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Certains de nos dirigeants maintiennent que les parents chrétiens sont dangereux. C'est une menace existentielle que nous ne pouvons ignorer

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Par Jonathon van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie

10 novembre 2017 (LifeSiteNews) — Durant les deux dernières décennies, il est apparu petit à petit aux Chrétiens que les implications qu'entraînent le « mariage » de personnes de même sexe sont de loin plus importantes envers ceux qui croient encore en la conception traditionnelle du mariage que ce que plus cyniques avaient cru au premier abord. Les politiciens, les universitaires et les médias ont conclu unanimement que si le « mariage » gai est un droit civil, ceux qui s'y opposent ne sont pas simplement des dissidents qui s'en tiennent à une tradition vieille de deux mille ans, mais d'affreux bigots qui méritent d'être marginalisés pour leurs vues discriminatoires. Ainsi, « vivre et laisser vivre » s'est changé en « vous serez forcés de participer et d'approuver », pour les boulangers, les fleuristes, les propriétaires immobiliers, et les agences d'adoption, qui sont devenus les cibles d'activistes gais qui se montrent scandaleusement implacables dans leur enthousiasme à poursuivre de supposés délits d'opinion.

Rien de tout cela n'est nouveau pour la plupart d'entre vous, mais la réinvention radicale de nos structures sociales commence à avoir un impact sur les communautés chrétiennes qui nous sont les plus proches. Le fait est que les écoles publiques à travers le Canada (et à plusieurs endroits aux États-Unis) commencent à mettre en place une éducation sexuelle qui va directement à l’encontre des croyances de plusieurs communautés traditionnelles [c’était déjà le cas — CQV] – et les gouvernements commencent à avoir à l’œil [c’était déjà le cas — CQV] les écoles privées chrétiennes comme des abris malvenus d'une pensée et d'une éducation dissidentes. Pire: les parents chrétiens qui veulent adopter ou se proposer comme familles d'accueil se retrouvent de plus en plus souvent « disqualifiés » à cause de leur foi lorsqu'il tentent d'adopter ou d'accueillir un enfant dans leur foyer.

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Ces dernières années, j'ai parlé à plusieurs personnes ayant entamé un processus d'adoption, qui furent soit ouvertement rejetés à cause de leurs opinions sur la sexualité, soit soudainement et abruptement refusés dès que leurs opinions furent connues. Souvent, des questions sont directement posées aux parents chrétiens pour savoir s'ils tiennent encore aux principes chrétiens, insinuant de façon évidente que des réponses qui ne correspondraient pas avec l'idéologie progressiste les rendraient inaptes à être de bon parents

Considérant le manque énorme de parents adoptifs à travers le Canada, c'est là un geste plutôt choquant et brutal de la part de ceux qui ont la charge du processus d'adoption. En somme, les parents chrétiens se font dire que leurs convictions les rendent tellement dangereux qu'il est préférable, pour des enfants ayant besoin d’un foyer aimant, d'être déplacés de famille en famille plutôt que d'être mis en contact avec des points de vue qui étaient presque consensuels il y a quelques décennies à peine. De telles histoires ne font que commencer à être vehiculées par les grands médias; par exemple celle de ce couple d'Edmonton, en Alberta, rapportée récemment par un réseau national:

« Un couple chrétien évangélique accuse l'Alberta de discrimination, affirmant que leur demande d'adoption, a été rejetée à cause de leurs points de vues religieux sur le mariage et l'homosexualité. Le couple marié d'Edmonton dit qu'il avait soumis sa proposition l'an dernier et passé avec succès un cours, requis pour les parents adoptifs potentiels.

Mais lors d'un suivi effectué cette année par des fonctionnaires, le couple affirme avoir eu des problèmes après avoir répondu à des questions sur la sexualité. Ce couple a dit qu'il accepte que le mariage de personnes de même sexe soit une réalité légale, mais qu'il ne le soutient pas et croit que l'homosexualité est un mal.

“Le superviseur du dossier a expliqué que nos croyances religieuses au sujet de la sexualité sont incompatibles avec le processus d'adoption,” peut-on lire dans une déclaration sous serment soumise pour appuyer une demande de révision judiciaire de la décision du gouvernement de l'Alberta.

“Le superviseur du dossier a dit que cette position était la ‘position officielle du gouvernement de l'Alberta’.”

Le couple a expliqué qu'on leur a aussi demandé comment ils réagirait devant un enfant qui pose des question sur sa sexualité. Ils répondu aux fonctionnaires qu'il faut enseigner aux enfants que la sexualité ne devrait pas être expérimentée ou explorée avant d'être adultes et mariés. Le couple, qui n'est pas nommé dans les documents, a soutenu qu'il traitait tout le monde avec respect et que ses vues sur la sexualité ne l'empêcherait pas de fournir à un enfant un foyer aimant, sécure et heureux, avouant n'avoir jamais imaginé pouvoir être considéré incapable d'aider des enfants dans le besoin à cause de ses croyances religieuses. »

Vous noterez que les mythes initiaux propagés par ceux qui supportaient une réinvention du mariage se désagrègent. Le gouvernement ne prend plus une position neutre – après tout, ce n'est pas seulement les évangéliques qui défendent une conception traditionnelle du mariage […] les catholiques, les juifs orthodoxes [et autres], rejettent aussi cette réinvention progressiste du mariage. Évidemment, aujourd'hui ce ne sont que les catholiques et les évangéliques qui sont ciblés, et nos politiciens se sentent parfaitement à l'aise de diffamer et d'insulter ces communautés en les traitant de bigots insensibles comme s'ils sapaient leurs beaux discours moralisateurs sur le multiculturalisme et l'immigration. Il existe maintenant une « position gouvernementale » officielle, et ceux qui ne l'acceptent pas seront relégués rapidement au rang de citoyens de seconde-classe.

Comme je l’ai mentionné, j'ai entendu plusieurs scénarios de ce genre d'histoire au cours des dernières années, et je m'attends à ce que leur nombre ne cesse d'augmenter dans les années à venir. Mais ce qui est important pour les chrétiens de noter ici est qu'ils sont démonisés d'une façon très, très dangereuse. Le rejet du gouvernement envers les foyers chrétiens en tant que milieux aimants pour les enfants, est une position implicite de l'État. Selon les autorités politiques les chrétiens ne sont pas compétents pour élever des enfants – parce qu'ils sont chrétiens. C'est pourquoi les gouvernements provinciaux à travers le Canada font des démarches pour forcer les écoles chrétiennes à changer des milliers d'années de doctrine, et c'est pourquoi les chrétiens doivent être alertes et éveillés sur ce qui se passe, et s'engager dans le processus politique.

Après tout, si les parents chrétiens sont déclarés incapables de de prendre soin des enfants, combien de temps faudra-t-il au gouvernement pour décider qu'ils sont incapables de s'occuper de tout enfant? Qu'adviendra-t-il si on décide que toute institution éducative ou association pour l'enseignement à domicile n'adhèrant pas à la « position gouvernementale » n'est plus habilitée à s’occuper des enfants? Qu'adviendra-t-il si on décide que les parents, qui tiennent aux principes chrétiens, portent préjudice à leurs enfants à cause de ces principes?

Soyez attentifs à la rhétorique utilisée, et regardez soigneusement comment des politiciens comme la première ministre de l’Alberta, Rachel Notley justifient l’interdiction de communiquer aux parents ce qui se passe avec leurs enfants quand ils sont à l’école entre les mains d’employés du gouvernement. Ces politiciens en sont déjà arrivés à soutenir que les parents sont dangereux. Ce qui, pour les parents chrétiens et leurs enfants, pourrait devenir une menace existentielle. Il est temps pour les communautés, qui croient encore que les parents ont le droit d’éduquer leurs enfants et de leur transmettre leurs propres valeurs, de prendre conscience du danger et de se lever. Si nous ne le faisons pas, les choses pourraient empirer très rapidement.



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