Sur le site du journal La Presse du 1er avril 2014, un article d'un André Pratte outré :
(Les bévues et mauvaises nouvelles s'accumulent pour le Parti Québécois qui est passé en mode « panique »...)
(Photo : BMeunier sur flickr.com, licence creative commons)
Ainsi, non content de brimer la liberté de religion de milliers de Québécois, le gouvernement Marois les priverait de tout recours devant les tribunaux. Ce serait une mesure odieuse, qui susciterait une indignation légitime dans le reste du pays (souhaitée par le PQ?) et entacherait la réputation du Québec dans le monde.
Sur le site du Journal de Montréal du 31 mars 2014, Lise Ravary affirme :
Vouloir soustraire à la protection de la Charte des droits et libertés une loi qui, selon plusieurs experts, porte atteinte aux droits des minorités et à la liberté de religion, n’est pas banal. C’est très grave. Une décision de cette nature ne peut être prise et annoncée avec désinvolture dans les derniers jours de la plus sale campagne électorale de mémoire récente.
Quand le Parti Québécois mouture 2014 annonce qu’il n’hésiterait pas à brader les droits de minorités, en grande partie des femmes vulnérables, pour régler un problème qui n’existe pas encore (l’islamisation du Québec) c’est qu’une victoire le 7 avril compte plus que la préservation de l’intégrité morale du mouvement souverainiste.
Enfin, un article de Michel C. Auger, sur le site de Radio-Canada du 31 mars 2014 sur les « propos » de Janette Bertrand :
Il n’y a pas meilleur exemple du caractère anecdotique et irréel qu’est en train de prendre le débat sur la Charte des valeurs que l’intervention de Janette Bertrand à un brunch de la laïcité, dimanche midi. (...)
On se rappellera de l'histoire de la piscine de Mme Bertrand, cette dernière inventant une histoire sur le départ de deux hommes de la piscine... :
« J’habite un building où il y a une piscine. Je vais me baigner une fois par semaine pour faire de l’aquagym. Et puis arrivent deux hommes, et ils sont déçus parce qu’il y a deux femmes – je suis avec mon amie. Ils s’en retournent. Bon, imaginons qu’ils partent, qu’ils vont voir le propriétaire, qui est très heureux d’avoir beaucoup d’étudiants de McGill riches qui sont là. Et puis ils demandent : bon, on veut avoir une journée. Et puis là, dans quelques mois, c’est eux qui ont la piscine tout le temps. C’est ça, le grugeage, c’est ça dont on a peur, et c’est ça qui va arriver si on n’a pas de charte. »
Et Michel C. Auger de commenter :
Le seul fait avéré dans tout cela, c’est que Mme Bertrand fait de l’aquagym dans la piscine de son immeuble. Après cela, tout est anecdotique et interprétation. (...)
Évidemment, il est difficile d’avoir des faits quand le gouvernement a refusé systématiquement d’en rechercher, affirmant, selon le ministre Drainville, qu’on n’avait nul besoin d’études puisque la Charte est avant tout une question de principe.
Mais le résultat, en fin de compte, c’est qu’on est en train de gruger les faits, pour avoir un débat basé pour l’essentiel sur des anecdotes, des exemples fictifs, quand ce n’est pas carrément des imaginations. (...)
C'est toute l'histoire de la charte des valeurs du Parti Québécois...
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