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Multiplication du nombre de bébés sauvés grâce au changement de nom d’un centre de grossesse et son déménagement à côté de l'avortoir

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Par Pete Baklinski de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Leurs finances à sec seraient le cauchemar de n’importe quel comptable. Payer les employés était quelques fois difficile à accomplir. La persévérance, le dur labeur et la puissance de la prière n’ont pas meilleur témoignage que ceci : Les centres de grossesse communautaires de Silicon Valley en Californie ont réussi à rester ouverts quatre jours par semaine, mois après mois, année après année, depuis leur ouverture en 1981.

Mais tout ceci a commencé à changer il y a environ 15 ans. La direction a décidé d’améliorer les centres en offrant, en plus des ressources de base pour les femmes enceintes, des échographies dans des cliniques ultramodernes par du personnel professionnel. Les donateurs ont aimé la vision et se sont engagés en finançant les modifications.

Ce n’est qu’après le changement de nom des trois centres et leur déménagement à côté des centres d’avortement de Planned Parenthood que les donateurs ont vraiment pu voir les fruits de leur investissement. Le nombre de femmes visitant les cliniques a augmenté drastiquement et le nombre de bébés sauvés a grimpé en flèche.

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La nouvelle publicité percutante de Pampers célébrant les bébés - nouveau-nés et à-naître

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Par Kristi Burton Brown de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Ce mois-ci, la marque Pampers présente une nouvelle publicité : "l'aventure des premières fois d'un bébé." Pampers a été connu dans le passé pour ses belles images émouvantes qui transmettent un message anti-avortement. Une précédente publicité était appelée "le miracle des bébés" qui méritent d'être protégés et montrait un fœtus sur une échographie en le désignant par "he" - pronom réservé aux êtres humains - au lieu de "it", utilisé pour un objet ou une chose non humaine.

Cette fois, la publicité de Pampers - qui a déjà été vue plus de 860 000 fois sur Youtube - commence avec une femme caressant tendrement son ventre rond. La scène suivante présente une incroyable échographie sur laquelle un fœtus bouge dans le ventre de sa mère, et, comme l'interprète Pampers, dit pour la première fois "bonjour."

En dessous de la vidéo, Pampers écrit :

De la première échographie au premier enlacement, toutes les premières fois sont importantes, même si elles paraissent insignifiantes. Pour le bébé comme pour la mère, c'est une aventure de premières fois, et rien n'est plus beau que de vivre chacune d'entre elles ensemble.

Et bien sûr, même si la première existence du bébé - au moment de la fécondation - est si petite que nous ne pouvons pas la voir à l'œil nu, elle est extrêmement importante. Car à partir de ce moment, un nouvel être humain unique existe. Cet être humain n'existera jamais une nouvelle fois dans un autre corps. Tout ce dont il a besoin est la chance de pouvoir se développer et grandir. La même chance dont a besoin un bébé, un jeune enfant ou un adolescent.

Même le journal libéral "Huffington Post", dans un article présentant la publicité de Pampers, approuve le fait que "dès qu'une fécondation a lieu, votre bébé commencera un périple de milliers de changements à travers les prochaines 40 semaines." A noter le fait que "fécondation" est aussi appelée "première étape de vie de votre bébé."

Célébrons avec Pampers l'aventure des premières fois du bébé. Et admirons la beauté de la vie humaine au moment de ses différentes étapes. Comme en conclut "the Huffington Post", les futurs parents et leur bébé "sont ensemble mêlés dans l'aventure."

Oui, à partir du tout premier instant de la fécondation.

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Puissant témoignage sur le site de CNN : Je suis féministe et contre l'avortement

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Par Christi Burton Brown de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Dernièrement, lors du 42ème anniversaire de Roe v. Wade (Note: décision historique de la cour suprême des Etats-Unis, votée en même temps qu'une affaire connexe Doe v. Bolton, et qui étend l'accès à l'avortement) CNN publiait un éditorial de l'avocate Erika Bachiochi. Cette dernière y déclare avec détermination que les femmes peuvent être à la fois pro-femme et pro-enfant (et par conséquent pro-vie)

Mlle Bachiochi soutient que l'interruption volontaire de grossesse revient à laisser entre les mains des femmes l'entière responsabilité de vie ou de mort d'un enfant. Au lieu de faire de la femme l'égale de l'homme, cela démontre une fois de plus qu'ils sont tout sauf égaux. L'interruption volontaire de grossesse n'attend rien des hommes, rien de la médecine et rien de la société en général. L'avortement trahit les femmes en nous faisant croire que nous devons être comme les hommes, qui eux ne sont pas enceintes, pour parvenir à une parité émotionnelle, sociale et pédagogique. Et si nous sommes pauvres, dépassées ou délaissées par le père de l'enfant, la responsabilité sociale requiert que l'on se débarrasse de notre propre progéniture.

En effet, comme mademoiselle Bachiochi l'affirme, on s'attend presqu'à ce que les féministes renoncent à leurs enfants, s'ils n'arrivent pas à un moment opportun, bien planifié. Les femmes libérales nous démontrent, par leur soutien absolu de l'avortement, que l'autonomie et l'indépendance des femmes se trouvent bien aux pieds sanglants de leurs fœtus maltraités. Cela peut paraître répugnant, presque innommable, mais c'est pourtant là la réalité de ce monde "égal" que Roe a créé.

Il est clair que E. Bachiochi défend véritablement les politiques en faveur des femmes. Et elle inclut, à juste titre, les mères dans ces politiques. Il n'est pas, et il n'a jamais été, pro-femme que de défendre la mort de l'enfant d'une mère. Au moment même où la conception se produit (scientifiquement appelée fécondation), une femme se transforme en un être merveilleux que l'on appelle "maman".

Le véritable désir des femmes, c'est d'être autorisées à être des mères, être célébrées en tant que telles et être vues comme responsables lorsqu'elles choisissent la maternité avant leur éducation ou leur carrière . Oui, ces aspects-là peuvent aussi être importants pour les femmes, mais ils ne le sont pas assez que pour en venir au meurtre d'un enfant entre les mains de sa mère.

Les femmes veulent aussi vivre dans une société qui, parallèlement, chérit leur merveilleuse capacité à porter une nouvelle vie humaine. Nous voulons être respectées pour le travail que nous faisons en tant que mères.

Mlle Bachiochi poursuit en expliquant que les politiques pro-femme deviennent des politiques pro-famille qui permettent aussi aux hommes de passer plus de temps avec leurs enfants. Cela devrait aussi être supporté par toutes les féministes. Les enfants n'ont pas seulement besoin d'une mère, ils ont aussi besoin d'un père responsable et impliqué.

Approchant de la fin de son éditorial, Mlle Bachiochi explique presque parfaitement ce que l'interruption volontaire de grossesse a fait aux femmes. Combien de féministes ont réellement arrêté de prendre en compte ce en quoi l'avortement blesse les femmes?

En minimisant l'enfant en développement dans l'utérus (réalité scientifique que la plupart des défenseur pro-choix ont admis), on minimise et on trahit la mère de cet enfant. On lui établit un droit de propriété sur son enfant en croissance. (Un peu comme les hommes eurent une fois des droits de propriété sur leur épouse).

On lui donne le droit inhumain (et pourtant constitutionnellement protégé depuis 42 ans) de décider du sort d'un autre être humain, un enfant vulnérable, son enfant envers qui elle a un devoir établi de protection. C'est ça que nous lui offrons au lieu de chérir le rôle qu'elle joue dans le miracle de la vie ou de lui apporter les innombrables aides familiales et sociales dont elle a besoin, quelle que soit sa situation.

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Une décision très dangereuse sur l’euthanasie - Nous demandons au gouvernement d’invoquer la clause de dérogation

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Par Alex Schadenberg, directeur de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie, traduit par Campagne Québec-Vie

Signez la pétition contre l'euthanasie et le suicide assisté

La Cour Suprême du Canada a rendu une décision activiste en donnant aux médecins le droit de causer la mort des patients par l’euthanasie et le suicide assisté.  La Cour a pris une décision irresponsable. Qui plus est, le langage utilisé est subjectif et imprécis, laissant ainsi beaucoup de questions encore à trancher par le Parlement, sans qu’il y ait des critères objectifs.  Cette décision établit un dangereux précédent qui peut, s’il n’est pas contrôlé, conduire aux types d’abus qui sont désormais courants dans les Pays-Bas, la Belgique, et la Suisse.

Suite à la décision, l’euthanasie et le suicide assisté sont non seulement permis pour la souffrance physique, mais aussi pour celle psychologique, sans établir des paramètres précis pour limiter son application. Étant donné qu’il n’est pas possible de donner une définition au terme ‘souffrance psychologique’, la Cour a ouvert la boîte de Pandore.

La Cour Suprême annule l’interdiction du suicide assisté réalisé avec l’aide d’un médecin

Dans une décision unanime, la Cour Suprême a déclaré inconstitutionnelle la centenaire et controversée loi interdisant le suicide assisté.

Cette décision historique ouvre la porte au suicide médicalement assisté pour les adultes consentants et gravement malades qui veulent contrôler la méthode, le moment, et les circonstances de leur mort.

Dans la décision historique de 9 à 0, la Haute Cour a jugé que la disposition du Code criminel qui pénalise la complicité et l’aide au suicide prive les personnes qui souffrent de graves et irrémédiables conditions médicales du droit à la vie, à la liberté, et à la sécurité de la personne, tel que garanti par la charte.

La décision de la Cour limite le suicide médicalement assisté à « une personne adulte capable qui consent clairement à l’interruption de la vie et qui a une condition médicale grave et irrémédiable (incluant une maladie et un handicap) provoquant des douleurs durables et intolérables à l’individu, selon les circonstances de sa condition ».

Parmi tant d’autres, les cas suivants aux Pays-Bas illustrent bien les souffrances psychologiques pour lesquelles on euthanasie des personnes : une femme en bonne santé, souffrant d’acouphène (bourdonnements aux oreilles), est morte par euthanasie; un homme sain et récemment à la retraite qui souffrait de solitude et de dépression a été aussi euthanasié; et, une femme en bonne santé qui était sourde est morte par euthanasie.

La décision légalise l’euthanasie pour :

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Le féminisme s'autodétruit en approuvant la pornographie

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Aujourd'hui, les féministes sont censés être «sexe-positives", ce qui signifie qu'elles doivent soutenir la pornographie. Dommage que cette prise de position soit complètement contradictoire.

Par Jonathan Von Maren (LifeSiteNews) - Traduit par Campagne Québec-Vie

« La pornographie est la théorie », a écrit un jour la renommée féministe Robin Morgan, « le viol est la pratique ».

En effet, les féministes comprenaient largement que la pornographie était, sous sa meilleure forme, déshumanisante et dégradante, un produit fait par des hommes et pour des hommes et qui réduit les femmes au rang d’objet soumis au désir masculin. Dans les pires des cas, c’était une sanglante célébration de la destruction de la féminité, alors que des femmes étaient battues, violées, humiliées et autrement agressées pour les plaisirs pervers des misogynes qui prétendaient que leur misogynie était un « fétiche ».

Aujourd’hui, cependant, les féministes sont censées avoir une « approche positive » envers le sexe, ce qui signifie qu’elles doivent soutenir la pornographie, car avec plus de 80% de la population qui regarde de la pornographie, la résistance est inutile.

Je me souviens d’un débat sur la pornographie dans un de mes premiers cours de sciences politiques à l’université: de toute la classe, seulement moi-même et un autre étudiant étions opposés à la pornographie. La plupart des hommes étaient tranquillement assis et essayaient d’éviter de contribuer à la discussion, tandis que quelques-unes des filles étaient les partisanes les plus véhémentes de cette saleté, presque comme si elles avaient quelque chose à prouver.

La pornographie, selon nos nouveaux dogmes sexuels, est inoffensive, voire bénéfique. Et quand j’ai affirmé, dans un certain nombre d’articles, que la pornographie alimente la culture du viol, la violente réaction des hommes qui ne pouvaient pas arrêter de regarder de la pornographie n’a pas tardé.

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15 000 personnes bondissent de joie à l'écoute de cette histoire pro-vie -- Parmi elles, des évêques,des cardinaux et un nonce apostolique

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Par Pete Baklinski de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

WASHINGTON, D.C., 27 janvier 2015 (LifeSiteNews.com) -  Lorsqu’il était jeune, l’abbé Mario Majano, 28 ans, croyait qu’un héros était un personnage de bandes dessinées, genre de surhomme toujours prêt à l’action éclatante.

Au long des ans, ce genre de héros a été remplacé chez lui par l’image de celui qui se porte volontaire pour mettre son prochain à l’abri du danger. C’est ce qu’il affirma lors d’une messe pro-vie au Verizon Center de Washington, D.C., en présence de nombreux prélats dont les cardinaux Donald Wuerl et Timothy Dolan et son excellence Mgr Carlo Maria Vigano, nonce apostolique aux États-Unis. Cet événement avait attiré environ 15 000 jeunes.

«Je crois maintenant que le véritable héros est celui qui ne se laisse absolument pas intimider par personne lorsqu’il s’agit de se porter à la défense des plus vulnérables de la société, surtout lorsqu’il est persuadé que la cause est juste et en conformité avec le plan de Dieu.»

L’abbé Majano raconta alors l’histoire d’un tel héros, une femme qui «malgré obstacles et difficultés est demeurée ferme dans ses convictions alors que tout dans sa vie semblait vouloir l’en détourner.»

Des trois difficultés majeures qu’elle dut affronter, la première se présenta à elle lorsqu’étudiante au secondaire elle devint enceinte suite à un viol.

«Sa famille s’étant désintéressée de son sort, elle se sentit seule et pratiquement  abandonnée» dit l’abbé Majano, vicaire à la paroisse Our Lady of Sorrows de Takoma Park et directeur adjoint du Service des vocations sacerdotales de l’archidiocèse de Washington.

Cette femme se fit dire par l’une de ses amies qu’elle «ne méritait pas de vivre une telle situation», privée qu’elle était de tout soutien.

«Ceci est trop pénible pour toi, ajouta-t-elle, prend la solution qui s’impose et fais-toi avorter.» 

Comme le rapporte l’abbé Majano, «cette femme répondit qu’elle ne pourrait jamais vivre sa propre vie en sachant qu’elle avait supprimé la vie d’une autre personne (son enfant)».

Et il ajouta :« Elle dit Non à l’avortement et Oui à la vie».

La deuxième difficulté majeure se présenta à elle lorsqu’elle tomba enceinte d’un conjoint qu’elle aimait beaucoup mais qui refusait de s’engager dans les liens du mariage. Sa famille lui conseilla de se faire avorter afin de ne pas à avoir à élever deux enfants en l’absence d’un père. La famille alla jusqu’à lui offrir de défrayer les coûts de l’avortement.

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Le jour où je suis morte...avant de donner naissance à ma fille

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Par Melanie Pritchard de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Quand j'étais enceinte de mon premier enfant, j'étais à la recherche de docteurs et d'hôpitaux adéquats, en sachant que certains d'entre eux considéraient que la vie des enfants à naître n'était pas aussi précieuse que celle de leur mère. J'ai intentionnellement fait un détour de 25 minutes sur mon chemin quotidien pour consulter un service d'obstétrique et de gynécologie pro-vie pour accoucher dans un hôpital qui, je le savais, accordait une estime importante à la vie dès la conception.

Quand je me suis réveillée de l'accouchement qui avait failli me coûter la vie, j'ai réalisé l'importance que cette décision avait eue dans ma vie, et dans celle de mon enfant.

Le 28 juillet 2010, j'ai accouché de ma fille à la maternité d'un hôpital, pour ensuite me réveiller quelques jours plus tard au service de soins intensifs d'un autre hôpital à l'autre bout de la ville, sans savoir comment j'y avais atterri. Choquée, je me suis assise et ai écouté ma famille me raconter ce qui s'était passé ces trois derniers jours. J'ai eu beau me creuser la tête, je n'en avais strictement aucun souvenir.

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Née en prison et ayant échappé à l'avortement, elle défend les jeunes en difficulté

Par Susanna Rose de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

LaTonya_500_333_55.JPGS'il y a bien une chose qui passionne LaTonya Gates Boston, c'est donner aux enfants défavorisés la même attention et la même communauté qu'elle a reçues lorsqu'elle était enfant. Elle pousse ardemment les jeunes avec lesquels elle travaille dans son activité parascolaire à croire que quels que soient les défis qu'ils rencontrent, il leur est possible de vaincre l'adversité. Il est possible de réussir.

Elle le savait.

LaTonya est née dans une prison d'État à Rome, en Géorgie, en 1972. Sa mère était une dépendante à l'héroïne incarcérée pour ce fait quand elle accoucha de sa fille. Elle avait auparavant avorté d'un précédent bébé quand elle se retrouva enceinte encore une fois.

Elle était préparée à avorter de nouveau car elle était enceinte d'un homme qui n'était pas son mari. Puis elle entendit une voix lui parler des ténèbres de sa situation et lui dire : «ne tue pas ce bébé. Ce bébé fera des choses spéciales».


Quand la mère de LaTonya parla à sa grand-mère de ce qu'elle avait entendu, il n'y avait aucun doute dans l'esprit de la grand-mère qu'elle devrait choisir la vie pour son enfant. C'est ainsi que la vie de LaTonya fut épargnée et que sa mère lui dit plus tard «tu fus un cadeau pour moi».

LaTonya est née en tant que bébé héroïne à cause de la dépendance de sa mère, endurant les souffrances d'un dépendant en sevrage. Elle est rentrée de l'hôpital avec sa grand-mère qui vivait dans un quartier d'Atlanta appelé Decatur.

 

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La neuroscience a prouvé que la pornographie rend littéralement les cerveaux des hommes plus enfantins. Sérieusement.

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Par Matt Fradd de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Il y a deux cents ans, au Royaume-Uni, si vous disiez que vous alliez à un «club de gentlemen», cela supposait que vous alliez à un établissement privé d’aristocrates où vous pouviez vous détendre, lire, jouer à des jeux de société, prendre un repas et bavarder avec d’autres membres de votre classe. Aujourd'hui, aux États-Unis, si vous dites que vous allez à un «club de gentleman», cela suppose que vous allez payer pour voir un strip-tease dans un bar aux lumières tamisées.

Est-ce vraiment ce qui devrait caractériser un «gentleman»?

La pornographie est souvent classifiée, avec d'autres entreprises sexuellement orientées, comme un divertissement «adulte» — pour un public «mature». Si cela signifiait que ces sortes de divertissements ne sont «pas convenables pour les enfants», peu de gens protesteraient.

Cela dit, il serait insensé d’utiliser ceci comme argument à l’effet que la pornographie est adaptée pour les adultes. L’héroïne et la méthamphétamine sont également «non convenables pour les enfants», mais cela ne signifie pas, ipso facto, qu’ils sont bons pour la santé pour les plus de 18 ans.

Les défenseurs de la porno se plaisent à dire («affectueux» est un euphémisme – ils le répètent comme un mantra) que la pornographie est sophistiquée, un divertissement mature adapté pour les adultes responsables. La porno, ils vous le feront croire, c’est ce que les vrais messieurs apprécient,-comme le fromage bleu, le  bon scotch et Dostoïevski. Comme l'infâme Ron Jeremy est prompt à le dire: «La pornographie consiste en des relations sexuelles consensuelles entre adultes consentants, à être regardée par des adultes consentants.»

Ce qui nous amène à poser la question: Qu'est-ce qui constitue exactement le comportement «adulte» ou «mature»? Est-ce simplement un commentaire sur l'âge du participant? Ou est-ce quelque chose de plus? Le fait de stipuler des définitions convenables est compliqué parce qu'aujourd'hui ces termes sont très souvent utilisés comme synonymes de média érotique — qui est le même thème que nous essayons de disséquer.

D’une façon, nous utilisons le terme «mature» en parlant de l'atteinte d'un état final ou désiré. Nous parlons du «vin mature» comme d’un vin qui a atteint sa fermentation maximale et est prêt à être consommé. Nous utilisons aussi le mot «mature» pour parler de quelqu'un qui a grandi dans ses comportements et attitudes — il n'affiche pas l'impétuosité et la naïveté de la jeunesse. C'est clairement ce que les patrons des clubs de striptease font en appelant ces établissements «club de gentlemen» : ils insinuent que les activités qui s’y passent font partie des comportements virils et raffinés.

Dopamine et le cerveau

Demandez à tout neuroscientifique à quoi ressemble un cerveau humain «adulte» et il ou elle vous parlera probablement d'une région du cerveau appelée cortex préfrontal. Il est localisé directement derrière le front et sert comme centre directorial du cerveau. Il est responsable de notre volonté, en régulant notre comportement et en prenant des décisions basées sur la sagesse et les principes. Lorsque les émotions, les impulsions et la montée de désirs du mésencéphale se produisent, les lobes dans le cortex préfrontal sont là pour exercer «le contrôle exécutif» sur eux. Vers l'âge de 25 cette région du cerveau atteint sa maturité, signifiant que notre réflexion devient plus sophistiquée et que nous pouvons contrôler nos émotions plus facilement.

Pourquoi apporter la neurobiologie dans l'équation? Parce qu’actuellement une fascinante recherche est faite en regard de l'impact de la pornographie sur cette région du cerveau.

Le cerveau est conçu de manière à répondre à la stimulation sexuelle. Des montées de dopamine sont libérées pendant les rencontres sexuelles — et aussi, oui, pendant les rencontres pornographiques — donnant à la personne un sens aigu de concentration et une prise de conscience du désir sexuel ardent. La dopamine contribue à fixer des souvenirs dans le cerveau, et la fois suivante, lorsqu’un homme ou une femme sont d’humeur, le cerveau se souvient où retourner pour expérimenter le même plaisir : que ce soit avec un époux aimant ou le portable dans son antre.

Cependant, les scientifiques voient maintenant que l'exposition continue à la pornographie donne au cerveau une sensation de bien-être artificiel — quelque chose dont il n’est littéralement pas programmé à gérer — et le cerveau finalement fatigue. L'instructeur de physiologie et d'anatomie Gary Wilson note que le même schéma est remarqué quand on abuse de drogues : le cerveau devient désensibilisé. Plus de drogues ou des drogues plus dures sont nécessaires pour atteindre le même niveau de bien-être artificiel et la spirale descendante commence. Wilson dit que cela provoque des changements significatifs dans le cerveau — tant pour les toxicomanes que pour les utilisateurs de pornographie.

Un de ces changements est l'érosion du cortex préfrontal — ce centre très important du contrôle de l’exécutif. Lorsque cette région du cerveau est affaiblie, quand l’envie de la pornographie frappe, il y a très peu de volonté présente pour réguler le désir. Les neuroscientifiques appellent ce problème hypo frontalité, là où la  personne perd lentement le contrôle des impulsions et la maîtrise de ses passions.

Le point est le suivant : La chose précise dans le cerveau qui définit l'âge adulte et la maturité est précisément la chose qui est érodée lorsque nous nous livrons à la pornographie. C'est comme si le cerveau régressait et devenait de plus en plus enfantin. Effectivement le divertissement «adulte» nous rend plus juvénile.

Le mensonge brillant de Hugh Hefner

La tentative de faire paraître la déviance sexuelle comme un  comportement civilisé et raffiné, n’est pour moi rien de plus que la tentative de faibles hommes de justifier leur comportement honteux. Depuis la première édition de Playboy qui a frappé les porte-revues de magazine en 1953, la stratégie de Hugh Hefner était double: aux distributeurs il commercialiserait le magazine comme de la pornographie douce et de base, mais pour le public cible, il le commercialiserait comme un «mode de vie», pour les hommes ayant une plus grande mobilité sociale et professionnelle. Le sociologue Gail Dines explique comment le Magazine Playboy s'est commercialisé, commençant ainsi le changement culturel de l'image publique de la pornographie :

 «[L]orsque les éditeurs se sont adressés aux lecteurs, les images étaient seulement une des nombreuses attractions, plutôt que l'attraction. Le lecteur a été invité à ne pas se masturber à la page centrale, mais plutôt à entrer dans le monde de l'élite culturelle, pour discuter de philosophie et consommer une nourriture associée à la classe moyenne supérieure … Les marqueurs de vie de la classe supérieure, qui semblent causalement jetés comme des pensées après coup (cocktails, hors d’œuvres et Picasso), ont été délibérément placés pour masquer le magazine dans une aura de respectabilité de classe moyenne supérieure.»

Aussi sûr que le Magazine Playboy serait mort sans ses femmes nues tapissant ses pages, il serait également mort sans ses articles et ses publicités qui ont donné la permission à la classe moyenne américaine masculine auto-définie, de se complaire dans la pornographie.

Pourquoi les magasins Adultes offrent-ils des entrées à l’arrière? Est-ce parce que leur clientèle se compose de révolutionnaires incompris qui complotent la disparition d'une société sexuellement réprimée? Ou est-ce beaucoup plus simple? Est-ce tout simplement parce qu'ils savent qu’un tel comportement est mauvais?

Quand on considère les options, quelle activité paraît plus «mature» et adulte : faire l'amour toute une vie à une vraie femme de chair et de sang que vous servez et chérissez avec passion, en dépit de toutes ses fautes et ses défauts (et en dépit des vôtres aussi), ou se faufiler de nuit sur Internet, cliquant d’une femme à l’autre, d’une aguiche de 30 secondes à l’autre, vous faisant plaisir pendant des heures, lié à des pixels sur un écran?

Non, les médias pornographiques et d'autres formes de commercialisation du sexe ne sont pas dignes du mot «adulte». Les actions parlent plus fort que les mots, même quand ces mots sont cinq pieds de haut, en néon, et constituent l'expression «club de gentlemen.»

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L'euthanasie est dépénalisée au Canada

euthanasia_doctor.jpgLa cour suprême du Canada vient de rendre son jugement sur la cause Carter, qui traitait d'une femme atteinte d'une maladie dégénérative voulant une assistance pour se suicider. La cour a décidé de donner gain de cause à cette dame, dépénalisant ainsi l'euthanasie au Canada, comme elle a dépénalisé l'avortement en 1988, avec quelques différences près. L'euthanasie est désormais permise au Canada, mais pas sur toute la ligne (comme l'est l'avortement)-- elle n'est pour le moment permise que pour des cas particuliers.

Mais la brèche est ouverte et au Canada c'est maintenant les vieillards, les handicapés et les malades qui seront confrontés à des pressions plus ou moins subtiles pour demander la solution finale à leurs angoisses.

Sommes-nous vraiment surpris de ce résultat ? Quel observateur tant soit peu vigilant des tendances lourdes dans nos sociétés occidentales peut l'être ? Après l'avortement, le divorce, la contraception, la dénaturation du mariage, les cours d'idéologie du genre et de relativisme moral à l'école, etc. l'euthanasie n'est que le prolongement de la décadence qui s'est depuis longtemps installée en Occident.

Les défenseurs de la Vie et de la famille que nous sommes n'avons simplement pas le droit de désespérer. Par contre, réalisme oblige, une régénération de la culture nécessitera un travail de longue haleine. Et ce travail passera nécessairement par la ré-information. Ce qui donne à espérer, car la vérité, même si elle n'est véhiculée que par une voix marginale, a par elle-même une puissance inouïe.

Cette puissance de la vérité nous a été témoignée de façon tout-à-fait éclatante la semaine dernière : Quelle semaine ce fut pour le site Web de nouvelles de Campagne Québec-Vie -- plus d'un million de personnes ont visité le site en l'espace de 72 heures, de loin un record pour nous.

L'article plein de vérité qui a fait mouche est celui-ci: Un homme se réveille après 12 ans de coma - il dit qu'il était conscient de « tout ». Combien de personnes, après avoir lu ce bouleversant témoignage, vont y penser à deux fois avant de demander l'euthanasie (désormais légale) pour un proche qui est plongé dans le coma?

Avec 105,000 partages, cet article a rejoint près d'un million de personnes, partout dans le monde francophone.

Alors même si présentement les choses vont dans le mauvais sens, ne désespérons pas, gardons les yeux sur Celui qui est notre espérance, et redoublons d'efforts pour instaurer une Culture de Vie dans notre milieu, notre famille et notre pays.

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