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Idéologie du genre : et maintenant, l’avortement pour les hommes

Par Jeanne Smits

A_TransGender-Symbol_Plain3.pngOn croit trop facilement avoir touché le fond… C’est dans le plus récent numéro du doyen des hebdomadaires des Etats-Unis, The Nation, fondé en 1865 pour combattre l’esclavage, que l’on peut trouver un article évoquant la revendication étrange qui demande que l’avortement ne soit plus présenté comme étant un droit des femmes. L’avortement, dit cette étonnante théorie, peut intéresser les hommes : les hommes transgenres par exemple, et encore des personnes qui ne se conforment pas à leur genre d’origine.

Pendant la plus grande partie de l’histoire, reconnaissent ses tenants, ce sont les femmes et les jeunes filles qui avortaient. « Plus maintenant. Les gens avortent. Ce sont des patients qui avortent. Il y a des hommes qui avortent. » Prétendre le contraire, c’est faire preuve de cissexisme : ce nouveau préjugé discriminatoire qui affecte les institutions et la société qui favorisent « les individus qui s’identient au genre qui leur a été assigné à la naissance (cisgenres), au détriment des individus s’identifiant à un genre autre que celui assigné à la naissance (trans) ».

Attention, ce n’est pas de la transphobie, concept bien trop étroit pour dénoncer les micro-agressions et l’invisibilité structurelle dont sont victimes les personnes trans, et qui se traduisent par les « privilèges » que se réserve la « majorité transgenre ». (Je cite, évidemment.)

Il est donc urgent de cesser de parler de la « guerre contre les femmes » menée par les opposants à l’avortement, assurent quelques féministes activistes.

L’auteur de l’article de The Nation, Katha Pollitt, n’est pas d’accord. Parce que c’est faire trop peu de cas des femmes qui constituent « 99,999 % » des personnes qui attendent un enfant. A parler ainsi, l’avortement perd son sens historique, symbolique et social au cœur du combat féministe. « Mettre un frein à l’avortement, c’est garder les femmes sous la domination masculine : c’est tout le sens du patriarcat qui veut contrôler les capacités sexuelles et reproductrices de la femme. » Les femmes, soutient-elle, doivent pouvoir continuer de se nommer elles-mêmes « femmes ».

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Cours controversé de sexualité à l'école primaire en Ontario : un des responsables du cours coupable de pédophilie

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De gauche à droite, Benjamin Levin, Justin Trudeau et Kathleen Wynne au défilé de la « fierté » homosexuelle à Toronto le 30 juin 2013

Par Pour une école Libre au Québec

Un ancien sous-ministre de l’Éducation en Ontario a plaidé coupable mardi à trois des sept accusations de pornographie juvénile déposées contre lui.

Benjamin Levin, 63 ans, ancien professeur à l’Université de Toronto et membre de l’équipe de transition de la Première ministre Kathleen Wynne, a reconnu sa culpabilité à une accusation d’avoir conseillé un adulte à agresser sexuellement un enfant, à un chef de possession de pornographie juvénile et à un chef pour avoir écrit de la littérature pornographique juvénile.

Les accusations avaient été déposées en juillet 2013 à la suite d’une enquête policière en Nouvelle-Zélande et en Ontario.

Détails sordides

Ben Levin arrive au tribunal
en compagnie de son avocat, Clayton Ruby.
Me Ruby veut interdire les diplômés en droit
de Trinity Western de pratiquer le droit.

Benjamin Levin aimait à fréquenter un salon de discussion en ligne consacré à l’inceste pour conseiller les mères célibataires sur la façon d’agresser sexuellement leurs filles pour son plaisir à lui et celles de ces mères. Site où son profil indiquait en regard de sa sexualité : « aucun tabou ».

Le 12 août 2012, l’agent détective Janelle Blackadar de la police de Toronto est allée sur le site en se faisant passer pour une mère célibataire sexuellement soumise et intéressée à sexualiser ses enfants. Levin l’a encouragée à entreprendre des attouchements sur ses deux filles et lui a dit qu’il avait fait la même chose avec ses trois filles à lui alors qu’elles n’avaient encore que 12 ans. L’avocat de M. Levin a plaidé qu’il ne s’agissait là que de paroles en l'air et qu’il n’y avait aucune preuve que Levin avait sexuellement agressé ses filles et qu’il n’est donc pas accusé à ce titre.

En décembre 2012, Levin était également en ligne, mais cette fois avec Angela Johnson, une enquêtrice de London (Ontario) qui se faisait passer pour une mère célibataire de trois enfants. Levin lui a également dit qu’il avait eu des relations sexuelles avec ses propres filles. « Cela me manque beaucoup », a-t-il écrit en ligne, « mais nous avons vécu là de nombreuses années merveilleuses ».

« M. Levin a également déclaré qu’il espérait que ses filles “partageraient” leurs propres enfants (ses petits-enfants) avec lui et sa femme », a déclaré le procureur de la Couronne Allison Dellandrea en lisant une déclaration commune.

L’éducateur de renom avait déclaré à la « mère » de London qu’il aimerait les « b.... r » toutes les trois (ses trois enfants) devant toi et avec ton aide... vont-ils se soumettre ou aurais-je besoin de les attacher ? » Quand on lui a répondu qu’il devrait s’y prendre doucement, Levin promit : « pas de correction ni de douleur en échange de ton aide et de tes encouragements. »

Ah, « Les Ontariens et le sexe » comme dirait la grande chroniqueuse du Journal de Montréal, Sophie Durocher. Plus de détails très crus dans The Star (en anglais).

Question sur son implication dans l’établissement des programmes scolaires

Comme on le sait, de nombreux parents s’opposent au nouveau programme d’éducation sexuelle en Ontario qui introduit des notions considérées comme prématurées pour ceux-ci. Il promeut une certaine promiscuité et la théorie du genre (la fluidité des identités sexuelles, simples constructions sociales). La question que de nombreuses personnes se posent en Ontario est de savoir si Benjamin Levin a participé à l’élaboration de ce programme.

Lorsque Levin a été arrêté en 2013, la ministre de l’Éducation, Liz Sandals, a publié un communiqué où elle affirmait « que la collaboration récente du Dr Levin avec le ministère se bornait à des projets de recherche sous contrat et à des invitations à titre de conférencier en sa qualité de professeur à l’OISE » (école normale ontarienne/institut de formation d’enseignants). Les courriels dévoilés hier tendent à démontrer que cette présentation des faits est fausse. Benjamin Levin a non seulement été invité à des retraites de haut niveau avec de hauts fonctionnaires, mais on lui a demandé son avis sur les documents confidentiels liés à politique éducative de l’Ontario, avant même que le ministre de l’Éducation ne les eût approuvés. Levin entretenait également une amitié personnelle avec George Zegarac, l’actuel sous-ministre de l’Éducation, il l’a rencontré pour boire des pots ensemble et l’a invité à un match de baseball des Blue Jays.

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Sept photos incroyables qui démontrent l'humanité des bébés prématurés

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Par Becky Yeh de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Les images façonnent le dialogue et le dialogue donne naissance au changement.  Des photos qui captivent ne sont pas seulement des testaments d’une époque mais aussi des outils efficaces de promotion de changement social.  Les fortes images qui remplissent les pages d'histoire ont initié maints combats pour la justice.

Sans doute que la méthode la plus efficace pour démontrer la violence de l’avortement et la brutalité de l’industrie de l’avortement, ainsi que la dignité de la vie humaine sont par le biais de photographies.  Ci-dessous sont sept images percutantes ou touchantes qui parlent fort de la violence des avortements et de l’humanité des prématurés.

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Oui, j'ai vu un avortement quand j'étais en 8e année et cette expérience a changé ma vie pour toujours.

 

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Par Melanie Pritchard de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Avant même d'avoir jamais entendu le mot avortement, je l'ai vu représenté sur un écran quand j'étais en 8e année à l'école catholique.

Après que mon professeur nous ait fait visionner The Silent Scream  (Le Cri silencieux) qui montre un avortement se déroulant sous nos yeux, j'étais là en état de choc et fâchée. Je suis revenue à la maison et j'ai demandé à ma mère : «Comment peut-on permettre l'avortement dans ce pays libre d'Amérique? Est-ce que ces bébés ne méritent pas de vivre?» Même dans ma naïveté, je comprenais le simple bon sens.

Ma mère a vu ma colère et a fait une suggestion qui allait me permettre de convertir ma passion en action. Elle a dit : «Allons à une clinique d'avortement et tenons-nous à l'extérieur en priant pour les femmes qui y entrent et pour les bébés qui vont perdre la vie.» Ce jour-là, je décidai que j'allais être une voix pour ceux qui ne peuvent parler pour eux-mêmes, les enfants à naître.

 

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Photo qui fait sensation sur Facebook : un fétus de 7 semaines !

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Par John Jalsevac de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Vous pensez peut-être qu’un fétus de sept semaines n’est encore qu’un amas de tissus (alors que bien des femmes, à ce stage, ignorent  encore qu’elles sont enceintes) ? Un «amas de tissus», voilà ce que disent souvent les employés des cliniques d’avortement  aux femmes qui viennent s’y faire avorter à un stage dépassant de beaucoup sept semaines.

Mais essayez de le dire à David Raphael, ce minuscule bébé à naître dont la photo a fait sensation sur Facebook après qu’une ancienne directrice de clinique de Planned Parenthood, Abby Johnson, l’eut fait paraître sur sa page.

Voici ce que Johnson, maintenant pro-vie, a écrit sur sa page de Facebook (qui compte une clientèle de plus  130 000 visiteurs) : «Je veux vous partager cette belle image, car nous sommes vraiment créés à Son image. Merci à cette maman qui a eu le courage de nous partager également son histoire».

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La vie de bébé Walter, né à 19 semaines à la suite d’une fausse couche, transforme le débat sur l’avortement

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Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

walter-on-moms-chest-200x300.jpg« Amas de cellules. » « Tissus. » « Juste un fœtus. » Voilà de quelle manière certains partisans pro-avortements décrivent les enfants à naître dans le but de diminuer leur humanité. Mais ces étiquettes ne définissent pas ces nouvelles vies, et cela a été prouvé par celle d’un tout petit enfant. Walter Joshua Fretz est né durant l'été 2013 après 19 semaines de grossesse. Il n’a pas survécu longtemps, mais sa vie a eu un impact durable.

Lexi et Joshua Fretz, les parents de Walter et de deux autres filles (ils ont accueilli leur troisième fille, Mia, en septembre), attendaient avec impatience l’arrivée de leur nouveau bébé lorsque, selon le blogue de Lexi, elle a remarqué des saignements vaginaux légers. Ce n’était pas anormal pour elle durant une grossesse, mais lorsque les saignements sont devenus roses, elle a commencé à s’inquiéter et a appelé sa sage-femme qui lui a conseillé de se rendre à l’urgence.

À l’urgence, plusieurs femmes enceintes sont arrivées après elle et ont été automatiquement redirigées vers l’aile de maternité. Comme Lexi n’était pas encore enceinte de 20 semaines – plutôt 19 semaines et six jours –, les règlements de l’hôpital spécifiaient qu’elle devait rester à l’urgence. Après environ une heure, Lexi a pu entendre le cœur de son bébé et s’est sentie soulagée, mais en attendant une échographie, elle a commencé à ressentir les douleurs familières du travail qui commençait. Près de cinq heures après son arrivée à l’hôpital, Lexi a donné naissance à son fils, Walter Joshua Fretz. Elle écrit :

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Affaire Poëti: Entre être ou ne pas être Charlie, les Québécois ont choisi l'incohérence.

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La bourde de Robert Poëti cause plus d’émois qu’une caricature obscène impliquant le Pape.

Pour bien comprendre l’enjeu, remettons-nous dans le contexte. Lors de son apparition devant la Chambre de commerce de la Baie-des-Chaleurs, le ministre des Transports, Robert Poëti a proféré une blague réductrice à l’égard des femmes. Quelques jours plus tard, il a dû s’excuser par voie de communiqué, d’avoir associé le magasinage à l’univers féminin. Effectivement, il a invité les hommes présents, à être accompagnés de leur conjointe, lors d’un déjeuner qui aura lieu à Montréal. Pour les motiver à être présentes, il a rappelé aux hommes qu’il y a beaucoup de centres d'achats dans la région métropolitaine. Ces propos lui ont valu une lancée de tomates médiatique.

Ce qui m’agace, ce n’est pas qu’on affirme que ses propos soient réducteurs et sexistes. Non, c’est plutôt l’incohérence du discours québécois qui m’irrite. Au Québec, on est prêt à mettre de la pression sur un ministre pour qu’il s’excuse d’avoir proféré des propos que Patrick Lagacé qualifie de «joke de mononcle». Par contre, les citoyens de la Nouvelle-France plaident la liberté d’expression lorsque Charlie Hebdo diffuse des caricatures obscènes impliquant le Pape. Les Québécois sont donc Charlie à la carte.

Je me pose sérieusement des questions sur la cohérence des citoyens de notre nation. Est-ce que la ministre de la Culture et des Communications serait étiquetée de sexiste si elle avait mentionné, dans une de ses allocutions publiques, que le groupe Rush compose de la musique de «gars»? Mieux encore, si le ministre de l’éducation, du sport et des loisirs avait invité des hommes à accompagner leur conjointe pour assister au Grand-prix de la formule 1, après un déjeuner pour dames, aurait-on exigé de lui des excuses? Je ne crois pas. Il me semble qu’il y a deux poids, deux mesures.

S’il vous plaît, comprenez-moi bien. Dénoncer des propos réducteurs aura toujours sa place. Et tant mieux, si le ministre Poëti a eu l’humilité de s’excuser mais, de grâce, soyons cohérents. Si le Québec se dit véritablement Charlie, qu’il soit tolérant à tout propos de mauvais goût, cohérence oblige. Si on doit dénoncer tout ce qui est inacceptable, faisons-le à tous les niveaux, même lorsque Charlie va trop loin. Mais non, il préfère être Charlie à la carte parce que ça fait bonne figure dans nos bistros.

Ainsi donc, les Québécois s’offusquent lorsque les figures publiques profèrent des blagues de «mononcle», mais ils ne s’indignent pas du tout de voir le Pape être caricaturé de façon dégradante. À défaut d’être cohérents, ne soyons pas surpris que les politiciens usent de la langue de bois et ce, en répétant de plus en plus des phrases préenregistrées. Le tout offusque le bon peuple et finit par le rendre cynique à l’égard de ses élus. De leur côté les politiciens se limitent à répéter des paroles creuses pour éviter des réprimandes. Quel cercle vicieux!

Ce qui est déplorable dans tout ça, c’est qu’au final, c’est la démocratie qui souffre de cette incohérence à la carte…

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Enceinte à 17 ans d’un bébé condamné à mourir dès la naissance, elle a choisi la vie

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Par Rebekah O'Brien de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec-Vie

Micah était âgée de dix-sept ans lorsqu’elle a découvert qu’elle était enceinte. Mais l’avortement n’était tout simplement pas une option pour elle et son petit ami, Kyle.

« Nous n’étions pas prêts du tout, mais nous sentions tous les deux que nous devions assumer l’entière responsabilité du bébé qui était en train de croître à l’intérieur de moi », a-t-elle dit à LifeSiteNews.

Bien que ne se sentant pas prêt à élever un enfant, le couple commen­ça bientôt à ressentir un enthousiasme croissant pour le bébé grandissant à l’intérieur de Micah. Toutefois, leur enthousiasme se transforma en peur et chagrin lorsque lors d’une échographie à 18 semaines de grossesse, ils découvrirent que le bébé que portait Micah souffrait d’une condition appelée anencéphalie. Cela signifiait que leur fille n’avait pas développé une grande partie de son cerveau, de son crâne, et de son cuir chevelu.

Les docteurs lui dirent que le bébé ne survivrait pas à l’extérieur du ventre.

Le docteur de Micah lui suggéra immédiatement l’avortement. Et, bien que Micah et Kyle aient refusé dans un premier temps, Micah a avoué que pendant une semaine après le diagnostic, avorter semblait en réalité être l’option la plus attrayante. Elle craignait qu’il serait plus douloureux de mener sa grossesse à terme et donner naissance à un enfant mort-né que de simplement « mettre fin à la grossesse » à 18 semaines.

« Je portais un bébé qui ne serait probablement pas né vivant. Ma fille ne pouvait pas survivre à l’extérieur du refuge que j’avais créé pour elle », a-t-elle dit. « Il a fallu des mois pour que j’accepte ma décision de porter la grossesse à terme. J’étais constamment confrontée à des questions. Pourquoi? Comment? »

Pourtant, Micah commença à comprendre les réponses à ces douloureuses et difficiles questions.

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Russel Brand vient de détruire la pornographie avec un des plus époustouflants et formidables discours jamais entendus

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Par Jonathon Van Maren de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Eh oui, même une horloge brisée nous donne la bonne heure deux fois par jour. Le célèbre comédien britannique Russel Brand, pseudo-révolutionnaire qui ne fait rire personne, a publié un nouveau vidéo dans son émission « de nouvelles » en ligne, The Trews, et ce vidéo est dédié à une condamnation succincte, intelligente et exhaustive de la pornographie.

Admettre la vérité à propos de la pornographie, donc admettre que c'est une culture de viol dangereusement malsaine, devient de plus en plus à la mode. Mais pour quelqu'un comme Russel Brand, vedette de plusieurs films pseudo-pornographiques, porteur d'idées gauchistes stéréotypées, et ayant mené une vie aux mœurs légères, de détailler avec autant d'ouverture et d’honnêteté les dangers de la pornographie est impressionnant, c'est le moins qu'on puisse dire.

Honnête et ouvert, voilà ce qu'il a été.

Brand commence le vidéo en déplorant la popularité du film Fifty Shades of Grey, le surnommant «de la pornographie douce ». Selon lui, ce genre de pornographie vient changer la façon que nous avons de communiquer les uns avec les autres.

« Notre attitude envers le sexe est devenue déformée et pervertie », a fulminé Brand, « et elle a dévié de sa vraie fonction, soit une expression d'amour et un moyen pour procréer. À cause de notre acculturation, la façon avec laquelle nous avons conçu et exprimé cette attitude est devenue très, très confuse. »

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L'homme est un loup pour l'homme : L'avortement et l'euthanasie sont les deux côtés d'une même médaille

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Par Réal Gaudreault

Dans une locution qui date du 2e siècle et qui fut reprise par de nombreux auteurs tels qu’Érasme de Rotterdam, Rabelais et Francis Bacon, on croirait revoir le destin tragique d’une humanité empêtrée dans son propre drame interminable. Depuis des millénaires l’homme est un loup pour l’homme (Homo homini lupus) et tout semble indiquer que cela n’ira qu’en s’aggravant. Un certain humanisme chrétien du temps de la Renaissance aurait souhaité qu’on rehausse la dignité de l’homme, mais le loup qui séjourne en l’homme finit toujours par reprendre du service. Si les horreurs de l’esclavage des populations noires nous font encore vomir et que l’holocauste juif de la Seconde Guerre nous fait toujours frémir, je me demande pourquoi nous sommes si peu choqués d’apprendre que les restes de bébés avortés soient récupérés pour créer des produits de luxe vendus en pharmacie? Eh, oui, ça se passe en ce moment, dans une pharmacie près de chez-vous.

Et comment en sommes-nous arrivés là?

En 1883, Francis Galton, petit cousin de Charles Darwin inventait un mot qui allait bouleverser le cours du 20e siècle : eugénisme. Le préfixe « eu » veut dire « bonne» et « genos » veut dire « naissance », eugénisme = bonne naissance. Cette idée en apparence inoffensive ouvrira la porte à l’une des pires dérives de l’histoire humaine, l’avortement. Un autre mot qui date de 1623, « euthanasie » lui tient une agréable compagnie au rayon des innovations de la culture de mort du 20e siècle. Ce mot veut dire : « bonne mort ». On gère bien le phénomène humain en Occident, soit l’avortement en début de vie ou soit l’euthanasie en fin de vie.

L’idée est simple, l’eugénisme veille à ce que chaque grossesse s’achemine vers une « bonne naissance » avant l’accouchement. Au cas où bébé ne serait pas en bonne santé, donc privé d’une « bonne naissance », on l’avorte, c’est tout. Et maintenant, depuis janvier 2015 au Québec, l’euthanasie permet d’assurer à nos vieux une bonne mort. Ça semble cohérent à première vue. Si on ne permet pas à un enfant de naitre dans l’indignité, pourquoi les vieux ne pourraient-ils pas mourir autrement que dans la dignité?

Mais on le regrettera amèrement

Bien entendu, nos politiciens ont su utiliser à bon escient le discours le plus susceptible de nous rendre l’euthanasie socialement acceptable, voire même souhaitable. Aussi, les médias nous ont bien manipulés (émotions) en nous présentant des gens aux prises avec des conditions de souffrance extrêmes pour nous faire accepter l’idée. Les mots choisis aussi, mourir dans la dignité et meurtre par compassion, mots qui séduisent et convainquent. Mais surtout nous dit-on, le gouvernement prévoit des mécanismes précis qui protègeront l’intégrité du processus menant un malade vers sa décision finale (létale). Donc, aucun dérapage possible, nous assure-t-on. Vous les croyez, vous? Pas moi.

Notre système de santé est incapable de gérer des salles d’urgence efficacement. Et ce n’est pas la compassion qui contrôle le monde médical, mais les compagnies pharmaceutiques pour qui l’intérêt est strictement financier. Vous leur faites confiance, vous, eh bien pas moi. Bien entendu, je ne parle pas des médecins entourés du personnel hospitalier qui font de leur mieux. il y a des gens qui veulent honnêtement soigner, mais il y a aussi les loups qui veulent faire du fric. Je parle ici de ceux pour qui la vie se résume à rentabiliser des placements financiers et qui sont derrière les choix politiques que font nos élus. Appelons-les, les LOUPS.

Pression indue sur nos vieux

L’argent mène le monde; si vous ne le saviez pas encore, vous allez cruellement le découvrir dans les prochaines années. D’abord, des femmes et des hommes avides de toucher des héritages feront pression sur leurs vieux parents pour qu’ils acceptent la solution létale. Puis les médias produiront des téléromans manipulateurs dans lesquels les bons seront pro-euthanasie et les méchants ceux qui s’y opposent. Eh oui, parce que vieillir en mauvaise santé coûte cher à l’État. Et nos personnes âgées auront le sentiment d’être de mauvais citoyens égoïstes dès qu’ils chercheront à prolonger le peu qu’il leur reste de cette vie. Je crains fort, malheureusement, que ce soit un peu nous tous qui deviendrons des loups pour nos vieux parents fragilisés par la maladie.

Une tendance lourde

Lorsque l’accès légal à l’avortement s’est mis en place en Occident dans les années 70-80, on nous disait que le tout serait accompagné de mécanismes précis pour éviter les dérapages potentiels. On nous disait que l’avortement servirait pour les cas extrêmes : femmes violées, grossesses présentant des risques élevés pour la maman, etc. Nous les avons crus, mais ils mentaient. L’avortement est aujourd’hui une pratique médicale qui ne fait aucun cas des dérapages. C’est même tout le processus qui est un gigantesque dérapage à hauteur de 50 millions d’avortements par année dans le monde. Et si vous êtes en désaccord avec cette pratique, vous serez bientôt suspectés d’intégrisme religieux par les chartes de la laïcité.

L’euthanasie, une affaire de loups

Dans moins de 30 ans, les mécanismes visant à protéger les personnes âgées contre les dérapages seront chose du passé. Comme l’avortement, l’euthanasie deviendra une pratique courante et surtout, une source d’économie substantielle pour nos gouvernements. Les loups se réjouiront et vous-même, vous serez peut-être devenu un loup?

L’avortement, une affaire lucrative pour les loups

Des entreprises pharmaceutiques récupèrent les restes de fœtus de bébés avortés pour en faire des crèmes pour le visage, notamment. Elles sont vendues dans les pharmacies près de chez vous en ce moment même. Les restes de bébés avortés sont une source hautement rentable pour les loups, car les applications sont nombreuses, notamment pour la fabrication de multiples vaccins. Je ne suis pas en train de vous dire que ces pratiques verront bientôt le jour, mais bien vous avez probablement déjà été « seringués » par des produits à base de fœtus humains. Imaginez seulement le potentiel de dérapage que ce genre d’industrie risque de provoquer dans le futur ! On peut même imaginer que des femmes pourraient prêter leur corps ($$$) et devenir des productrices de fœtus pour alimenter l’industrialisation des produits de beauté.

Vous croyez que j’exagère? Mais non, je ne fais que commenter une tendance déjà bien installée en Occident, laquelle est une civilisation contrôlée par des loups.

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