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Un sondage sur l'avortement au Québec

Sur le site de cimsfm.com du 19 juin 2013, une question très simple:

Êtes-vous pour ou contre l'avortement? Les résultats pour l'instant sont de 53% pour et 47% contre...

Pour aller voter, cliquez ici.

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Des usines à bébé au Nigeria et des mères porteuses au Canada et au Québec

Sur le site de La Presse du 20 juin 2013:

(Les femmes pauvres surtout sont victimes de la légalisation de la location de leur ventre)

 

La police nigériane a annoncé jeudi avoir libéré seize femmes enceintes apparemment forcées à avoir des bébés destinés à être vendus, au cours d'un raid dans une maison du sud du Nigeria.
 
(...)
 
«Seize femmes enceintes âgées de 17 à 37 ans ont été découvertes» dans la maison qui abritait une institution du nom de Cross Foundation, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police de l'État, Geofrey Ogbonna.
 
«Le suspect est un trafiquant d'êtres humains en série. Il affirme être médecin. Je me souviens que le même homme avait été arrêté en mai 2011 et que 32 adolescentes avaient été sauvées à son domicile», a dit le porte-parole de la police.
 
Les jeunes filles avaient alors expliqué qu'on leur avait proposé de vendre leurs bébés 25 000 à 30 000 nairas (autour de 200 dollars) selon le sexe de l'enfant, a-t-il poursuivi.
 
(...)
 
Une série d'«usines à bébés» ont été découvertes ces dernières années au Nigeria, en particulier dans le sud-est du pays.
 
Le mois dernier, déjà, six adolescentes enceintes y avaient été libérées lors d'un raid dans une maison d'Enugu. Trois personnes ont été arrêtées pour avoir projeté de vendre les bébés.
 
Auparavant, la police avait libéré 17 adolescentes de 14 à 17 ans également enceintes ainsi que 11 jeunes enfants dans la ville d'Umuaka, dans l'État voisin d'Imo. Les jeunes femmes avaient dit avoir été mises enceintes par un même homme de 23 ans, arrêté, tandis que le propriétaire de la maison est en fuite.

 

Pas cher, pas cher! 

Et pour le Canada? Sur le site de canadiensensante.gc.ca : 

Si vous n'êtes pas en mesure de porter vous-même un bébé, vous pourriez souhaiter faire appel à une mère porteuse.
 
Une mère porteuse, ou gestatrice, est une femme qui accepte de porter un embryon conçu au moyen d'une technique de procréation assistée pour une autre personne ou un couple dans le but de remettre l'enfant à la naissance à cette personne ou à ce couple.
 
Il existe deux grandes catégories de maternité de substitution :
 
génétique : l'ovule de la mère porteuse est utilisé;
non génétique : l'ovule de la mère porteuse n'est pas utilisé.
(...)
Si vous faites appel à une mère porteuse ou à un donneur que vous connaissez, vous devez vous assurer que vous êtes d'accord au sujet de certains points, comme le nombre de dons et comment (le cas échéant) vous ferez part de ces renseignements aux autres, particulièrement à l'enfant conçu grâce au don. Vous pouvez vous demander si le lien génétique qui unit le donneur et l'enfant aura une incidence sur le rôle que le donneur joue ou jouera au sein de votre famille.
(...)
Votre médecin ou votre clinique de fertilité peut vous aider à trouver une mère porteuse ou un donneur d'ovule ou de sperme. Ce ne sont pas toutes les cliniques qui offrent des services de don ou d'entreposage d'ovules, de sperme ou d'embryons. Certaines cliniques peuvent vous orienter vers d'autres fournisseurs si elles ne peuvent offrir ces services et peuvent vous aider à mener à bien le processus d'importation de sperme.

Et pour le Québec? Sur le site d'Éducaloi :

Une mère porteuse, c’est une femme qui accepte de porter un enfant pour rendre service à quelqu’un d’autre. L’enfant peut être ou non issu d’un de ses ovules. Lorsque l’enfant vient au monde, la mère porteuse le remet à la personne ou au couple qui a retenu ses services, que ce soit gratuitement ou contre paiement. 

Même si ce n’est pas un crime de faire porter un enfant par une mère porteuse, la payer pour ses services est une infraction, tout comme il est interdit de demander ce service à une personne de moins de 21 ans. En outre, la loi prévoit que l’entente conclue avec une mère porteuse n’a aucune valeur au Québec. C’est donc un contrat très risqué puisque:

la mère porteuse peut très bien décider de garder le bébé;

les clients, eux, pourraient décider qu’ils ne veulent plus de l’enfant;

si on a utilisé le sperme du «client», il sera le père de l’enfant, avec tous les droits et les devoirs qui se rattachent à ce statut, ce qui peut compliquer singulièrement les choses;

aux yeux de la loi, c’est la mère porteuse qui sera la vraie mère de l’enfant et elle ne pourra être remplacée dans ce rôle que si l’enfant peut ensuite être adopté. Dans ce type de cause, l'adoption a déjà été refusée et le droit est loin d'être clair.

La solution la plus courante pour les couples qui ne peuvent pas engendrer un enfant demeure l’adoption traditionelle.

Les recommandations du Québec sont plus sages que celles du Canada...

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Les Québécois se marient plus tardivement...

Sur le site du journal La Presse du 20 juin 2013:

 

 

 

« (...)C'est ce qui ressort des plus récentes statistiques dévoilées jeudi par l'Institut de la statistique du Québec dans son bulletin intitulé Coup d'oeil sociodémographique.
 
Ainsi, en 2012, l'âge moyen au premier mariage est de 32,8 ans chez les hommes et 31,3 ans chez les femmes. Depuis 1972, il s'agit d'une hausse de 7 à 8 ans.
 
De façon générale, en 2012, 23 491 mariages ont été enregistrés au Québec, dont 530 entre conjoints de même sexe.
 
(...)
 
Pas étonnant qu'il y ait ainsi moins de familles nombreuses. Avec un taux de fécondité de seulement 1,7 enfant par couple, le Québec fait partie des nombreux États dépressifs de l'Occident... »
 
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Pauline Marois doit quitter le navire, pour le bien du Parti Québécois...

Les derniers sondages confirment que le Parti Québécois sous la présidence de Mme Marois perd l'appui de la population. Sur le site du journal La Presse du 20 juin 2013:

 

 

 

(Québec) L'embellie espérée par les péquistes en fin de session parlementaire n'a pas eu lieu. Véritable douche froide pour le gouvernement, un récent sondage de la maison CROP montre que sept Québécois sur dix désapprouvent le travail du gouvernement Marois depuis les dernières élections.
 
Dans son dernier sondage, la maison CROP a mis le doigt sur le principal problème du gouvernement péquiste: Pauline Marois, «qui traîne son parti vers le bas», observe Youri Rivest, vice-président de CROP.
 
Dans son coup de sonde réalisé du 12 au 17 juin dernier auprès de 1000 internautes, il observe que 69% des Québécois croient que «le bilan du gouvernement péquiste de Pauline Marois est négatif». Une personne sur quatre est d'avis contraire. «C'est très sévère», et plus indicatif que l'habituelle question sur la satisfaction à l'endroit du gouvernement, observe Youri Rivest.
 
(...) 
La «satisfaction» avait grimpé au-delà de 40% à la fin de 2012, mais depuis, elle n'a fait que diminuer, mois après mois.
 
Problème de leadership ou de leader? La question se pose. Seulement 11% des gens voient en Pauline Marois la meilleure candidate pour le poste de premier ministre, une glissade de cinq points en un mois - et une chute constante depuis le début de l'année. Seulement 51% des électeurs péquistes voient en Mme Marois la «meilleure pour le poste de premier ministre».
 
Philippe Couillard, arrivé ce printemps, descend de deux points - il passe de 28 à 26%. François Legault, plus présent dans les médias au cours des dernières semaines, gagne trois points, à 17%. Françoise David fait ici bonne figure: son appui personnel passe de 6 à 9%.
 
Les intentions de vote en juin ne bougent guère par rapport au mois précédent. Le Parti québécois (PQ) gagne un point, à 25%, le Parti libéral (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) font du surplace avec, respectivement, 38% et 22% des intentions de vote. Québec solidaire gagne un point, à 11%.
 
Selon le sondeur, de tels résultats permettent de prévoir une victoire confortable du Parti libéral du Québec, «probablement majoritaire».
 
Mais cette avance du PLQ cache une réalité: les trois principaux partis sont virtuellement à égalité auprès des électeurs francophones. Le PQ y obtient une légère avance, avec 30% des suffrages, contre 27% au PLQ et 26% à la CAQ. (...)

Si même auprès des francophones, le Parti Québécois ne se distingue plus du Parti Libéral, il est difficile de descendre plus bas... Pauline Marois doit quitter avant de n'entraîner complètement le Parti Québécois dans son naufrage... et espérons que le nouveau chef ne fera pas la promotion de l'euthanasie, de la louange de Morgentaler, ou d'une charte de la laïcité fermée.

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95% des femmes « forcées » de donner la vie ne regrettent pas de n'avoir pas avorté...

Sur le blog de Jeanne Smits du 18 juin 2013:

 

(« Et ça, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie ! »)

 

 

Eh bien, dans leur immense majorité, elles vont très bien. Une étude menée par le New York Times auprès de 200 femmes à qui l'avortement fut refusé aux Etats-Unis, généralement parce qu'elles étaient hors délais, affirme que 5 % d'entre elles seulement, une fois l'enfant né, « auraient souhaité ne pas l'avoir ». Les autres « s'adaptent », « s'ajustent » pour traduire plus littéralement le mot anglais. 
 
(...)
 
Ne voir qu'une forme d'« ajustement » à une situation à laquelle on ne peut rien chez l'immense majorité de ces femmes qui ne regrettent pas l'avortement qu'elles n'ont pas eu, c'est vraiment choisir la litote. Car elles parlent plutôt du bonheur qui est aujourd'hui le leur.
 
Ainsi l'étude se voit obligée de rapporter le propos d'une jeune femme, S, qui ne faisait pas partie de l'étude originale mais dont l'expérience donne lieu à d'amples commentaires de la part des chercheurs. 
 
Pour S., les choses sont simples : empêchée d'avorter parce qu'elle en était à 23 semaines de grossesse, elle commente, à propos de son bébé : « Elle est bien plus que ma meilleure amie, elle est plus que l'amour de ma vie. Elle est toute ma vie. »
 
LifeSite rapporte comment les chercheurs ont tordu ce témoignage frappant : ils ont aligné les « conséquences négatives » auxquelles S. a dû faire face – les « sacrifices » inhérents à la maternité, tout simplement. S. a dû renoncer à son travail et à son appartement, souligne le chercheur Joshua Lang, et ses finances sont devenues plus précaires. Conclusion tirée par Lang : « L'étude (…) pose une question gênante : l'avortement est-il un bien social ? »
 
Et tant pis si S. est bouleversée de bonheur…
 
Ce bonheur ne compte pas, aux yeux des chercheurs. Plutôt que de faire confiance aux « narrations » des femmes qui se sont adaptées à la présence de leur bébé – parce qu'il est « psychologiquement dans notre intérêt de raconter une histoire positive pour pouvoir avancer » comme le dit une bioéthicienne – il faudrait comparer le statut socio-économique des femmes qui ont eu accès à l'avortement à celui des femmes qui n'ont pas pu y avoir accès : « Voir si une femme qui a démarré à peu près au même niveau est aujourd'hui à l'école ou à l'université, si elle bâtit une relation stable ou une carrière ou si elle a eu plus tard un bébé pour lequel elle était prête… »
 
Quant à celles qui se disent heureuses de n'avoir pas avorté, et bien elles se mentent à elles-mêmes, et à la société, selon Joshua Lang.
 
Pour preuve, il avance le cas de J., 38 ans. Victime d'une grossesse-surprise, elle obtient un avortement, qui rate. Désormais hors délais, elle va aller de clinique en clinique pour essayer de trouver un médecin prêt à faire le travail comme il faut, quitte à subir un avortement tardif : à la quatrième, au terme d'un voyage à travers plusieurs Etats de l'ouest, la voilà débarrassée de son fardeau à 23 semaines de grossesse.
 
« J. a obtenu un emploi d'opératrice sur machinerie lourde dans une usine de fabrication à 15 $ de l'heure. Cela faisait 6 mois qu'elle essayait d'obtenir ce travail. Si elle avait eu le bébé, elle n'aurait pas pu accepter le poste. »
 
Et ça, bien sûr, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie !
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Le champion Matt Birk, des Ravens, a refusé de rencontrer le président Obama...

Sur le site de Nouvelle de France du 8 juin 2013:

 

(Matt Birk, champion avec les Ravens du Super Bowl, 6 fois Pro-Bowler)

 

Matt Birk, le célèbre joueur de football américain, vainqueur cette année du Super Bowl avec les Ravens de Baltimore, a annoncé jeudi sur la chaîne de radio KFAN-FM qu’il ne se rendrait pas à une rencontre qui avait lieu le jour même avec Barack Obama : « Il y a environ 5 ou 6 semaines, notre Président a fait un commentaire dans un discours où il a dit ‘Dieu bénisse Planned Parenthood’. Planned Parenthood réalise environ 330 000 avortements par an. Je suis catholique. Je suis actif au sein du mouvement pro-vie et je ne peux pas accepter de telles déclarations. » (...)

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La vérité sur l'avortement commence à être connue sur les ondes radio...

Le site sortonslespoubelles.com déplore que Radio X dénonce les avortements tardifs dans plusieurs entrevues. Il en publie une liste, vous pouvez écoutez les deux dernières, celle de Richard Martineau et celle de Normand Lester qui sont très intéressantes:

 

 

 

Suite à la mort du Docteur Morgentaler le 29 mai, la plupart des médias ont salué sa ténacité, son courage et ses convictions visant à améliorer le sort des femmes.

La radio-poubelle a plutôt choisi de danser sur sa tombe. On peut résumer leur discours par « Il y a trop d’avortements. Il faut trouver des mécanismes pour empêcher d’en abuser ».

Sur la question de l’avortement, la radio-poubelle rejoint vraiment la droite morale réactionnaire.

CHOI : c’est pas juste à la femme de décider (00:09:44)
30 mai 2013, le show du matin, Denis Gravel, Jérôme Landry et Jean-Nicolas Gagné
7h40: “On s’entend-tu qu’au Canada c’est bar ouvert la contraception? Y’en a qui exagèrent. C’est bar ouvert pas mal au Canada avec l’avortement. (…) Ça nous regarde-tu de débat-là? C’est-tu un débat de femme ou c’est un débat … non c’est un débat de parents ça. » Jérôme Landry se démarque de ses collègues en recommandant des limites aux avortements.

“J’suis pas d’accord que ça regarde juste la femme cette affaire-là. C’est pas vrai ça. Le père a son mot à dire là-dedans. (…) Y’a une grande partie du débat qui est monopolisé par des femmes (…) T’as eu du sexe, t’as eu du fun hein? Moi j’en ai pas. Bien paye! (…) Y’a une grande mouvance féministe en 2013 qui part de frustration de ce genre-là (…)

Le_show_du_matin_30_05_2013-DbatSurLavortement.mp3

93,3: un avorteur comme un tueur (00:05:25)
30 mai 2013, Bouchard en parle avec Sylvain Bouchard et Josey Arsenault
8h10: « Je suis mal à l’aise avec l’hommage (…) Un médecin qui fait 100,000 avortements, qui dit qui est fier de ça? Je comprends pas. (…) Il a interrompu des vies. » Tout en poursuivant avec une comparaison boiteuse avec des soldats tuant des talibans.

2013.05.30-08.00-933-MalALaiseAvecMorgentaler.mp3

CHOI : on peut pas parler de l’avortement (00:04:03)
30 mai 2013, Maurais live avec Dominic Maurais et Richard Martineau
10h10: Martineau et l’avortement. Pleurnichant à répétition qu’ils “ne peuvent pas en parler”, les mâles blancs privilégiés en parlent pourtant beaucoup.

Maurais_live_30_05_2013-MartineauEtLavortement.mp3

CHOI : l’avortement un meurtre d’enfant (00:08:42)
30 mai 2013, Maurais live avec Dominic Maurais et Jean-Claude Ouellet
11h10: « On peut-tu parler des avortements tardifs? (…) Pour moi c’est un être humain (…)Les bébés qui sont tués dans les CLSC. » C’est suivi de la diffusion d’une entrevue avec Normand Lester affirmant qu’ “une centaine de meurtres d’enfants au 9e mois, tués dans le centre-ville de Montréal“.

Maurais_live_30_05_2013-Avortement-OnTueDesEnfants.mp3

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Très éclairant texte d'un juge à la retraite paru dans Le Devoir, sur l'euthanasie au Québec

Sur le site du journal Le Devoir du 19 juin 2013, cet article du juge à la retraite Bertrand Gagnon :

 

 

 

Conformément à la recommandation unanime des représentants des différents partis qui ont signé le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale pour autoriser l’euthanasie. Je ne mets pas en doute la sincérité des auteurs, mais il y a lieu de critiquer l’usage d’un vocabulaire maquillé pour traiter de l’euthanasie dans leur rapport ainsi que dans le projet qui y donne suite. Il importe d’analyser les implications morales et légales de la législation proposée.
 
Signalons d’abord certaines contorsions de langage pour décrire l’euthanasie. Permettre à un médecin, sujet à certaines conditions, de donner la mort à une personne humaine par une injection létale, c’est permettre l’euthanasie active ; mais en dorant la pilule, ou plutôt la piqûre. De plus, on la qualifie d’aide à mourir. On inclut cet acte dans les soins de fin de vie, alors qu’il n’a aucun rapport avec le sens médical du mot soin : « Acte destiné à assurer la conservation ou l’amélioration de la santé de quelqu’un [Antidote]. » En toute honnêteté, j’admets que la Commission aurait emprunté ces euphémismes à un document du Collège des médecins du Québec.
 
Actuellement, les dispensateurs de soins palliatifs n’utilisent que des médicaments autorisés pour combattre la douleur. Récemment, dans La Presse, un spécialiste en droit de la responsabilité médicale affirmait que les soins palliatifs, notamment la sédation, constituaient une euthanasie déguisée. Or, les médecins spécialisés en soins palliatifs affirment que ce n’est pas la sédation qui entraîne la mort, mais la progression naturelle de la maladie. Personnellement, je crois que ces spécialistes sont plus en mesure de juger l’effet de la sédation que des juristes.
 
Obligation des soins palliatifs
 
Le projet de loi a le mérite d’instaurer l’obligation d’offrir des soins palliatifs aux malades à la fois à l’hôpital et à la maison. Je regrette que les membres de la Commission, qui ont participé à la visite en Europe, aient limité leurs recherches à la pratique de l’euthanasie, sans faire de démarches pour déceler les mesures pratiques en vigueur dans les pays visités pour rendre les soins palliatifs plus accessibles. Pourtant, dans leur rapport, ils reconnaissent les déficiences de notre système de santé dans ce domaine. Les malades ont plus besoin de mesures concrètes que d’énoncés de principe dans les lois.
 
(...)
 
Personnellement, j’ai appris bien avant mon cours de droit qu’il n’est pas permis de tuer, sauf en cas de légitime défense. Or, notre Code criminel, aux articles 222 et suivants, définit l’homicide et le meurtre et indique clairement que donner la mort intentionnellement à un être humain est un crime. Aucune disposition n’y autorise le meurtre par compassion.
 
Les articles 8 et 9 du projet de loi 52 imposent aux établissements de santé l’obligation de fournir ce que l’on désigne faussement sous le nom de l’aide à mourir et de prévoir un programme clinique à ce sujet. À l’article 3, la définition du terme établissement inclut les CLSC qui devront offrir un tel service (l’euthanasie), même à domicile.
 
Débats déchirants
 
D’éminents juristes ont trouvé une solution à cette transgression d’une disposition claire du Code criminel en suggérant que le procureur général du Québec interdise aux procureurs de la Couronne d’intenter une poursuite contre un médecin ayant ainsi donné la mort en observant les fameuses balises. Or, le projet de loi ne se contente pas d’autoriser la transgression des dispositions du Code criminel, mais il oblige les établissements à organiser cette contravention. Par conséquent, une personne qui refuse d’instaurer un tel programme ou de participer à un acte d’euthanasie risque d’être exclue de la direction d’un CLSC, par exemple, ou privée de certaines promotions comme employée.
 
Personnellement, j’ai toujours fustigé les intrusions du Parlement fédéral dans des domaines de compétence provinciale, particulièrement lorsqu’il a voulu créer une Commission nationale des valeurs mobilières. Réciproquement, puisque le Code criminel relève de la compétence exclusive du Parlement canadien, j’estime qu’il est inadmissible qu’une législation provinciale assure l’impunité à une transgression à l’encontre de l’un de ses articles et oblige même les dirigeants des établissements de santé à prendre part à un acte décrit comme un crime.
 
Au-delà des débats déchirants que ce projet de loi 52 va susciter, je souhaite qu’il soit une occasion pour chaque citoyen de prendre conscience de sa responsabilité pour soulager au moins la douleur morale de ses proches atteints de maladies dégénérescentes. Leur contribution peut se traduire par de simples gestes de solidarité comme des visites à ces personnes, malgré la répugnance naturelle à envisager la détresse physique et mentale provoquée par de telles maladies. À l’appui de cette invitation, je puis affirmer que l’un de mes plus beaux souvenirs consiste dans le sourire illuminant le visage d’un confrère au moment où je prenais sa main, malgré qu’il fût en phase finale de la maladie d’Alzheimer.
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Amnistie Internationale pleure le non-avortement du bébé de Béatriz

(Sur la photo, une campagne de promotion d'Amnistie Internationale que l'organisme n'applique malheureusementt pas aux enfants à naître...)

 

Il y a quelques semaines, nous vous racontions l’histoire de ce montage médiatique destiné à faire pression sur le Salvador pour l’obliger à permettre un avortement, à l’encontre de la loi du pays. Seul cet avortement aurait pu, selon Amnistie Internationale, sauvée la mère d’une mort atroce.

L’avortement n’a pas eu lieu, la mère est bel et bien en vie et Amnistie Internationale rage et crie à l’hypocrisie parce que plutôt que de tuer l’enfant et de le démembrer, les médecins ont choisi de procéder à une césarienne, à la 26e semaine, pour en tout temps, prendre soin de la mère et de l’enfant. Et non pas tuer l’un des deux. L’enfant est bel et bien mort… mais il a été aimé par sa mère et par le personnel médical jusqu’au bout. Personne n’a attenté à sa vie, ce qui est inacceptable pour Amnistie Internationale :

« Début mai, Amnesty a lancé une campagne de soutien en faveur de Beatriz et a demandé aux autorités d’autoriser cet avortement. Plus de 170'000 signatures ont été récoltées à travers le monde et envoyées au président du Salvador. L’affaire est allée jusqu’à la Cour suprême. Fin mai, les juges ont refusé à Beatriz le droit d’avorter.

Mais après quatorze semaines d’attente interminable, elle a enfin obtenu le droit à une césarienne, ce qui a entraîné la mort du fœtus. Quelle hypocrisie! Une césarienne était acceptable pour les autorités, alors qu’elles refusaient un avortement, qui aurait pourtant conduit au même résultat. »

Une césarienne n’entraîne pas la mort du fœtus. Sinon cette pratique ne serait jamais utilisée pour pallier un accouchement par voie naturelle. L’enfant est bel et bien mort du fait qu’il était anencéphale, et non pas parce qu’une autre technique que l’accouchement naturel a été utilisée. Il a été aimé et accompagné jusqu’au bout. Et la vie de la mère, sous surveillance médicale, n'a jamais été en danger.

C’est une gifle monumentale à tous ces médias et organismes qui réclamaient l’avortement pour sauver la vie de la mère. Il n’y a pas eu d’avortement, la vie de la mère est sauve, et ces médias internationaux, et Amnistie Internationale, sont plus enragés que jamais, alors qu’ils devraient, en théorie, être heureux et fêter la vie de la mère…

Amnistie Internationale poursuit sa campagne pour que l’avortement soit libre et gratuit partout sur la planète, tout en utilisant un langage rempli d’euphémismes :

« Les Nations unies préparent actuellement la révision du Programme d’action du Caire de 1994 pour la population et le développement, qui met justement l’accent sur les droits sexuels et reproductifs. Une conférence régionale aura lieu en juillet à Genève. Il est essentiel que ce programme en sorte renforcé, car des retours en arrière sont aussi à craindre dans les pays européens, notamment en Suisse : deux initiatives populaires qui visent à limiter l’éducation sexuelle ou à interdire totalement les interruptions de grossesse sont au stade de la récolte de signatures.

Le Programme d’action du Caire affirmait pour la première fois que les droits reproductifs sont des droits humains et que les États ont l’obligation de veiller à ce que chacun·e puisse librement, sans aucune contrainte ou discrimination, obtenir des informations sur la sexualité et la contraception, décider d'avoir ou non des enfants, et avoir accès à des services de santé. Un texte historique que certains États voudraient aujourd’hui reléguer aux oubliettes. Ne les laissons pas nous priver de ces droits! »

L’histoire de Béatriz demeure l’illustration de cette volonté morbide et inhumaine de défendre à tout prix le « droit » de tuer les enfants à naître. Béatriz est vivante. Elle n’a pas subi d’avortement. Et c’est à une explosion de rage qu’un avortement n’ait pas eu lieu auquel nous avons droit… Et à une volonté renouvelée de porter l’avortement d’enfants partout à travers la planète…

Le mal, comme le bien, est aimé et servi, aurait dit Bernanos…

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L'activité homosexuelle et le cancer

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juin 2013:

 

 

 

LifeSite rapporte les résultats d'une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l'activité homosexuelle masculine, publiée en décembre dernier par la revue scientifique The Lancet et à laquelle relativement peu de publicité a été donnée… on se demande pourquoi.
 
L'étude porte notamment sur l'incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : de fait, cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou MSM) est exposée à un risque significativement accru d'avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n'ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».
 
On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l'utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.
 
L'étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus HIV montrent que les homosexuels actifs ont une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s'injectent des drogues (85 contre 46 %) et présentent davantage d'anomalies cytologiques (72 contre 36 %).
 
Autrement dit, pour nombre d'affections, l'activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se shooter…
 
9 des 47 études montrent que les MSM sont plus souvent infectés par l'herpès humain type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.
 
Et alors que l'hépatite B, dont la prévalence en forte décroissance dans la population en général entre 1990 et 202, est de plus en plus présent chez les MSM sur la même période, passant de 7 à 18 % de cette population. Ce virus est associé au cancer du foie.
 
L'une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants en université montre que le risque d'avoir ou d'avoir eu une maladie respiratoire aigüe est significativement plus importante chez les gays et lesbiennes.
 
Quant aux malades du sida, ils ont un plus fort risque de mortalité s'ils sont des hommes homosexuels par rapport aux hommes et aux femmes hétérosexuels et à ceux qui se shootent.
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