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La Chine reconnaît l'avortement forcé...

Sur le site de Yahoo du 14 juin 2012:

 

 

 

Les autorités chinoises ont confirmé jeudi qu'une femme avait été obligée d'avorter à sept mois de grossesse, après avoir promis de faire toute la lumière sur cette affaire qui a provoqué une avalanche de réactions indignées.

La photo sur l'internet de Feng Jianmei, montrant la jeune femme sur son lit d'hôpital, son foetus sanguinolent auprès d'elle, a entraîné de nombreux commentaires outrés des internautes chinois ces derniers jours.

Des associations de défense de droits de l'Homme de la province septentrionale du Shaanxi avait expliqué que Feng, déjà mère d'un enfant, avait été forcée à avorter, faute de pouvoir payer les 40.000 yuans (4.880 euros) d'amende pour non respect de la politique de l'enfant unique.

Les autorités du Shaanxi ont annoncé dans un communiqué jeudi que l'enquête préliminaire avait confirmé que cette affaire était "pour l'essentiel vraie" et que les enquêteurs avaient recommandé des sanctions contre les responsables -- non désignés -- de cet avortement forcé.

"Il s'agit d'une violation sérieuse de la politique de la Commission de la population et du planning familial qui porte atteinte au travail de contrôle de la population et a provoqué un malaise dans la société", a déclaré le gouvernement provincial sur son site, assurant que les avortements tardifs étaient proscrits depuis 2001.

Les autorités du district de Zhenping, où a eu lieu l'avortement forcé, s'étaient auparavant engagées à "une enquête transparente" menée par une commission spéciale.

Une annonce postée précédemment sur le même site, qui assurait que Feng avait consenti à l'avortement, ce qu'un de ses proches avait démenti auprès de l'AFP, avait été effacée jeudi.

Un responsable de la Commission nationale de la population et du planning familial, a indiqué de son côté, sous couvert de l'anonymat, que la Commission considérait cette affaire comme "sérieuse" et que l'enquête avait été ouverte au plus haut niveau.

Les internautes ont été très nombreux à exprimer leur indignation, comparant même les responsables de l'avortement forcé aux nazis ou aux féroces "diables japonais" de la guerre sino-japonaise.

Les avortements forcés sont très fréquents en Chine, pays le plus peuplé de la planète avec 1,34 milliard d'habitants qui a mis en place une politique drastique de limitation des naissances à la fin des années 1970.

En règle générale, les Chinois dans les villes peuvent n'avoir qu'un enfant et ceux des campagnes deux lorsque le premier est une fille.

Le militant aveugle des droits civiques Chen Guangcheng, qui a pu partir aux Etats-Unis le mois dernier après un mois de crise, a été emprisonné plusieurs années après avoir dénoncé des centaines de cas dans sa province du Shandong (nord-est).

Tant qu'il y aura cette stupide politique de l'enfant unique, approuvée par les États-Unis et les Nations-Unies, il y aura des avortements forcés. Ce gouvernement chinois est hypocrite et barbare, le dissident Chen Guangcheng a été prisonnier des années pour avoir dénoncé ces avortements et stérilisations forcées.

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Texte humoristique avec des réflexions intéressantes sur l'avortement

Sur le site de France Catholique du 4 juin 2012:

 

 

Il n’appartient pas à un chroniqueur scientifique de donner son avis sur l’avortement, ni d’ailleurs sur l’assassinat. Du point de vue scientifique, je suis incapable de voir quels phénomènes observables distinguent la mort d’un prix Nobel de celle de n’importe quel mammifère supérieur, cheval, singe ou cochon, et je serais très heureux, s’il en existe une, qu’on veuille bien me l’indiquer.

Il est vrai que M. Jacques Monod, prix Nobel, est d’un avis différent. Je veux dire que, selon lui, la science aurait quelque chose à nous apprendre sur le problème moral de l’avortement.

« L’avortement n’est pas un infanticide, a-t-il déclaré à la radio. Un fœtus de quelques semaines n’est pas un être humain. La personnalité humaine ne vient qu’au moment où se forme le système nerveux central. Le fœtus n’en possède pas, il n’a donc pas de conscience. Ce n’est pas un individu avant le cinquième ou le sixième mois de grossesse. C’est l’absence de conscience (que donne l’électro-encéphalogramme plat) et non l’arrêt des battements de cœur qui décide du moment où l’on peut prélever un organe à un être humain, cliniquement mort. Pour un fœtus, l’absence de conscience fait qu’il n’est pas un être vivant. Il est donc faux de dire que ce fœtus doit être défendu par une loi qui sert à défendre les êtres humains. »

L’insomnie du gêneur

Voilà qui est clair. Le critère d’humanité, selon M. Monod, c’est la conscience. J’espère que MM. les assassins feront leur profit de cette intéressante décision. Quand ils auront quelqu’un à supprimer, qu’ils prennent soin de procéder à son exécution pendant son sommeil, alors que l’électroencéphalographe, juge suprême en la matière, enregistrera les ondes delta du sommeil profond, attestant l’absence totale de conscience.

Si par malheur le gêneur était atteint d’insomnie, que MM. les assassins ne se découragent pas, le critère de M. Monod leur permet de résoudre avec élégance cette difficulté mineure. Ils n’auront qu’à commencer par asséner un vigoureux coup de poing sur la tête du sujet, juste assez fort pour qu’il tombe dans les pommes. Je sais bien que le coup de poing est un délit réprimé par la loi, mais cela ne va pas chercher bien loin devant un tribunal. L’essentiel est que le candidat au trépas soit inconscient. Dès qu’il est inconscient, il ne saurait plus être reconnu pour un être humain selon le critère de M. Monod, on peut donc le supprimer sans se faire de souci. « Mais, monsieur le Président, il ronflait à poings fermés ! » Voilà ce qu’il vous suffira de répondre quand on vous demandera des explications sur la mort prématurée de votre oncle à héritage.

On me saura gré, j’espère, de réfuter quelques sophismes opposés à cette irréfutable théorie par un mien ami, esprit chagrin que rongent les scrupules et que les règles les plus claires ne satisfont pas.

« Mais, m’a-t-il dit, ce n’est pas du tout pareil. Un dormeur, et même un homme dans le coma, c’est un homme, puisqu’il finira par se réveiller si vous le laissez faire. Alors, il aura un électro-encéphalogramme pleinement humain. Si donc vous le tuez, c’est un homme que vous tuez, et votre acte est un assassinat. » Pour respecter les préjugés de mon interlocuteur, j’ai bien voulu reconnaître que c’est, en effet, ainsi qu’on en jugeait naguère, et même depuis toujours.

« Vous me dites qu’il suffit d’attendre un peu. Eh ! mais c’est qu’avec le fœtus aussi, si, comme vous dites, on le laisse faire ! On a vu des comas durer deux ans, presque trois fois plus qu’une grossesse. Puisque donc on peut supprimer un fœtus qui viendra à la conscience au bout de quelques mois, à plus forte raison est-il logique qu’on ait le droit d’expédier un comateux qui ne se réveillera que Dieu sait quand, si même il se réveille jamais. Car vous n’ignorez pas que certains comas sont irréversibles.

« À la réflexion d’ailleurs, ai-je poursuivi, je pense que le critère électroencéphalographique de M. Monod est encore plus libéral qu’on ne l’a compris tout d’abord. Car le premier singe venu a exactement les mêmes tracés encéphalographiques que l’homme. Il est rigoureusement impossible, à ne voir que l’agitation des aiguilles de l’électroencéphalographe et leur tracé sur la bande de papier qui se déroule, de dire si le crâne où sont fixées les électrodes est celui d’un orang-outang ou le vôtre, ou même celui de M. Monod.

« Oui ou non, continuai-je, avez-vous le droit de trucider un orang-outang qui vous embête ? Oui ou non, l’électroencéphalographe est-il le critère de la conscience ? Oui ou non, votre oncle à héritage a-t-il le même encéphalogramme que le premier orang-outang venu ? Allez, allez, trêve de parlottes, ai-je dit à mon ami, courez de ce pas assassiner monsieur votre oncle. M. Monod viendra sûrement témoigner à votre procès et nous partagerons l’héritage. Vous me devez bien cela. »

Nous en sommes là de notre discussion et le problème de l’oncle est toujours pendant. Mon ami, qui est, je l’ai dit, une âme pleine de doutes, m’affirme que, même lauréat du prix Nobel, on peut parfois dire des sottises. Il pousse le paradoxe jusqu’à affirmer que le rôle du prix Nobel est de permettre aux savants qui en sont couronnés de dire des sottises impunément, alors qu’un savant ordinaire en est empêché par la nécessité de toujours mesurer ses paroles. Car, dit-il, le savant qui veut garder le respect de ses collègues doit se conformer aux règles très strictes de la méthode scientifique, ne rien avancer que de contrôlable, ne pas se contredire, ne pas proférer d’évidentes contre-vérités.

Au lieu que le prix Nobel dispose d’une attestation irréfutable et indélébile de son autorité scientifique. Son diplôme est inusable : il a fait une découverte importante, c’est écrit et garanti, le roi de Suède l’a certifié de sa main.

Je trouve d’ailleurs que M. Monod exploite bien timidement son critère électroencéphalographique. Si c’est l’eeg qui définit l’homme, d’un côté on ne peut plus mettre à mort aucun mammifère supérieur adulte et il va falloir se passer de bifteck. C’est le côté négatif. Mais en revanche, on peut se débarrasser des enfants jusqu’à un âge assez avancé puisque les tracés électroencéphalographiques différenciés de l’adulte (avec les ondes alpha, delta et bêta) ne s’établissent que lentement sous leur forme définitive et que, comme le souligne le professeur Rimbaud dans son Précis de neurologie (a), ils ne prennent leur forme typique que peu avant la puberté. Bref, les propos de M. Monod ouvrent une période pleine de promesses pour les théoriciens de la criminologie, et peut-être pas seulement pour les théoriciens.

Du moins, si on les prend au sérieux, ce qui ne semble pas le cas, surtout en ce qui concerne les savants.

« J’ai entendu la déclaration du professeur Monod, dit par exemple le professeur Lejeune, qui enseigne la génétique fondamentale à l’Université de Paris. J’en suis navré pour des raisons scientifiques. Il affirme qu’il n’y a pas de système nerveux central avant le cinquième mois de grossesse. C’est sans doute un lapsus de sa part. Les étudiants de seconde année de médecine apprennent que le système nerveux central est mis en place pendant le deuxième mois... »

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Une autre photo-témoignage d'un avortement forcé en Chine fait réagir...

Une photo où le silence en dit plus que les mots sur la barbarie du gouvernement communiste chinois. Sur le site du Salon Beige du 13 juin 2012:

 

 

 

Un enfant a été avorté à 7 mois de vie intra-utérine car sa mère n'avait pas les moyens de payer l'amende exigée pour avoir enfreint la loi de l'enfant unique. Le scandale de ce meurtre et de la terrible violence faite à la mère par un Etat qui se croit tout-puissant est amplifié par la photo qui circule sur internet où l'on voit l'enfant mort à côté de sa mère dans son lit d'hôpital.

Sans être forcés, on pratique aussi au Québec des avortements tardifs au dernier trimestre de la grossesse.

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Une nouvelle source de cellules souches?

Sur le site de genethique.org du 13 juin 2012:

 

 

Le 12 juin 2012, la revue Nature Communications a publié une étude selon laquelle une équipe de chercheurs français est parvenue à démontrer qu’il "est encore possible de récupérer des cellules viables dans les muscles de cadavres humains".
L’équipe, dirigée par le Pr Fabrice Chrétien (Institut Pasteur/ Hôpital Raymond Poincaré), en collaboration avec le Pr Shahragim Tajbakhsh (Institut Pasteur/CNRS), montre que "les cellules souches du muscle survivent 17 jours post-mortem chez l’homme et 16 jours post-mortem chez la souris". Une fois remises en culture, il s’avère que les cellules "redeviennent parfaitement fonctionnelles".
La question qui se pose est de comprendre comment ces cellules adultes peuvent survivre alors qu’elles n’ont plus d’oxygène. Les chercheurs expliquent que les cellules "ont besoin de manquer d’oxygène pour atteindre cet ‘état de dormance’ qui leur permet de survivre et de résister à un environnement extrêmement hostile". Ils ajoutent qu’elles "passent à l’état de dormance en réduisant au strict nécessaire leur métabolisme : très peu de mitochondries avec effondrement de leur réserve énergétique".

Par la suite, les chercheurs se sont rendu compte que ce même phénomène se produisait avec des cellules souches issues de la moelle osseuse. Il a été constaté que celles-ci restent "viables 4 jours post mortem et conservent elles aussi leur capacité à reconstituer les tissus après greffe de moelle". Le Pr Lemaître émet simplement une réserve : "il ne faudrait pas que ces cellules aient certains endommagements irréversibles non détectés sur l’ADN par exemple".

Cette découverte permet ainsi d’envisager une nouvelle source de cellules souches qui pourrait "pallier la pénurie de tissus et de cellules", mais également d’envisager un "nouveau moyen de conservation", pour un usage thérapeutique (leucémie, myopathie).
"Un brevet international a été déposé pour couvrir les applications de cette découverte".
 

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L'Ontario veut s'attaquer à la discrimination selon "L'IDENTITÉ SEXUELLE"!

Il ne s'agit plus de combattre la discrimination selon le sexe biologique, masculin ou féminin, mais selon le sexe que vous imaginez avoir et le comportement que vous adopter: transgenre, bisexuel, hétérosexuel, homosexuel, autre à inventer... Sur le site de Radio-Canada Ontario du 13 juin 2012:

 

L'Ontario s'apprête à devenir la première province canadienne à protéger les droits des transsexuels en vertu du Code des droits de la personne.

Le projet de loi de la néo-démocrate Cherry Dinovo ajoutera dans la Charte que la discrimination en fonction de l'identité sexuelle est illégale.

Les députés voteront sur ce projet de loi mercredi, mais Cherry Dinovo a déjà reçu suffisamment d'appuis des conservateurs et des libéraux minoritaires pour que son projet soit adopté.

Elle espère que le projet de loi ontarien permettra de mieux protéger cette minorité. 80% des transsexuels ont pensé au suicide, alors que 50% vivent dans la pauvreté.

Cherri DiNovo affirme qu'il est temps que les transsexuels puissent obtenir un passeport ou une carte d'assurance-sociale qui indiquent le sexe de leur choix.

 

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Les cliniques d'échographies au Canada participent au processus d'avortement sélectif

Que les avorteurs avortent pour n'importe quelle raison, cela prouve pour qui en doutait qu'ils ne sont pas là pour rendre service à des femmes se trouvant dans des situations difficiles, mais qu'ils sont des gens d'affaires cupides. Il est bon que les médias et la population en prennent conscience par le biais de la question des avortements sélectifs. Mais ils ne sont pas les seuls avides de gains dans ce domaine. Les cliniques privées d'échographie ont senti également la bonne affaire... Sur le site de Radio-Canada du 13 juin 2012:

 

Une enquête de la CBC montre qu'un grand nombre de cliniques privées d'échographie 3D au pays, notamment dans la région de Toronto, révèlent le sexe du foetus avant 20 semaines de grossesse, ce qui pose le risque d'avortements sélectifs.

Selon une étude, publiée en avril dernier, du Journal de l'Association médicale canadienne, le ratio garçons-filles dans la communauté indo-ontarienne est anormalement élevé. En d'autres mots, certains parents se débarrassent du foetus lorsqu'ils apprennent qu'il s'agit d'une fille, plutôt que d'un garçon, une pratique rencontrée en Inde et en Chine.

L'équipe d'enquête de la CBC a visité 22 centres privés d'échographie au pays; 15 de ces établissements ont accepté de procéder à un examen par ultrasons avant la 20e semaine de grossesse, contrairement à la directive suivie dans les hôpitaux.

La période d'avortement se limite généralement à 20 semaines au Canada.

Le directeur de la clinique Modern Non Diagnostic Imaging Centre de Brampton, Ravi Thakur, a offert à une journaliste de la CBC, qui disait être enceinte de 14 semaines, de lui révéler le sexe du bébé immédiatement, pour 600 $.

« C'est leur problème, pas le mien (ce que les clients font avec l'information). » — Ravi Thakur, directeur de la clinique Modern Non Diagnostic Imaging Centre

Pratique connue?

Pour sa part, une employée d'une clinique de la chaîne UC Baby à Richmond, en Colombie-Britannique, a même parlé ouvertement à une journaliste de la CBC, qui se faisait passer pour une cliente, de l'idée de faire avorter son foetus. « Vous ne voulez pas une autre fille, c'est ça? » lui a-t-elle dit.

La présidente de la chaîne, Tina Ureten, assure, elle, que la politique de l'entreprise interdit aux employés de révéler le sexe aux parents avant 20 semaines de grossesse.

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Les lobbys gais ontariens sont prêt à contester la liberté de religion en cour...

Les lobbys gais menacent de contester la doctrine catholique en cour si les écoles ontarienne n’appliquent pas le projet de loi 13.
 
 
(Le premier ministre McGuinty)
 
 
 
par Peter Baklinski
 
Mar. 12 juin 2012 13 h 16 HNE
 
ONTARIO, juin 12, 2012 (LifeSiteNews.com) — Comme les évêques catholiques de l'Ontario se démènent pour trouver une façon de concilier la nouvelle loi imposée par le gouvernement McGuinty sur les alliances gais-hétérosexuels avec la doctrine catholique sur la moralité sexuelle, des groupes d'activistes homosexuels disent qu'ils sont prêts à contester la doctrine catholique en justice à la rentrée.
 
Après que l'évêque catholique Fred Colli de Thunder Bay ait fait des déclarations la semaine dernière selon lesquelles les clubs GSA dans les écoles catholiques seraient « fidèle aux enseignements de notre Église », l’avocat Doug Elliot de la coalition pour les alliances gais-hétérosexuels d’Ontario affirme que si les catholiques « entraînés par la position du Vatican » pensent qu'ils ont trouvé une faille dans la législation, alors ils seront traînés devant les tribunaux.
 
 
Monseigneur Fred Colli
 
« Si les écoles essaient de finasser avec les enfants... la loi est claire.(…) Si vous n'êtes pas conforme à la loi, alors nous allons vous poursuivre en justice. C'est aussi simple que cela. » affirme M. Elliott.
 
Noa Mendelsohn Aviv, avocate et directrice du programme d'égalité avec l'Association canadienne des libertés civiles, explique dans le journal Xtra! De la semaine dernière que le projet de loi 13 garantit aux étudiants le droit de se sentir en sécurité et acceptés à l'école. Elle a dit que si l'enseignement catholique sur la moralité sexuelle fait que les élèves se sentent « dangereux, honteux ou humiliés » (dans les mots du journaliste Xtra! S), alors la doctrine elle-même peut être contestée devant un tribunal.
 
« Quand la doctrine ou la politique est utilisée de manière discriminatoire, y compris pour la création d'une atmosphère empoisonnée pour les jeunes vulnérables, alors oui, je pense que ce serait attaquable, » a dit Mendelsohn Aviv. 
 
L'Église catholique enseigne dans le Catéchisme que les personnes ayant des tendances homosexuelles « doivent être accueillies avec respect, » et que « toute discrimination injuste doit être évitée. » Cependant, il dit aussi que les actes homosexuels sont « des actes de dépravation grave » et sont « intrinsèquement désordonnée », car ils sont « contraires à la loi naturelle » en ce qu'ils » ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. « Le Catéchisme affirme qu’“ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas [les actes homosexuels]” et appelle à la chasteté les personnes qui éprouvent une attraction sexuelle envers des personnes du même sexe.
 
Mendelsohn Aviv a fait remarquer que McGuinty a clairement indiqué le mois dernier lors du débat sur ​​le projet de loi 13, que le gouvernement provincial, et non pas l'Église catholique, est désormais l'autorité dirigeante dans les écoles catholiques de l'Ontario.
 
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Une réflexion sur l'affaire du juge Delisle

Sur le blog de Jeannot Vachon, du 12 juin 2012:

 

(Seul le juge Delisle connaît la vérité sur la mort de sa femme...)

 

En présumant de la culpabilité du juge Delisle pour avoir tué son épouse malade, il y a un outil qui lui faisait défaut pour se débarrasser d’un lourd fardeau pour vivre une belle retraite. Si, comme plusieurs le suggèrent, on avait légalisé l’euthanasie, sous de jolis principes, la conjointe malade aurait sans doute signé elle-même pour un suicide assisté.

Combien de pressions auraient-elles été nécessaires de la part du conjoint en santé pour persuader Nicole Rainville qu’elle était un poids mort, qu’elle n’était plus l’ombre d’elle-même, que sa maladie lui avait fait perdre sa dignité, que des jours de plus en plus sombres se dessinaient pour elle, que de s’accrocher à la vie n’aurait fait que pourrir la vie de ses proches et coûter une fortune à la société?

Et si le meurtre avait plutôt été un suicide assisté, pensez-vous que le juge Delisle aurait passé aux aveux? Pour aller passer dix belles années de sa retraite en prison, comme Robert Latimer qui avait euthanasié par compassion(sic) sa fille malade?

Pourquoi les partisans du suicide assisté n’ont pas utilisé ce procès pour sortir sur la place publique et dire qu’en fin de compte la mort de Nicole Rainville était une bonne chose? Que le juge Delisle, coupable ou non, par meurtre ou par simple négligence, a rendu un fier service à sa conjointe et à la société en abrégeant chez elle des jours de qualité de vie amoindrie?

La légalisation de l’euthanasie n’enverrait-elle pas un message clair à nos vieux et à nos malades? Qu’ils doivent dorénavant réfléchir au choix qu’ils font de demeurer un fardeau pour la société et pour les proches ou de libérer le plancher au nom de la dignité?

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Avoir un second enfant en Chine? Par corruption seulement

Sur le site de NTDTV.CA du 11 juin 2012 où vous pouvez voir le vidéo des nouvelles:

(35 000 avortements par jour en Chine dont un grand nombre sont forcés...) 

 

2012-06-11
Récemment, des médias de Pékin ont rapporté qu'un couple avait dû préparer un dossier de plus de 50 pages et obtenir plus de 30 sceaux administratifs avant de recevoir la permission de donner naissance à leur deuxième enfant. La procédure leur a pris 6 mois. Selon Zhang Sutian, un analyste des affaires chinoises, ce récit reflète bien la lourdeur de la procédure bureaucratique du système communiste. Certaines personnes ont dû recourir à la corruption pour obtenir la permission d'avoir un deuxième enfant.
Selon "Nouvelles du soir de Pékin", il y a 6 mois Wang Mei est tombée enceinte de son deuxième enfant. Elle et son mari sont tous deux des enfants uniques et selon la loi chinoise ils ont le droit d'avoir un second enfant. Le couple a donc entamé une longue procédure administrative et a fait de nombreux voyages entre leur ville natale et Pékin pour obtenir plus de 30 sceaux administratifs et un dossier de plus de 50 pages. Au final, le Bureau de la planification familiale local leur a demandé d'obtenir le consentement d'au moins dix personnes. C’est enceinte de 7 mois que Wang Mei et son mari ont enfin obtenu le permis.

L'analyste des affaires chinoises Zhang Sutian souligne que le gouvernement chinois n'a pas vraiment mis en oeuvre la politique du deuxième enfant et que les sceaux administratifs impliquent la corruption.

Zhang Sutian, Analyste des affaires chinoises : "Il se peut que certaines régions l'appliquent. Mais pour autant que je sache, la politique du deuxième enfant n'est appliquée qu'en forme, mais pas en pratique. Pour moi, cette politique est nourrie de la procédure et de la corruption bureaucratiques. Tant que vous avez de l'argent, vous pouvez avoir un second enfant facilement."

D'après Zou Huofa, un avocat de Pékin, dans certaines régions, les couples enfant unique sont autorisés à avoir un deuxième enfant, ce qui n’est hélas pas le cas pour d’ autres régions.

Zou Huofa, Avocat de Pékin :
"La politique est différente selon les régions."

Zhang Sutian révèle que certains couples qui ne sont pas qualifiés pour avoir un deuxième enfant et qui ont eu une fille, dépensent une fortune pour acheter une fausse évaluation psychiatrique concernant leur fille. Pour avoir un deuxième enfant, un nombre considérable de chinois demandent l'asile politique à l'étranger.

 

Zhang Sutian, Analyste des affaires chinoises :
"Dans mon enfance, je voyais souvent des miliciens transportant des femmes enceintes dans une clinique qui était à l’époque mal équipée afin de leur faire subir un avortement forcé. La politique de l'enfant unique du parti communiste chinois est très cruelle et est anti-humanité. Cette politique a forcé un grand nombre de Chinois à partir à l'étranger et à demander un statut de réfugié. C'est un énorme scandale pour la Chine."

La politique de l'enfant unique a été mise en oeuvre en Chine continentale depuis 1979. Selon une estimation des Nations Unies, en 2100 le nombre d’habitants sera de 500 millions en Chine et des dizaines de millions de familles auront leur enfant unique qui, d’après le calcul décéderait avant les parents.

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Les relations sexuelles précoces font doubler le risque de cancer du col de l'utérus: les québécoises sont les plus à risques

Sur le site de Radio-Canada du 21 décembre 2009:

 

 

Plus les adolescentes ont leurs premières relations sexuelles tôt, plus elles ont de risque de développer un cancer du col de l'utérus, montre une étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Les adolescentes qui ont leurs premières relations sexuelles très jeunes doublent leur risque de développer un cancer du col de l'utérus, montre une étude internationale menée auprès de 20 000 femmes.

En fait, les travaux réalisés par ce centre affilié à l'Organisation mondiale de la santé permettent d'établir que les jeunes filles des milieux défavorisés, qui ont en moyenne des relations sexuelles quatre ans plus tôt que les jeunes filles de milieux aisés, présentent deux fois plus de risque de développer un cancer du col de l'utérus.

Certains chercheurs avançaient que la différence entre les deux milieux était peut-être causée par des examens de dépistage moins fréquents dans les zones les plus pauvres, mais la cause même demeurait inconnue.

Cette hypothèse était basée sur le fait que les niveaux d'infection au VPH, responsable de la majorité des cas de ce type de cancer, semblaient similaires d'un groupe à l'autre.

Cette étude menée auprès de 20 000 femmes montre plutôt qu'une vie sexuelle précoce et active modifierait le potentiel cancérigène de l'infection au VPH.

L'âge auquel une femme a son premier bébé est également un élément de risque.

Le détail de ces travaux sont publiés dans le British Journal of Cancer.

Le cancer du col de l'utérus tue 240 000 femmes par an dans le monde, dont environ 380 Canadiennes.

Et jusqu'à maintenant, on ne dit qu'à voix basse que le préservatif ne protège pas contre le VPH... On se préoccupe plus de la liberté sexuelle que d'une véritable santé sexuelle... Et on ne le dit certainement pas aux pays en voie de développement qui n'ont pas accès aux vaccins protégeants contre une minorité de types de VPH.

Les Québécois(e)s sont les plus nombreux à avoir des relations sexuelles précoces. Un article paru sur le site du journal Le Devoir du 4 mai 2005:

Les adolescentes du Québec sont nettement plus précoces que les garçons, côté activité sexuelle, et elles supplantent l'ensemble des Canadiens, toutes catégories confondues.

Des données de Statistique Canada dévoilées hier révèlent en effet que 21 % des Québécoises de 14-15 ans affirment avoir déjà eu une relation sexuelle, en comparaison de 16 % pour leurs copains. À la question «As-tu déjà eu une relation sexuelle?», ce sont pourtant environ 13 % des jeunes du même groupe d'âge, filles et garçons, qui avaient coché oui dans tout le Canada, pour une moyenne nettement moins élevée.

Les provinces de l'Atlantique suivent le Québec (10 % des garçons et plus de 20 % des filles), tandis que l'Ontario et l'Ouest canadien sont associés à une tendance différente, 10 % environ des adolescents de 14-15 ans ayant affirmé avoir déjà entamé leur vie sexuelle active.

Ces données, dévoilées hier dans un article intitulé «Relations sexuelles précoces», sont tirées de L'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, effectuée par Statistique Canada lors des cycles de 1996, 1998 et 2001. Elles révèlent qu'au Canada, dès 14 ou 15 ans, 12 % des garçons ont eu des rapports intimes contre 13 % des filles.

L'estime de soi influe-t-elle sur la précocité des relations sexuelles, et de façon inverse chez les filles par rapport aux garçons? L'étude soulève aussi cette poignante question.

En effet, les demoiselles dont l'estime de soi était faible vers 12 ou 13 ans, de leur propre aveu, sont plus susceptibles d'avoir eu des relations sexuelles précoces, pendant que chez les garçons, le phénomène inverse s'observe: ceux dont l'image de soi vacillait à un jeune âge étaient moins susceptibles de démarrer tôt leur vie sexuelle.

Les données de Statistique Canada qui s'attardent à l'estime de soi font partie d'un effort qui vise à vérifier les liens entre la précocité de la vie sexuelle et certaines caractéristiques sur lesquelles les jeunes ont été interrogés, telles que l'âge et le développement physique, la nature de la relation avec les parents, l'usage du tabac et la consommation d'alcool, ainsi que les pratiques religieuses.

«Cette donnée sur l'estime de soi constitue certainement un des résultats les plus intéressants de l'étude, explique Didier Garriguet, analyste à Statistique Canada et auteur de l'étude. Même s'il faut faire attention de ne pas établir de lien de cause à effet, cette caractéristique nous renseigne quand même sur l'état des jeunes au moment de leur première relation sexuelle.»

Dans un dossier publié récemment par Le Devoir sur la sexualité des adolescents, et qui a provoqué une onde de choc, on s'attardait à la précocité de certaines pratiques troublantes chez les jeunes, aussi tôt qu'à la fin du primaire. Les spécialistes y déploraient l'érotisation de l'enfance, la banalisation sociale entourant le phénomène et s'inquiétaient aussi de l'image de la femme véhiculée par certaines pratiques. Les données dévoilées hier, sur la faible estime des filles, ajoutent à ce portrait troublant.

Le docteur Christian Fortin, spécialiste de la santé publique au Centre hospitalier universitaire de Québec, exprime toutefois des réserves quant aux données reproduites dans l'étude, qui contredisent d'autres chiffres dévoilés en 2003 à la demande du Conseil des ministres de l'Éducation du Canada sur la précocité des relations sexuelles. Sondés à travers l'école, les jeunes de 14-15 ans avaient dans cette étude affirmé, dans une proportion de 23 % — comparativement à 13 % pour Statistique Canada —, avoir eu des relations sexuelles.

«Ici [dans l'étude de Statistique Canada], il s'agit d'un intervieweur à domicile», a noté hier le Dr Fortin, l'un des auteurs de l'Étude sur les jeunes, la santé sexuelle, le VIH et le sida au Canada. «Des précautions ont été prises, mais c'est plus suspect comme manière de faire», ajoute-t-il, craignant pour la protection de l'anonymat.

Les auteurs de l'étude de Statistique Canada ont eux-mêmes exprimé les limites de leur étude — une première qui n'a pas de comparable —, car celle-ci ne définit pas la nature de la «relation sexuelle» tout en supposant qu'il s'agit là d'une relation avec pénétration. En plus de répondre possiblement de manière «socialement acceptable», plutôt que de décrire fidèlement leur réalité, les jeunes ont peut-être aussi «exagéré leur expérience», en plus d'avoir peut-être commis des «erreurs de remémoration».

Un autre article dévoilé du même souffle hier, celui-là sur l'usage du condom et les MTS, révèle que «bon nombre de jeunes peuvent mettre leur santé en péril en ayant des relations sexuelles sans condom», comme l'explique le bulletin d'information de Statistique Canada, Le Quotidien.

Basée sur d'autres données — tirées de L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, de 2003 —, cette analyse dévoile que trois jeunes sur dix qui racontent avoir eu des relations sexuelles avec des «partenaires multiples» l'année précédente n'avaient pas utilisé de condom lors de leur dernière relation.

Quatre pour cent des jeunes de 15 à 24 ans affirment avoir eu un diagnostic de MTS, 44 % des jeunes de 20-24 ans actifs sexuellement ont dit faire l'amour sans condom, en comparaison de 33 % des jeunes adultes de 18-19 ans et de 22 % des ados de 15-17 ans.

Cette fois encore, le Québec remporte le concours des données les plus élevées, puisque 74 % des Québécois de 15-24 ans ont affirmé avoir déjà eu des relations sexuelles, par rapport à une moyenne canadienne de 62 % et à l'Ouest canadien qui oscille autour de 55 %.

Au Québec, on préfère que les jeunes attrapent le VPH plutôt que de leur parler d'abstinence sexuelle au secondaire... 

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