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Le déni des problèmes psychiques des femmes ayant avorté

Le site Genethique.org du 9 mars 2012 nous apporte cette mise au point face au déni des conséquences psychologiques d'un avortement:

 

 

Le 1er mars 2012, le quotidien Libération publiait une tribune très critique sur le rapport du Pr Israël Nisand sur la sexualité des mineurs, remis à Mme Bougrab, secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse (Cf. Synthèse de presse du 16/02/12). Nathalie Bajos, sociologue démographe à l'Inserm, Michèle Ferrand, sociologue au CNRS, Laurence Meyer et Josiane Warszawski, médecins épidémiologistes à l'université Paris Sud, qui ont cosigné cette tribune, considèrent que ce rapport tient un "discours moralisateur" sur l'avortement des jeunes filles qui contribue "à renforcer le contrôle social sur la sexualité des femmes". Toutes quatre stigmatisent l'inquiétude qui apparaît dans le rapport d'Israël Nisand concernant les avortements chez les jeunes filles. Elles affirment que si les IVG chez les jeunes sont en hausse, ceux-ci utilisent aussi de plus en plus la contraception. Cette hausse s'expliquerait par le fait que "les jeunes femmes ont "sociologiquement" plus souvent recours à l'avortement en cas de grossesse non prévue aujourd'hui qu'hier". Les auteurs ajoutent que les deux tiers des IVG chez les jeunes filles sont dus à un échec de contraception, ce qui révèle selon elles "le trop faible recours à la contraception d'urgence" (Ndlr : pilule du lendemain). L'inquiétude liée à la hausse des IVG chez les jeunes est d'autant moins légitime selon elles que la pratique de l'avortement, dans un contexte médicalisé, ne "présente presque plus aucun risque pour la santé". Les cosignataires de la tribune s'insurgent contre l'affirmation, dans le rapport en question, que "l'avortement peut entraîner des séquelles psychiques" mais aussi, selon une récente étude, "un risque accru de troubles dépressifs et anxieux". Elles estiment que si certaines femmes sont "profondément perturbées après avoir recouru à une IVG, d'autres peuvent vivre un avortement comme un des évènements fondateurs de leur vie d'adulte".

Le 9 mars 2012, Libération publie une tribune répondant à ces critiques, signée par les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe et par la psychanalyste Sophie Marinopoulos. Ces derniers soulignent qu'en dehors des compétences épidémiologiques des cosignatrices qui critiquent le rapport sur la sexualité des mineurs, "leur position idéologique ne repose hélas que sur l'étude des chiffres et statistiques, alors que nous recevons des femmes tout au long de leur vie et que nous les écoutons". De part "notre large et ancienne pratique clinique", expliquent-ils, "nous ne pouvons pas laisser dire que les femmes qui y ont recours [à l'IVG] ne sont pas marquées d'une façon ou d'une autre [...]. Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes qui nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de nombreuses années après, alors qu'elles auraient pu cocher lors d'un sondage que "tout allait bien" ". La souffrance de ces femmes "se parle", elle "ne se coche pas". En outre, ils rappellent que "sauf à ne considérer les femmes que dans le registre physique" et "à omettre leur vie psychique, on ne peut écrire que l'accouchement présente un plus grand risque que l'IVG". Il n'est pas possible de dire que l'avortement n'a aucune conséquence dans la vie d'une femme : "tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu'il s'agit là d'un vrai négationnisme : il s'agit de dénier que l'IVG peut marquer douloureusement une vie". Les auteurs ajoutent qu'au cours de leur expérience clinique, ils n'ont "jamais rencontré de femmes pour qui l'avortement a constitué un "évènement fondateur de leur vie d'adulte" " et qu'aucune étude statistique ne "permet d'affirmer cette énormité". Ils insistent que le fait que "la santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la santé psychique qui échappe si souvent aux froides statistiques". S'ils ne s'opposent pas à la possibilité donnée aux femmes d'interrompre une grossesse, ils n'acceptent pas "pour autant la banalisation de l'IVG" et proposent de "ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG" en faisant tout pour prévenir cet évènement indésirable qui se produit de plus en plus tôt dans la vie des femmes et épargne "toujours les garçons si peu initiés à leur vraie responsabilité".

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L'enjeu de l'avortement dans la campagne présidentielle française

Le journal Le Monde du 9 mars 2012 nous apporte cette information:

 

L'IVG s'est invitée dans la campagne électorale à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. François Hollande a proposé lors d'un meeting à Reims (Marne), jeudi 8 mars, que tous les centres hospitaliers "puissent être dotés d'un centre d'interruption de grossesse". Il a également rappelé qu'il voulait que l'IVG soit "remboursée à 100 %". Le propos, inspiré des revendications des associations féministes, était destiné à répondre à la polémique lancée par Marine Le Pen qui souhaite limiter le remboursement de l'IVG et stigmatisant les "avortements de confort".

Le matin, le candidat socialiste avait annoncé lors d'une visite à la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), clinique symbole de la lutte pour la liberté de l'avortement, qu'il mettrait en place une fois élu, un "forfait mineure contraception" donnant un accès gratuit et anonyme à un médecin et à la contraception à l'image de ce que fait déjà le Planning familial. Nicolas Sarkozy, lors de sa visite à l'usine Lejaby en Haute-Loire, n'a, lui, pas abordé le sujet.

Sa porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est chargée de contrer la proposition du candidat socialiste qu'elle a taxé de "un peu démagogique". "Elle témoigne avant tout d'une méconnaissance du sujet", a estimé l'ex-ministre de l'environnement sur Europe 1. Estimant que la "moitié des mineures" ayant subi un avortement prenaient un moyen de contraception, "l'urgence" était à l'information des jeunes filles.

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Advancements in genetic testing: should we be concerned?

Recently, the International Herald Tribune published an article describing the initiatives of Complete Genomics, a firm in Silicon Valley that has performed significant research on genomic sequencing technology.

Complete Genomics aims to lower the cost of human genome sequencing in order to make this service more readily available to the general population. On the company’s website, Dr. Reid predicted that the cost for gene sequencing could one day be as low as that of a blood test.

I believe that the impact on the medical community of whole human genome sequencing at a cost comparable to a comprehensive blood test will be profound, and it will raise a host of public policy issues (privacy, security, disclosure, reimbursement, interpretation, counseling, etc.), all important topics for future discussions.

Yes, and there is another vital issue that will be impacted by the potential widespread availability of genomic testing: bioethics.

I would like to make it clear that I completely support scientific advancement and research that does not injure human life from conception to natural death. I am frequently amazed by what science can do in assisting people with serious diseases. We are lucky to live in a time where many illnesses are understood and treated, though there is still a lot of work to be done.  

My concern with this news on gene sequencing is that too much information can cause great damage when it comes to medical testing and the diagnosis of genetic disorders. How many people, after going through genetic testing, may find out that they are “at risk” for certain genetic disorders and thus choose to euthanize themselves? Furthermore, how many mothers, after finding out that their unborn child has a genetic anomaly, will choose to abort their child?

We have already seen a rise in the number of abortions of female children since parents became able to know the sex of their child. This phenomenon will repeat itself if access to gene sequencing becomes commonplace- only it will be worse, because then the medical community will thoroughly defend the parents’ ‘choice’ on the grounds that the child’s quality of life would be lower, and that the child would have some life-threatening illness.

It can seem inconsistent on God’s behalf to give us access to so much information, and yet to also ask that we respect human life under all circumstances. However, the inconsistency is really within the medical community. God gives us information to help us, not to hurt us. In the same way, doctors and scientific researchers have a duty to help others and protect their lives.

Let us suppose, for example, that a mother has just recently found out that her baby has a genetic defect. Under such conditions, what can the doctor do? He can either advise her to abort her child, which would likely leave her with scars of suffering and guilt…or he could offer her resources to better prepare for the arrival of her newborn child. The woman could educate herself on the genetic disease, talk to families who have experienced raising children with genetic disease, and maybe even immerse herself in prayer (or companionship with friends and family) to develop the strength to accept the uncertainty that awaits her, and her child.

Also, let us not forget that genetic testing could help us perform surgeries in the womb, before the child is born, in order to replace a defective gene. As long as such surgeries pose no harm to the child, they would be ethically approvable and could even cure the child of his genetic anomaly. Dr. Jérôme Lejeune, a pro-life pediatrician and geneticist, always dreamed that one day a cure for Down’s Syndrome would be discovered. Given the rapid development taking place in the scientific field, let us hope that workers in the medical and scientific community orient their efforts towards initiatives that respect all human life.

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Secular and religious unite against abortion

I have good news to share with you today. 

First of all, Campaign Life Coalition has launched a new website, http://www.iamahumanbeing.ca/, which provides scientific evidence that life begins at conception. The goal of this website is to help educate people on why human life should be protected from conception to natural death. Furthermore, the site also gives a description of motion M-312, a motion advanced by Conservative MP Stephen Woodworth in order to re-examine section 223 of Canada’s Criminal Code, which states that a child is only human once he has completely left his mother’s womb.

I recommend the 5-minute video on the iamhumanbeing.ca homepage. Though you may have already seen various videos of children’s development in-utero, I find this one is particularly well done and quite moving. You can also explore the website further (select “Take Action” option) to find out how to get involved and contact your MP to support motion M-312.

Secondly…another new website called AbortionSafety.com is starting up April 3rd. The aim of this initiative is to inform women about the mental and physical dangers of abortion. The site is run by SecularProLife.org. It is great to see that both secular and religious organizations unite in their aim to end abortion! AbortionSafety.com will have a compilation of all abortion-related complaints to assist women in assessing the risks of having an abortion.

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Lise Payette et la réécriture de l'histoire

L’ancienne ministre Payette nous donne ce matin, dans le journal Le Devoir du 9 mars 2012, un autre de ses textes qui ferait rire s’il n’était lu par beaucoup comme sérieux. Encore une fois, elle nous ressert le plat de nos pauvres ancêtres esclaves de leurs hommes. Il serait bien un jour d’écrire une histoire des hommes avec les mêmes procédés, les mêmes procès d’intentions si malhonnêtes utilisés par ces féministes pour reprendre de réels cas d’injustices mais généraliser dans le cœur des gens de l’époque, une volonté de rabaissement de la femme.
 
Je demande d’abord pardon à celles qui seront normalement enragées par le texte qui suit. Il est volontairement malhonnête, biaisé et ne reflète absolument pas la pensée de l’auteur. Par contre, il est le pendant masculin de textes aussi bêtes, stupides que ceux produits par des féministes bornées. Attachez vos tuques…
 
L’histoire pourrait commencer ainsi.
 
Il y avait une époque au Québec où les hommes étaient les esclaves soumis des femmes. Envoyés aux champs toute la journée, sous un soleil de plomb, on leur envoyait leur nourriture là-bas pour qu’ils n’aient pas le loisir de se reposer quelques minutes à la maison. Pendant que la femme, tranquille, s’amusait à gérer les lieux et les enfants, l’homme péniblement tentait d’extirper de la terre de quoi faire vivre sa famille. N’oublions pas que pendant près de 300 ans, la majorité de la population était rurale.
 
Les garçons n’étaient pas épargnés. Pendant que leurs sœurs jouaient à la poupée, ils devaient très tôt mettre la main à la charrue. Dans la vie de tous les jours, ils devaient pratiquer la galanterie, ouvrir la porte aux femmes, les faire toujours passer en premier, leur attribuer un titre particulier selon leur rang dans la société : Madame pour celles qui avaient un homme sous leurs ordres, Mademoiselle pour celle qui était en train de s’en choisir un.
 
Bien sûr, elles tenaient les cordons de la bourse, l’homme étant obligé de lui donner l’argent durement gagné et ne pouvant se payer quelques gâteries que son travail lui aurait méritées. On se souvient du matriarcat et des « Germaines » qui utilisaient leur autorité ou le chantage affectif quand la souffrance de leur homme pouvait les inciter à la rébellion.
 
Cette époque du matriarcat où la femme dirigeait l'homme même s’il elle n’avait pas travaillé pour avoir des diplômes se poursuit encore aujourd’hui où dans tout procès l’homme doit prouver son innocence d’abord, s’il affronte une femme. De plus, des quotas sont instaurés un peu partout qui permettent à celles n’ayant pas les mêmes compétences d’occuper des postes qu’elles n’auraient pas eus sans ces quotas.  Enfin, les hommes doivent assurément se tenir pour coupables de toute structure apparemment injuste du passé, des guerres qui ne sont que le fait des hommes (voir si un homme peut avoir fait une guerre pour une femme ou poussé par sa femme à avoir de plus grandes possessions!)  jugés de façon anachronique sans tenir compte du contexte historique et sociétal de la vie de nos ancêtres.
 
Pourrait-on lire de telles inepties dans les grands journaux? Seulement s’il est écrit inversement pour décrire la véritable "tyrannie" qu’exerçaient nos grands-pères et nos ancêtres sur leurs femmes. Vraiment, le féminisme québécois et l’honnêteté intellectuelle ne vont pas de pair… Et cela s'enseigne dans nos universités québécoises, en compagnie de la théorie du genre pour combattre les inégalités!
 
Voici un extrait de l'article de Mme Payette:
 
Les hommes qui partageaient nos vies étaient installés confortablement dans leurs célèbres privilèges, comme des générations d'autres hommes avant eux, et ils n'avaient pas vraiment l'intention de se laisser déloger du sommet de la montagne pour permettre aux femmes, ces pauvres petites choses, de jouir de la vue spectaculaire qu'on pouvait avoir de là-haut. «Tu en as de la chance d'être en bas ma chérie. Je me tue au travail pour te donner tout ce dont tu as besoin, tu devrais te contenter de m'être reconnaissante.» C'était le discours à la mode.
 
Les femmes ont tenu leur bout. Tout doucement, elles ont grignoté la montagne. Elles se sont d'abord assuré que leurs filles seraient instruites, car elles avaient bien constaté que l'accès à la montagne était à ce prix. Finie l'époque des études réservées aux garçons seulement. Les filles privées d'études pendant longtemps ont pris d'assaut les classes qui ouvraient enfin leurs portes. À nous les diplômes. Enfin.

Pendant ce temps, les mères ont continué le combat sur le terrain. Elles ont pris leurs distances d'avec la religion catholique qui les avait condamnées «à perpétuité» dans leur rôle de pourvoyeuses d'enfants. Elles ont tendu l'oreille à ce que la science leur proposait en matière de régulation des naissances et l'arrivée de «la pilule» sur le marché leur a permis d'envisager leur vie autrement. Elles ont récupéré leur propre corps, ce qui n'était pas une mince affaire.

La politique leur a rendu un peu de leur dignité en leur reconnaissant des droits fondamentaux qui les sortaient enfin de leur classement parmi les fous et les incapables.
 

Tout comme le communisme visait à réparer des situations d'injustice en exacerbant la haine d'une "classe" et en apportant des solutions complètement délirantes, le féminisme est actuellement la nouvelle idéologie meurtrière, faisant la promotion de l'avortement, de la destruction de l'identité sexuelle par la théorie du genre, de la destruction de la famille comme structure inégalitaire en elle-même. Elle est une des idéologies les plus folles et les plus dangereuses que l'humanité ait eu à combattre car elle s'attaque à l'essence même de la personne et de la famille. Oui, les droits de toute personne humaine doivent être revendiqués, -- y compris ceux de la femme --, mais on n'a pas besoin des dérives de l'idéologie féministe pour le faire...

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Le Dr. Frydman désire des campagnes pour susciter le don d'ovocytes!

Difficile d'expliquer sur quoi reposent les critères éthiques du Dr.Frydman.  Il semble s'arroger le droit de définir le bien et le mal selon son opinion personnelle. Le journal le Figaro du 8 mars 2012 nous apporte ses propos sur les grossesses tardives et les dons d'ovocytes:

En France, la loi est satisfaisante. En revanche, elle n'est pas appliquée: on peut être enceinte jusqu'à 48 ans mais les médecins ne peuvent pas répondre à ces demandes car on manque d'ovocytes, faute de donneuses. Les femmes françaises se rendent donc à l'étranger, notamment en Europe. Le paradoxe, c'est que la sécurité sociale française rembourse ces implantations d'ovocytes faites à l'étranger alors que si un médecin faisait la même chose en France, il irait en prison! Car chez nous, contrairement à ce qui se pratique dans ces pays, le don d'ovocyte est anonyme et gratuit. En Espagne, une donneuse est rémunérée 900 euros. Dans un pays où le taux de chômage atteint les 24%…

Quelle serait la solution?

Il faut prendre le problème du don d'ovocytes (seulement 500 ou 600 donneuses en France pour 8000 demandes) à bras le corps. La bonne idée serait d'organiser une grande campagne d'information qui dirait: le don d'ovocyte existe, vous pouvez donner. 

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Les 6 plus grandes femmes de l'histoire du Canada?

Dans les journaux québécois, on peut retrouver des palmarès des femmes marquantes de l'histoire du Québec. Parmi certaines absurdités, on trouve les noms de véritables personnages historiques d'Amérique, des modèles pour tous, que ce soit Jeanne Mance, Marguerite Bourgeois, Marguerite d'Youville.

En voici 6 dont on peut retrouver les biographies par le lien du site du diocèse de Montréal:

Jeanne Mance (1606-1673)

Première infirmière laïque du Canada, elle foule le sol de Ville-Marie le 17 mai 1642. Jeanne Mance soigne malades et blessés, d'abord dans un dispensaire puis à l'Hôtel-Dieu construit en 1645. À son initiative, un groupe de cent hommes sauve Montréal en 1653. De retour en France en 1659, elle ramène trois Hospitalières de La Flèche qui assureront le soin des malades. Jeanne Mance administre l'hôpital jusqu'à son décès. Près de 350 ans après sa mort, l'histoire s'apprête à lui conférer le titre de cofondatrice de la métropole.

Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal
www.museedeshospitalieres.qc.ca

Marguerite Bourgeoys (1620-1700)

Refusée au sein de communautés religieuses de Troyes, sa ville natale, elle accepte l'invitation de Paul de Chomedey de se rendre à Ville-Marie en 1653. Deux ans après, elle fonde la première chapelle de pèlerinage de Montréal et en 1658, ouvre la première école de la ville. C'est à l'âge de 78 ans qu'elle devient officiellement une sœur de la communauté qu'elle a fondée, la Congrégation de Notre-Dame, première communauté religieuse non-cloîtrée en Amérique.

Musée Marguerite-Bourgeoys www.marguerite-bourgeoys.com

Marguerite d'Youville (1701-1771)

Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal dites les Sœurs Grises, elle est la première personne née au Canada à être canonisée. Cette grande femme est venue en aide à toutes les personnes dans le besoin et les a accueillies dans sa maison jusqu'à sa mort. En se rangeant du côté des pauvres, cette Mère à la charité universelle a fait preuve d'audace et de détermination en brisant les conventions sociales de l'époque.

Maison de Mère d'Youville www.sgm.qc.ca

Marie-Anne Blondin (1809-1890)

Analphabète jusqu'à l'âge de vingt ans, Marie-Anne Blondin fonde une communauté religieuse dédiée à sortir les enfants pauvres de l'ignorance. Avant-gardiste, elle rêve d'écoles mixtes. Son souhait ne se concrétise pas de son vivant, mais la communauté des Sœurs de Sainte-Anne dirige des centaines d'écoles aux 19e et 20e siècles.

Centre historique des Sœurs de Sainte-Anne www.ssacong.org/musee

Émilie Tavernier-Gamelin (1800-1851)

Surnommée La Providence des pauvres et l'Ange des prisonniers, elle fonde les Sœurs de la Providence. Jeune veuve, elle parcourt les rues de Montréal; elle débusque la misère partout, suscite la générosité des plus nantis et redistribue les biens aux démunis. Les visites aux Patriotes à la prison du Pied du Courant, le soin des malades et des vieillards, l'œuvre de la Soupe et l'éducation aux filles sourdes, ne sont que quelques exemples de son œuvre.

Musée des Sœurs de la Providence www.providenceintl.org/fr/musee-providence.php_

Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864)

Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Miséricorde de Montréal, elle affronte les préjugés de son temps pour porter assistance aux « filles-mères » au moyen d'une maternité, qui deviendra l'Hôpital La Miséricorde. En cachant ces femmes du regard de la société, Rosalie leur permet d'accoucher dans des lieux décents, de sauver la vie de leurs enfants et de poursuivre leur vie.

Musée des Sœurs de Miséricorde www.museemisericorde.org

En cette journée bien spéciale, rendons hommage à toutes les femmes : celles d'hier et celles d'aujourd'hui, celles qui ont changé l'histoire de Montréal et celles qui la changeront. Rencontrez ces héroïnes en visitant les six lieux qui les mettent à l'honneur.

Pour plus d'information :
Julie Duchesne pour les Lieux de patrimoine religieux montréalais
514-332-0550 poste 393 | [email protected]

 

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Interview du député Stephen Woodwort (en anglais) par l'organisme Prêtres pro-vie

Voici l'information qui nous a été communiquée par l'organisme "Prêtres pro-vie":
 
Le 6 février 2012, le député Stephen Woodworth a déposé à la Chambre des Communes la proposition 312 demandant au Parlement de former un comité spécial pour examiner une définition canadienne de « l’être humain » vieille de 400 ans afin de faire rapport à la Chambre sur l’état des connaissances médicales actuelles et sur les options offertes pour un réexamen de cette loi archaïque. Si elle adoptée, cette proposition pourra mener à une certaine forme de reconnaissance du fait que l’enfant à naître est en réalité un « être humain » ayant droit à une certaine protection en vertu de la loi.
 
« Il est temps que le Parlement canadien reconnaisse l’enfant à naître. Actuellement, la loi canadienne ne lui accorde aucune reconnaissance comme ‘être humain’ ou comme ‘personne’. C’est en raison de ce manque de reconnaissance que chaque jour, au Canada, trois cents enfants à naître perdent la vie. Cela pourrait changer si cette proposition est adoptée », déclare le père Tom Lynch, directeur national de Prêtres Pro-Vie Canada. « Nous applaudissons l’initiative du député Stephen Woodworth. »
 
En soutien à cette action, Prêtres Pro-Vie Canada a diffusé une interview audio de 50 minutes avec M. Stephen Woodworth le mardi 6 mars 2012 (en anglais). Cette interview menée par le père Tom Lynch, directeur national de Prêtres Pro-Vie Canada, et le père John Lemire, président, est accessible en ligne à www.PriestsForLifeCanada.com. On y trouve également des informations supplémentaires sur cette proposition ainsi qu’un exemple de pétition qui peut être téléchargé en anglais et en français. On peut obtenir gratuitement un CD audio de cette interview en communiquant avec Prêtres Pro-Vie Canada au 1-888-300-2007.
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En ce 8 mars, les mères nous exhortent à mettre toute notre confiance dans le Seigneur pour le bien de nos enfants!

Une très belle initiative a vu le jour et s'est répandu dans plusieurs pays. Des mères de toutes religions, prient pour leurs enfants. L'agence de presse Zenit.org du 7 mars nous apporte cette nouvelle:

 

 

 

ROME, mercredi 7 mars 2012 (ZENIT.org) – « Nous savons que Dieu aime nos enfants. Nous ne devrions donc pas nous effrayer ni nous inquiéter pour eux, mais avoir confiance en Dieu », déclare Veronica Williams, Anglaise, auteur du livre: "La joie de s’abandonner à Lui".

A l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, elle confie aux lecteurs de Zenit les débuts et le développement des “Prières des Mères” à travers le monde.

Zenit – Veronica, vous êtes mère, grand-mère et arrière grand-mère : comment avez-vous commencé à prier pour vos enfants ?

Veronica Williams – Je me trouvais avec un groupe de chrétiens qui avaient préparé un document intitulé : « Quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ? ». Il était rempli de statistiques sur tout ce qui affecte négativement nos enfants. La drogue, par exemple, la pornographie, la violence, les abus sur les mineurs et la mauvaise littérature. Nous avions l’intention de le présenter au Parlement de Londres et nous espérions que cette description de notre monde provoquerait un choc parmi les hommes politiques. Malheureusement, cela n’a eu aucun effet positif.

C’était en 1995… A l’époque, j’avais 9 petits-enfants. J’avais eu un tel choc en lisant le rapport que je me demandais dans quelle société mes petits-enfants grandissaient. Je voulais faire quelque chose, mais je me sentais trop petite face à de tels problèmes. Mais je venais de faire une expérience merveilleuse qui m’avait fait comprendre la puissance de la prière lorsqu’on abandonnait tout au Seigneur.

C’est le titre de votre livre : « La joie de s’abandonner à Lui »…

Oui, et je suis surprise de voir qu’il est maintenant traduit en pas mal de langues et que les gens me disent que ce livre est pour eux une bénédiction.

Après votre expérience « décevante » au Parlement, que s’est-il passé ?

J’ai décidé que j’allais prier pour les enfants et, à ce moment-là, ma belle-sœur, qui n’était pas du tout au courant de ma décision, m’a dit qu’elle s’était réveillée pendant la nuit et qu’elle avait ressenti un appel à prier pour ses enfants.

Je savais la puissance de la prière lorsqu’on demande au Seigneur de s’occuper de nos affaires, et nous avons alors décidé de lui faire confiance à 100%. Pendant un mois, nous avons prié et médité sur le troisième « mystère joyeux » du rosaire (la Nativité de l’Enfant Jésus) en lui demandant ce qu’il attendait de nous. Nous lui avons dit : « Tu es le patron et nous sommes tes secrétaires ». C’est ainsi qu’en novembre 1995, nous avons commencé, avec trois autres mamans, à prier pour nos enfants. Aujourd’hui, nous avons des groupes dans le monde entier : 85% des membres sont catholiques mais il y a aussi des mamans issues de confessions différentes : pentecôtistes, baptistes, anglicanes, orthodoxes… Certaines mères viennent d’autres religions, de l’islam, de l’hindouisme, et il y a même des personnes athées qui viennent et qui rencontrent Dieu. Dieu fait tomber les barrières.

Pourquoi tant de mères, de religions et de cultures si différentes, se rassemblent-elles pour prier pour leurs enfants ?

Les mères ont un cœur de mères et quand elles ont des problèmes avec leurs enfants et qu’elles entendent parler de quelque chose qui peut les aider, elles se joignent à nous. Certaines de ces mères ne comprennent pas les catholiques. Mais elles viennent et elle dépassent les malentendus qu’elles ont pu avoir par le passé. Des barrières tombent et la Prière des Mères permet souvent une compréhension plus profonde de la foi.

Vous priez pour vos enfants, mais que demandez-vous au Seigneur pour eux ?

Nous prions pour tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés mais la meilleure prière est de demander au Seigneur que sa volonté se fasse dans la vie de nos enfants. Nous savons que Dieu aime nos enfants. Nous devrions donc mettre notre confiance en lui et ne pas avoir peur ni nous inquiéter pour eux.

Utilisez-vous un support particulier pour vos rencontres hebdomadaires ?

Nous avons un livre de prière spécial, avec des prières simples, celles qu’un cœur de mère adresse à Jésus. Nous commençons en demandant à l’Esprit-Saint d’être avec nous et nous demandons la protection de nos familles. Ensuite nous continuons par d’autres prières, mais celle que nous aimons particulièrement, c’est lorsque nous nous unissons à la prière de tous les membres de la Prière des Mères dans le monde. C’est un réconfort extraordinaire !

La préparation est importante ; chaque mère écrit à l’avance le nom de chacun de ses enfants sur un petit disque en papier et, à la fin de la rencontre, elle dépose ces papiers au pied de la croix, dans un petit panier, dans un acte de confiance et d’abandon à Jésus.

Ces groupes de prière ont-ils des « règles » de particulières ?

Nous avons en effet deux règles strictes ! Pas de conseil, et la confidentialité. Nous ne donnons pas de conseil, parce que nous ne sommes pas qualifiées pour cela, et parce que c’est dans le Seigneur que nous mettons notre confiance à 100%. La confidentialité, parce que quelqu’un peut parler d’un problème personnel et savoir qu’on n’en parlera pas en dehors du groupe.

Avec le développement du mouvement, vous avez commencé à voyager et vous avez décidé d’avoir une « maison-mère » dans le Kent…

Nous avons maintenant une maison communautaire, “Solace community”, avec une chapelle et le Saint-Sacrement. Les gens viennent du monde entier, en particulier les coordinateurs. J’ai aussi voyagé dans de nombreux pays, parmi lesquels la Russie, la Sibérie, et fin juin je serai en Slovaquie et en Irlande, puis en Allemagne, en France, aux Etats-Unis, en Norvège, en Suède et en République tchèque.

Il faut que vous ayez une unité spirituelle forte… Quelle est la spécificité de votre spiritualité ?

Notre spiritualité est plus particulièrement fondée sur le fait que nous donnons tout à Jésus : nous ne donnons pas de conseil pour résoudre les problèmes. Nous disons : « Seigneur, je ne peux pas le faire, mais toi, tu peux ». C’est ainsi que nous nous abandonnons totalement au Seigneur. Je sais qu’il ouvre les portes. Des miracles se passent réellement. Des enfants recommencent à croire en Dieu, se marient, se détournent de la drogue, d’autres, qui étaient partis, rentrent à la maison. Les mères font l’expérience d’une relation personnelle plus forte avec le Christ et leur foi s’approfondit. Et même certaines, qui avaient quitté l’Eglise, sont revenues.

Comment les maris réagissent-ils à ces changements dans la vie de leur femme ?

En général, les maris les soutiennent beaucoup et certains encouragent carrément leur femme à venir, surtout quand ils les voient changer.

Qu’est-ce que vous aimeriez dire aux femmes dans le monde à l’occasion du 8 mars ?

Oui, mettez toute votre confiance dans le Seigneur. Il vous aime, il aime vos enfants et il peut changer ce que vous ne pouvez pas changer. Je suis certaine qu’il désire faire de nous tous un peuple de foi qui apporte l’espérance à un monde qui souffre.

Propos recueillis par Anita Bourdin

Traduction d’Hélène Ginabat

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