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Puissant témoignage sur le site de CNN : Je suis féministe et contre l'avortement

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Par Christi Burton Brown de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Dernièrement, lors du 42ème anniversaire de Roe v. Wade (Note: décision historique de la cour suprême des Etats-Unis, votée en même temps qu'une affaire connexe Doe v. Bolton, et qui étend l'accès à l'avortement) CNN publiait un éditorial de l'avocate Erika Bachiochi. Cette dernière y déclare avec détermination que les femmes peuvent être à la fois pro-femme et pro-enfant (et par conséquent pro-vie)

Mlle Bachiochi soutient que l'interruption volontaire de grossesse revient à laisser entre les mains des femmes l'entière responsabilité de vie ou de mort d'un enfant. Au lieu de faire de la femme l'égale de l'homme, cela démontre une fois de plus qu'ils sont tout sauf égaux. L'interruption volontaire de grossesse n'attend rien des hommes, rien de la médecine et rien de la société en général. L'avortement trahit les femmes en nous faisant croire que nous devons être comme les hommes, qui eux ne sont pas enceintes, pour parvenir à une parité émotionnelle, sociale et pédagogique. Et si nous sommes pauvres, dépassées ou délaissées par le père de l'enfant, la responsabilité sociale requiert que l'on se débarrasse de notre propre progéniture.

En effet, comme mademoiselle Bachiochi l'affirme, on s'attend presqu'à ce que les féministes renoncent à leurs enfants, s'ils n'arrivent pas à un moment opportun, bien planifié. Les femmes libérales nous démontrent, par leur soutien absolu de l'avortement, que l'autonomie et l'indépendance des femmes se trouvent bien aux pieds sanglants de leurs fœtus maltraités. Cela peut paraître répugnant, presque innommable, mais c'est pourtant là la réalité de ce monde "égal" que Roe a créé.

Il est clair que E. Bachiochi défend véritablement les politiques en faveur des femmes. Et elle inclut, à juste titre, les mères dans ces politiques. Il n'est pas, et il n'a jamais été, pro-femme que de défendre la mort de l'enfant d'une mère. Au moment même où la conception se produit (scientifiquement appelée fécondation), une femme se transforme en un être merveilleux que l'on appelle "maman".

Le véritable désir des femmes, c'est d'être autorisées à être des mères, être célébrées en tant que telles et être vues comme responsables lorsqu'elles choisissent la maternité avant leur éducation ou leur carrière . Oui, ces aspects-là peuvent aussi être importants pour les femmes, mais ils ne le sont pas assez que pour en venir au meurtre d'un enfant entre les mains de sa mère.

Les femmes veulent aussi vivre dans une société qui, parallèlement, chérit leur merveilleuse capacité à porter une nouvelle vie humaine. Nous voulons être respectées pour le travail que nous faisons en tant que mères.

Mlle Bachiochi poursuit en expliquant que les politiques pro-femme deviennent des politiques pro-famille qui permettent aussi aux hommes de passer plus de temps avec leurs enfants. Cela devrait aussi être supporté par toutes les féministes. Les enfants n'ont pas seulement besoin d'une mère, ils ont aussi besoin d'un père responsable et impliqué.

Approchant de la fin de son éditorial, Mlle Bachiochi explique presque parfaitement ce que l'interruption volontaire de grossesse a fait aux femmes. Combien de féministes ont réellement arrêté de prendre en compte ce en quoi l'avortement blesse les femmes?

En minimisant l'enfant en développement dans l'utérus (réalité scientifique que la plupart des défenseur pro-choix ont admis), on minimise et on trahit la mère de cet enfant. On lui établit un droit de propriété sur son enfant en croissance. (Un peu comme les hommes eurent une fois des droits de propriété sur leur épouse).

On lui donne le droit inhumain (et pourtant constitutionnellement protégé depuis 42 ans) de décider du sort d'un autre être humain, un enfant vulnérable, son enfant envers qui elle a un devoir établi de protection. C'est ça que nous lui offrons au lieu de chérir le rôle qu'elle joue dans le miracle de la vie ou de lui apporter les innombrables aides familiales et sociales dont elle a besoin, quelle que soit sa situation.

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