M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Amnistie Internationale travaille au génocide des enfants à naître

Voici encore un texte d'Amnistie Internationale, du 4 juin 2012, mettant en évidence la dégénérescence de l'organisation:

 

 

Amnistie internationale est profondément préoccupée par les déclarations du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan annonçant de nouvelles dispositions législatives sur l'avortement qui, si elles étaient adoptées, restreindraient l'accès des femmes et des filles à des soins de santé dont elles ont besoin, enx violation de leurs droits fondamentaux. Lors d'une récente manifestation publique, le Premier ministre a comparé l'avortement à un meurtre et a demandé au ministre de la Santé de faire adopter une nouvelle loi en la matière, plus restrictive.

(...)

Amnistie internationale demande au gouvernement turc de faire en sorte que les droits fondamentaux des femmes soient pleinement protégés et qu'aucune mesure restreignant l'accès des femmes à un service d'avortement sûr et légal ne soit mise en place.

Si vous donniez encore à cet organisme, il est temps de changer et d'aviser Amnistie Internationale que vous voulez dorénavant soutenir un organisme qui défend les personnes dont la vie est en danger, plutôt qu'un organisme qui fait la promotion de la torture et de la mise à mort des plus faibles.

Laissez un commentaire

Le projet de loi 13 adopté, une nouvelle étape dans le combat des parents ontariens pour la reconnaissance de leurs droits

TORONTO, Ontario 5 juin 2012 (Source LifeSiteNews.com, traduction CQV) – Le projet de loi controversé du gouvernement McGuinty sur les « droits » des homosexuels, projet de loi qui impose les clubs d'activistes homosexuels dans les écoles de la province, y compris dans les écoles catholiques, a été adopté par un vote final de la législature mardi.
 
Le projet de loi 13 a été adopté à 11 h 50, lors d'un vote de 65 pour et 36 contre, avec le soutien des partis libéraux et NPD — , et le rejet par les progressistes-conservateurs.
 
L’adoption de la loi jette les bases pour une éventuelle bataille constitutionnelle avec les évêques catholiques de la province.
 
« La bataille commence », a déclaré Mary Ellen Douglas, présidente de la campagne de la Coalition ontarienne de la vie. « Le ministre de l'Éducation a dit qu'elle va forcer la présence des “alliance gai-hétérosexuel” dans les écoles catholiques. Que cela leur plaise plus ou moins ou non ».
 
 
«J'espère que les évêques de l'Ontario vont réaliser quelles sont les implications de ce vote pour les écoles catholiques et qu’ils s’opposeront fermement avec la population derrière eux, » a-t-elle poursuivi. «Nous devons réveiller les gens qui paient les impôts sur ce qui vient de se produire à l'Assemblée législative aujourd'hui.’
 
Le ‘projet de loi anti-intimidation» est confronté depuis des mois à des manifestations par les parents et profamilles qui croient que l’accent mis sur l'homosexualité liée à l'intimidation représente une menace pour les droits parentaux et la liberté religieuse.
 
Le projet de loi exige que tous les établissements scolaires financés par les fonds publics permettent les ‘alliances gai-hétérosexuels’, et la commissaire en chef de l'Ontario Human Rights Commission a laissé entendre que le projet de loi pourrait même être appliqué aux écoles privées.
 
(…)
 
"Les droits des catholiques à leur propre système scolaire, qui est garanti en vertu de la l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, sont bafoués », a déclaré Douglas. « C’est le temps pour les catholiques de se tenir debout pour leurs droits."
 
Elle a également prévenu que le projet de loi 13 n'est pas un «événement spécifique à  l'Ontario.’ ‘Croyez-moi, cela viendra pour toutes les provinces maintenant. Elles ont besoin d’être attentives aussi », dit-elle.
Laissez un commentaire

Les parlementaires ontariens débattront aujourd'hui de l'imposition des clubs "gai-hétérosexuel" aux écoles catholiques.

Sur le site de Radio-Canada du 5 juin 2012:

(Des manifestations de parents se sont déroulées à Toronto pour dénoncer cette attaque contre la responsabilité parentale de l'éducation des enfants) 

Les députés ontariens débattront, mardi, en troisième et dernière lecture du projet de loi libéral sur l'intimidation à l'école, qui a soulevé l'ire des conseils scolaires catholiques.

Même l'archevêque catholique de Toronto, le cardinal Collins, a dénoncé un amendement qui forcerait les écoles catholiques à accepter la formation de groupes d'élèves gais-hétérosexuels. Selon lui, cette politique contrevient aux enseignements de l'Église.

À l'heure actuelle, ces groupes, lorsque les écoles catholiques les tolèrent, sont appelés « clubs arc-en-ciel » pour éviter toute référence à l'homosexualité.

Financement

De leur côté, les conservateurs accusent le gouvernement libéral de chercher des prétextes pour sabrer le financement des conseils catholiques, ce que rejette la ministre de l'Éducation.

Le NPD appuie le projet de loi, dont les mesures devraient entrer en vigueur à la prochaine rentrée, en septembre.

Le projet de loi a finalement été adopté avec 65 députés qui ont voté pour et 36 contre.

Laissez un commentaire

La famille éclatée du Québec...

Sur le site du Journal de Montréal du 5 juin 2012, ces statistiques de Jean-Marc Léger sur la situation des familles du Québec:

 

 

Les deux tiers des gens au Québec vivent dans une famille dysfonctionnelle. Pire, 45 % des gens ont subi personnellement un des 9 préjudices majeurs. Que ce soit des problèmes de décrochage ou d’échecs scolaires, d’alcool, de toxicomanie, de violence physique ou verbale, de santé mentale, de sévices sexuels ou encore de démêlés avec la justice.

Imaginez, plus du quart des Québécois ont un niveau de stress tel qu’ils devraient consulter un spécialiste. C’est vrai que le monde ne tourne pas rond.

Santé mentale

Au cours de leur vie, 14 % des gens disent avoir eu un problème de santé mentale. Cela pourrait aller d’un burn-out à la démence. 11 % estiment que leurs parents ont aussi vécu ce problème. Au total, si on y ajoute les autres membres du foyer, nous retrouvons 37 % des familles québécoises qui ont subi un traumatisme léger ou lourd de santé mentale.

Violence

En deuxième lieu, les sévices les plus importants sont les violences verbales ou physiques. 26 % disent avoir subi des violences verbales et 12 % ont souffert de violences physiques. Souvent, ce sont les mêmes familles.

Décrochage

Suivent les problèmes scolaires. 11 % disent avoir décroché de l’école et 10 % d’avoir subi des échecs scolaires difficiles.

Agression sexuelle

Pire, nous retrouvons 8 % de gens qui disent avoir été victimes d’agression sexuelle. Au total, 14 % des foyers auraient eu à subir ces moments difficiles. Ce taux apparaît très élevé, mais il inclut tous ceux qui croient avoir été victimes d’agression sexuelle. Pour certains, avoir été frôlé constitue une agression sexuelle alors que d’autres ont pu être des victimes non consentantes d’une relation sexuelle, mais n’estiment pas avoir été victimes d’une agression sexuelle. Ce 8 % représente uniquement ceux qui pensent avoir été victimes et non ceux qui ont été véritablement victimes d’agression sexuelle. Cette nuance est fort importante.

Drogues et alcool

Nous retrouvons 4 % de gens disant avoir eu des problèmes d’alcool et 4 % ayant eu des problèmes de toxicomanie. Contrairement à la question précédente, les sondages ont tendance à sous-estimer la réalité, car plusieurs sous-estiment leur véritable condition.

Antécédents criminels

4 % ont des antécédents criminels ou ont eu des démêlés importants avec la justice. Au final, plus de deux millions de personnes, auront connu, à un moment ou l’autre de leur vie une des neuf conditions difficiles de vie testées. Au total, 69 % des familles ont eu au moins un membre de leur famille ayant lutté contre l’un ou l’autre de ces fléaux. C’est énorme. C’est aussi vrai que les gens plus pauvres et moins scolarisés subissent davantage ces difficultés, mais le facteur le plus important demeure votre équilibre familial. Plus votre famille vit des difficultés et plus vous avez des chances de vivre les mêmes difficultés.

La famille

En somme, la crise économique, la crise des finances publiques et l’endettement des ménages n’aident pas, mais c’est surtout l’éclatement de la famille qui crée des conditions perdantes pour plusieurs Québécois. Aujourd’hui on ne demande plus aux parents combien ils ont d’enfants, mais aux enfants combien ils ont de parents. Si l’on veut un Québec plus fort et plus en santé, on doit donner un meilleur environnement à nos enfants. Cela prend tout un village pour élever un enfant (proverbe africain).

Voici un extrait d'un article paru en 2009 sur le site mamanpourlavie.com sur la situation matrimoniale des québécois:

La famille québécoise n'a pas fini de se transformer. Trois enfants québécois sur cinq naissent hors mariage et la proportion de mariages rompus par un divorce atteint 52,4 %, indique le dernier rapport annuel du ministère de la Famille et des Aînés.

Mariage et unions libres
La proportion des naissances hors mariage atteint un nouveau sommet en 2005 avec 59,2 % de l’ensemble des naissances. Ce qui signifie qu’un nombre sans cesse croissant de couples opte pour l’union libre plutôt que pour le mariage pour former une famille. D’ailleurs, si les conditions observées en 2006 persistent à l’avenir, seuls 28 % des hommes et 30 % des femmes se marieraient avant leur cinquantième anniversaire. Une autre statistique témoigne que des changements s’effectuent au sein des couples : la proportion de mariages rompus par un divorce atteint un nouveau sommet avec 52,4 % en 2004.

Naissances
En 2007, pour une quatrième année consécutive, le nombre des naissances s’est accru. Selon les récentes estimations, 84 200 enfants sont nés au cours de cette dernière année comparativement à 82 100 en 2006, donc 2 100 naissances de plus en 2007 par rapport à 2006. Le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer se situe à 1,65 en 2007 comparativement à 1,62 l’année précédente, à 1,52 en 2005 et à 1,48 en 2004. Cette progression, si elle se confirme, permet au Québec d’accéder au rang des juridictions à fécondité modérée. Par ailleurs, il est bien connu que les femmes ont leur premier enfant à un âge de plus en plus tardif. De 25,37 ans en 1980, l’âge moyen s’est haussé graduellement jusqu’à 27,95 ans en 2007.

Laissez un commentaire

Il est temps de contacter son député pour lui demander d'appuyer la motion M-312!

La seconde heure de débat sur la motion M-312 aura lieu ce jeudi 7 juin à 17h30. Le parlement votera sur cette motion le 13 juin. Un appel, une visite à votre député a certainement une influence, pour lui faire prendre conscience qu'il est inacceptable que l'enfant à naître ne soit pas reconnu comme "être humain".  Pour trouvez les coordonnées de votre député, cliquez ici. Ces enfants pourront-ils compter sur notre appui?

Laissez un commentaire

Une manifestation à Toronto contre l'imposition des alliances "gai-hétérosexuel" dans les écoles catholiques d'Ontario

Vous pouvez trouvez ce reportage-audio sur l'opposition au projet de loi 13 sur le site de Radio-Canada:

 

Le projet de loi permettrait notamment la formation d'alliances gaies-hétérosexuelles dans les écoles, ce que dénoncent les manifestants qui se sont rassemblés jeudi après-midi à Toronto. 

En début de semaine, le cardinal de Toronto, Thomas Collins a dit qu'en permettant la création d'alliances gaies-hétérosexuelles dans toutes les écoles, le projet de loi viole la liberté de conscience et de religion.

Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty a tenu bon.

Son gouvernement minoritaire compte sur l'appui des néo-démocrates pour faire passer le projet de loi. Selon le leader parlementaire du NPD, Gilles Bisson, tous les membres de son parti voteront pour.

Le projet de loi 13 devrait être adopté avant la rentrée.

Laissez un commentaire

10 années d'euthanasies en Belgique: lettre de l'archevêque de Bruxelles, Mgr Léonard

Sur le site de la Libre Belgique du 30 mai 2012, cette lettre qui dit beaucoup, en peu de mots:

(Mgr André-Mutien Léonard, archevêque de Bruxelles)

 

En mai 2002, une majorité parlementaire a voté une loi relative à l’euthanasie. Dix ans après sa promulgation, un bilan s’impose. Lors des débats parlementaires, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants (1). Aujourd’hui, comment ne pas redire tout d’abord la sympathie que chacun de nous éprouve à l’égard des personnes qui souffrent intensément, minées par la maladie et bouleversées par la perspective d’une mort prochaine ? Qui pourrait demeurer indifférent à leur désarroi ? Chacun peut comprendre que l’envie surgisse parfois de s’endormir pour de bon et d’être ainsi libéré. Reste qu’une demande de mort doit le plus souvent être décryptée comme un appel au secours. Ce cri de détresse ne doit donc pas nécessairement être interprété comme une volonté de mourir à proprement parler. La réponse appropriée est alors de soutenir le désir de vivre en dignité qui se cache derrière la demande de mort. Et lorsque toute thérapie se révèle vaine ou, en tout cas, disproportionnée, des soins palliatifs de qualité doivent alors prendre la relève. Il importe de leur donner les moyens, encore insuffisants aujourd’hui, de se développer afin de permettre de vivre et de mourir dans la dignité et la sérénité. On évitera ainsi de mettre fin délibérément à la vie et de transgresser l’interdit, essentiel à toute société, de faire mourir intentionnellement une personne innocente. Il est, certes, des cas où, d’un point de vue technique, la distinction peut sembler mince entre certaines pratiques palliatives et certaines pratiques d’euthanasie. C’est alors le contexte humain, la nature précise des moyens employés et l’intention qui font toute la différence. À cet égard, comment ne pas rendre hommage au dévouement admirable et compétent des membres du personnel soignant qui, refusant tout acharnement thérapeutique, luttent contre la douleur, soulagent la souffrance et, avec beaucoup de cœur, accompagnent jusqu’au bout les malades et leurs proches ? Que de témoignages de familles attestant la grande densité humaine de ces derniers jours passés auprès de leurs proches dans un contexte de grande humanité ! Je salue aussi le courage des soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer. On a souvent argumenté en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie en invoquant la liberté individuelle de disposer de sa vie et donc aussi de sa mort. Mais, 10 ans après, on perçoit mieux que l’euthanasie n’est jamais une décision concernant seulement la liberté de ceux qui la demandent. Sa dépénalisation a modifié pour de nombreux professionnels de la santé des aspects essentiels de leur profession. Elle a parfois ébranlé la confiance entre les membres d’une même famille ou à l’égard du corps médical. Elle a conduit subrepticement des personnes fragiles à penser qu’elles feraient bien de demander l’euthanasie. De plus les craintes exprimées il y a 10 ans sont aujourd’hui réalité. À l’époque, plusieurs précautions avaient été prévues par le législateur afin de circonscrire strictement le champ d’application de la loi. Mais une fois la porte entrouverte, l’entrebâillement s’élargit inévitablement. Aujourd’hui, la Commission fédérale de contrôle est quasiment obligée de fermer les yeux sur des pratiques non conformes à la loi et avoue d’ailleurs explicitement son impuissance à contrôler efficacement son application (2). Dans ces conditions, est-il raisonnable d’envisager un nouvel élargissement du champ d’application de la loi, sachant que des pratiques incontrôlables vont ensuite forcer le législateur à envisager de nouvelles extensions ? Il est des domaines où le bien commun exige que des "oui" ou des "non" très clairs soient prononcés. Et l’histoire montre que nous sommes capables de le faire. Dans le domaine de l’accompagnement de la souffrance et de la mort, le "oui" résolu à une présence compétente et aimante auprès des malades et des mourants est le véritable avenir de nos sociétés. Et le développement toujours perfectible des soins palliatifs nous en donne la possibilité. Renoncer à l’euthanasie peut sembler à certains une diminution de leur liberté individuelle. Et ce l’est en un sens. Mais il s’agit, à plus long terme, d’une contribution majeure au bien commun de tous. 1) Déclaration des évêques de Belgique, "Soins palliatifs, oui ; euthanasie, non !", 16 mai 2002. Ils s’exprimeront à nouveau, si l’actualité l’exige, dans les mois qui viennent. (2) On trouvera une bonne synthèse des embarras de la Commission fédérale de contrôle dans le dossier de l’Institut Européen de Bioéthique : "Euthanasie : 10 ans d’application de la loi en "Belgique", Les dossiers de l’IEB, avril 2012, www.ieb-eib.org, p.5-6.

A.-J. LÉONARD

Archevêque de Malines-Bruxelles

Laissez un commentaire

Malgré les pressions pour qu'elle soit avortée, cette petite argentine a vu le jour!

Une très bonne nouvelle parue sur le blog de Jeanne Smits du 4 janvier 2012:

 

 

 

 

La petite fille sur la photo aura bientôt un an. Elle n'aurait pas dû naître. Enfin, si l'on avait fait confiance aux féministes qui se mobilisent toujours dans ces cas-là. Et si sa maman, une adolescente, avait profité de l'article 68 du code pénal argentin, qui « justifie » l'avortement quand l'enfant à naître est le fruit d'un viol. Condition qui vient d'être assouplie par la Cour suprême argentine qui affirme superflue toute décision de justice pour autoriser l'avortement dans ces circonstances.

La petite fille sur la photo s'appelle Luz Maria, et elle est aujourd'hui la joie de sa famille. Sur la photo, elle dans les bras de sa tante. C'est une petite rescapée : tant de personnes, tant d'organismes s'étaient liguées pour qu'elle ne voie pas le jour ! Il y avait des groupes de « défenseurs des droits de l'homme », la presse, bien sûr et jusqu'aux représentants du gouvernement local de la province de Misiones qui poussaient la famille de la jeune fille enceinte à faire avorter celle-ci.

C'est la Red Federal de Familias (réseau fédéral des familles) qui s'est mobilisée l'an dernier pour que Luz Maria vive. Si bien que la famille, prête à accepter l'irréparable, s'est désistée in extremis de la demande d'avortement introduite en son nom.

C'est Julieta Lardies, la déléguée – toute jeune – du Réseau, qui raconte dans la revue Revista Familia y Vida le combat qu'elle a mené pour sauver cette petite vie. La famille du bébé s'exprime aussi, pour dire ce qu'elle pense aujourd'hui de l'avortement, ce qui s'est vraiment passé, comment on a fait pression sur elle, et qui, en fin de compte, l'a véritablement aidée.

Aider ? C'est ce que proposa et ce que fit Julieta Lardies. Alors que les journaux s'enflammaient pour réclamer la vie de Luz Maria, elle publia, avec une autre déléguée du Réseau, une lettre ouverte pour supplier qu'on ne tue pas l'enfant. Au nom de sa vie, mais aussi pour la mère qui porte les conséquences physiques et psychiques de l'avortement. Julieta Lardies proposait de l'aide : l'aide de psychologues pour l'aider à traverser l'épreuve, de médecins pour que sa grossesse soit bien suivie, et même, si la jeune maman le voulait, des parents prêts à adopter l'enfant à sa naissance. S'adressant à l'adolescente et à ses proches, la lettre disait :

« Nous voulons qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls, que nous comprenons leur douleur et leur angoisse, mais nous voulons aussi qu'ils sachent qu'éliminer l'enfant ne résoudra rien : au contraire, c'est un décision dont tôt ou tard les femmes se repentent, mais quand il n'y a plus moyen de revenir en arrière (c'est ce que dit l'expérience de personnes qui travaillent jour après jour avec des femmes qui doivent porter pour la vie le poids d'avoir tué leurs propres enfants). (…)

Nous voulons te demander à toi, jeune fille qui te trouves dans cette situation difficile, de nous permettre de t'aider ; nous savons ta souffrance et nous voulons le mieux pour toi et pour ce bébé que tu portes en toi, nous voulons que tu connaisses le témoignage de jeunes comme toi qui se sont trouvées dans des situations semblables à celle que tu vis, et qui aujourd'hui ne regrettent pas d'avoir laissé naître leur enfant. Quand il naîtra, tu pourras l'élever ou le confier à l'adoption, personne remettra alors en cause ta décision parce que tu auras agi avec courage en respectant le droit de cet enfant. Le tuer serait injuste (lui n'est coupable de rien et on ne peut pas gommer l'horrible crime du viol en commentant à son tour le crime de supprimer la vie de cette petite personne). Aie le courage de dire “oui” à la vie… et compte sur nous. Sa vie est entre tes mains. »

Le message fut entendu.

Et finalement, la famille de Luz Maria a préféré garder ce bébé devenu enfant du bonheur.
 

Laissez un commentaire

"Warriors of Life" picket in front of the Russian Consulate in Montreal

Dear all,

Last Saturday June 2nd at 1pm there was a pro-life gathering in front of the Russian Consulate (3685 Avenue de Musée) in Montreal in support of the “Warriors of Life” campaign to end abortion.

The "Warriors of Life" is an international anti-abortion movement whose campaign aims to prohibit abortions in Russia, Ukraine, USA, Poland, and Canada. 

On June 1st 2012, the “Warriors of Life” picketed in front of the United Nations Headquarters in New-York. The same day (June 1st) the Center for Bioethical Reform organized a picket in front of the Russian Embassy in Washington, DC to support the letter that the “Warriors of Life” wrote to Vladimir Putin "requesting an Institutional Court investigation into the legality of abortion-permitting clauses. According to the legal analysis done by 'Warriors of Life', these clauses are unconstitutional." 

Due to the poor weather conditions, the gathering in Montreal in front of the Russian Consulate was not as large as I expected. We were a group of five people. The organizer brought several images of aborted children with slogans in French, English, and Russian stating “Abortion – Genocide.” Together, we wore those images around our necks and stood in the rain facing the oncoming traffic.

This was the first time that I held signs with photos of aborted children in front of the public. I have spoken to several people about the use of graphic images, and, needless to say, the opinions are diverging (even within the pro-life field).

On the one hand, some claim the images are shocking, violent, and disrespectful both to the public and to the babies whose bodies are being displayed.

However, one must consider the fruits of such an act to decide whether it is worth it or not. Does displaying abortion imagery reveal the truth to those who are “pro-choice”? Are photos an unparalleled way to convey the horrors of abortion? Can lives be saved by doing this?

I think the answer to all these questions are yes, yes, and yes again. Every day in the news we are shown shocking photos of dead civilians, starving children, diseased people, road accidents, and other brutal acts. Advertising campaigns against smoking display awful images to warn people against the dangers of cigarettes. Museums in memory of the Holocaust show photos of its victims in order to inform people of the extreme violence that was done against humanity.

These photos impact us at an emotional level that cannot be attained through words alone. When one talks about the dismemberment of fetal body parts, does it compare in the least to the photographs we see of an aborted child? Upon recognizing the arms, legs, organs, and face of that little child, everyone is faced with the reality of abortion just as it is (no Photoshop used here!) I invite you to read these two articles in defense of the use of graphic images:

1) “Defending the use of Graphic Images” by the Canadian Centre for Bio-Ethical Reform 

2) "The use of graphic images: Re-thinking pro-life strategy” by Priests for Life

The second article also includes a list of historical examples of the use of graphic images in other social reform movements. I hope the people that turned and saw our abortion signs on Saturday remain shocked by our images. In the same way, I believe all pro-lifers should be shocked time and time again that such atrocities continue to exist (and are even encouraged) in our society. Sometimes I forget that the work we do involves a constant defense against the murder of innocent infants- seeing the bodies of these little children reminds me that the work is not over and that we cannot be idle while these crimes continue to occur on a daily basis.

Laissez un commentaire

Les soins de santé à domiciles progressent...

Sur le site de Radio-Canada du 4 juin 2012:

(Le Dr Jack Kitts, président du Conseil canadien de la santé)

 

Selon le rapport annuel du Conseil canadien de la santé, les provinces ont généralement respecté leurs promesses faites en 2003 d'améliorer les soins à domicile, d'augmenter le nombre de médecins et d'infirmières ainsi que de développer des indicateurs pour que le public puisse mesurer leurs progrès.

Mais le rapport indique que les améliorations ne sont pas les mêmes partout et que la situation est décevante. Il déplore le fait que l'accord conclu par les premiers ministres provinciaux et le gouvernement fédéral il y a près de 10 ans n'ait pas permis de changer les choses à l'échelle nationale, alors que c'était pourtant son objectif.

Le Conseil croit que l'entente de 2003 était trop vague et qu'elle mettait l'accent sur la création d'un terrain commun au lieu de pousser chaque province à s'améliorer. Plutôt que de collaborer afin de partager leurs bonnes idées, les gouvernements provinciaux ont travaillé chacun de leur côté pour atteindre des cibles mal définies.

L'organisation se demande aussi si les provinces sont en mesure d'aller de l'avant avec un nouveau plan d'amélioration, soulignant qu'elles sont encore aux prises aujourd'hui avec les problèmes que l'accord devait en principe régler.

Maintenant que le fédéral a annoncé qu'il ne souhaitait plus s'impliquer autant dans l'élaboration de politiques dans le domaine de la santé, les gouvernements provinciaux sont en train de laisser tomber leur propre accord commun pour l'avenir du système de santé au pays.

Le Conseil canadien de la santé croit que les provinces feraient mieux de tenir compte de ses conclusions et de ses évaluations précédentes, alors qu'elles s'apprêtent à réformer le système de santé canadien en solo.

« Les vrais progrès surviennent lorsque des stratégies complètes avec des cibles concrètes sont mises en place », a indiqué le président du Conseil, le Dr Jack Kitts.

Laissez un commentaire