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Amnistie Internationale pleure le non-avortement du bébé de Béatriz

(Sur la photo, une campagne de promotion d'Amnistie Internationale que l'organisme n'applique malheureusementt pas aux enfants à naître...)

 

Il y a quelques semaines, nous vous racontions l’histoire de ce montage médiatique destiné à faire pression sur le Salvador pour l’obliger à permettre un avortement, à l’encontre de la loi du pays. Seul cet avortement aurait pu, selon Amnistie Internationale, sauvée la mère d’une mort atroce.

L’avortement n’a pas eu lieu, la mère est bel et bien en vie et Amnistie Internationale rage et crie à l’hypocrisie parce que plutôt que de tuer l’enfant et de le démembrer, les médecins ont choisi de procéder à une césarienne, à la 26e semaine, pour en tout temps, prendre soin de la mère et de l’enfant. Et non pas tuer l’un des deux. L’enfant est bel et bien mort… mais il a été aimé par sa mère et par le personnel médical jusqu’au bout. Personne n’a attenté à sa vie, ce qui est inacceptable pour Amnistie Internationale :

« Début mai, Amnesty a lancé une campagne de soutien en faveur de Beatriz et a demandé aux autorités d’autoriser cet avortement. Plus de 170'000 signatures ont été récoltées à travers le monde et envoyées au président du Salvador. L’affaire est allée jusqu’à la Cour suprême. Fin mai, les juges ont refusé à Beatriz le droit d’avorter.

Mais après quatorze semaines d’attente interminable, elle a enfin obtenu le droit à une césarienne, ce qui a entraîné la mort du fœtus. Quelle hypocrisie! Une césarienne était acceptable pour les autorités, alors qu’elles refusaient un avortement, qui aurait pourtant conduit au même résultat. »

Une césarienne n’entraîne pas la mort du fœtus. Sinon cette pratique ne serait jamais utilisée pour pallier un accouchement par voie naturelle. L’enfant est bel et bien mort du fait qu’il était anencéphale, et non pas parce qu’une autre technique que l’accouchement naturel a été utilisée. Il a été aimé et accompagné jusqu’au bout. Et la vie de la mère, sous surveillance médicale, n'a jamais été en danger.

C’est une gifle monumentale à tous ces médias et organismes qui réclamaient l’avortement pour sauver la vie de la mère. Il n’y a pas eu d’avortement, la vie de la mère est sauve, et ces médias internationaux, et Amnistie Internationale, sont plus enragés que jamais, alors qu’ils devraient, en théorie, être heureux et fêter la vie de la mère…

Amnistie Internationale poursuit sa campagne pour que l’avortement soit libre et gratuit partout sur la planète, tout en utilisant un langage rempli d’euphémismes :

« Les Nations unies préparent actuellement la révision du Programme d’action du Caire de 1994 pour la population et le développement, qui met justement l’accent sur les droits sexuels et reproductifs. Une conférence régionale aura lieu en juillet à Genève. Il est essentiel que ce programme en sorte renforcé, car des retours en arrière sont aussi à craindre dans les pays européens, notamment en Suisse : deux initiatives populaires qui visent à limiter l’éducation sexuelle ou à interdire totalement les interruptions de grossesse sont au stade de la récolte de signatures.

Le Programme d’action du Caire affirmait pour la première fois que les droits reproductifs sont des droits humains et que les États ont l’obligation de veiller à ce que chacun·e puisse librement, sans aucune contrainte ou discrimination, obtenir des informations sur la sexualité et la contraception, décider d'avoir ou non des enfants, et avoir accès à des services de santé. Un texte historique que certains États voudraient aujourd’hui reléguer aux oubliettes. Ne les laissons pas nous priver de ces droits! »

L’histoire de Béatriz demeure l’illustration de cette volonté morbide et inhumaine de défendre à tout prix le « droit » de tuer les enfants à naître. Béatriz est vivante. Elle n’a pas subi d’avortement. Et c’est à une explosion de rage qu’un avortement n’ait pas eu lieu auquel nous avons droit… Et à une volonté renouvelée de porter l’avortement d’enfants partout à travers la planète…

Le mal, comme le bien, est aimé et servi, aurait dit Bernanos…

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L'activité homosexuelle et le cancer

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juin 2013:

 

 

 

LifeSite rapporte les résultats d'une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l'activité homosexuelle masculine, publiée en décembre dernier par la revue scientifique The Lancet et à laquelle relativement peu de publicité a été donnée… on se demande pourquoi.
 
L'étude porte notamment sur l'incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : de fait, cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou MSM) est exposée à un risque significativement accru d'avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n'ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».
 
On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l'utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.
 
L'étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus HIV montrent que les homosexuels actifs ont une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s'injectent des drogues (85 contre 46 %) et présentent davantage d'anomalies cytologiques (72 contre 36 %).
 
Autrement dit, pour nombre d'affections, l'activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se shooter…
 
9 des 47 études montrent que les MSM sont plus souvent infectés par l'herpès humain type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.
 
Et alors que l'hépatite B, dont la prévalence en forte décroissance dans la population en général entre 1990 et 202, est de plus en plus présent chez les MSM sur la même période, passant de 7 à 18 % de cette population. Ce virus est associé au cancer du foie.
 
L'une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants en université montre que le risque d'avoir ou d'avoir eu une maladie respiratoire aigüe est significativement plus importante chez les gays et lesbiennes.
 
Quant aux malades du sida, ils ont un plus fort risque de mortalité s'ils sont des hommes homosexuels par rapport aux hommes et aux femmes hétérosexuels et à ceux qui se shootent.
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Un projet de loi pour interdire l'avortement après 22 semaines de grossesse aux États-Unis

Sur le site du journal La Presse du 18 juin 2013:

 

(La Chambre des représentants américaine)

 

 

La Chambre des représentants à majorité républicaine doit déposer aujourd’hui le projet de loi le plus restrictif du Congrès en matière d’avortement en une décennie. Le texte vise à interdire l’avortement après la 22e semaine de grossesse aux États-Unis.
 
La Cour suprême des États-Unis permet l’avortement jusqu’à ce que le foetus soit apte à vivre en dehors de l’utérus, soit à partir de la 24e semaine.
 
Le projet de loi de la Chambre n’a aucune chance d’être adopté par le Sénat, où les démocrates sont majoritaires. L’état major républicain de la Chambre a néanmoins accepté de le soumettre à un vote pour satisfaire une demande de sa base électorale. Celle-ci a contribué à faire adopter des lois semblables dans certains États au cours des derniers mois, notamment au Dakota du Nord et en Arkansas où les limites ont été fixées à six et 12 semaines.
 
La base républicaine est particulièrement aux abois depuis les révélations sur les pratiques de Kermit Gosnell, ce médecin de Philadelphie reconnu coupable récemment d’avoir tué trois bébés après des avortements ratés.
(...)
 
À noter que dès la 21e semaine de grossesse, il est possible qu'un bébé survivre en incubateur.
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Le Japon cesse de recommander le vaccin contre le VPH (virus du papillome humain)

Sur le site de La Presse du 18 juin 2013:

 

(Une commission d'enquête sur l'industrie pharmaceutique devrait être une prochaine étape d'un Québec en mal d'intégrité.)

 

Le ministère japonais de la Santé a annoncé mardi qu'il ne recommandait plus la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, en raison de cas de «douleurs chroniques» qui pourraient y être liées.
 
Il s'agit d'une mesure provisoire en attendant de rassembler plus de données, a précisé le ministère dans un document écrit.
 
Les jeunes filles qui le souhaitent peuvent néanmoins se faire vacciner, mais le ministère appelle à bien comprendre «les bénéfices et risques avant de prendre une décision».
 
Le ministère venait tout juste de lancer en avril, via les autorités locales, un appel à la vaccination de toutes les adolescentes (entre 12 ans et 14 ans) avant de finalement changé d'avis, au moins temporairement.
 
(...)
 
«Nous voulons rassembler des données, y comprit à l'étranger pour que les experts puissent juger de la fréquence de survenue de ces douleurs», a précisé le responsable.
 
Des jeunes femmes au Japon ont notamment indiqué souffrir de douleurs fortes dans les pieds.
 
En France, la vaccination a également fait l'objet de polémiques, son efficacité ayant été remise en cause dès 2011 par un collectif de médecins alors que deux jeunes femmes vaccinées, qui se plaignaient entre autres de crises de paralysie, avaient par ailleurs saisi une commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux. (...)
 
Ce vaccin est distribué dans les écoles québécoises. Le magazine Protégez-Vous avait déjà dénoncé ce vaccin dont l'efficacité est douteuse. La compagnie Merck lui avait répliqué. Pour lire l'excellente réponse de Protégez-Vous aux arguments de Merck cliquez ici.
 
En voici un extrait :
 
-«Dans le cadre d’études menées à double insu et contrôlées par placebo regroupant près de 25 000 sujets provenant de 33 pays différents, GARDASIL® a démontré une efficacité de 96 % à 100 % contre les lésions cervicales précancéreuses et les verrues génitales chez les femmes qui n’avaient pas déjà été infectées par le VPH des types 6, 11, 16 et 18.»
 
Si nous avons écrit La piqûre de trop?, c’est notamment pour montrer comment Merck «vend» ses chiffres. Les lignes ci-dessus en sont un bon exemple.
Certes, «Gardasil® a démontré une efficacité de 96 % à 100 %», mais Merck omet régulièrement de préciser contre quoi: le vaccin est efficace de 96 % à 100 % seulement contre les lésions cervicales causées par les VPH 16 et 18. Lorsqu’on regarde l’efficacité du vaccin contre toutes les lésions dysplasiques causées par l’ensemble des VPH*, cette dernière est de 20,5 %. Or, à ce jour, Merck n’a pas fourni de réponse satisfaisante permettant d’expliquer ce résultat, qui est le seul pertinent concernant l’efficacité du vaccin.
*VRBPAC Background Document Gardasil™ HPV Quadrivalent Vaccine, May 18, 2006 VRBPAC Meeting, Tableau 26.
 
(...)
 
«Une étude réalisée récemment démontre également que GARDASIL® est très efficace chez les sujets qui ont peut-être déjà été en contact avec un ou plusieurs types de VPH. À la lumière de données regroupées provenant de huit cliniques de santé sexuelle en Australie et obtenues entre 2004 et 2009, une diminution de 60 % des cas de verrues génitales chez les femmes de moins de 27 ans résidant en Australie a été constatée à la suite de la mise en œuvre, en 2007, d’un programme de vaccination au moyen de GARDASIL® chez les femmes de 12 à 26 ans.»
 
Ces résultats ne démontrent rien pour l’instant, car il ne s’agit pas de résultats publiés, mais de chiffres qui ont été présentés à l’occasion d’un congrès sans avoir encore fait l’objet du processus de vérification qui fonde la validation scientifique. Seuls des résultats qui satisfont à cet examen dit de peer review (examen par les pairs) peuvent être publiés et être avancés comme des références. De fait, Merck ne pourra affirmer qu’il dispose bel et bien de tels résultats que lorsque ces derniers auront été publiés dans une revue scientifique – publication dans le cadre de laquelle les auteurs de cette étude devront également déclarer leurs liens d’intérêts éventuels avec Merck. D’ici là, ces chiffres n’ont pas de valeur scientifique et ne peuvent être avancés pour prouver l’efficacité de Gardasil® contre les affections susmentionnées.
 
-«Des organismes de santé nationaux et internationaux, dont Santé Canada, la Food and Drug Administration des États-Unis et l’Organisation mondiale de la Santé, ont établi que l’efficacité contre les CIN 2/3 (les grades les plus élevés des lésions cervicales précancéreuses et les précurseurs nécessaires du cancer du col utérin) était le paramètre le plus pertinent sur le plan clinique pour évaluer l’efficacité d’un vaccin anti-VPH contre le cancer du col de l’utérus.»
 
Contrairement à ce qu’affirme Merck, les grades les plus élevés des lésions cervicales ne sont pas les CIN 2/3, mais les CIN 3. Si les agences de régulation ont estimé que les CIN 2/3 constituaient un paramètre de substitution acceptable pour le cancer du col, c’est pour des motifs de faisabilité et non parce qu’il s’agissait du paramètre le plus pertinent sur le plan clinique.
Cette question du bon critère de substitution a d’ailleurs fait l’objet d’un important débat au sein de la communauté scientifique, où certains protagonistes (tous indépendants de Merck) ont souligné que les CIN 3 auraient constitué un paramètre de substitution plus adéquat, car les CIN 3 sont les lésions qui ont le moins de chances de régresser spontanément:
 (Sawaya GF., Smith-McCune K. HPV Vaccination — More Answers, More Questions. New England Journal of Medicine 2007; 356:1991-3.)
 
«Quels sont les effets secondaires?»
 
Nous estimons que pour aborder la question des effets secondaires, il n’est pas acceptable de se contenter de citer, comme Merck le fait, «l’opinion des autorités de santé». Une opinion n’a qu’un faible niveau de preuve, même lorsqu’elle émane d’experts (voir ci-dessous). Les lecteurs désireux de se renseigner sur la question et de se faire une idée des effets secondaires collectés jusqu’ici en lien avec Gardasil® peuvent se rendre sur le site officiel des Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
 
«Merck ne croit pas qu’il y ait controverse.»
 
Contrairement à Merck, nous maintenons que l’utilité de Gardasil® dans la prévention du cancer du col est bel et bien un sujet de controverse dont il faudra continuer à débattre,
•   tant que Merck ne fournira pas d’explication détaillée et satisfaisante concernant l’efficacité réelle de 20,5 % du vaccin contre les CIN 2/3 dues à tous les HPV, et ne communiquera pas ce chiffre aux patients;
•   tant que Merck ne fournira pas d’explication fondée sur l’augmentation possible du risque pour les patients déjà contaminés de développer davantage de CIN 2/3 à la suite d’une vaccination;
•   tant que Merck continuera à diffuser une information incomplète en faveur de Gardasil®, notamment en avançant des chiffres non confirmés ou purement spéculatifs dans le cadre des congrès et des formations médicales continues.
 
-«Bon nombre de corps médicaux appuient la vaccination contre le VPH, y compris la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), la Société des gynécologues oncologues du Canada (GOC), la Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC), la Société canadienne des colposcopistes (SCC) et la Société canadienne de pédiatrie (SCP).»
 
Ici et ailleurs dans son argumentaire, Merck n’a de cesse de citer les différentes sociétés de médecine et instances officielles qui se sont déclarées favorables à la vaccination. Cette argumentation est pour le moins sujette à caution. D’abord parce que l’opinion de ces experts ne constitue pas une preuve. Nous rappelons à Merck qu’en médecine fondée sur les faits (Evidence-Based Medicine) il existe une classification quant à la pertinence des différents types de preuve. Or, selon cette classification (dite score de Sackett), l’opinion d’un expert n’est rien de plus qu’une opinion et constitue de fait le plus bas niveau de preuve sur une échelle de 1 à 5.
 
Par ailleurs, comme l’ont montré les recherches que nous avons conduites pour La piqûre de trop?, ce sont ces mêmes sociétés de médecine qui ont joué un rôle de relais pour créer la demande sur le marché et pousser les autorités de régulation, puis les gouvernements, à homologuer Gardasil® et à l’inclure aussi rapidement que possible dans les programmes vaccinaux. Cette demande n’existait pas avant, car les sociétés occidentales disposaient déjà d’une prévention, les frottis de dépistage avec test de Pap.
 
Le fait que des instances officielles et des sociétés de médecine soient favorables à la vaccination contre le VPH n’est pas une preuve de l’utilité de Gardasil®. Si toutefois Merck tient à se réclamer du cautionnement de ces organes, nous demandons en retour que la firme rende public l’ensemble des liens qu’elle entretient avec ces sociétés de médecine et les experts qui conseillent les instances officielles, ainsi que les montants qu’elle leur a versés, en précisant à quelles occasions. Tant que le patient/citoyen n’aura pas automatiquement accès à ces informations, il ne sera pas à même de juger du bien-fondé de l’adhésion de ces organes à cette vaccination.
 
à lire également, la lettre de protestation de la société des obstétriciens et gynécologues du Canada et la réponse de Protégez-Vous que vous trouverez dans la section tableaux et outils du site Protégez-Vous.
 
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L'euthanasie par manque de patience?

Dans le journal le Quotidien du 15 juin 2013, cette lettre de Marthe Asselin-Vaillancourt:

(La patience n'est pas la capacité d'attendre, mais la capacité d'attendre avec une bonne attitude.)

 

 

(...)Je connais les soins palliatifs, ils sont disponibles pour 15 à 20% des malades. Je sais que le vérificateur général a constaté d'énormes lacunes des délais d'attente pouvant aller jusqu'à trois ans, des disparités régionales et des lacunes importantes dans l'évaluation des besoins. Dans ce contexte quel est le sort réservé aux aînés vulnérables? J'ai des frissons, je n'ose même pas y penser. Pire, je crains que l'ajout de sommes additionnelles risquent d'être réorientées pour éponger des déficits ou pour tout autre besoin qu'on jugera prioritaire. Les sommes d'argent octroyées doivent être réservées exclusivement à la cause à laquelle elles sont dédiées. Le rapport du vérificateur ne m'a pas surprise. Je résume : pas de repérage des aînés vulnérables, usagers sans évaluation des besoins, intensité des services variables, peu de suivi à domicile, pas assez de contrôle de la qualité des services, besoin de financement non estimé...
 
Depuis longtemps j'ai frôlé la mort, celle de mon père qui, jadis, à 86 ans, réclamait le droit de mourir; celle d'un parent qui a été admirablement soutenu et un autre cas où le patient lui et sa famille ont enduré pendant des jours, une agonie qui n'en finissait plus, une prolongation dans les douleurs, les sursauts, les cris et une attente infiniment triste pour les siens. On voit bien que le fameux protocole est dissemblable d'un endroit à l'autre.
 
Dans la revue «Vie et Vieillissement», Madeleine Dalphond Guiral écrit : «Quand la vie a perdu et depuis longtemps tout son sens, au nom de quelle morale doit-on absolument la prolonger? Durant 21 jours, 24 heures durant, elle a été le témoin impuissant d'une mort lente, légale, immorale, éthiquement condamnable. C'est l'institutionnalisation de la torture au nom de la sacro-sainte valeur de la vie. Quelle tristesse, quelle honte pour une société soi-disant humaniste».
 
Voici ce que lui répondait un lecteur qui nous a transmis sa lettre, non publiée par Le Quotidien :
 En tristes disciples des partisans d’une « mort dans la dignité », vous détournez les mots de leurs significations. « Prolonger une vie », ce n’est pas, comme on le fait dans les soins palliatifs, accompagner un patient pour le soulager de sa douleur physique et morale, mais travailler à ce qu’il vive plus longtemps, ce que ne font pas les unités de soins palliatifs.

Par contre, la « mort dans la dignité » est véritablement une euthanasie, un abrégement de la vie, parce que l’on est fatigué d’attendre, même si l’unité de soins palliatifs qui nous soigne parvient à éliminer la douleur physique.

Quelle tristesse de devoir modifier la réalité pour défendre son point de vue…

Le principal argument des pro-euthanasie, en fait, est que même si par les soins palliatifs on soulage la douleur physique et morale, on ne veut pas attendre la mort. Ce temps d'attente que l'on ne peut occuper autrement paraît insupportable à beaucoup d'économistes, de médecins, de familles, et de patients... Et pourtant, «l'amour prend patience...» et donne le temps d'une présence et d'un amour sans fin. Une fatigue bien compréhensible ne justifie pas une euthanasie, il y bien d'autres solutions, qui elles, manifestent une réelle compassion...

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L'objection de conscience utilisée par 80% des gynécologues italiens pour refuser d'exécuter des avortements

Sur le site de chercheurs de vérité du 12 juin 2013:

 

 

 

 

 

Alors qu’en 2005, la moyenne nationale des gynécologues et anesthésistes invoquant l’objection de conscience pour refuser de pratiquer l'avortement n’était « que » de 58,7 %, aujourd’hui, en 2013, cette moyenne frôle les 80%, selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère italien de la Santé.
 
Cette généralisation de l’objection de conscience est très mal perçue par le Parti démocrate italien qui a déposé une motion réclamant l'intervention du gouvernement et la pleine application de la loi 194 sur tout le territoire, sous le prétexte principal que cette recrudescence des médecins objecteurs ferait monter de manière considérable le nombre des avortements clandestins (entre 20.000 à 50.000).
 
En Italie, depuis 1978, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est en effet légale mais assortie d’une clause qui donne droit à « l’objection de conscience », soit le droit aux médecins de « refuser d’accomplir un acte médical pour des raisons personnelles, religieuses ou morales » ».
 
Ainsi, à Naples, par exemple, « un seul service hospitalier est encore ouvert et en Sicile, le taux d'abstention des spécialistes frôle la barre des 80,6% », soulignent les médias italiens (1) 
 
Dans le Latium, la région de Rome, le pourcentage des spécialistes « objecteurs » a même dépassé les 91%, et pourrait ne pas bouger, voire même monter, pressentent les médias italiens,  avec l'arrivée du pape François, d'emblée très populaire. Il y a juste un mois, il lançait son premier appel «  clair et fort » en faveur d’une protection juridique de l’embryon  et pour « le respect de la vie dès sa conception» (Regina Coeli, 12 mai 2013).
 
C’était en marge de la grande «Marche pour la vie » organisée par des membres de différentes paroisses italiennes et des militants «pro-life» (anti-avortement), et à la lumière de la campagne de signatures européenne « one of us » (« Un de nous ») qui poursuit sa collecte. (cf. Aleteia « Protection de l’embryon… »). (2)
 
Mais il est vrai aussi que, dès l’adoption de la loi dépénalisant l’avortement en 1978, « l’Eglise italienne a donné des instructions fortes aux professionnels de santé et a initié auprès d’eux une pastorale dynamique qui ne s’est jamais démentie », commente Pierre-Olivier Arduin, de la  commission bioéthique de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, dans une récente analyse sur cette objection massive des Italiens. (3)
 
La seconde explication selon lui tient à « la mise en place d’un mouvement laïc de défense de la vie et de la famille qui a su s’organiser efficacement, regroupant des soignants bien sûr, mais également des responsables politiques, des juristes, des universitaires, des hommes et des femmes de culture ».
 
Enfin, troisième point signalé par Pierre-Olivier Arduin : l’existence de facultés catholiques de médecine dignes de ce nom à Rome dont les deux plus importantes sont la prestigieuse Université catholique du Sacré-Cœur et le Campus bio-medico, qui accueillent un nombre considérable d’étudiants destinés à devenir médecins, scientifiques, sages-femmes ou infirmières.
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Rappel sur le projet de loi sur l'euthanasie

Un P’tit Québec pas ordinaire
 
On croyait que le 12 juin, une loi sur l’euthanasie aurait été adoptée au Québec, alors que dans les faits, ce n’est qu’un projet de loi qui a été déposé pour débat public. Les Québécois ont encore le droit et le devoir de s’exprimer concernant l’euthanasie, injection fatale que le gouvernement déguise, dans son projet de loi, sous l’appellation « aide médicale à mourir ». Le projet de loi nie aussi que faire mourir de faim et de soif une personne qui n’est pas mourante, au moyen de la sédation terminale, constitue de l’euthanasie. On essaie de nous passer un « p’tit Québec » dans un domaine aussi grave que notre sécurité et notre vie. La mise à mort des citoyens par l’État ne devrait jamais faire l’objet d’aucune loi. C’est trop dangereux. Exigeons une loi sur les soins palliatifs qui soutiennent la qualité de vie jusqu’au bout, et, pour éviter tout acharnement thérapeutique, exerçons notre droit de refus de traitement. Il n’en faut pas plus.
 
Ward O’Connor
Montcerf-Lytton
 
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De très intéressants commentaires des lecteurs dans le journal La Presse sur l'euthanasie

Sur le site du journal La Presse du 17 juin 2013, un billet de la journaliste Ariane Krol s'interroge sur les façons d'améliorer le projet de loi sur l'euthanasie et les soins palliatifs:

 

 

Selon moi, il est essentiel de:
 
- Renforcer l’obligation de l’État d’offrir des soins palliatifs à tous les patients qui en ont besoin, ce qui est loin d’être le cas actuellement.
 
- Mieux encadrer le refus de recevoir des soins, pour s’assurer que le personnel soignant respecte la volonté du patient.
 
- Exiger que la Commission sur les soins de fin de vie produise un rapport annuel, et non aux cinq ans comme c’est prévu actuellement.
 
Et vous, que suggérez-vous pour améliorer les soins aux personnes en fin de vie?

À lire les réponses des lecteurs sur le site de La Presse.

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Une nouvelle maison de soins palliatifs dans l'est de Montréal?

Sur le site du Journal de Montréal du 16 juin 2013:

 

 

Fatigué de voir des gens mourir seuls, entassés dans des chambres d’hôpital, un homme a entrepris une lutte pour fonder un centre où «les gens pourront mourir dignement».
 
À Montréal, il manque près d’une soixantaine de lits de soins palliatifs sur les 196 nécessaires, selon les normes du ministère de la Santé, soit un lit par 10 000 personnes.
 
C’est pourquoi Régis Arsenault, un bénévole auprès des personnes mourantes, souhaite ajouter 20 lits en implantant une maison de soins palliatifs dans l’est de l’île. Il estime que la situation est urgente.
 
«Il y a des listes d’attente et souvent, quand la famille reçoit l’appel, la personne est morte depuis des semaines», explique-t-il.
 
Moins cher
 
Deux centres semblables à celui que M. Arsenault veut fonder existent déjà à Montréal.
 
Selon lui, cette solution est économique pour l’État puisque les maisons de soins palliatifs se financent à plus de 50% par des dons, le reste provenant de fonds publics.
 
Il trouve qu’il est indécent que des gens meurent à l’hôpital, alors que ces lits pourraient être utilisés pour soigner des gens.
 
Il estime aussi que les maisons de soins palliatifs offrent une aide directe aux citoyens.
 
«Quand quelqu’un est en train de mourir, ses enfants doivent quand même aller travailler. Souvent, ils meurent à l’urgence. Ce n’est pas adéquat», soutient M. Arsenault.
 
(...)
 
La situation au Québec selon ce même article:
 
L’ACCÈS AUX SOINS PALLIATIFS
80% des gens meurent sans avoir accès aux soins palliatifs dont ils ont besoin.
85% de l’objectif du nombre de lits de soins palliatifs au Québec est atteint.
Environ 130 000 $: coût annuel réel d’un lit de soins palliatifs.
Le financement gouvernemental est de 60 000 $ par lit dans une maison de soins palliatifs.
 
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Quoi faire aujourd'hui et pendant l'été pour stopper le projet de loi qui permet l'euthanasie

Comme vous l'avez sûrement entendu, le projet de loi 52, qui vise à dépénaliser l'euthanasie, a été déposé à l'Assemblée nationale. Demain les députés s'en vont en vacances (vendredi le 14 juin) et à l'automne se pencheront sur ce projet de loi pour l'étudier. Le vote pour avaiiser le projet de loi se tiendra en automne ou tôt en 2014.

Maintenant, on peut faire 2 choses:

1) Contactez dès aujourd'hui votre député provincial. de préférence par téléphone.  Votre élu doit connaître ce que vous pensez de ce mauvais projet de loi : dites-lui « NON à l’euthanasie et au suicide assisté, OUI à une mort digne, sans acharnement thérapeutique, avec soins palliatifs de qualité au besoin. » Encore mieux : visitez-le ou la en personne ! Si vous ne connaissez pas votre député, appelez l’Assemblée nationale :

 

Région de Québec : 418 643-7239

Numéro sans frais : 1 866 DÉPUTÉS (1 866 337-8837)
ou suivez ce lien.

2) L'été venu, les députés rentreront chez eux, dans leurs circonscriptions. Profitez-en pour les visiter lors des multiples épluchettes de blé d'Inde et autres événements auxquels ils assisteront. Allez les voir dans leur bureau de circonscription. Encore une fois, pour trouver leur adresse, il suffit d'aller sur le site de l'Assemblée nationale.

 

Quoi d'autre ?

Il y a d'autres choses que vous pouvez faire pour le plus grand bien de notre collectivité

1. Premièrement, l’essentiel : il faut se baisser la tête et prier ! Où que vous soyez, priez un moment pour que Dieu guérisse l’aveuglement spirituel de trop de nos concitoyens qui les mène à croire que le meurtre est un geste de compassion et le suicide un geste digne et salutaire. Demandons aussi pardon d’avoir pu contribuer de quelque façon à ce délabrement général du respect de la vie.

2. Parlez-en avec votre famille, vos amis et vos connaissances. Grands-parents, parlez-en avec vos enfants et petits-enfants, curé et pasteurs, parlez- en à vos ouailles.

Et n'oubliez surtout pas de faire suivre ce message à toutes vos connaissances. Il faut continuer à se battre pour contrer cette menace.

Pour la vie!


Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie

Avec votre appui, on peut contrer la menace de l'euthanasie et du suicide assisté au Québec. Merci de votre appui !

 

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