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L'eugénisme, un droit fondamental en Europe?

Sur le site de genethique.org du 17 mai 2012:

 

 

Dans son édition du 19 mai 2012, L’homme nouveau fait le point sur les enjeux d’une affaire actuellement pendante devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) (cf Synthèses de presse Gènéthique du 5/04/2012, du 23/04/2012 et du 9/05/2012).
L’affaire Kruzmane contre Lettonie "a commencé avec l’histoire d’une jeune mère lettone, Anita Kruzmane, en procès contre son médecin qui (…) aurait (…) manqué à l’obligation de lui prescrire un test de dépistage de la trisomie." Ayant accouché d’une petite fille trisomique, celle-ci s’est tournée vers la CEDH. Elle considère que ce défaut de prescription est source d’un préjudice : celui de n’avoir pas pu avorter.
Pour Thierry de la Villejégu, directeur de la Fondation Lejeune, "le simple fait que la Cour ait accueilli cette demande sans la rejeter d’emblée souligne bien que le danger de (…) [la] reconnaissance [de l’eugénisme, comme droit fondamental] est réel. En effet, la Cour "aurait pu rejeter la plainte pour non-respect des critères de recevabilité ou pour abus de droit. "
Même si "la date de rendu du jugement n’est pas connue ", Thierry de la Villejégu insiste sur la nécessité de se mobiliser car "les juges peuvent étudier le cas à tout moment." C’est pourquoi la Fondation Lejeune ainsi que "d’autres associations européennes de défense des personnes handicapés", réunies sous le label stopeugenicsnow, s’attachent à sensibiliser l’opinion publique sur cette affaire, en invitant à signer une déclaration en ligne, rappelant que " l’avortement n’est pas (…) un droit de l’homme inscrit dans la législation européenne. " Le directeur de la Fondation Lejeune insiste : " si l’eugénisme devenait un droit fondamental, une pression certaine pèserait sur la liberté de conscience. Qui demain s’opposera à un droit fondamental ? "
" Les enjeux de ce jugement sont [donc] immenses, d’autant que la trisomie n’est qu’une parmi beaucoup d’autres maladies que nous sommes ou serons bientôt en mesure de dépister. "

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Histoire de l'évasion de Chen Guangcheng

À travers l'histoire de Chen Guancheng, c'est toute la barbarie du régime communiste chinois qui est rappelée au monde, la barbarie de la politique de l'enfant unique, que les Nations-Unies et les États-Unis ne veulent pas voir... Sur le site de La Presse du 18 mai 2012:

 

Chen Guangcheng, l'emblématique militant chinois des droits civiques, confie avoir risqué sa vie lorsqu'il s'est évadé de sa résidence surveillée, une épreuve de plus de 20 heures durant lesquelles il s'est terré dans une porcherie puis a rampé, le pied cassé.

Chen a relaté ces moments dramatiques dans un entretien par téléphone à l'AFP, depuis l'Hôpital de Pékin où il est soigné et où il ne peut recevoir ni ses amis ni la presse.

Les détails sur cette incroyable évasion remontant au 20 avril émergent peu à peu, au fur et à mesure que se desserre l'étau sur les personnes qui ont aidé l'avocat aveugle à parvenir à se réfugier à l'ambassade des États-Unis, à Pékin.

Mais au début, Chen, 40 ans, est seul quand il se lance dans sa folle tentative, malgré les dizaines de gardes déployés dans son village rural de la province du Shandong (est).

Ces vigiles, qui ont prouvé leur tempérament violent en repoussant à coups de briques des journalistes étrangers, sont chargés de le surveiller et d'empêcher qu'il communique avec l'extérieur.

«Il y avait au moins 60 personnes chargées de me surveiller dans le village. S'ils avaient découvert que je m'étais échappé, ils m'auraient probablement battu à mort. C'était vraiment très, très dangereux», a relaté Chen tard jeudi.

Après avoir durant plusieurs jours prétendu être malade, afin d'endormir la vigilance de ses gardiens, l'aveugle entreprend sa «belle» en plein jour, dans un village et ses environs qu'il connaît bien malgré sa cécité depuis l'enfance.

Le premier obstacle est de taille: un mur de deux mètres de haut, construit autour de son logis par ses geôliers. Il réussit à le franchir, mais au prix d'une fracture au pied.

De là, il parvient à se réfugier dans une porcherie toute proche, redoutant d'y être découvert.

«Je suis resté dans la porcherie pendant des heures... C'est à ce moment que j'ai été le plus inquiet», précise «l'avocat aux pieds nus».

À la tombée de la nuit, il entreprend de tenter de sortir du village, ce qui va lui prendre des heures. Trébuchant à chaque pas, voire rampant sur le sol, Chen Guangcheng progresse très lentement. À chaque bruit suspect, il s'immobilise.

Il lui faut notamment franchir une rivière. Heureusement, la géographie des lieux est gravée dans sa mémoire et l'aveugle parvient à se glisser sur le pont qui enjambe le cours d'eau. Un endroit où est théoriquement posté en permanence un garde, mais par miracle celui-ci ne remarque rien. Peut-être dormait-il, avance aujourd'hui Chen.

Au mépris de la douleur qui irradie de son pied -il ignore encore qu'il a une triple fracture- Chen Guangcheng progresse en plein champ, franchissant les clôtures les unes après les autres.

Une vingtaine d'heures après le début de sa fuite, il parvient à rallier Xishiguzhuang, village distant de seulement un kilomètre. Il retrouve la porte du logis d'un ami, dont l'AFP taira le nom par sécurité. Ce dernier envoie discrètement un message à Chen Guangfu, le frère de l'évadé.

«Personne ne croyait que j'arriverais à m'échapper, ils ont été choqués quand ils m'ont vu», se souvient Chen.

Le frère réussit à informer quelques militants des droits de l'homme, par ces mots immédiatement compris: «L'aveugle s'est échappé». En même temps, Chen Guangfu organise un trajet en voiture pour conduire Chen à Xintai, la ville la plus proche en dehors de la juridiction locale.

Il y retrouve, le 22 avril, les militants venus de Pékin qui vont se charger de la suite, au péril d'une lourde peine de prison: contacter l'ambassade des États-Unis et amener Chen dans la capitale.

Heureusement, les vigiles mettront plusieurs jours à se rendre compte de l'évasion. Un temps qui permet à Chen d'arriver à Pékin, où les autorités redoutent qu'il trouve refuge dans une chancellerie occidentale.

Le «contact» final a lieu le 26. Même si toutes les voitures de l'ambassade des États-Unis sont suivies, l'une d'entre elles arrive à prendre en charge l'aveugle et à semer les poursuivants, dans un scénario de guerre froide.

Après un imbroglio diplomatique entre Pékin et Washington et des négociations secrètes, Chen Guangcheng est transféré en milieu hospitalier. Il a annoncé jeudi espérer quitter la Chine pour les États-Unis dans les deux semaines.

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Le musée des sciences et de la technologie du Canada présente une exposition pornographique

Sur le site du journal Le Droit du 17 mai 2012:

 

 

 

Le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, juge que le contenu de l'exposition Sexe: l'expo qui dit tout, qui débute ce jeudi au Musée des sciences et de la technologie du Canada (MSTC), «est insultant pour les contribuables».

«Le mandat du Musée national national des sciences et de la technologie est de promouvoir la culture scientifique et technologique à travers le Canada. Il est clair que cette exposition ne correspond pas à ce mandat. Ce contenu ne peut être défendu et est insultant pour les contribuables», a indiqué Sébastien Gariépy, porte-parole du ministre Moore.

M. Gariépy a fait savoir que le bureau du ministre du Patrimoine canadien a exprimé ses «vives inquiétudes» à la présidente du musée. «Nous encourageons les Canadiens qui sont préoccupés à faire de même», souligne M. Gariépy en précisant, dans sa réponse, que le président du MSTC est Denise Amyot. M. Gariépy a indiqué que le financement accordé au MSTC «ne sera pas affecté» par la présentation de l'exposition.

Sexe: l'expo qui dit tout est une exposition créée par le Centre des sciences de Montréal qui s'adresse aux adolescents de 12 à 17 ans. Sa présentation dans la métropole québécoise et à Regina, en Alberta, n'avait suscité aucune controverse.

Dans la capitale fédérale, cependant, le MSTC dit avoir reçu une cinquantaine de plaintes en lien avec cette exposition. Avant même que l'exposition ne débute ce jeudi, la direction du musée a donc décidé de faire passer de 12 ans à 16 ans l'âge minimum requis pour la visiter sans être accompagné d'un adulte.

La contraception, la masturbation et l'homosexualité font partie des thèmes abordés dans l'exposition qui sont à l'origine des plaintes logées au musée. Le MSTC précise sur son site Internet que ces sujets sont traités «de la façon la plus universelle possible».

 

Dans cette exposition, les jeunes sont encouragés à avoir des relations sexuelles annales et sont informés que dès l'âge de 14 ans, ils n'ont pas besoin de la permission de leur parent pour avoir un avortement. Un vidéo présentant des jeunes se masturbant fut retiré après des plaintes des visiteurs.

Pour vous plaindre de voir vos impôts utilisés pour financer cette exposition:à

Denise Amyot
Président, Musée canadien des sciences et technologies

Phone: (613) 991-3044
E-mail: [email protected]

James Moore, Canadian Heritage Minister
E-mail: [email protected]

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Des passeports pour Chen Guangcheng et sa famille d'ici 15 jours?

Une nouvelle parue sur le site du journal La Voix de l'Est du 17 mai 2012:

 

 

L'imbroglio diplomatique entre Pékin et Washington semblait en passe d'être réglé jeudi, Chen Guangcheng ayant effectué les formalités pour obtenir les passeports qui devraient lui permettre de quitter la Chine pour les États-Unis avec sa famille dans les deux semaines.

«Des responsables sont venus hier (mercredi). Nous avons rempli les formulaires de demande de passeport pour moi, ma femme et mes enfants», a dit le militant aveugle joint au téléphone par l'AFP à l'hôpital de Pékin où il se trouve depuis son départ de l'ambassade des États-Unis où il s'était réfugié.

«Ils ont dit que les passeports devraient être prêts d'ici 15 jours», a-t-il ajouté, donnant ainsi la première indication que son départ en exil était toujours à l'ordre du jour.

Ce champion de la lutte contre la politique chinoise de l'enfant unique, impliquant stérilisations et avortements forcés, avait provoqué une crise diplomatique en se réfugiant à l'ambassade des États-Unis à Pékin après s'être évadé fin avril de sa résidence surveillée de la province du Shandong (est) dans des conditions rocambolesques.

Chen avait quitté la mission américaine début mai au bout de six jours, alors que la secrétaire d'État Hillary Clinton se trouvait à Pékin, une concomitance malencontreuse pour les diplomaties américaine et chinoise.

Un accord entre Pékin et Washington avait ensuite été obtenu après d'âpres négociations, la Chine acceptant de donner «au plus vite» à Chen Guangcheng et à sa famille des passeports pour qu'ils puissent partir, et Washington de leur délivrer tout aussi rapidement des visas.

Mais depuis, l'avocat autodidacte aveugle n'avait rencontré qu'une seule fois, le 7 mai, les responsables chinois de l'émigration. Rien n'avait apparemment bougé pour lui permettre, avec sa femme et ses deux jeunes enfants, de partir aux États-Unis, où Chen a reçu une proposition de bourse de l'Université de New York pour étudier le droit.

«Les responsables gouvernementaux ne sont pas venus (depuis une semaine). Je ne comprends pas pourquoi c'est retardé», avait dit Chen lundi à l'AFP, «c'est peut-être pour sauver la face».

Chen a également déclaré à l'AFP jeudi que les autorités lui avaient promis d'enquêter sur les accusations d'homicide volontaire pesant sur son neveu Chen Kegui, qui avait blessé un responsable local ayant fait irruption chez lui en pleine nuit -sans le tuer toutefois.

Depuis son évasion, Chen a accusé les autorités locales de se venger sur les membres de sa famille restés dans son village de Dongshigu, y compris en début de semaine dans un appel téléphonique au Congrès américain.

L'organisation Défenseurs des droits de l'homme en Chine (CHR), a affirmé que la police avait torturé Chen Guangfu, frère aîné de Guangcheng et père de Kegui, fin avril.

Ils «ont menotté Chen Guangfu et lui ont attaché les jambes, et ensuite lui ont fouetté les mains avec une ceinture en cuir, l'ont frappé aux côtes et lui ont sauté très fort sur les pieds», a expliqué la CHRD tard mercredi dans un communiqué.

Chen Guangfu reste placé sous un «strict contrôle» et ne peut entrer en contact avec d'autres membres de sa famille, dont de nombreux sont également surveillés, ajoute l'organisation.

Deux avocats ont tenté mercredi de rendre visite en prison à Chen Kegui, mais «ils n'ont pas été autorisés par la police à le voir», a déploré Chen.

En attendant son passeport, l'un des plus célèbres dissidents chinois est de facto en résidence surveillée à l'hôpital de Pékin où il est soigné pour des fractures au pied, stigmates de son évasion de son village du Shandong.

Avec sa femme, son garçon de neuf ans et sa fille de six ans également confinés, il se retrouve dans la même situation que lors des 20 mois qu'il vient de passer en résidence surveillée, les violences physiques en moins.

Auparavant, il avait été emprisonné quatre ans, jusqu'en septembre 2010, pour son combat contre les abus de la politique de l'enfant unique en Chine et des expropriations.

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Des députés conservateurs travaillent de pair avec des pasteurs pour lutter contre l'avortement

Sur le site du journal Le Droit du 17 mai 2012:

(Le député Pierre Lemieux dans une autre de ces excellentes campagnes!)

 

Des membres du caucus pro-vie du Parti conservateur font campagne dans les églises pour relancer le débat sur l'avortement.

L'action coïncide avec un appel lancé par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) lundi pour inciter les fidèles à exprimer davantage leurs convictions sur la place publique, y compris dans les débats politiques.

Ces messages ont été entendus à Bourget, dans l'Est ontarien. Depuis dimanche dernier, le prêtre des paroisses Sacré-Coeur et Saint-Pascal-Baylon appelle ses fidèles à signer une pétition contre l'avortement, qui lui a été envoyée par le député conservateur local, Pierre Lemieux.

Cette pétition appelle le gouvernement à modifier l'article 223 du Code criminel, afin de donner le statut d'être humain au foetus, ce qui ouvrirait la porte à la criminalisation de l'avortement.

«Nous avons reçu une lettre du député Pierre Lemieux, a expliqué le père Édouard Ntiyankundiye. J'ai encouragé les paroissiens à signer la pétition.»

M. Lemieux n'a pas donné suite à nos demandes d'entrevue. La pétition en question émanait de l'un de ses collègues conservateurs, Stephen Woodworth. Autre député de l'Ontario, M. Woodworth est l'instigateur de la motion 312, qui vise à créer un comité pour étudier le statut légal du foetus au Canada.

Une recherche sur l'internet permet de trouver des publicités pour quelques discours prononcés par M. Woodworth dans des églises des environs de sa circonscription de Kitchener. L'un d'eux est prévu pour mardi prochain à l'assemblée pentecôtiste de Waterloo.

Joint par La Presse, le député de Kitchener-Centre a indiqué qu'il n'y avait pas de stratégie concertée de sa part ou des autres membres du caucus pro-vie pour faire campagne auprès des institutions religieuses. «Nous n'avons pas identifié les églises en particulier, mais tant mieux si elles peuvent aider», a-t-il ajouté.

Le vote pour la motion 312 devrait avoir lieu vers l'automne. Mais les chances qu'elle soit adoptée sont minces: le premier ministre Harper a déjà annoncé qu'il se prononcerait lui-même contre.

Lettre pastorale

La conjoncture semble néanmoins favorable à une meilleure coordination entre l'action politique et religieuse. Dans une «Lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion», rendue publique lundi, le Conseil permanent de la CECC a invité les croyants à «enrichir la société de leurs innombrables contributions à la culture, la vie politique et économique, à l'éducation et au domaine de la santé».

En entrevue à La Presse, l'archevêque de Gatineau et porte-parole francophone du CECC, Mgr Paul-André Durocher, a expliqué que cet engagement social pouvait prendre plusieurs formes, dont la forme politique. «Nous invitons les catholiques à prendre la place qui leur revient dans ce processus-là, en tant que citoyens de plein droit», a-t-il déclaré.

Le document ne parle pas expressément des démarches de Stephen Woodworth. Il évoque plutôt des enjeux tels que le droit d'un médecin de refuser de faire des gestes contraires à ses croyances religieuses, comme l'avortement.

«Je suis une directive de l'Église, indique tout de même le père Édouard Ntiyankundiye, de Bourget. En suivant la directive de l'Église, et personnellement comme catholique, j'appuie le droit à la vie.»

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L'avortement est utilisé comme contraceptif en occident

Sur le site de Yahoo Québec du 16 mai 2012, cette information:

 

(Des enfants de trop?)

Celles qui ont recours à l’avortement à répétition ont souvent déjà plusieurs enfants à leur charge, sont sur le chômage ou vivent des situations instables dans leur vie personnelle ou relationnelle, indique un précédent rapport de l’Observatoire régional de la santé de Bourgogne paru en 2005.

Le taux d’interruption volontaire de grossesse (IVG) répétée augmenterait d’ailleurs avec l’âge, révèle un nouveau rapport du National Health Service britannique, qui vient de mettre en garde la population quant à l’utilisation de l’avortement comme simple moyen de contraception.

En effet, selon les dernières statistiques, le nombre d’IVG à répétition pratiquées au Royaume-Uni serait passé de 30 % en 2000 à 34 % en 2010.

Il semblerait que le pays dépense l’énorme somme d’un million de livres par semaine pour mettre volontairement un terme à des grossesses non désirées.

Avec un taux de 35 % d’avortements répétés, le problème est également à prendre en considération en France, selon le rapport.

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"La bataille de l'euthanasie" : Enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France

La bataille de l'euthanasie, c'est un livre sur des cas particuliers montés en épingles par des mouvements de promotion du « droit de mourir dans la dignité ». La vérité a peu d'importance, il s'agit de monter une histoire à partir d'une personne malade acceptant, ou n'ayant pas la capacité de refuser de se prêter au « jeu » médiatique. Le livre de Tugdual Derville nous apporte les faits occultés par ces groupes de pression pour que nous puissions constater que dans tous les cas où l'on a présenté l'euthanasie comme solution, la manipulation des faits a joué un grand rôle dans le but d'émouvoir la population française et lui faire accepter comme inéluctables, ce qui ne l'était vraiment pas...
 
L'histoire de la bataille de l'euthanasie, tout comme celle de l'avortement, est l'histoire d'une grande manipulation, pour tromper l'opinion publique, l'émouvoir et lui faire croire qu'il n'existe pas d'autre solution. Voici le quatrième de couverture de ce livre si important dans la compréhension des tactiques de manipulation des promoteurs de l'euthanasie :
 
Sept affaires d'euthanasie ont défrayé la chronique pendant une décennie. Leur impact médiatique a largement forgé l'opinion des Français.
 
Tugdual Derville livre une enquête minutieuse et captivante sur chacune de ces sept affaires, au plus près des faits et des différents protagonistes : Christine Malèvre, infirmière condamnée pour meurtres; Vincent Humbert, lourdement accidenté, et sa mère; les deux soignantes de Saint-Astier; Maïa Simon, partie en Suisse pour son suicide assisté; Chantal Sébire, dont le visage a pris la France à témoin; Lydie Debaine, acquittée en première instance pour avoir noyé sa fille handicapée; Hervé Pierra, dont les parents ont obtenu l'arrêt de l'alimentation.
 
Derrière ces drames personnels poignants surgissent d’autres acteurs. Ils ne sont pas intimement concernés : leur unique motivation est d’obtenir la légalisation de l’euthanasie. Parfois au prix de procédés stupéfiants.
 
Cette remarquable enquête d’investigation révèle comment l’émotion médiatique peut être utilisée pour manipuler l’opinion. Un ouvrage qui se lit comme un roman policier. Une question d’actualité brûlante qui nous concerne tous, un jour ou l’autre…
 
-DERVILLE, Tugdual. La Bataille de l’euthanasie : Enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France, éd. Salvator, Paris, 2012, 239 pages.
 
Tugdual Derville est diplômé de Sciences Po Paris et de l’Essec, licencié en droit. En 1986, il a fondé le mouvement À Bras Ouverts, accueillant des enfants et des jeunes handicapés. Depuis 1994, il est délégué général d’Alliance Vita. Chroniqueur régulier dans le domaine bioéthique, il a aussi publié « Le Bonheur blessé » (CLD, 2005).
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Sur Obama et le "mariage homosexuel"

Un excellent article paru sur le site de France Catholique du 14 mai 2012: 

 

 

Mercredi 9 mai 2012, le président des États-Unis a pris son opinion à contre-pied en déclarant à la chaîne ABC  : «  Pour moi, à titre personnel, il est important de dire que je pense que les couples du même sexe doivent pouvoir se marier.  » La formule «  à titre personnel  » atténue à peine la portée d’une déclaration aussitôt saluée comme «  historique  » de part et d’autre de l’Atlantique. Mais elle est loin de faire l’unanimité à l’approche du scrutin présidentiel américain. Consultés par référendum, 61% des votants de Caroline du Nord ne viennent-ils pas de plaider pour un mariage réservé aux couples composés de personnes de sexes complémentaires  ?

L’argument avancé pour accréditer ce qui est présenté comme une «  évolution  » du discours officiel du président des États-Unis reste au demeurant superficiel. Barack Obama évoque les «  parents du même sexe  » d’amis de ses filles  : «  Malia et Sasha, cela ne leur vient pas à l’idée que les parents de leurs amis pourraient être traités différemment.  » L’argument est affectif. Le discours à peine adolescent.

C’est par le travestissement des mots que l’idée du mariage gay envahit les esprits.

Il y a d’abord le mot d’homophobie, amalgame qui surfe sur la compulsion victimaire entretenue par le lobby gay. Il mélange sciemment quatre acceptions  :

- la peur (voire la haine) des personnes homosexuelles  ;

- la discrimination et les brimades injustes qu’elles risquent de subir  ;

- la résistance aux revendications homosexuelles qui portent atteinte aux droits des plus fragiles (ici les enfants instrumentalisés comme objets de désir)  ;

- l’évaluation morale des actes homosexuels, évaluation qui est une question de liberté d’expression voire de conscience, et même de respect des personnes qu’aucun acte ou qu’aucune orientation ne devrait prétendre «  définir  ».

La notion d’homophobie est donc une «  salade empoisonnée  »  : ses deux premiers sens viennent assaisonner les deux derniers. Objectif  : anesthésier toute résistance en culpabilisant l’adversaire. C’est une technique dialectique. Il s’agit de mettre l’adversaire en situation de «  conscience malheureuse  », sur la défensive. Cela l’oblige à commencer ses réponses par un déni  : «  Je ne suis pas homophobe, mais…  » Comme si la révélation d’une orientation homosexuelle chez un proche devait provoquer un sentiment de sécurité paisible à propos de son bonheur  !

L’homophobie est un pied-de-biche pour forcer deux autres notions fallacieuses  : celle d’ «  homoparentalité  » et celle d’«  homo-filiation  ». Tout être humain reste conçu d’un homme et d’une femme. Prétendre qu’un enfant aurait deux papas ou deux mamans, et que ces derniers sont discriminés par l’interdiction de se marier, c’est nier la réalité d’une filiation biologique  ; c’est piétiner l’écologie plus certainement qu’en s’opposant aux OGM. Les généalogies homoparentales relèvent du fantasme, à la manière dont certaines personnes manquant de réalisme s’escriment à forcer les pièces d’un puzzle. Sauf qu’il s’agit ici d’écologie humaine, et que ce sont les enfants qui sont victimes de cette manipulation. Si l’adoption est réservée à un couple composé d’un homme et d’une femme, c’est qu’elle respecte les valeurs fondatrices de l’humanité  : la nature humaine est sexuée, et sa fécondité fait appel à cette altérité, dans la conception et l’éducation. Le nier, en fondant sur le seul «  amour  » qui les lie le droit pour des personnes d’adopter, n’est-ce pas permettre à terme d’adopter à trois, quatre ou plus  ? Jouet de désirs adultes que la société n’ose plus frustrer, l’enfant est victime de cette loi du plus fort. Lorsqu’il est appelé à justifier l’homoparentalité qui le prend en otage, on pense au syndrome de Stockholm  : un être humain s’attache naturellement à ses ravisseurs, jusqu’à les défendre.

Mercredi 9 mai, Barack Obama s’est permis de faire appel au Christ pour justifier son évolution en faveur du «  mariage gay  »  : «  Au bout du compte, la religion, ce n’est pas seulement le sacrifice de Jésus. C’est aussi  : traitez les autres comme vous voudriez être traités.  » Écartons le choix truqué qui tente de faire choisir entre «  un homme et une femme alcooliques qui battent leur enfant  » et «  deux adorables gays pleins de tendresse.  » Toutes choses égales par ailleurs, quel enfant mérite sincèrement qu’on efface l’un de ses parents pour le remplacer par un «  parent  » du même sexe  ?

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La folie de la fécondation in vitro...

Sur le site du journal La Presse du 16 mai 2012:

 

(des humains créés "à la machine")

 

En apparence, tout semble donc parfait : la « machine à procréer » semble bien rodée et on ne voit pas tellement ce qui pourrait noircir le tableau de la science procréative. Cependant, dernièrement, une étude scientifique suisse a fait l'effet d'une bombe en démontrant que les enfants issus de la FIV avaient des risques accrus de développer des maladies cardiovasculaires. Même si, de façon générale, les conséquences de la FIV sur la santé à long terme n'ont pas encore été déterminées de façon claire et que bon nombre d'études sur le sujet soient contradictoires, certaines évidences ont déjà montré que la reproduction assistée pouvait induire chez l'enfant ainsi conçu certains problèmes, tels que, par exemple, certaines formes des malformations congénitales, d'infirmité motrice cérébrale, de stérilité ou de cancer.

Pour l'instant, on ne sait pas si ces maux sont dus aux manipulations des gamètes lors des phases techniques de la fécondation ou bien si elles sont transmises par les parents, l'infertilité de ces derniers pouvant éventuellement être à l'origine de ces complications. Nous sommes face à la deuxième génération d'enfants nés par assistance reproductive et nous manquons de recul quant aux conséquences sanitaires possibles de la FIV à long terme.

D'un point de vue éthique, une des questions fondamentales pour les futurs parents concernés consiste à déterminer si le recours à la FIV est un risque à prendre ou à éviter. Cette question soulève le problème du « préjudice d'être né ». En France, dans les années 90, cette question a été au coeur de l'affaire Perruche, dans laquelle Nicolas Perruche a été indemnisé pour le préjudice d'être né gravement handicapé. Dans le cas qui nous intéresse, cette affaire met en lumière le dilemme qui consiste à déterminer s'il vaut mieux ne pas exister du tout, ou exister avec un risque accru de développer, potentiellement, une maladie sur le long terme.

En d'autres termes, l'alternative pour l'enfant de ne pas avoir le risque de tomber malade est simplement de ne pas exister. Pour citer Samia Hurst, bioéthicienne suisse, qui commentait récemment un problème bioéthique concernant la « non-existence », ce n'est « certainement pas une situation idéale pour l'enfant, mais faut-il pour autant décider que sa vie va être si compliquée qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue, qu'il aurait mieux valu ne pas naître? »

La réponse à cette interrogation est insoluble, car elle implique forcément l'être à venir qui ne peut donner son avis. Cependant, deux éléments peuvent aider les parents à prendre une décision. D'une part, comme l'a récemment indiqué le bioéthicien américain Arthur Caplan, le risque potentiel pour les enfants issus de FIV de développer une maladie liée à ce mode de reproduction doit être pris en compte par tous les futurs parents qui désirent avoir recourt à ces techniques de procréation. Il est donc essentiel d'informer les parents des risques encourus.

D'autre part, selon lui, il est nécessaire que ces enfants aient un suivi médical à long terme et que des travaux de recherches soient entrepris afin de mieux comprendre les causes de ces problèmes de santé auxquels vont devoir peut-être faire face des enfants qui n'auront pas choisi ce risque.

Un grand nombre de questions vont se poser. Par exemple, si le risque de développer une maladie suite à une FIV est connu, est-ce que les parents pourront être tenus pour responsables de l'état de leur enfant ? Ou encore, est-ce que la FIV pourrait devenir un motif d'exclusion pour les assurances maladie ? En plus de l'urgence des impératifs scientifiques et médicaux de devoir développer de nouvelles techniques procréatives sécuritaires, des solutions éthiques et sociales vont devoir être trouvées afin de répondre à ces questions et garantir un avenir heureux à tous nos enfants.

Des questions qui ne devraient jamais se poser. La fécondation in vitro ne respecte pas la dignité de l'enfant qui a le droit d'être le fruit de l'acte conjugal et non pas celui d'une expérience de laboratoire.

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Une excellente revue: Le numéro 35 d'Égards est disponible

 

Sommaire du numéro 35

Pour en savoir plus sur cette revue,
ou pour en acheter une copie, suivre ce lien>>

Printemps 2012

Gary Caldwell – La saga Lavallée : l’État, le judiciaire et l’Église contre la famille, l’école et la législature

Jean Renaud – L’Amérique conservatrice, la séparation et l’Église électronique : de Brownson à McLuhan

Matthieu Lenoir – Les droites françaises en crise

Benoît Lemaire – Jean Daniélou, apôtre de l’intelligence

Patrick Dionne – Poésie et Vérité : Gustave Thibon

CHRONIQUES

Luc Gagnon et Richard Bastien – Le siècle, les hommes, les idées : La conversion de l’épiscopat québécois – Abstraction indépendantiste et réalité démographique

DOCUMENT

Jean Renaud – La Grande Illusion – contre l’éducation rationaliste

Un mot de Jean Renaud, directeur de la revue

Chers amis d’Égards,

Le no 35 d’Égards vient de paraître. Je crois qu’il est riche de pensées, de pressentiments, de ferveur, avec un cardinal Daniélou de Benoît Lemaire et un Gustave Thibon de Patrick Dionne. On y trouve aussi un hommage très éloquent de Gary Caldwell à la famille Lavallée et au travail de la Coalition pour la liberté en éducation et de l’Association des parents catholiques du Québec.

L’influence de la revue Égards apparaît sans doute assez modeste (une présence médiatique discrète, le silence hostile d’une partie de ceux qui nous connaissent et l’indifférence et l’incuriosité des autres), mais nous avons confiance aux germes semés ici et là. Au fond, nous travaillons à l’édification d’une culture chrétienne, dégagée de tout cléricalisme, aussi éloignée du vieux provincialisme canadien-français que de la dissolution libérale. Notre œuvre en est une d’invention, de création, d’attention et de recueillement, à la frontière de l’histoire et de la métaphysique. Sommes-nous utiles ? Nous en sommes persuadés ! Et nous espérons même l’être de plus en plus, dans l’ordre de la clarification et de la définition, au cours des années à venir.

L’actualité le confirme chaque jour, la place de la religion dans la cité hante nos concitoyens. Tous nos « terribles simplificateurs », des libertariens à droite jusqu’aux membres du Mouvement laïque québécois à gauche, voudraient éradiquer le nom de Dieu de la place publique. Quant aux catholiques, sauf exception, ils se taisent, peut-être parce qu’ils ne savent pas quoi dire ou penser. Comprennent-ils à quel point le politique et le religieux dépendent l’un de l’autre pour rester eux-mêmes ? Soupçonnent-ils que, pour conserver son intégrité, sa nature proprement politique, sa finalité même, l’État a besoin d’une autorité spirituelle qui le limite dans ses ambitions démiurgiques ? « L’Église et l’État, écrivait Orestes Brownson, sont séparés sans doute en tant que gouvernements, mais les principes sur lesquels l’État repose ont leur source dans l’ordre spirituel et ne peuvent être isolés de la religion qui les révèle ou les affirme. » Cette riche et périlleuse dialectique du politique et du religieux sera le leitmotiv des prochains numéros de notre revue.

Pour mener à bien ce grand débrouillage des relations du spirituel et du temporel, nous avons toutefois – et plus que jamais – besoin de l’encouragement de nos lecteurs et du public. Nous ne demandons pas la charité, mais un effort, un engagement, une adhésion de votre part. Concrètement, nous souhaitons qu’à la mesure de vos moyens, vous promouviez les ventes d’Égards. Cela peut se faire en s’abonnant soi-même (ou en se réabonnant), en abonnant un ami qui s’intéresse à la pensée conservatrice, en demandant à sa bibliothèque municipale de s’abonner (ou à son cégep ou à son université), en achetant d’anciens numéros, ou par quelque autre initiative que vous jugerez prometteuse ou féconde…

Nous vous remercions d’avance de votre appui et de votre collaboration,

Jean Renaud, directeur

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