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Les décès causés par la pilule contraceptive en France

Sur le site du journa (via le blog de Jeanne Smits) Le Monde du 27 mars 2013:

 

(Une pilule meurtrière?)

 

Selon une étude publiée par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les pilules contraceptives, toutes générations confondues, provoquent chaque année "en moyenne" 2 529 accidents thromboemboliques veineux et "vingt décès prématurés" de femmes, dont quatorze attribuables aux pilules de 3e et 4e générations.
 
L'Association des victimes d'embolie pulmonaire (AVEP), créée en 2008 par des parents de victimes de la pilule de 3e génération, lutte pour une meilleure information sur les dangers des contraceptifs oraux les plus récents.
 
Elizabeth Walton, la mère de Marion Larat (victime d'un AVC) qui a déposé la première plainte au pénal en France contre la pilule, en décembre 2012, et Pierre Markarian, le père de Theodora Markarian (décédée en 2007 à l'âge de 17 ans) réagissent à l'étude de l'ANSM.
 
Que pensez-vous de ces chiffres de 2 500 accidents et 20 décès annuels liés à la pilule ?
 
Nous trouvons ce chiffre extrêmement faible. L'ANSM est très loin du compte. Selon nous, il faudrait rajouter un zéro au chiffre des décès ! La réalité est sans doute plus proche de 200 décès par an. Rien que sur le site de l'AVEP, qui n'est pas une association connue, nous avons recensé 35 décès, dont les deux tiers datent de ces trois dernières années. Rien qu'à Bordeaux, nous avons dans notre entourage proche eu connaissance de trois décès.
 
Le cabinet d'avocats de Me Coubris, qui a déposé les premières plaintes en France, a été contacté par 800 femmes victimes ou familles de victimes qui souhaitent déposer plainte.
 
Pourquoi y aurait-il une sous-estimation du nombre de décès selon vous ?
 
D'abord, cette étude ne concerne que les accidents thromboemboliques veineux, et pas artériels, dont le recensement devrait venir dans un second temps. Nous l'attendons avec impatience. Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ne sont donc pas pris en compte.
 
Nous savons par ailleurs que la pharmacovigilance ne fonctionne pas dans ce domaine. Sur les 35 décès que nous avons recensés à l'AVEP, seuls trois sont "remontés" aux autorités sanitaires. En moyenne, nous avons calculé que 7 % des cas seulement remontaient en pharmacovigilance. Au-delà des 35 décès qui nous ont été signalés, nous avons connaissance de bien d'autres qui ne sont pas déclarés comme imputables à la pilule par des familles (notamment de médecins) qui ne souhaitent pas témoigner, préférant l'oubli pour tenter de faire le deuil de leur enfant...
 
Il y a aussi tous les cas de décès au domicile, où le médecin légiste ne se posera pas la question de la contraception une fois établie la mort par AVC ou embolie. Il y a toutes les fois, aussi, où l'hôpital ne fait pas le lien entre l'accident et la pilule. Et tous les médecins qui ne font pas la démarche de déclarer l'accident en pharmacovigilance.
 
L'étude de l'ANSM est faite à partir des dossiers de malades. Mais ces dossiers sont-ils bien renseignés ? Il arrive qu'une jeune fille passe quinze jours à l'hôpital pour une embolie sans que personne ne lui demande si elle est sous pilule.
 
Vous venez de mener une étude sur 500 témoignages recueillis par l'AVEP...

 
Nous confirmons la proportion de trois quarts d'accidents dus à des pilules de 3e et 4e générations (ainsi que l'anti-acnéïque Diane 35 utilisé comme contraceptif), contre un quart imputables à celles de 2e génération. Nous constatons que les décès sont essentiellement dus à des embolies pulmonaires, mais que les AVC laissent énormément de séquelles.
 
Les victimes que nous recensons ne sont pas forcément des jeunes filles. La moitié des accidents surviennent dans les deux premières années, mais une autre moitié a lieu au-delà. Et dans une moitié des cas, il ne s'agit pas d'une première prescription de pilule.
 
Enfin, la prescription des pilules de 3e et 4e générations s'est faite, dans un cas sur deux, sans aucune question préalable du médecin (un gynécologue le plus souvent) sur les antécédents familiaux de thrombose. Le seul facteur de risque évalué demeure la cigarette.
 
(...) 

 

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