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Le Ministre Barrette prêt à gaspiller l'argent des Québécois jusqu'en Cour suprême pour sa loi meurtrière...

Sur le site du journal Le Devoir du 11 juin 2014 :

(photo : Wladyslaw sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

 

C’est ce qu’a indiqué mardi le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette. « Oui. Spontanément, je vous dirais que oui », a-t-il déclaré à un journaliste qui lui demandait si Québec défendrait jusqu’en Cour suprême la loi adoptée la semaine dernière.

Le ministre a indiqué que de toute façon, la loi s’appliquera même si elle est contestée devant les tribunaux. « S’il y a des gens, comme ça semble être le cas, qui veulent la contester, incluant le fédéral, ils le feront », a-t-il dit.

Sur le site du Journal de Montréal, du 10 juin 2014, ce courrier d'un lecteur :

En temps d’austérité, le Québec vient de s’embarquer dans une saga judiciaire qui engouffrera des millions de dollars. «Ottawa a défendu avec succès la loi qui interdit l’euthanasie et le suicide assisté en 2013, et étudie ses options en regard de la loi 52» (bureau du ministre fédéral de la Justice, Peter Mackay). La décision Carter de la Cour suprême du Canada, annoncée en mai pour le 14 octobre, déterminera si la loi fédérale interdisant l’euthanasie et le suicide assisté est constitutionnelle. Si on avait su attendre cette décision, on aurait peut-être épargné encore d’autres millions de dollars en dépenses inutiles. Car, à ce jour, il n’a toujours pas été prouvé qu’il existe un droit au suicide ou à l’euthanasie, ni que le droit à la sécurité publique des personnes vulnérables ne serait pas compromis par la levée de l’interdiction de l’euthanasie et du suicide assisté, alors que ces personnes font déjà l’objet de maltraitance institutionnelle et familiale et de pressions sociales pleinement documentées et reconnues (voir, par exemple, les articles 26, 47, 54 et 55 de la loi 52 concernant la possibilité de demandes d’euthanasie remplies par un tiers en cas d’incapacité physique d’écrire).

Ward O’Connor

Crime ou pas, le gouvernement du Québec tient à tuer ses patients...

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J'étais une féministe hédoniste et païenne, haïssant les hommes. Mais maintenant je suis catholique. Voici mon histoire

Comment j'ai trouvé le bonheur là où je m'y attendais le moins.

Par Catherine Quinn (Traduction de Campagne Québec-Vie)

(Photo : Jazmin Million sur wikimédia.org, licence creative commons)

Dans mon enfance, je n'ai pas fait l’expérience de Dieu ni de l'Église catholique. Je savais que mes grands-parents étaient catholiques, mais personne n’en parlait et je ne savais même pas ce que « catholique » signifiait.

À cause de mauvais traitements terribles, j'ai été retirée de chez moi à l’âge de neuf ans. J'ai passé une fin de semaine dans un asile, huit mois dans un orphelinat puis, lorsqu’une place est devenue disponible, j’ai été confiée à une famille d'accueil jusqu'à l’âge de douze ans.

Les tribunaux ont ordonné à ma mère de me prendre, et ce fut la façon dont nous nous sommes rencontrées. Après avoir déménagé chez elle, je suis tombée un jour sur un groupe de chrétiens dans le parc. Ils n'ont rien dit, mais ils m’ont simplement invitée à l'église. Curieuse, j’y suis allée. J'ai rencontré la femme du pasteur et elle m'a parlé de Jésus. À cette époque, je ne savais même pas ce qu'était un protestant. Je ne savais pas non plus ce qu'était un athée, mais quand je suis rentrée et que j'ai parlé de Jésus à ma mère, j'ai découvert tout de suite qu'elle n'appréciait pas Dieu – pas du tout.

Malgré des moqueries continuelles, je continuais d’aller à l’église. J'étais fascinée, et si heureuse en Dieu et j’avais l’espoir de réussir à surmonter mes mauvaises expériences à la maison. Je voulais en savoir plus, coûte que coûte.

À l'âge de quatorze ans, sans aucun avertissement, on m'a dit que j'étais renvoyée à la maison de mon père. Je n’ai même pas eu la chance de dire au revoir à des amis de l'école ou de l'église que j'aimais. Ma mère ne voulait pas être une mère, et j'ai donc été renvoyée.

Chez mon père, je n'avais aucune église, je ne pouvais pas inviter d’amis, et les mauvais traitements continuaient, se transformant en sévices sexuels. 

Cela m'a changée. Je suis devenue fâchée contre Dieu de ce qu’il ne répondait pas à mes prières, de ce qu’il ne m'aidait pas. Je suis devenue en colère contre mon père. J'étais de nouveau malheureuse. À dix-sept ans, je ne pouvais plus en supporter davantage. Alors je me suis enfuie.

J'ai rencontré un groupe de gens qui croyaient en des divinités païennes, ce qui était aussi nouveau pour moi. J’ai ainsi découvert l'idéologie féministe.

Parmi eux, je n'ai jamais ressenti la joie que j'avais ressentie avec Jésus, mais j’étais intensément informée qu'il n'existait pas. Ils m’ont dit que le christianisme était une religion fausse construite sur la foi païenne, et que les femmes y étaient détestées et privées de leur autonomie. Les catholiques, selon eux, étaient les pires des délinquants. On m'a renvoyée à des écrivains comme Simone de Beauvoir, Gloria Steinem, Camille Paglia, etc.

Pour une fille perdue à dix-sept ans, ce fut le début d'une spirale longue et destructrice. Aucune véritable loi morale n’existait. « Ne nuis pas aux autres, mais fais tout ce que tu voudras » était la seule ligne directrice. Mais en fait, même cela n'était pas respecté. Tout était permis. Sans limite. L'homosexualité était correcte, l'immoralité sexuelle était correcte, la contraception était correcte, l'avortement aussi, tout ce qui vous rend heureux. En outre, les modes de vie traditionnels étaient désapprouvés.

Les femmes ne se soutenaient pas les unes les autres, mais systématiquement et régulièrement détruisaient les autres, tout en souscrivant à un régime matriarcal. Les hommes devenaient de moins en moins nombreux. Le divorce, les relations ouvertes et beaucoup d'autres choix étaient la norme. Les conséquences n'étaient pas le moindrement prises en compte, les règles ne s'appliquaient pas, et rien ne vous était demandé. C'était un paradis hédoniste.

Par la seule grâce de Dieu, je n'ai pas participé à beaucoup de ces choses, mais je les ai vues sur une base continue. Et j'ai lentement commencé à croire le mensonge, avec des conséquences désastreuses pour mon âme, ainsi que ma santé mentale et émotionnelle.

À 34 ans, après environ 20 ans dans cette voie, je suis tombée sur les écrits de Margaret Sanger. Ils m'ont fait me sentir malade. Je n'avais jamais été d'accord avec la contraception ou l'avortement. L'eugénisme qu’elle prônait et son regard sur les femmes qui ont choisi de rester avec leurs enfants s’opposaient à ma façon de penser. C'est alors que j'ai enfin commencé à me détacher lentement.

J'ai regardé ma vie et je n'étais pas heureuse. Je ne grandissais pas, je me sentais seule.

Quand je regardais autour de moi, personne ne semblait aimer réellement l'autre. Ce n’étaient que luttes intestines d'egos, chaque femme agissant pour elle-même. J'ai commencé à remettre en question l'idéal féministe. Je me suis rappelée de mon temps avec Jésus lorsque j’étais enfant et je me suis souvenue avec tristesse à quel point j'avais été heureuse, malgré les circonstances autour de moi. J'étais « émancipée » maintenant, mais je me sentais seule et malheureuse.

J'avais développé une haine des hommes, du patriarcat et de ce que je pensais que les catholiques représentaient. Je croyais qu'ils étaient des voleurs et des oppresseurs de femmes. Ils étaient la pire espèce et j’avais juré que jamais je ne m’approcherais d’eux.

Étant passionnée d’histoire, je me posais des questions à propos d’Henry VIII. Je ne pouvais pas croire que quelqu'un d’aussi terrible réputation ait vraiment pu être si mauvais. Il devait avoir un peu d'humanité quelque part, non? J'ai décidé de creuser et de trouver. J’étais convaincue qu’il avait été calomnié.

Au cours de ces recherches, j’ai finalement pris conscience de ce qu’était le protestantisme; du moins, c’est ce que j’ai pensé. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi Catherine d'Aragon ou toute femme qui se respecte pouvait tolérer son comportement. Puis j'ai découvert qu'elle était catholique et j’ai eu un mouvement de recul. Cependant, pourquoi était-elle aussi inébranlablement fidèle à une église oppressive qui haïssait les femmes?

J'ai continué à creuser et j’ai été extrêmement surprise de constater que les enseignements de l'Église catholique concernant les questions de justice sociale, la contraception et l'avortement correspondaient à mes convictions. J'ai également été très surprise de découvrir leur point de vue sur Marie, les femmes et l'importance de la cellule familiale traditionnelle. J'ai commencé à ressentir quelque chose que je ne pouvais pas décrire, mais j’ai résisté. Et puis, il y avait Jésus au centre de tout. J'étais si heureuse de savoir que Jésus s’y trouvait. Une année s’est écoulée sans même que je le remarque et j'avais laissé derrière mes anciens amis pour cette nouvelle information.

Finalement, j'ai décidé que je voulais savoir ce que la messe signifiait vraiment. Pendant tout ce temps, une église catholique se dressait au bout de ma rue. Je l'avais regardée sérieusement pendant un an, mais je n'en avais jamais franchi le seuil. Finalement, un jour, je suis entrée, juste au moment où l’on s'apprêtait à célébrer une messe. C'était le jour de Pâques 2011. Je regardais, fascinée. Je contenais mes émotions, je retenais mes larmes. Et je recommençais à sentir cette attraction.

Je suis rentrée chez moi. Je continuais de me poser des questions. Enfin, un jour, j’ai fait irruption dans un bâtiment à l'arrière de l’église, j’ai couru droit à une femme qui m’a demandé ce que j'étais venue chercher. Je lui ai dit que j'avais besoin d’instruction religieuse. Elle s’est mise à rire, m'a informée qu'elle était la directrice de l'éducation religieuse et m’a inscrite au cours d’initiation chrétienne pour adultes (RICA).

Le curé est venu me parler et il m’a dit : « Je n'ai jamais entendu parler auparavant de quelqu'un qui soit venu à l'Église grâce à Henry VIII », et il m'a remis un livre à emporter à la maison.

Dès le début, j’ai aimé énormément les cours. J'ai fait connaissance avec le curé de ma paroisse et avec un couple qui m’a parrainée.

Au lavement des pieds, j'ai pleuré en silence. J'ai rencontré notre évêque et j'ai pleuré de nouveau.

L'Église était l'inverse de tout ce que j'avais pensé d’elle.

Quand j'ai annoncé que j’allais entrer dans l'Église, mes amis étaient atterrés et ma mère a dit : « Pourquoi veux-tu faire une chose pareille? », mais mon mari m'a apporté mes premières statues de Marie et de saint Jude.

À mon baptême, le 7 avril 2012, j'ai été si heureuse que j'ai pleuré. J'ai ensuite passé du temps seule avec le corps de Jésus et j’ai pleuré de gratitude. Après toutes mes années de recherche de la vérité, je l'avais trouvée.

Au temps où je n'étais pas baptisée, on m’avait enseigné de faire tout ce que je voulais. J'ai passé des années en colère, obstinément rebelle dans mon droit de choisir en tant que féministe et païenne. Maintenant, j'ai choisi d'être baptisée dans l'Église de Dieu. J'y ai gagné une famille dans le monde entier.

Étonnamment, mon mari vient de s’inscrire aux cours de RICA. Ma mère dit enfin qu’un Dieu existe et lit la Bible. Mon fils a été béni et le prêtre qui m'a baptisée a célébré pour lui des funérailles catholiques.

J'ai finalement retrouvé mon ami Jésus, dans sa plénitude et son origine absolues.

J'ai appris la valeur et la vraie beauté d'être une femme. Dans le sens le plus pur, j'ai découvert mon vrai droit de choisir. J'aime mon Église. J'aime ma famille. J'aime ma paroisse. J'aime mon curé. Et je suis très, très reconnaissante d'être à la maison.

Catherine Quinn est phlébotomiste et technicienne de laboratoire. Mariée depuis près de quatre ans, elle est mère d'un enfant au ciel et conseillère de trottoir.

 

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Magnifique vidéo sur l'adoption

À voir. « Cette vidéo a été inspirée d’une histoire vraie qui s’est déroulée dans un orphelinat en Iraq pendant la guerre. »

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« Certains d’entre nous, à l’opposé des plus privilégiés, ne désirent simplement qu’une seule chose : l’amour d’une mère. Aimez, et soyez aimé inconditionnellement. Adoptez un enfant. » (texte à la fin du vidéo)

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Le recours aux tribunaux contre l'euthanasie au Québec

(Photo :  Agência Brasil sur wikimédia.org, licence creative commons)

Maints procès auront lieu concernant le fait que l'euthanasie permise au Québec va à l'encontre du droit criminel canadien. Sur le site du journal Le Devoir du 10 juin 2014 :

 

Un médecin québécois, le Dr Paul Saba, et une malade handicapée, Lisa D’Amico, ont intenté une contestation judiciaire à la Cour supérieure du Québec, à la fin mai. Leur démarche met en cause le gouvernement fédéral et plaide le fait que, comme l’ont laissé entendre des ministres conservateurs, la loi de Québec contrevient au Code criminel. (...)

Le Collectif des médecins opposés à l’euthanasie — qui regroupe 500 praticiens — a en outre annoncé cette fin de semaine qu’il s’adresserait à son tour aux tribunaux, citant les mêmes arguments.

Le Premier Ministre Stephen Harper attend l'avis de ses avocats sur les dispositions à prendre... Il devra faire vite, car l'Association Médicale Canadienne entreprend le processus « d'écoute » des citoyens pour ouvrir la porte à l'euthanasie pour le Canada tout entier.

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Réflexions d'un partisan de l'euthanasie sur les raisons économiques de favoriser l'euthanasie

Sur le site de antagoniste.net du 9 juin 2014, cette réflexion, à vérifier :

(Photo : tsaiid sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Au Québec, depuis le début de 2013, le taux d’approbation par le gouvernement des nouveaux médicaments contre le cancer est de 31%, alors qu’il était de 77% en 2012 et de 69% en 2011. En fait, depuis 2013, 1 médicament sur les 13 soumis a été recommandé. Ces médicaments représentent la dernière génération de molécules pour lutter contre le cancer, des médicaments extrêmement efficaces qui peuvent non seulement allonger la vie des patients, mais aussi améliorer leur qualité de vie de manière significative. Mais ces récentes découvertes sont aussi très dispendieuses, par conséquent le Québec refuse de les utiliser pour traiter ses citoyens.

À titre d’exemple, l’Afinitor, l’Alimta, le Tarceva et l’Iressa, la Cadillac de l’arsenal pharmacologique contre certains cancers, n’ont pas été approuvés par le gouvernement du Québec, par contre ils sont tous couverts par des assurances privées aux États-Unis. (...)

Ici on soigne les gens avec du stock cheap.  C’est comme si on décidait de soigner les cancéreux avec de l’aspirine et qu’on se disait que ce n’est pas grave puisque quand la personne va trop souffrir, on pourra la faire piquer. Mais ne vous en faites pas, quand on va piquer la personne qui a été soignée avec du stock cheap pour économiser quelques dollars, on le fera dans la dignité, il y aura du personnel syndiqué pour lui tenir la main.

Mais que voulez-vous, faire mourir les gens dans la dignité, ça coûte moins cher que de soigner les gens dans la dignité…

Ce qui est sûr, c'est que le gouvernement va de l'avant même si la plupart des Québécois mourants n'ont pas accès à des services de soins palliatifs de qualité. On  tiendra compte de la situation financière du Québec pour les financer, ce qui signifie que le premier choix, c'est l'euthanasie.

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Rassemblement de tous les chrétiens du Québec à Montréal

Le Comité de La Marche chrétienne annonce que samedi, le 14 juin 2014 se tiendra au Parc Angrignon à Montréal un évènement qui rassemblera des milliers de chrétiens issus des diverses confessions chrétiennes québécoises. Ils seront catholiques, protestants, évangéliques, coptes égyptiens, orthodoxes et plusieurs autres à témoigner publiquement de leur attachement à Jésus-Christ.

Au menu, animation et musique, ainsi que quatre orateurs de renoms : Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal, Jeffrey Laurin, pasteur et fondateur de l’Église La Bible Parle, Antoine Malek, copte égyptien, président de l’Association de la Communauté Copte orthodoxe du Grand Montréal, et Douglas B. Farrow, professeur et titulaire de la chaire Kennedy Smith en études catholiques de l'université McGill.

Le tout se déroulera dans une ambiance champêtre et familiale qui sera l’occasion de fraterniser, de prier et de pique-niquer tous ensemble au nom de notre foi en Jésus-Christ et de son enseignement. L’évènement débutera à 10h et se terminera à 14h.  La programmation débutera à 10h30.

Nous vous encourageons à prendre les  NAVETTES  GRATUITES  à partir du Métro Angrignon.  Portez un T-shirt blanc ou autre chose de blanc.

Po

Pour information:  Réal  GAUDREAULT, porte-parole
                                       [email protected]
                                       Cel. (514) 609-8222
                                       Marche Chrétienne: http://www.marchechretienne.com/
                                       Facebook: https://www.facebook.com/marche.chretienne
 

Informations importantes
Quelques infos importantes à retenir pour ceux qui viennent au Rassemblement chrétien 2014 au Parc Angrignon.
- Amenez vos lunchs et apportez de l’eau : il y aura tout de même une cantine mobile sur place.
- Amenez des chaises pliantes pour votre confort
- Amenez des parasols en cas de soleil, et du chasse moustique
- Métro : deux navettes gratuites effectueront le trajet entre le métro Angrignon et le lieu de rassemblement
- Nous suggérons de revêtir un vêtement blanc
- Nous nous rassemblons sous le seul symbole commun à tous les chrétiens: la croix

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Une copie conforme de la Manif pour Tous française en Allemagne!

Sur le site de Aleteia du 9 juin 2014 :

(Photo : Peter Potrowl sur wikimédia.org, licence GNU)

 

 

 

La création de Demo Für Alle en Allemagne a également été motivée par le désir de rassembler le plus grand nombre pour défendre la famille, et de constituer un mouvement de taille à lutter contre le lobby LGBT. « La Manif pour Tous, c’est un peu notre modèle. On a copié les couleurs, les symboles avec la famille. C’est génial ! C’est une grande chose.

(...)

Si la situation en Allemagne diffère de celle de la France*, « ce sont un peu les mêmes objectifs, car tout est lié. Il y a la question de l’adoption pour les couples homosexuels en Allemagne, il y a la question du mariage. 

Il faut que le « On ne lâche rien! » devienne un slogan mondial et que le combat pour la Culture de Vie devienne une priorité pour tous!

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Israël légalise l'euthanasie...

Sur le site de i24news.tv du 8 juin 2014 :

(Photo : P0W3RGSK sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

 

Le comité ministériel israélien sur la législation a approuvé dimanche le projet de la loi "suicide médicalement assisté", rapporte le quotidien Haaretz. (...)

Le médecin qui prescrira la dose mortelle au malade, n'encourera pas de peine et sera déchargé de toute responsabilité.

Sous forme d’ordonnance prescrite par un médecin, le patient recevra une injection létale qui mettra fin à ses jours. (...)

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Dr Casteur : « C’est une illusion que de croire qu’une loi permettant l’euthanasie peut se limiter aux gens en phase terminale »

Sur le site du journal Métro du 8 juin 2014 :

(Photo : Loïc Raynard sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

 

Le médecin belge Georges Casteur s’est adressé à une centaine de personnes réunies à l’Hôtel-Dieu. (...)

Le spectre des personnes éligibles à l’aide médicale à mourir est selon lui voué à s’élargir, comme ça a été le cas en Belgique. (...)

Dr Casteur a relevé plusieurs similitudes entre la loi québécoise et la loi belge.

On a répertorié 200 euthanasies en Belgique en 2003. En 2013, on en comptait 1816. Mais il ne s'agit que du petit nombre d'euthanasies comptabilisées, la majorité n'étant pas soumise au contrôle de la Commission sur l'euthanasie...

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Le député Gerry Sklavounos révèle la manipulation de la Commission Mourir dans la Dignité et signe un discours magistral

Sur le site de l'Assemblée Parlementaire, lors des discours sur le refus ou l'approbation du projet de loi 52 sur l'euthanasie :

(Photo : Jbwolfe82 sur wikimédia.org, licence creative commons)

« M. Sklavounos : Merci, M. le Président. C'est une obligation pour moi de pouvoir m'exprimer sur ce sujet avant qu'on puisse voter, les parlementaires. Et j'aimerais que ce soit clair et noté que tout ce que je vais dire est personnel et ne reflète en rien une mauvaise opinion ou un manque de respect envers les collègues et les autres qui se sont exprimés ici, mais, parce que ça risque d'être plus passionné que d'habitude, je veux juste que ce soit clair.

J'ai aussi été nommé à cette commission itinérante, M. le Président. J'ai fait le tour, j'ai écouté les citoyens, et je suis retourné avec les collègues en essayant d'écrire des recommandations. À un moment donné, je me suis rendu compte que le courant en faveur de l'aide médicale à mourir était fort, que j'étais contre le courant et que je risquais d'être emporté par le courant. J'ai choisi, à ce moment-là, de ne plus participer, de démissionner, en quelque sorte, de cette commission au lieu de signer des recommandations avec lesquelles je n'étais pas d'accord. Et, à ce moment-là, j'ai décidé de ne pas inscrire une dissidence. J'aurais pu. J'aurais dû. Considérez, M. le Président, cette intervention comme ma dissidence. (Note de CQV : la majorité des spécialistes et organismes qui se sont présentés à la commission ont refusé l'euthanasie, mais le courant était certainement fort chez les membres de la commission qui voulaient l'euthanasie malgré l'avis des spécialistes... Plusieurs autres députés ont quitté la commission, pour quelle raison?)

J'ai réfléchi, j'ai lu, j'ai écouté, j'ai consulté. Je ne peux d'aucune façon considérer l'acte de provoquer la mort comme un soin. Lorsque j'ai des questions difficiles de ce genre-là, lorsque je suis confronté à des questions difficiles, je retourne aux sources, à mes origines, dont je suis fier, M. le Président. Permettez-moi de faire juste une citation, je ne vais pas en faire d'autres, le reste, ça va être dit très personnellement : (S'exprime dans sa langue). «Je ne remettrais pas à personne une drogue mortelle si on me la demandait, ni ne prendrais l'initiative d'une telle suggestion.» Évidemment, ce ne sont pas mes mots. Ce sont les mots du père de la médecine, comme il est souvent mentionné, Hippocrate, cinq siècles avant Jésus-Christ.

Mais, lorsque je retourne à ces sources et lorsque je réfléchis c'est quoi, un soin… On soigne pour guérir. On soigne pour aider une personne à être plus confortable. On soigne pour enlever des symptômes. Je ne peux pas considérer l'acte de provoquer la mort comme un soin. Un soin se passe durant une vie, en essayant de l'améliorer. Provoquant la mort, c'est l'arrêt des soins, c'est l'arrêt des efforts, c'est la fin du processus de la vie. Et, pour moi, ça ne peut en aucun temps être un soin.

Ça nous rassure peut-être d'utiliser cette terminologie, puisque nous voyons tous à l'horizon ce dossier se rendre devant les tribunaux. Et nous savons… Nous soupçonnons qu'un autre palier de gouvernement va nous dire : Écoutez, si le droit criminel ne peut pas décider qui vit et qui meurt, bien là le droit criminel, à sa base, ne vaut pas grand-chose. La base, la première règle d'une société — je pense que c'est le premier commandement aussi, ça fait longtemps que je ne les ai pas regardés — c'est de ne pas tuer, ne pas enlever la vie. C'est ce que le droit criminel gère. Et ce n'est définitivement, pour moi, pas un soin.

On peut toujours refuser des soins qu'on ne veut pas, des collègues l'ont mentionné, c'est dans notre droit. Il faudrait que ça soit clair. Parce qu'il y en a, des gens, qui ont répondu à des sondages, que j'ai croisés et qui m'ont dit : Vous savez, me forcer à recevoir des soins alors que je suis apte, bien là je ne suis pas d'accord avec ça. Moi, je serais en faveur de ce projet de loi. J'ai dû clarifier ce concept-là avec certaines personnes. Ces sondages m'inquiètent. Je le dis avec respect.

J'ai d'autres inquiétudes. Le fait que, oui, c'est, à la fin, une personne qui dit décider mais qui peut subir, de manière consciente ou inconsciente, des pressions, et, je dis, bien des fois inconsciemment, des membres de sa famille, des membres du personnel, d'autres personnes. La personne peut même subir des pressions de lui-même ou d'elle-même. Il y en a peut-être qui sont familiers avec le terme, la phrase «duty to die». Vous savez, lorsqu'on est pris dans une situation où nous sommes malades, où nous voyons nos proches venir nous voir à tous les jours, notre femme, nos enfants, pleurer, où, à certains endroits, ça peut engendrer des coûts, des pressions sur les finances, des fois on peut être tenté de poser ce geste, mais pas pour nous-même, poser ce geste pour soulager, pas nous-même, mais soulager les membres de notre famille, les gens qu'on aime, qu'on voit souffrir. Ça pourrait même être qualifié d'acte héroïque, de vouloir se donner la mort pour empêcher les autres de souffrir.

Je ne suis pas certain que nous avons une façon claire, précise, sûre de pouvoir vérifier avant qu'une décision, qu'on dit être prise par un individu, peut avoir écarté ces deux possibilités-là. Et, tant que ces deux possibilités ne sont pas écartées, je trouve difficile de pouvoir simplement dire : C'est un choix personnel, quelqu'un a signé, des médecins ont confirmé qu'il n'est pas fou ou qu'elle n'est pas folle. Je ne pense pas que la personne qui veut que ça réussisse pour aider les proches va décliner le mobile ou la réflexion. Il va simplement dire : Je suis prêt.

Je dois aussi vous dire qu'en lisant… Et, je vous dis, c'est difficile. Même à l'intérieur de notre propre maison, il y a une dissension. Ma femme est d'origine hollandaise, ça dit beaucoup. Cette extension, qui est possible à d'autres catégories de gens et à d'autres catégories de conditions, m'inquiète. Une fois que les portes sont ouvertes, nous allons avoir des gens qui vont, au nom de leurs droits individuels, plaider l'égalité pour dire qu'eux aussi devraient avoir droit à ça. Et ça ne sera pas nécessairement les mêmes conditions, ce sera d'autres conditions. Et ça m'inquiète énormément, M. le Président.

Les soins palliatifs, M. le Président, ne sont pas disponibles partout, ne sont pas disponibles également. On dit vouloir les développer. C'est difficile pour moi de croire qu'on veut vraiment développer en mettant en même temps une deuxième option sur la table, qui est celle de provoquer la mort. Et je crois que, pour pouvoir prendre une décision libre et éclairée, il faudrait que la personne ait accès… on ait pu faire toutes les tentatives possibles pour essayer de diminuer la douleur et la souffrance, pour qu'ensuite cette personne puisse prendre une décision libre.

Dernier point — j'aurais pu parler pendant trois heures, M. le Président — dernier point : je trouve difficile de faire en sorte que je ne voie pas de contradiction avec la lutte contre le suicide. Si je vois quelqu'un sur un pont et je l'écoute, des fois je peux être convaincu que sa vie va tellement mal qu'à sa place je sauterais aussi. Je m'empêche, je ne voudrais jamais embarquer dans ce raisonnement-là. Je vois une contradiction. Si c'est pour la maladie, ça pourrait être pour d'autres raisons. Et je ne peux accepter d'évaluer une vie. N'importe quelle vie est sacrée. Merci, M. le Président.

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