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Le gouvernement canadien reporte à nouveau l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour maladies mentales

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Freepik

(29 janvier 2024) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie demande au gouvernement canadien d’arrêter l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales.

La Presse canadienne rapporte que le ministre de la Santé, l’honorable Mark Holland, a annoncé aujourd’hui que le Canada n’est pas prêt à élargir la loi sur l’euthanasie pour y inclure l’euthanasie pour maladie mentale seulement, mais le gouvernement n’a pas encore annoncé combien de temps il a l’intention de retarder l’entrée en vigueur de cet ajout.

Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE), a déclaré qu’il se réjouissait du nouveau report de l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour les personnes souffrant de maladies mentales, mais que CPE continuerait à exiger que l’extension de l’euthanasie soit non seulement reportée, mais arrêtée.

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Un médecin autrichien condamné à payer les parents d’un bébé qu’ils auraient avorté s’il avait détecté son handicap

Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olegkruglyak3/Adobe Stock

26 janvier 2024, Vienne (LifeSiteNews) — Un médecin autrichien a été condamné à payer plus de 70 000 € pour n’avoir pas détecté le handicap d’un enfant à naître, suite à un procès intenté par les parents qui affirmaient qu’ils auraient avorté l’enfant s’ils avaient été informés de la déficience.*

En plus des 76 500 euros de dommages et intérêts, la Cour suprême autrichienne (Oberster Gerichtshof ou OGH) a décidé que le médecin devait payer l’intégralité de la pension alimentaire, ce qui pourrait donner lieu à des réclamations supplémentaires de plusieurs centaines de milliers d’euros, selon l’avocat des parents.

Le gynécologue de l’État de Carinthie n’avait pas remarqué que l’enfant était privé de son bras gauche lors de plusieurs échographies, et la fillette est née par la suite sans que les parents fussent au courant de son handicap.

« Le médecin a négligé le grave handicap de l’enfant. Si le diagnostic avait été correct, les parents auraient décidé d’interrompre la grossesse », a déclaré l’avocate des parents, Karin Prutsch-Lang, au journal autrichien Kleine Zeitung.

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L’expansion fulgurante de l’euthanasie au Canada devrait être un avertissement pour le monde entier

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock

Le 15 janvier, Spiked a publié un article approfondi de Lauren Smith intitulé « Le Canada révèle l’horreur de l’aide à mourir ». Mme Smith y raconte l’histoire de nombreuses personnes qui se sont senties forcées d’envisager la mort par euthanasie.

Lauren Smith introduit son article en qualifiant la loi canadienne sur l’euthanasie d’« industrie macabre sanctionnée par l’État ».

Mme Smith déclare :

« Le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) n’a rien de civilisé. Au Canada, l’aide à mourir était initialement considérée comme un dernier recours pour les patients en phase terminale souffrant de douleurs incurables. Mais en l’espace de quelques années, l’euthanasie a été rendue accessible à pratiquement toute personne souffrant d’une maladie ou d’un handicap. Même les Canadiens confrontés à l’itinérance et à la pauvreté se sentent obligés de mettre fin à leurs jours, plutôt que de “gêner” les autorités ».

La loi canadienne sur l’euthanasie va devenir encore pire avec l’approbation de l’euthanasie pour les maladies mentales en mars 2024.

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36 ans de vide juridique sur l’avortement de l’enfant à naître au Canada

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : gesrey/Adobe Stock

Cela fait 36 ans que le Canada vie dans un vide juridique au sujet de l’avortement depuis que la Cour suprême a rendu le jugement R. c. Morgentaler, le 28 janvier 1988.

Depuis cette funeste décision, plus de 3 millions de bébés canadiens ont été avortés.

Certains, malgré ce massacre inouï et actuel des innocents, clament que l’avortement n’est pas assez accessible...

Le député du PLQ Brigitte Garceau écrit à ce propos sur X :

« Il y a 36 ans aujourd’hui, la Cour suprême du Canada prononçait un jugement historique dans l’arrêt Morgentaler qui décriminalisait complètement l’avortement.

Malgré le droit à l’avortement, l’accès des femmes aux services d’avortement demeure encore très inégal. Nous devons continuer à déployer nos efforts pour prioriser et assurer l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec. »

L’idée selon laquelle l’accès à l’avortement est « très inégal » au Québec est ridicule si l’on considère le nombre hallucinant d’avortements qui y est perpétré et que l’accès aux vrais soins est très déficient — quand on songe qu’il faut attendre souvent des mois pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ! Cette promotrice de l’avortement ferait mieux de s’occuper des vraies lacunes du système de santé.

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Le nouveau documentaire « Roe Canada » pour inspirer les pro-vie au Canada

Par Carlos Prado — Traduit par Campagne Québec-Vie

Le documentaire Roe Canada sera disponible avec des sous-titres français. — A.H.

22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Un nouveau documentaire donne aux Canadiens pro-vie une mission étape par étape dans l’espoir d’accomplir la victoire de leur vivant. Le film Roe Canada : The True North in a Post-Roe World (Roe canada : La terre de nos aïeux dans un monde post-Roe), des cinéastes canadiens Dunn Media, cherche à apporter un nouveau souffle au Canada après la chute de Roe v. Wade aux États-Unis.

Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le réalisateur et producteur Kevin Dunn a déclaré que ce documentaire est un projet de passion qu’il cherchait à réaliser depuis des années.

« J’ai souvent dit qu’il s’agissait d’une lettre d’amour au mouvement pro-vie », a-t-il déclaré. « Je cherchais une occasion d’aborder l’histoire du mouvement pro-vie ici au Canada, mais je n’avais jamais eu de raison de le faire. »

Les choses ont changé lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade dans l’affaire historique Dobbs v. Jackson, en juin 2022. M. Dunn espère profiter de cet élan pour faire passer le principal message de son documentaire : « Ne perdez pas espoir, ne perdez pas espoir ».

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Voici comment la clique de l’euthanasie, bien financée, promeut l’euthanasie au Canada

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock

Un article intéressant sur le groupe de pression pour l’euthanasie — Mourir dans la dignité (MD) Canada — a été écrit par Miranda Schreiber et publié par The Walrus le 12 janvier 2024. Schreiber fournit des informations importantes sur le financement et les positions de MD Canada.

L’article de Miranda Schreiber commence ainsi :

Mourir dans la dignité Canada (MD) n’est pas seulement une organisation caritative, c’est aussi le plus grand groupe de pression pro-euthanasie du pays. En théorie, les groupes de pression (lobbies) sont censés permettre aux intérêts de toutes les parties prenantes d’être représentés auprès du gouvernement. Mais lorsqu’un groupe de pression est si bien financé qu’il exerce un pouvoir disproportionné sur un débat, les voix des parties moins puissantes peuvent être négligées. Certains critiques estiment que les conversations publiques sur l’aide médicale à mourir (AMM) sont biaisées en faveur de Mourir dans la dignité Canada. Et lorsque l’association fait pression pour élargir l’accès à l’aide à mourir, peu de personnes ont les moyens de s’y opposer.

Mourir dans la Dignité a perdu son statut d’organisme caritatif en février 2015 en raison de « graves problèmes de non-conformité », ce qui l’a amenée à s’orienter davantage vers la politique. Mais en 2018, MD a retrouvé son statut d’organisation caritative et a reçu un don important. Schreiber explique :

En 2018, Mourir dans la dignité Canada a reçu un don de 7 millions de dollars de la part de feu David Jackson, un entrepreneur de Vancouver, un montant qui a été qualifié de transformationnel. Selon Duff Conacher, cofondateur de Democracy Watch, un groupe de défense de la réforme démocratique et de la responsabilité des entreprises, le fait de recevoir 7 millions de dollars sans avoir à dépenser d’argent pour les obtenir ferait immédiatement de n’importe quel groupe un groupe de pression de premier plan [au Canada], quel que soit le sujet abordé.

Cette année-là, la Cour suprême avait supprimé la disposition selon laquelle les organismes de bienfaisance ne pouvaient consacrer que 10 % de leurs fonds à des fins politiques pour bénéficier d’une exonération fiscale. En conséquence, Mourir dans la dignité Canada a vu son statut d’organisation caritative rétabli, ce qui signifie qu’elle a pu profiter de financement public.

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Un homme qui a adopté 46 enfants handicapés inspire la Marche pour la Vie de Washington par son engagement pro-vie total


Antonio De Mello et l'un de ses nombreux fils adoptifs.

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jesus Menino

19 janvier 2024, Washington, D. C. (LifeSiteNews) — S’il y a quelqu’un qui incarne la plénitude du mouvement pro-vie, c’est bien Antonio De Mello, un catholique brésilien qui a adopté pas moins de 46 enfants handicapés. Bien que ses remarques lors de la Marche pour la Vie de cette année aient été brèves, ce ne sont pas tant ses mots que sa vie même qui témoignent le plus puissamment ce que signifie aimer chaque être humain et tous les êtres humains.

Les enfants dont il s’occupe ont été abandonnés et nombre d’entre eux ont été victimes d’avortements bâclés à Petropolis, au Brésil. M. De Mello a pleinement embrassé ce qu’il décrit comme la « vocation » de s’occuper d’eux, aujourd’hui avec l’aide des nombreux bénévoles de sa communauté Jesus Menino (garçon Jésus).

Peu avant sa venue à Washington, vendredi, EWTN a diffusé l’histoire de M. De Mello, en grande partie avec ses propres mots. Tout a commencé lorsqu’il s’est rendu dans un hôpital local pour organiser une fête pour les enfants handicapés qui s’y trouvaient.

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L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille demande au pape François de démettre de ses fonctions le cardinal Víctor Manuel Fernández


Le pape François.

Par le Dr Thomas Ward (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille) — Traduit par Campagne Québec-Vie— Photo : Benhur Arcayan/Malacañang Photo Bureau/Wikimedia Commons

L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille demande formellement au pape François de démettre de ses fonctions le cardinal Víctor Manuel Fernández.

L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (JAHLF) se sent obligée d’exprimer son étonnement et sa perplexité devant le fait que le cardinal Víctor Manuel Fernández ait accepté le rôle de préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi alors qu’il a écrit, au cours des dernières décennies, des livres scandaleux de nature érotique qui frôlent la pornographie et qui contiennent des passages contraires à l’enseignement traditionnel de l’Église, en particulier ses ouvrages « Sáname con tu boca - El arte de besar » (« Guéris-moi avec ta bouche : L’art du baiser ») et « La Pasión mística —espiritualidad y sensualidad » (« La Passion mystique - spiritualité et sensualité »). Loin de se rétracter sur les passages honteux que contiennent ces ouvrages, le cardinal Fernandez s’est contenté de déclarer qu’il ne les aurait pas publiés aujourd’hui et qu’il en a interdit la réimpression.

La littérature sensuelle et mystique pour laquelle le cardinal a une propension particulière est l’un des pires maux de notre époque dans la mesure où, sous couvert de spiritualité, elle ne fait en réalité que justifier les pires excès de la révolution sexuelle qui corrompt profondément notre société et conduit notre jeunesse à l’abîme.

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La guerre non déclarée contre les parents

Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock

Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :

« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)

Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.

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Parcs Canada autorise l’euthanasie sur ses sites

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (fond modifié) : stokkete/Adobe Stock

De nombreuses personnes ont été choquées d’apprendre que Parcs Canada autorisait l’euthanasie sur son domaine.

Tout ce qui a trait à l’euthanasie (tuer des gens par poison sur demande) est dangereux, socialement mortel et répréhensible, et la nouvelle concernant Parcs Canada est décevante, mais pas surprenante.

En mai 2023, j’ai écrit un article intitulé : One stop death in Canadian funeral homes : a business opportunity (Guichet unique de la mort dans les salons funéraires canadiens), concernant un salon funéraire du Québec qui offrait l’euthanasie dans ses locaux.

Un article de la CBC publié le 26 octobre 2021 rapporte que la chapelle funéraire Northview de London, en Ontario, a commencé à proposer des chambres d’AMM (Aide médicale à mourir) au début de l’année 2020.

En mars 2022, l’église Churchill Park United Church de Winnipeg (Manitoba) a accueilli l’euthanasie de Betty Sanguin (86 ans). Atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), elle est décédée par injection létale dans le sanctuaire de l’église.

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