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Excellent texte dans le journal Le Devoir sur la liberté, la morale et la capacité de juger...

lea_clermont_dion.jpgSur le site du journal Le Devoir du 11 novembre 2014, un texte de Patrick Moreau, professeur de littérature et rédacteur en chef de la revue « Arguments ». Un texte à lire en entier, dont voici un extrait :

(La Chroniqueuse Léa Clermont-Dion a reçu sa part de critiques pour avoir osé porter un jugement moral sur l'événement du Boule-o-thon, où une actrice porno a couché avec 22 hommes pour que son patron lui paie une augmentation mammaire...)

(Photo : Francis Bourgouin sur flickr.com, licence creative commons)

Un refus viscéral de tout jugement, qui s’apparente dans les faits à une démission, car derrière ces proclamations hautaines de tolérance (« je ne me permettrai pas de juger cette fille »), on trouve ce refus de prendre son « propre jugement pour guide » qui rend l’individu « absolument incapable de distinguer le bien du mal » et qui est de ce fait, selon Hannah Arendt, à la racine de ce phénomène qu’elle nomma dans Eichmann à Jérusalem la « banalité du mal ». Cette apparente tolérance est à double tranchant et, en vérité, cache bien mal le fond d’indifférence à l’égard d’autrui sur lequel elle s’exprime ; comme dira une autre intervenante au sujet de cette douteuse performance sexuelle de la jeune actrice porno : « de toute manière, on s’en tape de ce qu’elle fait ». C’est sans doute là le fin mot de cette prétendue tolérance qui permet dans ce beau monde du libéralisme triomphant la résurgence de nouvelles formes d’exploitation.

Ne pas juger le mal, c'est lui donner toute la liberté d'agir... "Le pire, (disait le journaliste burkinabé Norberto Zongo), ce n'est pas la méchanceté des gens mauvais, c'est le silence des gens bien"

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Neuf mois de prières pour la France (15 novembre 2014 au 15 août 2015)

notre-dame-du-cap.jpgSur le site de libertépolitique.com du 6 novembre 2014 :

(Photo :  La Boîte à Image de CD sur flickr.com, licence creative commons)

Une longue chaîne de prière est proposée à tous les catholiques de France, à l’intention de leur pays. Durant neuf mois, les personnes, associations, paroisses, diocèses, communautés et mouvements sont appelés à prier chaque jour et à jeûner chaque mois pour la France et pour chacun de ses enfants.

COMME LE DIT LE PAPE FRANÇOIS dans son exhortation apostolique : « Je suis convaincu qu’à partir d’une ouverture à la transcendance pourrait naître une nouvelle mentalité politique et économique » (La Joie de l’Evangile, n. 205).

En ce temps marqué par la crise, la sinistrose ou le désespoir, la prière n’est pas sans lien avec les questions sociales et politiques. Au contraire, elle est au principe de l’espérance, d’une naissance ou d’une renaissance, d’un renouveau, de notre conversion personnelle et des décisions courageuses à prendre.

La prière : « combien de divisions ? » La plus grande force de l'histoire des hommes !

Pourquoi une neuvaine ?

Depuis 2012, de nombreuses et belles initiatives ont été entreprises pour alerter l’opinion publique sur le changement de civilisation qui est en train de s’opérer. Cependant, ces actions seront d'autant plus fructueuses si elles sont portées par leur raison d’être : la conversion des cœurs, seul véritable levier de la reconstruction, comme intime remise de notre condition à la grâce de Dieu. Jésus le rappelle d’ailleurs : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée » (Luc 10, 41-42)

La Sainte Vierge a de nombreuses fois fait preuve de sollicitude pour la France. Plus souvent encore Elle a appelé à la prière. Aujourd’hui, des Français la sollicitent collectivement pour lui demander d’entendre la Parole de Dieu, le courage de lui être fidèle, la persévérance de Le suivre, le don de la charité, l’amour de la vérité et l’espérance.

(...)

Et une neuvaine à Notre-Dame-du-Cap pour le Québec?

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Retour du cours d'« éducation sexuelle » obligatoire à l'école primaire et secondaire au Québec

contraceptifs.jpgSur le site du journal La Presse du 7 novembre 2014 :

(Photo : Ryan Somma sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Ces cours ont disparu dans la foulée de la réforme scolaire, avec le retrait du programme de «formation personnelle et sociale». Le ministère de l'Éducation ne veut pas les rétablir tels quels. L'objectif est plutôt d'intégrer quelques heures obligatoires d'éducation à la sexualité dans des matières existantes à chaque niveau du primaire et du secondaire.

Le projet-pilote se ferait dans quelques écoles à la rentrée 2015. (...)

Et un cours d'éducation à l'amour au rythme de l'enfant, sous la responsabilité des parents ? 

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Souper conférence ce soir sur les soins palliatifs et l'euthanasie, à Montréal


margaret_somerville.jpg(Photo de Margaret Somerville par robynejay sur flickr.com, licence creative commons)

Organisé par la Coalition des médecins pour la justice sociale
Date : 6 novembre 2014
Heure : 18h cocktail
19h souper
20h à 22h conférence de formation

Endroit : Hôtel Omni, 1050 Sherbrooke Ouest, Montréal H3A 2R6

Vous êtes cordialement invités à la soirée-conférence le jeudi 6 novembre, à l'hôtel Omni, à Montréal, sur l'importance de développer l'accès aux soins palliatifs et sur les dangers de la mise en œuvre des aspects de l'euthanasie dans la Loi sur l'Aide médicale à mourir au Québec, au Canada et dans le monde. Cette soirée est organisée par la Coalition des médecins pour la justice sociale.

Plusieurs conférenciers vont unir leur compétence respective de médecin, juriste et psychologue.

Les principaux intervenants sont :

Dr Balfour Mount (fondateur des soins palliatifs à l'hôpital Royal Victoria et en Amérique du Nord),‎
Dre Margaret Somerville (Directrice-Fondatrice de la Faculté de Droit, Médecine et Bioéthique, Université McGill),
Dr Ronald Olivenstein ( Directeur médical de l'Institut Thoracique de Montréal)
Pierre Faubert (psychologue et chroniqueur)

Pour plus d'information, voir l'annonce sur le site newswire.ca

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Survivre au cancer du cerveau

cancer_cerveau.JPG(Photo : Tdvorak sur wikimédia.org, licence creative commons)

Mme Heather Knies, de l’Arizona, vient d’informer la télévision de sa ville de Phoenix, qu’elle a survécu au même cancer du cerveau dont Mme Brittany Maynard était atteinte, alors que Mme Maynard, à qui on a donné aucun espoir, est déménagée en Oregon pour se prévaloir du suicide assisté, qu’elle a mis à exécution, au tout jeune âge de 29 ans, samedi dernier. Toutes deux avaient reçu un pronostic de six mois à vivre. Il y a dix ans, Mme Knies a subi deux opérations ainsi que des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, et depuis, des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) aux trois mois démontrent l’absence totale de cancer chez elle. Pourquoi Mme Maynard n’a-t-elle pas reçu la chance que Mme Knies a eue ? Les diagnostics et les pronostics fatalistes pourraient-ils être, parfois, une façon de décourager les gens à se prévaloir de traitements bénéfiques ?

Isabelle O’Connor
Montcerf-Lytton (Québec) Canada

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Nouveau cas de censure à Radio-Canada d'un conférencier « gravitant dans l'orbite de l'Opus Dei »

denis_florent.jpg(Photo de Denis Florent par Paristocrate sur wikimédia.org, licence creative commons)

Lorsqu'il s'agit de l'Opus Dei, la paranoïa s'installe à Radio-Canada, comme s'ils avaient eux-mêmes fini par croire aux bêtises mensongères du Code Da Vinci... Sur le site du journal Le Devoir du 6 novembre 2014 :

(...)La direction de Radio-Canada a mis fin à une série de conférences commandées à un consultant français après la dénonciation par des employés de certaines de ses opinions jugées réactionnaires. (...)

Le « pure player »Rue89, lié au magazine Le Nouvel Observateur, a établi que ce Denis Florent Cheyrouze, sans en être un membre actif, est « une figure importante gravitant dans l’orbite de l’Opus Dei ». (...)

Pire, certains membres de Radio-Canada iraient jusqu'à le soupçonner de catholicisme...

Naturellement, le journal Le Devoir applaudit à cet exercice de censure. De même que La Presse du 5 novembre 2014 :

La Première chaîne de Radio-Canada a embauché un conférencier aux positions anti-gais et anti-musulmans pour donner des ateliers de formation à ses employés ces derniers jours.

Lorsque l'information à son sujet - qu'on peut trouver facilement sur l'internet - est venue aux oreilles de la direction mardi, les conférences ont été annulées in extremis.

La réplique de Denis Florent ? Dans le Journal de Montréal du 5 novembre 2014 :

(...)Je me sens donc très privilégié d’avoir pu côtoyer les magiciens et les fées qui concoctent chaque jour les programmes de Radio-Canada. Notre échange, court, fut passionnant et intellectuellement enrichissant.»

Quelques minutes plus tard, il publiait la locution latine suivante sur Twitter et Facebook : «Cogitationis poenam nemo patitur.» Traduction : Personne ne peut être puni pour ses idées.

Ah mais, pour ne pas punir quelqu'un pour ses idées, il faut avoir une certaine ouverture d'esprit...

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Nathalie Petrowski se prononce contre l'exploitation de mères porteuses dans un débat avec Judith Lussier

radio-canada.jpgSur le site de Radio-Canada du 5 novembre 2014, à l'émission de Catherine Perrin on trouve ce débat, entre une mère défendant l'attachement maternel, et une défenderesse de l'« homoparentalité ». À écouter.

« Le ventre d'une mère, ce n'est pas un four, ce n'est pas un stationnement, ce n'est pas un espace à louer, estime-t-elle valoir. Ce qui m‘a vraiment choquée quand Joël Legendre est allé à Tout le monde en parle, c'est que la mère dont il parlait, c'était une mère en kit. On la congèle, on la décongèle, on l'envoie par avion, et puis, de toute façon, elle n'existe pas, ce n'est pas bien grave. [...] Non, je refuse ça. »

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Québec restreint le « bar ouvert » de la procréation médicalement assistée

philippe_couillard.jpg(Photo : TheClimateGroup sur flickr.com, licence creative commons)

Sur le site du journal Le Devoir du 6 novembre 2014 :

Selon Radio-Canada, il continuera de financer les traitements, mais seulement en partie et pour les couples médicalement infertiles uniquement.

Sur le site de Radio-Canada du 6 novembre 2014 :

Depuis sa création en 2010, le programme public de procréation assistée s'est avéré extrêmement populaire auprès des Québécois, y compris les femmes célibataires et les couples homosexuels.

C'est plus de 60 millions de dollars gaspillés annuellement...

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Les chrétiens ne peuvent être commissaires au mariage en Saskatchewan

gay_mariage.jpgSur le site de Radio-Canada du 5 novembre 2014 :

(Photo : wikipédia sans copyright)

En mai 2010, le gouvernement du Parti saskatchewanais avait tenté de faire adopter une loi qui aurait permis aux commissaires au mariage de refuser de célébrer des mariages gais si cela contrevenait à leurs croyances religieuses. Toutefois, huit mois plus tard, la Cour d'appel de la province a jugé le projet de loi inconstitutionnel et le gouvernement n'a pas interjeté appel de la décision.

Aujourd'hui, tous les commissaires au mariage de la province sont obligés de célébrer les mariages de tous les couples, qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels.

 

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L'adoption pour résoudre le gâchis des embryons congelés ?


fecondation_in_vitro.JPGRadio-Canada du 5 novembre 2014
nous apporte la nouvelle d'un couple qui croit bien agir en adoptant un embryon congelé d'un autre couple :

(Photo : wikipédia sans copyright)

Miriam et son mari Mark Hordyk ne pouvaient pas concevoir d'enfants. Au bout de trois ans d'attente, ils ont abandonné l'idée d'adopter.

C'est alors qu'ils ont entendu parler d'une agence aux États-Unis qui se chargeait de mettre en contact des familles qui souhaitaient faire don de leurs embryons non utilisés à des couples qui ne peuvent pas avoir d'enfants.

Charité chrétienne pour sauver des vies ? Pas sûr... Cette situation engendre de graves problèmes. Sur le site de liberation.fr du 23 septembre 2004, une réflexion de Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste, consultante en bioéthique et Pauline Tiberghien gynécologue-obstétricienne, responsable d'un centre d'aide médicale à la procréation :

Imaginons un instant ce qui peut se passer dans le psychisme de parents potentiels qui reçoivent par courrier un questionnaire leur demandant, en cas d'absence de nouveau projet parental, de choisir entre la destruction de leurs embryons congelés, le don à la recherche scientifique ou le don à un autre couple infertile (QCM quelque peu pervers !) Certains parents croient en outre trouver dans le don la moins mauvaise des solutions, ce comportement généreux leur apparaissant également comme une marque de reconnaissance envers la médecine qui leur a permis d'avoir des enfants. Mais quelle sera la douleur de ces parents donneurs si quelques années plus tard, un de leurs enfants venait à mourir ? Et qui peut faire le pari que jamais un nouveau désir d'enfant ne germera chez eux ? Quant aux enfants de ces couples, en apprenant qu'ils ont des frères et soeurs élevés dans une autre famille, quelle culpabilité ressentiront-ils, eux les «chanceux» qui ont été «choisis» par le biologiste et transférés dans le «bon utérus», celui de la mère qui les a gardés ? 

La congélation d'embryons entraîne des situations irréparables. Sur le site de evangeliumvitae.org du 19 mars 2009, on trouve des pistes de sortie qui ne sont en aucune façon des solutions. Il n'existe aucune solution au sort tragique des embryons congelés :

Il n'y aurait que deux autres solutions, également inacceptables :
la conservation indéfinie de ces embryons. Elle n'est pas envisageable pour des motifs à la fois techniques et moraux. Ces embryons humains ainsi « conservés » sont en fait dans une situation absurde, de vie suspendue, sans aucun espoir de sortie, indigne d'une vie humaine ;
le transfert des embryons dans l'utérus maternel, si l'on arrive à retrouver les « parents » des embryons et à les persuader de se prêter à cette opération, que ces embryons se développent ou non in utero. Sans parler des risques tératogéniques inacceptables d'une telle opération (risques d'anomalies génétiques ou de malformations, liés à la conservation prolongée) cette implantation tardive ne ferait que reprendre le programme de FIVET interrompu par la congélation et serait de ce fait illicite.

S'il fallait traduire en clair ce paragraphe 19, cela donnerait, à l'égard des praticiens de la fécondation in vitro, et des parents qui se sont soumis à cette technique :

Vous avez pris sur vous de créer, de façon immorale, ces embryons surnuméraires, en prévoyant de les congeler pour une éventuelle reprise de la FIV. Vous êtes responsables de cette situation pour laquelle il n'existe aucune solution morale. 

Il ne vous reste comme solution pratique que de détruire ces embryons, qui ne peuvent être conservés indéfiniment. L'Église ne saurait approuver cette destruction de vies humaines. Toutefois elle ne se déclare pas directement sur l'illicéité de cette destruction. On peut en effet soutenir que ces embryons surnuméraires, congelés, et abandonnés, sont maintenus artificiellement en survie, dans des conditions totalement anormales, non proportionnées, et que l'interruption des moyens assurant cette survie artificielle pourrait être comparée à l'interruption des moyens extraordinaires de soutien vital dans les cas de fin de vie. 
Ces embryons, encore animés d'une vie humaine, doivent être respectés dans leur intégrité jusqu'à constatation de leur mort. La perspective utilitariste d'en extraire la masse cellulaire interne pour en tirer des cellules souches n'est pas acceptable. Elle reviendrait à utiliser des êtres humains comme moyen, au travers d'un acte qui les détruit directement.

Comme le disait Mgr Suaudeau : « Il n'y a pas de solution morale à une situation immorale » 

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