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Discours d'un Français qui appelle à joindre l'engagement spirituel et civique, comme l'ont fait les Polonais et les Américains!

Sur le site du Salon Beige du 30 mai 2012:

"Avec l'arrivée au pouvoir en France des tenants de la culture de mort, l'heure est à la mobilisation, spirituelle et civile"

Discours de Hervé Rolland, président de Notre-Dame de Chrétienté dimanche 27 mai :

"Chers pèlerins, nous voici au milieu de nos trois jours de marche. Le moment de nous rappeler que notre pèlerinage est de Chrétienté c’est-à-dire double : religieux, bien sûr et c’est aussi un acte politique, dans la Cité, un culte public rendu au Christ, notre réponse au laïcisme desséchant de trop de nos gouvernants. La combinaison de deux : prier Dieu de nous donner plus de sainteté, de compétence et la force de nous engager à restaurer un pouvoir temporel chrétien sur les nations. Sans Dieu, c’est humainement impossible. Avec l’arrivée au pouvoir en France des tenants de la culture de mort, l’heure est à la mobilisation, spirituelle et civile. Ils préparent de mauvaises lois : ils parlent de constitutionnaliser l’avortement, de favoriser les recherches sur les embryons, ou de légaliser l’euthanasie, l’union et l’adoption homosexuelles. C’est une totale contradiction de la loi naturelle, c’est prendre le risque inouï de détruire l’ordre naturel des nations ! Après l’avortement, nous risquons de monter d’un cran vers l’inacceptable, ce qui doit réveiller nos énergies. Merci à tous ceux qui réagissent et se dressent contre ces idéologies, en particulier plusieurs évêques français qui ont parlé, comme le fait le Saint-Père.

Voici moins d’un an, à Zagreb, Benoît XVI nous a montré la voie (je le cite) : "Malheureusement, nous devons constater, spécialement en Europe, que se répand une sécularisation qui porte à la marginalisation de Dieu dans la vie et à une croissante désagrégation de la famille. On absolutise une liberté sans engagement pour la vérité, et on entretient comme idéal le bien-être individuel à travers la consommation des biens matériels et des expériences éphémères, (...) on réduit l’amour à une émotion sentimentale et à une satisfaction de pulsions instinctives, sans s’engager à construire des liens durables d’appartenance réciproque et sans ouverture à la vie. Nous sommes appelés à contester une telle mentalité ! Auprès de la parole de l’Église, le témoignage et l’engagement des familles sont très importants, votre témoignage concret, surtout pour affirmer l’intangibilité de la vie humaine de la conception à sa fin naturelle, la valeur unique et irremplaçable de la famille fondée sur le mariage et la nécessité de mesures législatives qui soutiennent les familles dans la tâche d’engendrer et d’éduquer les enfants. (...) L’ouverture à la vie est signe d’ouverture à l’avenir, de confiance dans l’avenir, de même que le respect de la morale naturelle libère la personne au lieu de l’humilier ! Le bien de la famille est aussi le bien de l’Église".

Alors, chers pèlerins, que faire ? Nous engager au service du bien Commun, sur deux fronts : ‘Ora et Labora’. D’abord, prier, travailler à notre conversion, nous remplir de la grâce et de la force du Christ et ce pèlerinage nous y aide, mais pas seulement. Le catholicisme est réaliste et incarné. Pour prendre un analogie sportive, nous entamons un marathon, dans la durée. Notre mobilisation et notre travail visent à inverser le cours des choses, à faire en sorte que les lois immorales, demain, soient changées ! Il n’y a pas de sens de l’histoire, c’est une idée de philosophe. Le seul sens, la seule voie, c’est le Christ.

Que nous dit l’Eglise dans son catéchisme ?: « Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Evangile ». L’Eglise nous demande : « le refus d’obéissance aux autorités civiles, lorsque leurs exigences sont contraires à celles de la conscience droite ». C’est l’essence de la Chrétienté : avec l’aide de Dieu, si nous le prions, rien n’est jamais perdu. Regardez l’immense combat des Polonais qui provoqua la chute du communisme. Voyez les progrès de la culture de vie, par ex les Etats Américains qui réduisent ou interdisent l’avortement. Ils résistent, ils se battent et ils réussissent. Désormais, c’est notre tour. Ne restons plus passifs et résignés, notre combat est fondé sur notre Espérance. Une fois formé, chacun doit s’engager dans la place que lui assigne le Christ par ses dons. La culture, les media, la politique, « domaine de la plus vaste charité » (Pie XI), etc. Allons occuper les places que les ‘autres’ occupent, car nous n’y sommes pas. Allons affronter et faire chuter ces idéologies de mort : le Christ nous y appelle !

Chers amis pèlerins, pour reprendre la métaphore de notre marathon, redisons le paroles que Benoît XVI a prononcées lundi dernier : « Allons de l’avant, nous sommes dans l’équipe du Seigneur et donc l’équipe victorieuse ».

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Les choix du Parti Conservateur du Québec sur les questions de la famille et de l'éducation

Sur le site de Pour une école libre du 28 mai 2012, nous trouvons un résumé du congrès du Parti Conservateur du Québec:

 

(Logo du Parti conservateur du Québec)

 

Le Parti conservateur du Québec (PCQ), le petit parti récemment rené de ses cendres qui regroupe des orphelins de l'ADQ qui ne se reconnaissent pas dans les positions de la CAQ, se réunissait ce samedi et dimanche en congrès à Drummondville. Pour une école libre y a envoyé un observateur.

On retrouvera ci-dessous les résolutions adoptées en plénière qui touchent à l'enseignement, la famille ou la culture.

Le fractionnement du revenu familial

Le PCQ s’engage à accorder à tous les couples qui ont au moins un enfant la possibilité de fractionner leur revenu, en attribuant jusqu’à la moitié de ce revenu (avec un plafond d'attribution de 50.000 $) à leur conjoint, lorsque l’équilibre budgétaire sera atteint.

Pour les rédacteurs de ce carnet, il s'agit d'une bonne nouvelle, même si nous pensons que la clause « lorsque l'équilibre sera atteint » pourra permettre de reporter pendant longtemps cette mesure familiale.

Notons qu'une portion des congressistes voulait qu'on enlevât le « au moins un enfant »... Étrange conception de la famille. On sent qu'une fraction des participants sont des « libertariens » pour qui l'État n'a pas à encourager la naissance d'enfants. Toutefois ces mêmes libertariens ne semblent pas réclamer très haut la fin du système de retraites par répartition ou de santé mutualisé payé dans la pratique par les enfants des autres.

Création d'une allocation universelle de garde d'enfants

Le PCQ remettra directement aux parents une allocation universelle de garde d’enfants, qui sera financée en éliminant les subventions directes aux garderies tant publiques que privées.

Cette mesure nous paraît plus juste par son caractère universel que le système actuel. Les garderies dites à 7 $ ne profitent pas à tous les parents, elles aident principalement les parents des classes moyenne et supérieure. Cette proposition favorise le libre choix. Cette privatisation de fait du réseau des garderies éliminera des inefficacités structurelles (les garderies publiques coûtent déjà plus cher que les privées aux contribuables). Elle réduira aussi des occasions de corruption (les politiciens ne décideront plus de l'attribution des places) ou de moyens de pression par des gardiennes aujourd'hui largement fonctionnarisées.

Bons d'éducation

Un gouvernement conservateur québécois établirait un système de libre choix de l’institution d’enseignement par la remise de bons d’éducation directement aux parents ou à l’étudiant le cas échéant.

C'est une bonne résolution, mais elle était encore meilleure dans sa forme originelle qui parlait de « libre choix de l'école ». La nouvelle formulation inclut les universités. Or ce carnet ne pense pas que l'État (par l'entremise de ces bons d'éducation) doive payer les études universitaires de tous les candidats à ces études, d'autant plus quand on parle de valoriser ces études et de responsabiliser les étudiants dans leurs choix. Cette absence de chèque éducatif universitaire n'exclut pas dans notre esprit d'aider les candidats méritants par des prêts et bourses.

Notons aussi que ces bons d'éducation excluent tout soutien financier aux parents éducateurs à la maison.

Enfin, les chèques scolaires c'est bien. Il existe d'ailleurs d'autres systèmes comme une réduction des impôts et l'élimination de la taxe scolaire pour les parents, les crédits d'impôt à ceux qui financent les écoles privées. Mais tous ces mécanismes sont de peu d'intérêt si les écoles sont toutes soumises au même programme scolaire, aux mêmes méthodes pédagogiques, le tout imposé par le Monopole de l'Éducation du Québec. Il faut donc que les bons d'éducation soient accompagnés d'un assouplissement dans le programme obligatoire, or si ceci n'est pas clairement indiqué, on peut craindre — c'est que démontre les exemples notamment de la Suède — un durcissement dans la surveillance des écoles qui recevront ces chèques. « Pensez donc ! c'est l'argent du gouvernement. On en distribuera plus qu'avant, on ne peut le distribuer à des écoles qui ne seraient pas de qualité, n'appliquerait pas à le programme obligatoire à la lettre, pas question qu'un sou serve à financer des cours ou des activités non approuvés, etc. » Rappelons que, dans le sondage qu'avait fait faire la CLÉ à la fin février 2012, non seulement 63 % des parents québécois se déclaraient en faveur des chèques scolaires, mais la majorité des Québécois (54 %) se disaient aussi pour plus de liberté au niveau des programmes scolaires. 

Abolir le cours ECR

Le PCQ s'engage à abolir le cours ECR, autant au secondaire qu’au primaire. Rappelons que la CAQ dans son congrès avait, pour sa part, décidé d'abolir le cours ECR au primaire uniquement. Selon nos informations, le PQ pour n'aurait pas répondu aux demandes de la CLÉ de clarifier sa position quant à ce cours controversé.

Commissions scolaires

Une proposition portant sur le transfert des activités des commissions scolaires aux municipalités régionales de comté (à la campagne) ou aux villes (selon leur population) a été rejetée, non pas quant au principe accepté par les congressistes, mais sur la formulation exacte de la résolution et plus particulièrement sur la nécessité ou non d'élire un commissaire scolaire par MRC ou ville. Commissaire qui pourrait avoir un rôle similaire à l'échevin de l'éducation dans les communes belges ou néerlandaises.

Abolition du système collégial

Le PCQ s’engage à adopter le système collégial en vigueur au Canada anglais et aux États-Unis : ajouter une 6e année au secondaire et une première année à l’université. L’enseignement professionnel serait confié à des écoles spécialisées.

Cette mesure nous paraît secondaire, elle pourrait inutilement rebuter certaines personnes (pourquoi s'aligner sur les Anglais ?) Si la liberté pédagogique était enfin assurée et le monopole étatique des diplômes brisé, les cégeps deviendraient dans les faits optionnels. Ce carnet n'aurait rien contre le fait que certains survivent. En réalité, on peut déjà rester dans son école secondaire et s'inscrire à une université québécoise sans passer par un cégep québécois distinct : on peut s'inscrire à Stanislas ou à Marie de France qui optent pour le programme français de France et avoir son DEC en douze ans, les deux dernières années du lycée français étant décrétées équivalentes aux deux années de cégep. Il suffirait d'étendre ce système (parmi d'autres).

Les universités anglophones du Québec modulent le nombre d'années d'études pour le baccalauréat (licence en France) selon l'origine des étudiants : 4 ans pour les élèves venant du reste du Canada (120 crédits), 3 ans pour les étudiants sortis d'un cégep (90 crédits), il en va de même pour les détenteurs d'un baccalauréat français (DEC québécois) sortis de Stanislas ou de Marie-de-France, d'un baccalauréat international ou d'un abitur de l'école allemande de Montréal Alexander von Humboldt. Il faut saluer cette souplesse.

Immigration et intégration

Le PCQ mettra fin à l’inversion du devoir d’intégration, et adoptera une Charte des valeurs démocratiques propres au patrimoine historique et culturel du Québec.

A noter que l'une des propositions qui aurait été adopté au congrès consisterait à respecter le droit de mourir "naturellement" dans la dignité, donc en évitant tout acharnement thérapeutique et en refusant également l'euthanasie. La proposition sur le site du Parti Conservateur du Québec se lit comme suit:

Considérant l'importance de la question de l'interruption des traitements médicaux, de la liberté individuelle à refuser un acharnement thérapeutique, au droit à diminuer la douleur, au droit à l'assistance en fin de vie, au droit de mourir naturellement dans la dignité, et considérant qu'une commission parlementaire a étudié la question et consulté la population. Un gouvernement Conservateur québécois s'engage d'encadrer juridiquement cette question dans un premier mandat.

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La gestion des CHSLD laisse à désirer

Sur le site de La Voix de l'Est du 30 mai 2012:

 

 

 

 Québec injecte près de 3 milliards par année dans sa politique d'hébergement pour les personnes aînées. Or le ministère de la Santé, n'a pas d'informations à jour sur la clientèle hébergée -en CHSLD, le quart des évaluations remonte à plus de 5 ans.

Le Vérificateur constate une large disparité dans l'utilisation des outils d'évaluation, de moins de 1 % à Montréal comparativement à 83 % à Québec.

Les ressources ne correspondent pas aux besoins, 38 % des personnes sont en attente d'une place avec plus de soins à Montréal, 48 % sont dans la même situation à Québec.

Le vérificateur constate aussi que les mesures de contrôle de la qualité des soins présentent des lacunes. Seulement 10 % des installations sont visitées par année, observe-t-on.

Le vérificateur déplore «le retard des mesures prévues dans les orientations» du ministère de la Santé, certaines prévues depuis sept ans tardent à s'implanter. On observe aussi des problèmes sur l'information, les établissements n'ont pas le portrait à jour des personnes âgées qu'ils hébergent. Le rapport soulève aussi des problèmes quant à l'utilisation «inadéquate» des ressources d'hébergement existantes, pourtant rares. Des disparités dans la dispensation des soins sont inexpliquées. L'attribution des contrats aux promoteurs privés ne respecte pas toujours les règlements. Finalement, le financement ne tient pas compte des besoins des clientèles et des services qu'elles attendent.

Le mode d'évaluation du niveau des contributions des usagers des centres de soins de longue durée n'a pas été revu depuis 15 ans, on ne calcule pas les frais de gîte et de couvert. La méthode de calcul crée des iniquités entre les bénéficiaires, résume le vérificateur par intérim, Michel Samson.

Réaction

À l'Assemblée nationale, la chef péquiste Pauline Marois a relevé que le constat du Vérificateur démontrait que 4300 aînés étaient toujours en attente d'une place. Pour le ministre Yves Bolduc, il s'agit plutôt de bénéficiaires qui attendent une place dans l'établissement de leur «premier choix». Il convient rapidement toutefois, il est clair que Québec devra créer plus de ressources intermédiaires. «On réinjecte l'argent dans les soins à domicile et dans les ressources intermédiaires. Actuellement il y a des patients qui occupent des places dans des hôpitaux de longue durée, et qui devraient être dans des ressources intermédiaires» dira le ministre Bolduc. Pour lui les gens préfèrent de beaucoup rester le plus longtemps possible à leur résidence, la multiplication des places en soins de longue durée ne répond pas aux attentes, selon lui.

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Être maman, un temps pour être prête?

Un article paru sur le site de Yahoo du 29 mai 2012:

 

 

 

Comment se sont préparées nos lectrices à la venue d’un enfant? À partir de quel moment, assumant qu’il en existe vraiment un, sait-on que l’on est fin prête à assumer le rôle de maman? Nos lectrices, parentes et amies partagent avec vous l’instant où elles sont passées de femme à mère. Comme on s’y attendait, les réponses diffèrent largement. Comme quoi l’expérience de la maternité est toute personnelle à l’exception d’une chose : elle transforme à tout jamais!

« J’ai su que j’étais prête à devenir mère quand j’ai tenu ma nièce dans mes bras. Quelque chose de magique s’est déclenché en moi. Je n’ai eu ma propre fille que quelques années plus tard, mais c’est au moment où j’ai tenu cette toute petite chose dans mes bras que j’ai vraiment senti que ma vie avait un sens. C’est un sentiment plus fort que tout! » Sofia, Montréal.

« J’ai continué d’avoir peur jusqu’au jour de mon accouchement! Vais-je en vouloir à mon fils de prendre tout mon temps? Vais-je regretter ma décision? Mon couple va-t-il survivre au manque de sommeil et de temps en amoureux? Finalement, quand mon fils est né, tout s’est plus ou moins placé par soi-même. C’est dur par moments, mais les doutes n’y sont plus. Je crois qu’on n’est jamais prête à devenir mère, on devient mère, tout simplement. Je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.» Martine, Sherbrooke.

« Durant les deux derniers mois de ma grossesse, j’ai parlé tous les jours à mon enfant. Chaque soir, je lui racontais ma journée, lui parlais de notre futur, lui racontais l’histoire d’amour de moi et son père, qu’il ne connaitrait pas. C’est lui, en fait, qui m’a aidée à surmonter la peur d’être une mauvaise mère. J’allais accoucher de lui toute seule et je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. Mais je le sentais fort, et quand il est né, tout s’est mis en place. Par contre, pour être honnête, rien n’aurait pu me préparer aux défis auxquels je devrais faire face en devenant mère. C’est un rôle d’une force et d’une importance qui dépasse l’entendement. Il faut vraiment le vivre pour comprendre.» Sylvie, St-Lambert.

« J’ai su que j’étais prête à être mère quand j’ai su que j’attendais un enfant, tout simplement. C’est arrivé par hasard, on n’avait pas prévu la grossesse. On a surcompensé dans l’achat de tout en triple, très rapidement, et les 4 derniers mois ont été interminables! On avait tellement hâte qu’elle arrive. Quand le temps est finalement venu, on se sentait parents depuis longtemps déjà. » Mylène et Maxime, Montréal.

« Pour être honnête, je n’étais vraiment pas prête! J’étais très jeune quand ma fille est née et les trois premières années ont été très difficiles. Je l’ai élevée seule, j’étais fatiguée, usée à la corde, confuse et j’avais de la misère à joindre les deux bouts. Mais ce que j’ai aimé, par contre, c’est que dès qu’une vie dépend de toi, ça te pousse à te dépasser. J’ai accompli des choses dont je n’aurais jamais cru être capable, j’ai puisé de l’énergie dans des réserves dont j’ignorais l’existence! C’était dur mais ça m’a transformée. J’aime dire que je suis née en même temps que ma fille! En la mettant au monde, j’ai mise au monde la femme que je suis aujourd’hui. » Laura, Ottawa.

Et vous, chères lectrices qui êtes mères… Avez-vous la réponse magique? À quel moment s’est-il fait le déclic?
 

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Un médecin doit payer une pension pendant 25 ans pour avoir raté son avortement!

Sur le site du Figaro du 25 mai 2012, cette nouvelle qui laisse pantois devant l'inconséquence de ce juge espagnol:

 

 

 Il n'est pas le père de l'enfant mais il devra débourser 978 euros par mois pendant 25 ans pour son entretien. Un médecin espagnol a en effet été condamné jeudi pour avoir «raté» l'avortement de Tamara, l'une de ses patientes. Une erreur qui a conduit à la naissance, en octobre 2010, d'un enfant non désiré.

Six mois avant, la jeune femme, enceinte de sept semaines, s'était présentée pour une IVG à la clinique de Palma de Majorque. L'opération chirurgicale, réalisée par aspiration du foetus, se passe apparemment bien. Deux semaines plus tard, elle effectue une échographie et le médecin lui confirme qu'elle n'est plus enceinte. «Le scan a duré trois minutes», a raconté jeudi la jeune mère aux journalistes.

Trois mois plus tard, Tamara croit être de nouveau enceinte. Lorsqu'elle refait une échographie, elle découvre qu'il s'agit de la même grossesse, et qu'elle est dans son cinquième mois.

Confuse, la clinique lui rembourse les 400 euros de l'IVG, lui fait signer un document exemptant la clinique de toute responsabilité, et lui propose de lui payer une seconde IVG dans un centre à Barcelone. Ce alors qu'elle est au-delà de la limite légale de 22 semaines pour recourir à une IVG. Elle choisit de garder l'enfant, qui est né quatre mois plus tard, en bonne santé.

Tamara décide néanmoins de faire un procès au médecin: non seulement son erreur a «altéré irréversiblement sa vie» selon son avocat, mais elle a passé ses derniers mois de grossesse rongée d'angoisse à l'idée que l'opération ait pu causer des dommages à son enfant.

150.000 euros au titre du préjudice moral

Le juge lui a donné raison jeudi et a condamné le médecin à lui payer 150 000 euros au titre du préjudice moral subi en plus des près de 1000 euros par mois pour l'entretien du garçon. Il a estimé que le médecin était responsable d'avoir mal analysé l'échographie et qu'en plus, il aurait dû savoir qu'il était, lors de la première visite de Tamara, encore temps de faire un IVG médicamenteuse, plus fiable que l'IVG chirurgicale.

«Je vais bien aujourd'hui, parce que j'ai dû accepter toute cette histoire. Il n'y avait pas d'autre possibilité», a confié Tamara, 24 ans, après l'annonce de la condamnation du médecin. «Je suis heureuse avec mon fils. Quand je devrai tout lui expliquer, j'essaierai de lui faire comprendre que s'il n'était pas désiré à sa naissance, il l'est aujourd'hui».

L'avocat de la défense va faire appel, soulignant que la patiente a refusé d'avorter une seconde fois lorsqu'on lui a proposé.

"j'essaierai de lui faire comprendre que s'il n'était pas désiré à sa naissance, il l'est aujourd'hui", d'autant plus que tu me rapportes 978 euros par mois pour punir le médecin de ne pas t'avoir avorté, pourrait-elle ajouter... Espérons qu'il ne comprendra pas...

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Un film confondant l'amour et l'euthanasie raffle la palme d'or à Cannes!

C'est Xavier Dolan qui doit être en rogne. Lui qui avait produit un film à scandale sur un transgenre, il s'est fait doublé par une production sur l'euthanasie, thème très actuel en France alors que le président socialiste prévoit légaliser la mise à mort des personnes en fin de vie le réclamant. Il devra aussi apprendre d'Aldomovar à sentir le bon scandale qui arrivera à point nommé. C'est tellement dommage qu'on s'occupe si peu de cinéma au festival de Cannes! Voici la nouvelle parue sur le blog de Jeanne Smits du 28 mai 2012:

Amour, le film de Michael Haneke, a décroché la Palme d'Or hier soir au Festival de Cannes. Amour, c'est la mise en scène à la fois délicate et voyeuriste des derniers mois et jours d'une vieille femme (Emmanuelle Riva) qui va sombrer dans la démence et dans la souffrance, toujours soutenue et soignée amoureusement par son vieux mari (Jean-Louis Trintingnant). Et c'est par Amour que ce dernier finira par la délivrer, en lui donnant la mort : il l'étouffe avec un coussin.

Amour = euthanasie.

« Ce film est une illustration de la promesse que nous nous sommes donnée, mon épouse et moi-même… », a déclaré le réalisateur. Emotion, applaudissements…

La critique salue un film « romantique ».

L'Autrichien Haneke obtient là sa deuxième Palme, lui qui en 2009 l'avait déjà reçue pour Ruban blanc.

On se demandait si le jury allait avoir de nouveau l'audace d'offrir une deuxième Palme à un réalisateur : elle ne l'avait fait, jusqu'ici, que cinq fois.

Je vous l'avais pourtant bien dit ! J'écrivais ici, vendredi soir, que c'était bien parti pour lui, vu le sujet de son film.
 

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Le premier ministre turc reconnaît que l'avortement est un meurtre

Sur le site du journal La Presse du 25 mai 2012, cette autre prise de parole d'un parlementaire qui, tout comme la présidente du Costa Rica, s'implique pour défendre les droits de l'enfant à naître:

 

(Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan)

 

«Je suis un premier ministre qui considère l'avortement comme un meurtre», a déclaré Erdogan, cité par l'agence de presse Anatolie.

«Personne ne devrait avoir le droit de l'autoriser. Que vous tuiez le bébé dans le ventre de sa mère ou que vous le tuiez après sa naissance, il n'y a aucune différence», a-t-il affirmé.

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2000 personnes marchent pour la vie à Czestochowa!

L'agence de presse Zenit.org du 29 mai 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

(variante sur le drapeau polonais!)

 

ROME, mardi 29 mai 2012 (ZENIT.org) – Près de 2.000 habitants de la ville de Czestochowa ont participé dimanche dernier, 27 mai, à la "Marche pour la vie et la famille" qui était organisée au centre-ville, à la lumière de la prochaine Rencontre des familles de Milan.

Cette marche était une initiative du Bureau pastoral pour les familles de l’archidiocèse de Czestochowa, du Conseil des mouvements et associations catholiques de l’archidiocèse et de la Fondation Jean-Paul II pour la vie et la famille, sous le patronage de l’archevêque métropolitain de la ville, Mgr Wacław Depo, qui a célébré une messe en la basilique cathédrale de la Sainte-Famille. (...)

Mgr Depo a appelé les catholiques à « prier pour les parlementaires polonais, pour les journalistes et pour tous ceux qui ont une influence sur l’opinon publique », afin qu’ils confirment la vérité que « l’enfant est un être humain dès sa conception ». (...)

Un appel en faveur de la vie humaine, adressé aux autorités de la ville, a été lu sur le chemin conduisant au sanctuaire national de Jasna Gora.

« La marche pour la vie et la famille est l’expression de notre soutien à la vie et à la dignité humaine depuis sa conception jusqu’a sa mort naturelle ; un vrai geste de solidarité envers chaque enfant et chaque famille », a déclaré à Zenit, Grzegorz Nienartowicz, le président du Conseil des mouvements et associations catholiques de l’archidiocèse de Czestochowa.

« Par cette marche, a-t-il confié, nous avons voulu promouvoir la Rencontre mondiale des familles avec Benoît XVI à Milan, mais aussi montrer à l’opinion publique combien il est important de promouvoir la vie et la beauté de la famille polonaise ».

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La présidente du Costa Rica veut défendre "la dignité fondamentale de l'être humain dès la conception"

Sur le site de l'agence de presse Zenit.org du 29 mai 2012, on retrouve cette nouvelle:

 

(La présidente du Costa Rica, Mme Laura Chinchilla Miranda)

 

ROME, mardi 29 mai 2012 (ZENIT.org) – La République du Costa Rica et le Saint-Siège se positionnent ensemble pour la défense de « la dignité fondamentale de l’être humain, dès sa conception ».

La présidente de la République du Costa Rica, Mme Laura Chinchilla Miranda, a été reçue par Benoît XVI, hier matin, lundi 28 mai 2012.

Au cours de leur conversation, rapporte un communiqué du Saint-Siège, le pape et la présidente ont mis l’accent sur « l’importance de défendre la dignité fondamentale de l’être humain dès la conception ».

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L'Organisme Catholique pour la Vie et la Famille appelle à soutenir Stephen Woodworth!

L'Organisme Catholique pour la Vie et la Famille, représentant des évêques du Canada pour les questions touchant à la famille et à la culture de la vie, lance un appel à tous pour que chacun s'implique auprès de son député:

(Michèle Boulva, directrice de l'OCVF)

 

Chers amis de la vie et la famille,

 

Dear friends of life and family,

Un très courageux membre du Parlement, l'Honorable Stephen Woodworth, a déposé la Motion 312
au mois de février, demandant qu'un Comité parlementaire soit créé pour étudier la définition de l'être humain - vieille de 400 ans - inscrite dans le Code criminel canadien. La sous-section 223(1) du Code affirme qu'un enfant ne devient humain que lorsqu'il est entièrement sorti du corps de sa mère. Le Député Woodworth demande au Parlement d'examiner cette loi à la lumière des avancées de la science médicale moderne puisque, dit-il, "nous ne devrions jamais accepter de loi qui affirme que certains êtres humains ne sont pas humains".

 

A very courageous Member of Parliament, the Honourable Stephen Woodworth, tabled Motion 312 in February, asking that a Parliamentary Committee be established to study Canada 's 400 year old definition of the human being. Canada 's Criminal Code (Subsection 223-1) states that a child becomes a human being only at the moment of complete birth. MP Woodworth is asking Parliament to closely examine this law based on modern medical science because, he says, "we should never accept any law that says that some human beings are not human".

 

L'initiative de M. Woodworth a provoqué une levée de boucliers parmi les défenseurs du soi-disant "droit" à l'avortement qui craignent la réouverture du débat sur l'avortement et la recriminalisation éventuelle de l'avortement.

 

Mr. Woodworth’s initiative has caused an outcry among advocates of the so-called “right” to abortion who fear the reopening of the abortion debate and the possible re-criminalization of abortion.

 

L'Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) encourage toutes les personnes respectueuses de la vie et de la dignité humaine à contacter leurs députés fédéraux pour leur demander de voter en faveur de la Motion 312. Le vote aura lieu d'ici la fin de juin ou au mois de septembre. Il est également important qu'en tant que citoyens nous prenions la parole dans les médias.

Michèle Boulva
Directrice, Organisme catholique pour la vie et la famille
Director, Catholic Organization for Life and Family
2500 promenade Don Reid Drive
Ottawa , ON , K1H 2J2
Tél./Tel.: (613) 241-9461 begin_of_the_skype_highlighting (613) 241-9461 end_of_the_skype_highlighting, poste/ext. 161
Fax: (613) 241-9048
www.colf.ca / www.ocvf.ca

The Catholic Organization for Life and Family encourages all people respectful of life and human dignity to contact their MPs to ask them to vote in favour of Motion 312. The vote will take place either before the end of June or in September. It is also important that, as citizens, we use our voices in the media.

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