M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

La Résurrection, cela veut dire quoi pour nous qui oeuvrons pour le respect de la vie ?

C’est le temps de Pâques; nous sommes appelés à fêter la résurrection de Jésus. Mais que signifie cette fête pour nous qui combattons le fléau de l’avortement ? D’où vient notre joie en ces jours où des enfants sont mis à mort en série et des personnes vulnérables sont menacées par l’euthanasie, comme le laisse présager le rapport de la commission mourir dans la dignité (voir l’article à ce sujet dans le bulletin) ? Pour comprendre le sens de cette fête de la Résurrection pour nous membres de « l’église militante », il faut méditer sur la mort, car la Résurrection, c’est la victoire sur la mort. Mais dans les Écritures et dans la Tradition, la mort, plus que la cessation des processus biologiques d’un être vivant, est la conséquence du péché. Le péché est la cause ultime de la mort biologique. Pour détruire la mort (biologique) il faut donc détruire le péché.

Ce n’est pas tout. La mort mise à mort par la Résurrection n’est pas simplement la mort biologique, mais une mort plus absolue, une mort éternelle, c’est-à-dire une brisure absolue et irrévocable de ce qui nous relie à Dieu.

Le péché n’a pas seulement apporté la mort biologique, il a apporté en plus la mort éternelle. Par leur participation comme homme au péché originel d’Adam, tous les êtres humains étaient devenus incapables d’éviter la mort éternelle. Si l’homme n’est pas pécheur par nature (car un Dieu bon ne crée rien de mauvais), il est sauvagement blessé dans son être. Et lorsqu’il veut tout contrôler, tout accaparer pour lui-même, tout soumettre à ses désirs, bref, lorsqu’il veut arracher tous ses liens avec son Créateur, il s’isole complètement et pour de bon dans une prison sans issue où il n’y aura que lui, lui, lui à adorer pour l’éternité.

Heureusement, nous savons que, par le mystère de la Résurrection, le pouvoir du péché est détruit. La mort éternelle est vaincue. Dorénavant, aucune créature n’est capable de s’anéantir complètement, de couper tout lien avec Dieu, de mourir dans la fausse dignité de la révolte ou de l’indifférence, de sombrer dans l’oubli complet et le sommeil le plus profond.

La Résurrection annonce à l’homme enflé d’orgueil qu’il sera toujours – éternellement – contrecarré dans son désir de solitude absolu car quoiqu’il fasse, veuille ou pense, Quelqu’un est présent, même dans sa prison, quelqu’un est là, et TOUTE la mauvaise volonté du monde ne pourrait couper les liens qui nous relient à la Vie.

Par sa crucifixion, JÉSUS, en effet, a déjà pris sur lui toute la haine des hommes envers Dieu, tout ce mauvais désir de rompre avec Dieu et le prochain. Par sa résurrection et son ascension, le Christ nous fait comprendre que le refus global de Dieu ne pourra en fin de compte anéantir l’humanité. L’homme pécheur non repentant n’ira pas au Ciel grâce à la Résurrection; au contraire, son endurcissement le mènera en Enfer. L’homme pécheur y accédera comme un général victorieux croyant retrouver sa patrie de solitude. Mais il prendra alors conscience qu’il n’est pas seul, que Dieu existe, et sa subordination à Dieu lui sera enfin révélée. Cet homme essayera encore de s’enfuir en lui-même pour ne pas se soumettre à Dieu mais il ne pourra jamais réussir complètement : voilà sa torture, voilà son Enfer.

Aux uns, la Résurrection apporte la certitude que si nous sommes justes par la foi, même les pires injustices que nous subissons – et aussi celles que nous faisons subir aux autres – ne pourront nous séparer de Dieu et de Sa vie. Aux autres, aux hommes injustes et impies, la Résurrection leur manifeste qu’ils ne réussiront pas à s’anéantir, et qu’ils vivront dans un enfer qu’ils auront bâti par leur volonté, éternellement contredite, de nier la suprématie de Dieu. La justice, enfin, règne parfaitement, car personne ne peut échapper à la souveraineté de Dieu. Pour nous qui œuvrons à temps et surtout à contretemps pour le respect de la vie, voilà de quoi fêter !

Pour la Vie !

Georges Buscemi, président

P.S. Merci de penser à CQV en ce temps de Pâques. Le Québec a besoin de nous, nous avons besoin de TOI. Merci de donner.

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire