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L'homme est un loup pour l'homme : L'avortement et l'euthanasie sont les deux côtés d'une même médaille

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Par Réal Gaudreault

Dans une locution qui date du 2e siècle et qui fut reprise par de nombreux auteurs tels qu’Érasme de Rotterdam, Rabelais et Francis Bacon, on croirait revoir le destin tragique d’une humanité empêtrée dans son propre drame interminable. Depuis des millénaires l’homme est un loup pour l’homme (Homo homini lupus) et tout semble indiquer que cela n’ira qu’en s’aggravant. Un certain humanisme chrétien du temps de la Renaissance aurait souhaité qu’on rehausse la dignité de l’homme, mais le loup qui séjourne en l’homme finit toujours par reprendre du service. Si les horreurs de l’esclavage des populations noires nous font encore vomir et que l’holocauste juif de la Seconde Guerre nous fait toujours frémir, je me demande pourquoi nous sommes si peu choqués d’apprendre que les restes de bébés avortés soient récupérés pour créer des produits de luxe vendus en pharmacie? Eh, oui, ça se passe en ce moment, dans une pharmacie près de chez-vous.

Et comment en sommes-nous arrivés là?

En 1883, Francis Galton, petit cousin de Charles Darwin inventait un mot qui allait bouleverser le cours du 20e siècle : eugénisme. Le préfixe « eu » veut dire « bonne» et « genos » veut dire « naissance », eugénisme = bonne naissance. Cette idée en apparence inoffensive ouvrira la porte à l’une des pires dérives de l’histoire humaine, l’avortement. Un autre mot qui date de 1623, « euthanasie » lui tient une agréable compagnie au rayon des innovations de la culture de mort du 20e siècle. Ce mot veut dire : « bonne mort ». On gère bien le phénomène humain en Occident, soit l’avortement en début de vie ou soit l’euthanasie en fin de vie.

L’idée est simple, l’eugénisme veille à ce que chaque grossesse s’achemine vers une « bonne naissance » avant l’accouchement. Au cas où bébé ne serait pas en bonne santé, donc privé d’une « bonne naissance », on l’avorte, c’est tout. Et maintenant, depuis janvier 2015 au Québec, l’euthanasie permet d’assurer à nos vieux une bonne mort. Ça semble cohérent à première vue. Si on ne permet pas à un enfant de naitre dans l’indignité, pourquoi les vieux ne pourraient-ils pas mourir autrement que dans la dignité?

Mais on le regrettera amèrement

Bien entendu, nos politiciens ont su utiliser à bon escient le discours le plus susceptible de nous rendre l’euthanasie socialement acceptable, voire même souhaitable. Aussi, les médias nous ont bien manipulés (émotions) en nous présentant des gens aux prises avec des conditions de souffrance extrêmes pour nous faire accepter l’idée. Les mots choisis aussi, mourir dans la dignité et meurtre par compassion, mots qui séduisent et convainquent. Mais surtout nous dit-on, le gouvernement prévoit des mécanismes précis qui protègeront l’intégrité du processus menant un malade vers sa décision finale (létale). Donc, aucun dérapage possible, nous assure-t-on. Vous les croyez, vous? Pas moi.

Notre système de santé est incapable de gérer des salles d’urgence efficacement. Et ce n’est pas la compassion qui contrôle le monde médical, mais les compagnies pharmaceutiques pour qui l’intérêt est strictement financier. Vous leur faites confiance, vous, eh bien pas moi. Bien entendu, je ne parle pas des médecins entourés du personnel hospitalier qui font de leur mieux. il y a des gens qui veulent honnêtement soigner, mais il y a aussi les loups qui veulent faire du fric. Je parle ici de ceux pour qui la vie se résume à rentabiliser des placements financiers et qui sont derrière les choix politiques que font nos élus. Appelons-les, les LOUPS.

Pression indue sur nos vieux

L’argent mène le monde; si vous ne le saviez pas encore, vous allez cruellement le découvrir dans les prochaines années. D’abord, des femmes et des hommes avides de toucher des héritages feront pression sur leurs vieux parents pour qu’ils acceptent la solution létale. Puis les médias produiront des téléromans manipulateurs dans lesquels les bons seront pro-euthanasie et les méchants ceux qui s’y opposent. Eh oui, parce que vieillir en mauvaise santé coûte cher à l’État. Et nos personnes âgées auront le sentiment d’être de mauvais citoyens égoïstes dès qu’ils chercheront à prolonger le peu qu’il leur reste de cette vie. Je crains fort, malheureusement, que ce soit un peu nous tous qui deviendrons des loups pour nos vieux parents fragilisés par la maladie.

Une tendance lourde

Lorsque l’accès légal à l’avortement s’est mis en place en Occident dans les années 70-80, on nous disait que le tout serait accompagné de mécanismes précis pour éviter les dérapages potentiels. On nous disait que l’avortement servirait pour les cas extrêmes : femmes violées, grossesses présentant des risques élevés pour la maman, etc. Nous les avons crus, mais ils mentaient. L’avortement est aujourd’hui une pratique médicale qui ne fait aucun cas des dérapages. C’est même tout le processus qui est un gigantesque dérapage à hauteur de 50 millions d’avortements par année dans le monde. Et si vous êtes en désaccord avec cette pratique, vous serez bientôt suspectés d’intégrisme religieux par les chartes de la laïcité.

L’euthanasie, une affaire de loups

Dans moins de 30 ans, les mécanismes visant à protéger les personnes âgées contre les dérapages seront chose du passé. Comme l’avortement, l’euthanasie deviendra une pratique courante et surtout, une source d’économie substantielle pour nos gouvernements. Les loups se réjouiront et vous-même, vous serez peut-être devenu un loup?

L’avortement, une affaire lucrative pour les loups

Des entreprises pharmaceutiques récupèrent les restes de fœtus de bébés avortés pour en faire des crèmes pour le visage, notamment. Elles sont vendues dans les pharmacies près de chez vous en ce moment même. Les restes de bébés avortés sont une source hautement rentable pour les loups, car les applications sont nombreuses, notamment pour la fabrication de multiples vaccins. Je ne suis pas en train de vous dire que ces pratiques verront bientôt le jour, mais bien vous avez probablement déjà été « seringués » par des produits à base de fœtus humains. Imaginez seulement le potentiel de dérapage que ce genre d’industrie risque de provoquer dans le futur ! On peut même imaginer que des femmes pourraient prêter leur corps ($$$) et devenir des productrices de fœtus pour alimenter l’industrialisation des produits de beauté.

Vous croyez que j’exagère? Mais non, je ne fais que commenter une tendance déjà bien installée en Occident, laquelle est une civilisation contrôlée par des loups.

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