté anglicane

La liberté de conscience et de religion est de plus en plus en péril. Voici un exemple de ce qui pourrait arriver dans un futur pas si lointain au Canada. Le site de Radio Ville-Marie du 16 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 Un éminent prélat homosexuel de l’Église anglicane d’Angleterre réclame une nouvelle définition du mariage. Jeffrey John, doyen de la cathédrale de St-Albans, estime que l’approche de l’homosexualité par son Église est une des principales causes de la sécularisation de la société anglaise.

L’Église anglicane est profondément divisée au sujet des prêtres homosexuels. En 2003, Jeffrey John avait été nommé archevêque de Reading. Prêtre célibataire, il vivait ouvertement avec un autre religieux depuis 1976. Après diverses protestations, l’archevêque de Canterbury lui avait demandé de renoncer à ce poste. Doyen de St Albans, il a contracté en 2006 un partenariat civil avec un autre prêtre, tout en assurant vivre dans le "célibat", c’est-à-dire la chasteté. En juillet 2010, l’Église anglicane d’Angleterre avait à nouveau écarté sa candidature au poste d’évêque du diocèse londonien de Southwark.

Jeffrey John menace de porter plainte contre l’Église anglicane estimant que les refus de sa nomination sont une violation de la loi anglaise sur l’égalité.

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Des urologues américains paient la pizza pour que vous acceptiez la vasectomie!

Le journal Le Soleil du 16 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

Subissez une vasectomie, mangez de la pizza et regardez le basketball.

Voilà l'idée qu'un groupe d'urologues du Massachusetts a eue pour inciter des hommes à choisir ce moyen de contraception permanent.

Le groupe Urology Associated, à Cape Cod, offre ainsi une pizza gratuite aux patients qui subiront une vasectomie pendant la «March Madness», ce tournoi printanier de basketball universitaire américain.

Un administrateur du groupe, Evan Cohen, a expliqué au journal Cape Cod Times que le moment est idéal pour subir une vasectomie, puisqu'on conseille généralement aux patients de se reposer un jour ou deux après l'opération, leur donnant là l'excuse parfaite pour passer la journée sur le divan à regarder des matchs de basketball.

Selon le Dr Evangelos Geraniotis, urologue, la vasectomie est le moyen de contraception «le plus facile et le moins stressant».

Et ce sont les urologues qui s'en mettent plein les poches... Peuvent-ils se mêler de soigner les gens et ne pas adopter une mentalité commerciale?

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Déclaration de force de l'épiscopat américain

Il est heureux de voir l'alliance des différentes communautés chrétiennes des États-Unis pour défendre la justice et la liberté religieuse dans leur pays. Le site de riposte-catholique.fr du 15 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 Hier, 14 mars, la commission administrative de la Conférence épiscopale des États-Unis a rendu publique une déclaration intitulée United for Religious Freedom (unis pour la liberté religieuse), qui constitue la synthèse de la position catholique sur le HHS Mandate du gouvernement Obama. Bill Donohue, président de la Catholic League, a fait paraître immédiatement un communiqué saluant la fermeté de la Conférence. En voici la traduction.

La déclaration United for Religious Freedom est l’exposé le plus net de la pensée catholique contemporaine sur la liberté religieuse en Amérique. Rien n’y est laissé de côté.

Elle traite directement du mandat du ministère [fédéral] de la Santé [HHS] qui cherche à obliger les institutions catholiques à but non lucratif, à couvrir des services qu’elle juge inacceptables pour ses polices d’assurance. Ne mâchant pas ses mots, la déclaration stipule que le décret du HHS est « injuste et illégal ».

Elle déboulonne beaucoup de mythes de toute cette affaire : il ne s’agit pas de contraception, il ne s’agit pas que des droits religieux catholiques ; il ne s’agit pas pour l’Église catholique d’imposer sa volonté aux autres. Ce qui est en cause, c’est la tentative du gouvernement fédéral de nous imposer son programme. Il ne s’agit pas d’une opposition à une couverture santé universelle (l’Église est depuis longtemps le champion de ce droit). Il ne s’agit pas de choisir un camp politique. Ce qui est en cause, c’est la liberté religieuse.

Plus important encore, la déclaration argumente sur le fait que le décret du HHS tente de créer trois classes dans les droits des citoyens : en définissant les droits religieux comme ne pouvant s’appliquer qu’à ceux qui travaillent pour des institutions religieuses qui emploient ou servent essentiellement des personnes de leur propre foi, le gouvernement Obama a relégué à un statut de deuxième classe ceux qui travaillent dans des institutions religieuses qui servent tout le monde. Ceux qui ne sont pas des employeurs religieux mais qui toutefois rejettent pour des raisons religieuses le financement de plans d’assurance immoraux, se retrouvent dans une troisième classe de citoyens.

La bonne nouvelle, c’est que les évêques ne reculent pas : aucun compromis possible quand il s’agit de nos droits constitutionnels, des droits qui viennent de Dieu, comme l’affirme la déclaration, et non du gouvernement. Cela réchauffe le cœur de lire que « l’ampleur sans précédent de cette dernière menace ne fait que renforcer notre résolution » à faire ce qu’il est juste de faire. Les évêques peuvent être assurés du soutien sans réserve de la Catholic League.

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