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Un homme qui a adopté 46 enfants handicapés inspire la Marche pour la Vie de Washington par son engagement pro-vie total


Antonio De Mello et l'un de ses nombreux fils adoptifs.

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jesus Menino

19 janvier 2024, Washington, D. C. (LifeSiteNews) — S’il y a quelqu’un qui incarne la plénitude du mouvement pro-vie, c’est bien Antonio De Mello, un catholique brésilien qui a adopté pas moins de 46 enfants handicapés. Bien que ses remarques lors de la Marche pour la Vie de cette année aient été brèves, ce ne sont pas tant ses mots que sa vie même qui témoignent le plus puissamment ce que signifie aimer chaque être humain et tous les êtres humains.

Les enfants dont il s’occupe ont été abandonnés et nombre d’entre eux ont été victimes d’avortements bâclés à Petropolis, au Brésil. M. De Mello a pleinement embrassé ce qu’il décrit comme la « vocation » de s’occuper d’eux, aujourd’hui avec l’aide des nombreux bénévoles de sa communauté Jesus Menino (garçon Jésus).

Peu avant sa venue à Washington, vendredi, EWTN a diffusé l’histoire de M. De Mello, en grande partie avec ses propres mots. Tout a commencé lorsqu’il s’est rendu dans un hôpital local pour organiser une fête pour les enfants handicapés qui s’y trouvaient.

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« J’ai ouvert la porte et un garçon m’a dit : “Veux-tu être mon père ?” J’ai immédiatement senti que Dieu me parlait [me disant] de m’occuper d’eux », a déclaré M. De Mello.

Il est rapidement devenu le professeur de religion des enfants, leur enseignant un programme spécialement conçu pour eux. Le désir de paternité a alors commencé à « remuer profondément son cœur ».

« Un soir, je suis allé à l’institution pour aider à endormir les enfants. J’ai vu à quel point ils étaient maltraités par le personnel de l’hôpital. J’étais tellement en colère que j’ai prié et dit à Dieu : “Je ne veux plus te suivre, car tu permets que cela se produise” », a déclaré M. De Mello.

« À ce moment-là, j’ai entendu une voix dans mon cœur qui me disait de faire don de ma vie à ces enfants ».

Il a ensuite consulté un évêque local au sujet de son nouveau sens de la mission, et on lui a dit de prier à ce sujet pendant deux ans.

Après ces années, M. De Mello a déclaré : « Je sentais toujours que c’était ma vocation. Avec l’aide de quelques jeunes, j’ai obtenu la permission de m’occuper de certains enfants. J’ai loué une petite maison de deux chambres et j’ai adopté trois enfants. Je voulais former une famille... et être un père comme saint Joseph ».

L’hôpital a fini par fermer et De Mello a adopté des dizaines d’autres enfants, portant leur nombre total à 46. Aujourd’hui, explique-t-il, sa communauté s’est élargie et compte 700 soignants du monde entier, qui aident à prendre soin de personnes handicapées, abandonnées, maltraitées ou ayant survécu à un avortement. Sa communauté locale Jesus Menino ressemble à une « petite ville » et comprend une église et une école.

« Ils m’ont appris le véritable sens de la vie », a déclaré M. De Mello à propos des enfants. « Je dis toujours que dans leur abandon, Dieu m’a trouvé et que j’ai trouvé l’humanité dans le monde d’aujourd’hui ».

« Ils me montraient une réalité que je ne connaissais pas, à savoir combien j’étais moi-même handicapé. Le plus grand handicap était le mien, car l’amour de ces garçons m’a tellement impressionné », a-t-il déclaré.

En 2019, M. de Mello a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait pu lancer la communauté et la maintenir « parce que cette force vient de Dieu » et que « s’il n’y avait pas eu cet amour parfait de la confiance de Dieu en moi, je n’aurais pas pu le faire ».

Nestor Forster Jr, ambassadeur du Brésil aux États-Unis, approuve la communauté et le travail de De Mello, les qualifiant d’« ambassade du paradis sur terre », ajoutant qu’« il n’y a pas plus pro-vie que ce que fait Tonio ».

Lors de sa participation à la Marche pour la Vie, M. De Mello a invité les gens à « venir aider » leur mission.

Vous pouvez faire un don pour aider à soigner les enfants handicapés de De Mello ici. En plus de la nourriture, des vêtements, des couches et des fournitures médicales, le LifeFunder de De Mello aidera à couvrir les frais d’électricité et de rénovation de la maison.



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