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Québec Solidaire et les personnes « transgenre »

Si nous étions en Europe, Québec Solidaire porterait probablement le nom de Parti Communiste, avec sa volonté bien affirmée de travailler à la «réingénierie» humaine. En voici un exemple tiré du site de Québec Solidaire du 4 juin 2013:

 

Alors que s’ouvre son étude détaillée en commission parlementaire, Québec solidaire souhaite que le projet de loi 35 modifiant le Code civil évolue pour encore mieux protéger les droits des personnes transgenres et transsexuelles. Sa porte-parole, Françoise David, invite le gouvernement à faire preuve d’ouverture à ce chapitre.
 
(...)
 
Françoise David, députée de Gouin, estime « que le projet de loi permet déjà quelques avancées pour les personnes transgenres, mais il peut aller plus loin pour éliminer les autres embûches légales auxquelles elles font face. Nous allons donc travailler dans ce sens. »
 
Au premier chef, le projet de loi devrait faire en sorte de relever les personnes de l’obligation de subir une opération chirurgicale de changement de sexe avant de pouvoir changer de sexe légalement à l’État civil, estime la députée de Gouin. La Commission des droits de la personne et de la jeunesse juge que cette obligation d’une opération chirurgicale qui stérilise la personne porte atteinte aux droits à l’intégrité et à la reconnaissance de leur personnalité juridique. Déjà, l’Ontario a abandonné cette exigence à la suite d’un avis similaire émis par son Tribunal des droits de la personne tout comme plusieurs pays.
 
À l’instar de nombreuses organisations, Québec solidaire suggère également que l’âge minimum requis pour obtenir ce même changement de mention de sexe aux registres de l’état civil soit réduit. Une personne transgenre résidant au Québec qui n’aurait pas encore obtenu sa citoyenneté canadienne devrait  aussi pouvoir demander un changement de mention de sexe.
 
« C’est sont des mesures qui ne coûtent rien et qui font du bien. Je suis persuadé que mes collègues autant du côté gouvernemental que des autres partis d’opposition pourront se rallier », lance Françoise David.
 
 
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Le chef actuel du Parti conservateur du Québec, Adrien Pouliot, se prononce pour l'euthanasie

Sur le site du Journal La Presse du 13 juin 2013

 

(Adrien Pouliot, chef du Parti conservateur du Québec)

 

MON CORPS M'APPARTIENT
 
Mon corps m'appartient et j'en suis responsable. Si, pour des raisons religieuses ou autres, vous ne voulez pas obtenir de l'aide médicale à mourir, c'est votre affaire. Ça ne regarde que vous. Mais cela ne vous donne pas le droit de décider pour moi si je peux ou non me prévaloir de ce droit. Si, par contre, je n'ai pas d'objections de conscience et que je veux mettre fin à mes souffrances dans des circonstances bien précises et bien balisées et que mon consentement éclairé est exprimé sans équivoque, alors que je suis sain d'esprit, le médecin traitant ne devrait pas être traduit en justice pour avoir exaucé mon souhait. Il en reviendra à moi de m'expliquer à mon Créateur le temps venu. Craindre des abus hypothétiques ou un possible élargissement de la loi dans l'avenir ne justifie pas de restreindre aujourd'hui mon droit de décider mon sort.
 
Adrien Pouliot
Chef du Parti Conservateur du Québec
 
M. Pouliot, vous n'avez pas le « droit » d'exiger qu'un médecin vous tue, ni ne soit complice de votre meurtre... Et vous n'avez pas le « droit » d'exiger que les contribuables paient pour votre meurtre... 
 
Selon votre réthorique,  à qui appartiennent leur corps et leur portefeuille?
 
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France : un maire risque cinq ans de prison par son refus de procéder à une imitation de mariage

Dans le Journal de Montréal du 25 juin 2013 :

 

(Le maire Jean-Michel Colo)

 

 

La sous-préfecture de Bayonne a convoqué hier, pour un rappel officiel à la loi, le maire divers droite d’Arcangues, qui refuse de procéder au mariage d’un couple gai.

Le sous-préfet Patrick Dalennes a invité Jean-Michel Colo à se soumettre à ses obligations de représentant de l’État. S’il persiste, le maire encourt une suspension par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros (103 000 $) d’amende, accompagnées d’une radiation. (...)

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Une fête de la St-Jean-Baptiste sans âme

Tous le constatent. Personne ne veut du remède. Et pendant ce temps, on confie la cérémonie nationale au clown national, sans vouloir constater qu’il y a déjà là une profanation d’un jour de rassemblement d’un peuple…

Une panne d’électricité symbolise bien le problème des Québécois : couper de leurs racines canadienne-française et chrétienne, le peuple québécois s’éteint tranquillement.

Avec 1,7 enfant par couple, et tant d’avortements, nous avons choisi de laisser le territoire à d’autres peuples, aux valeurs plus fortes et saines.

Le Parti Québécois s’éteint. Le Parti libéral anglophone et multiethnique, malgré tous les scandales, reprend déjà de la vigueur.

Tout comme le Parti conservateur n’a pas eu besoin du Québec pour être majoritaire au Canada, le Parti libéral du Québec n’aura plus besoin des francophones pour être élu, si ce n’est déjà le cas. L’allégeance inconditionnelle du fédéraliste Philippe Couillard à la constitution canadienne est le signe de cette nouvelle étape dans le processus d’abdication du Parti libéral québécois de tout respect de l’égalité de notre peuple fondateur.

Notre espérance est qu’en touchant le fond, le peuple québécois ait le réflexe de donner un vigoureux coup de pied, un coup qui le dégagera de l’absence de valeurs érigées en dogme depuis l’époque des Cyniques à la télévision. Un coup qui lui redonnera sa colonne vertébrale et par le retour d’une transcendance lui permettra de s’accrocher verticalement à ses racines, les deux pieds sur terre, pendant que la tête se tournera de nouveau vers le ciel pour y retrouver sa raison d’espérer.

Un drapeau du Québec, sans sa croix qui en constitue la colonne vertébrale, se décompose en une gélatine fleur de lysée vomitive pour tous. Ce que nous voyons maintenant chaque année à la fête de notre clown national.

Que Dieu nous vienne en aide. Que la fête de la St-Jean redevienne un jour l’appel à la protection du patron des Canadiens-français.

Jean-Baptiste, celui qui n’a pas craint les gouvernants, au prix de ta vie, prie pour nous.

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« Continuez de manifester ! » : interview du Cardinal Burke sur la culture de la vie

Sur le site de Famille Chrétienne du 20 juin 2013, cette entrevue du cardinal Burke:

 

La défense de la vie est un combat incessant pour l’Église, comme l’atteste entre autres la continuation des journées Evangelium vitae lancées par Jean-Paul II. Où s’enracine cette priorité ?

La loi que la Révélation nous a donnée nous apprend que le premier droit d’un être humain est de vivre. Cette vérité qu’est l’inviolabilité de la vie innocente, est d’autant plus évidente lorsque l’on se souvient que le Christ est mort pour tous les êtres humains, sans exception. Rappelons également la parabole du jugement dernier : « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25,40). Or, ceux qui sont vivants mais qui ne sont pas encore nés, sont les plus petits. C’est pour cela que l’Église appellera toujours à protéger cette vie innocente. De plus, le premier précepte de loi naturelle est de promouvoir et de protéger la vie humaine. Inscrit dans le cœur de chacun, ce précepte est partagé par tout le monde, quelle que soit l’orientation spirituelle.

Une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, signée par le cardinal Ratzinger en 2004, indiquait qu’il ne fallait pas donner la communion aux hommes et femmes politiques catholiques soutenant publiquement l’avortement. Est-elle toujours d’actualité ?

Absolument ! Les hommes politiques qui se disent catholiques, mais qui soutiennent l’avortement en prétendant ne pas vouloir imposer leurs convictions religieuses sont dans l’erreur puisque, ainsi que je l’ai dit, la révélation divine ne vient que confirmer ce que la loi naturelle, accessible à tous, a déjà établi. Et ceux qui font ouvertement la promotion de l’avortement ne doivent donc pas avoir accès à la sainte communion. Cette règle de discipline canonique est prévue par le Code de droit canonique à l’article 915. Les catholiques doivent savoir manifester leur opposition, y compris dans la rue, lorsque cela est nécessaire.

Quel doit être le rôle de la famille dans le respect de la vie ?

La famille a le premier rôle car ce sont les parents qui doivent apprendre à leurs enfants à respecter la vie humaine et à se respecter eux-mêmes. Dans un deuxième temps, l’éducation religieuse doit préparer les enfants à avoir ce regard. Dans cette optique, la catéchèse est très importante. Pendant des années, la manière d’enseigner le catéchisme aux enfants a été tellement pauvre qu’il y a une nécessité de réaliser un vrai travail sur ce point. 

(...)

En France, la loi légalisant le mariage homosexuel a été votée. Que doivent faire les catholiques désormais ?

J’ai suivi le combat des Français contre cette loi. Je peux leur dire ceci : continuez à manifester, continuez à montrer que cette loi est injuste et immorale. L’Église vous soutiendra dans ce combat pour la justice. J’encourage ainsi les prêtres et les évêques à continuer sur cette voie et manifester leur opposition dans la rue si nécessaire. C’est important qu’ils montrent l’exemple. Moi-même, il m’est arrivé de manifester, notamment à l’occasion de Marche pour la vie. Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II fait référence à la désobéissance civile, c’est dans ce genre de cas que nous devons la pratiquer.

Les parents ont également un travail à effectuer contre ces lois insidieuses. Ils doivent surveiller ce que font leurs enfants. Le pire aujourd’hui est sans nul doute la pornographie. Les parents doivent faire attention notamment lorsque les enfants utilisent l’ordinateur et regardent des choses dont ils ne mesurent pas les effets et qui font beaucoup de mal.

Comment préserver les enfants de ces dérives sociétales lorsqu’elles s’affichent dans la rue ?

 

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L'appui à l'euthanasie renommée «aide à mourir» diminue dans la population

Alors que dans les derniers mois, l'injection létale par un médecin recueillait plus de 80% d'approbation lorsqu'elle était renommée «aide à mourir», cet appui majoritaire fond graduellement. Le dernier sondage révèle que 76 % de la population appuie toujours cette forme d'homicide. Sur le site du journal Le Soleil du 20 juin 2013:

 

Le coup de sonde, réalisé entre le 12 et le 17 juin, donne l'humeur des habitants de la province en lien avec ces deux sujets qui ont fait les manchettes au cours des dernières semaines.
(...)
De son côté, le projet de loi 52 sur les soins en fin de vie déposé la semaine dernière est beaucoup plus consensuel, alors que 76 % des répondants se disent pour, 11 % contre et 13 % «ne savent pas». Une différence est encore une fois observée entre les deux groupes linguistiques, puisque les non-francophones sont moins nombreux (60 %) à être en faveur de l'aide médicale à mourir que les francophones (80 %).

Tranquillement, avec la prise de parole des médecins travaillant auprès des mourants, la population pourra se rendre compte que l'« aide à mourir » n'aidera en fin de compte que les finances du gouvernement...

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La Russie refuse de donner ses enfants en adoption aux partenaires de même sexe

Sur le site du journal Le Soleil du 21 juin 2013:

 

(Maman?)

 

 

 

La Douma russe a voté vendredi une loi interdisant l'adoption d'enfants russes par des couples homosexuels ou des célibataires dans les pays ayant légalisé les unions entre personnes de même sexe, un texte dénoncé par les défenseurs des droits de l'homme.
 
La chambre basse du Parlement russe a donné son aval définitif à ce texte, en troisième et dernière lecture, à l'unanimité des 444 députés présents.
 
La loi doit encore être adoptée par la chambre haute du Parlement - le Conseil de la Fédération - et promulguée par le président russe, ce qui apparaît comme une formalité, Vladimir Poutine ayant récemment déclaré qu'il apporterait son soutien à une telle législation.
 
Dans ce texte, l'adoption d'enfants russes est interdite aux «personnes de même sexe dont l'union est reconnue comme un mariage et qui a été enregistrée dans un État où une telle union est autorisée, ainsi qu'aux citoyens de tels États qui ne sont pas mariés».
 
Les couples mariés hétérosexuels peuvent, quant eux, encore adopter des enfants russes.
 
Un des auteurs de la loi, Elena Mizoulina, députée du parti Russie Juste, n'avait pas caché pendant son examen en deuxième lecture cette semaine que la sévérité du texte visait à empêcher de facto «toute possibilité que des étrangers ayant une orientation sexuelle non traditionnelle puissent adopter des enfants russes».
 
Les mariages entre personnes de même sexe sont autorisés actuellement dans 14 pays, dont le Canada, la Belgique, l'Espagne, et, plus récemment, la France.
 
La loi autorisant le mariage homosexuel est entrée en vigueur à la mi-mai dans ce dernier pays, avec sa promulgation par le président François Hollande, et la première union de deux hommes a été célébrée le 29 mai à Montpellier (sud).
 
(...)
 
La Russie a pris dans le même temps des mesures visant à encourager l'adoption par des familles russes.
 
Le texte de loi adopté vendredi prévoit ainsi que la prime accordée aux Russes adoptant des enfants handicapés ou âgés de plus de sept ans est augmentée pour atteindre 100 000 roubles (3157 $).
 
Parallèlement, une campagne de défense des «valeurs traditionnelles» a commencé en Russie ces derniers mois, et, la semaine dernière, la Douma a voté une loi controversée punissant tout acte de «propagande» homosexuelle devant mineur.
 
Selon des experts, le but d'une telle campagne est en réalité de consolider le cercle des partisans de Vladimir Poutine autour de valeurs traditionnelles opposées à celles de l'Occident, présenté comme «dépravé». (...)
 
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Description de l'arrestation de Nicolas, prisonnier politique français pour sa défense des enfants contre le «mariage» gai

Sur le site du Salon Beige du 21 juin 2013:

 

(Une nouvelle qui devrait faire les manchettes à travers le monde. La France a maintenant un prisonnier politique, un prisonnier dont les opinions ne sont pas permises par le gouvernement socialiste français.)

 

 

 "Sans raison particulière, j’ai été interpellée plusieurs fois. Ayant le simple de tort de défendre pacifiquement mes convictions, j’ai eu à subir de nombreuses fois l’extrême violence dont les forces de police font preuve à l’égard des jeunes français qui ont décidés de s’opposer pacifiquement à l’inique loi Taubira.
 
Dimanche dernier, j’ai participé à l’accueil de F. Hollande devant le siège de M6 et aux évènements qui ont suivis. [...] Dans la soirée après cet accueil, avec un groupe de jeunes nous nous sommes entendus spontanément tous ensemble pour nous promener de façon pacifique sur les trottoirs de Paris, sans fumigène  et évidemment sans dégâts matériels. Nous nous sommes entendus pour  déambuler simplement comme un groupe de jeunes qui a juste envie de se faire entendre et qui n’est absolument pas satisfait de la manière dont La Manif Pour Tous gère la mobilisation contre F. Hollande et sa politique et s’est laissée parquer pour cette manifestation à plus de 500m du président de la république. [...]
 
Donc spontanément nous sommes allés dans la rue. Nous étions 300 jeunes et on s’est promené dans les rues, on a pris le métro et on est sorti sur les champs Elysées. Nous étions sur le trottoir depuis quelques secondes, j’étais à côté de Nicolas, quand nous nous sommes fait charger par les CRS sans sommation. Nous nous sommes réfugiés dans une pizzeria ou des policiers en civils, probablement de la BAC, sont venus pour violemment interpeller Nicolas.
 
Je pense que la police le visait personnellement. Car la quarantaine de personnes qui ont été interpellées en même temps que lui ont été relâchées après un contrôle d’identité de plusieurs heures. De plus, il est parti dans la voiture de la BAC et non dans le panier à salade comme tous les autres. [...]
 
Les magistrats censés être neutres et impartiaux, se sont à plusieurs reprises moqués de lui pendant l’audience. Ce procès est une mascarade, c’est un procès politique car en bon droit le dossier est vide ! Son avocat a brillamment démonté les chefs d’inculpation, parfois au moyen de séquences vidéo sans appel. Malgré tout, le juge a suivi la réquisition du Parquet et a lourdement condamné le paisible et brillant étudiant en double cursus qu’est Nicolas, un garçon très bien, à une amende de plusieurs milliers d’euros et à 4 mois de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt, c’est-à-dire qu’il a été immédiatement incarcéré à Fleury-Mérogis.
 
Dans son amende, Nicolas a été condamné à payer pour les policiers qui avaient déposés plainte pour rébellion, en dépit des vidéos qui attestaient de son  bon comportement.  Mais eux, les policiers n’ont pas été condamnés pour les violences avérées qu’ils ont fait subir sans raison à Nicolas.
 
[...] A la sortie du palais de justice, nous étions un petit groupe de jeunes à vouloir aller saluer Nicolas au dépôt comme cela se fait couramment. On nous a violemment interdit l’accès au dépôt. La police nous a tapé dessus, nous a parqué et interdit de circuler comme on voulait. On nous a aussi arraché nos portables, et on s’est finalement fait escorter par la police jusqu’à 500 m de là."
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Un foetus découvert près d'une usine d'épuration à St-Lin, la mère pourrait être accusée de meurtre

Sur le site du Journal de Montréal du 21 juin 2013:

 

 

 

 

SAINT-LIN-LAURENTIDES - Des employés municipaux de l'usine d'épuration des eaux de Saint-Lin-Laurentides ont fait une découverte bouleversante, jeudi matin. Ils ont trouvé ce qui semble être un foetus humain dans un bac de décantation.
 
(...)
 
Certains médias ont avancé que le foetus était âgé d'environ 20 semaines, mais selon la police, même les enquêteurs qui ont vu la scène ignorent son âge.
 
Selon toute vraisemblance, le foetus aurait été jeté dans les toilettes avant de terminer dans le bac de décantation.
 
Selon nos informations, s'il s'agit réellement d'un foetus humain et que celui-ci était «viable», des accusations de meurtre pourraient être portées contre la femme qui s'en est débarrassé.

Le problème avec ce foetus est qu'il n'a pas été éliminé d'une façon hygiénique. S'il avait été torturé et démembré dans un CLSC ou une clinique d'avortement, on aurait félicité l'avorteur et lui aurait donné une médaille...

Un autre cas pose question également. Celui d'Ariel Castro, cet homme qui avait séquestré trois femmes aux États-Unis. Sur le site du Journal de Montréal du 7 juin 2013 :

Ariel Castro inculpé pour la mort d'un foetus
 
CHICAGO - Ariel Castro, inculpé pour la séquestration et le viol pendant une décennie de trois jeunes Américaines dans sa maison de Cleveland, sera jugé sur plus d'une centaine de chefs d'accusation dont la mort du foetus de l'une de ses victimes, ont rapporté vendredi les médias.
 
Un grand jury a ainsi fixé vendredi 329 chefs d'accusation contre Ariel Castro, 52 ans, en lien avec ces séquestrations, précise la presse locale.
 
L'acte d'accusation de 142 pages comprend en outre un chef d'inculpation de meurtre aggravé pour avoir provoqué la fin de la grossesse de l'une des captives.
 
L'accusation avance que l'une des jeunes femmes a fait une fausse couche après avoir été battue à de nombreuses reprises par Castro, soulignant qu'elle rechercherait la peine de mort contre lui. (...)

Ah! S'il avait fait ces crimes au Québec ou au Canada, on ne l'embêterait pas avec ces histoires de foetus qui, sur notre territoire, ont ce caractère distinct de ne pas être des êtres humains... Le pauvre, comment pouvait-il savoir qu'aux États-Unis les foetus sont différents de ceux du Canada?

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Lettre de soutien de Mgr Aillet aux jeunes défenseurs des enfants, à Nicolas, battu et emprisonné par le gouvernement français

Sur le site du Salon Beige du 20 juin 2013:

 

(Les jeunes français sont prêts à payer le prix pour veiller sur les enfants de la France)

 

"Dans un communiqué récent, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a salué l’engagement de tous ceux (dont de nombreux jeunes) qui durant des mois, ont fait entendre leur voix de manière pacifique pour s’opposer à la loi Taubira, en  précisant qu’elle a modifié « radicalement l’un des fondements de la vie en société », engendré, comme il était prévisible, des clivages profonds, et provoqué des blessures et des craintes durables.
 
Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.  
 
Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…
 
Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.
 
Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.

Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d'autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !"
 
lettre de Mgr Aillet, évêque de Bayonne
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