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Une mère de 6 enfants, qui avait reçu un diagnostic de cancer du sein et qui avait refusé d'avorter son dernier bébé, vient de découvrir qu'elle est maintenant guérie

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Par John Jalsevac de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Heather Choate était déjà mère de cinq jeunes enfants et venait tout juste d’apprendre qu’elle attendait son sixième lorsqu’elle a reçu la nouvelle dévastatrice qu’elle avait le cancer du sein.

Cela, c’était l’été dernier.

Les médecins insistaient sur ce que Heather devait faire : avorter le bébé pour augmenter ses chances de survie, puis suivre les traitements pour son cancer.

Mais Heather n’a rien voulu entendre de tout cela. « Je préférerais mourir plutôt que d’enlever la vie à mon enfant », a-t-elle récemment déclaré à CBS news.

Heather_Choate_645_377_55.jpgAinsi, au lieu de se faire avorter, Heather a trouvé un spécialiste qui lui a proposé un plan de traitement (incluant de la chimiothérapie et une chirurgie) qu’elle pourrait recevoir tout en demeurant enceinte.

Même s’il y a des risques associés au fait de subir de la chimiothérapie pour une femme qui est enceinte, il existe un nombre grandissant de cas de femmes qui ont refusé d’avorter tout en choisissant de suivre des traitements contre leur cancer et qui ont donné naissance par la suite à des bébés parfaitement en santé.

Ce fut le cas avec Heather. Le 6 janvier, son mari et elle accueillaient leur petite fille, Kiery Celeste, en parfaite santé.

Ce ne fut que le début des bonnes nouvelles pour cette courageuse mère. En effet, il y a tout juste une semaine, Heather a appris que son traitement avait été efficace : les imageries médicales montrent qu’elle est officiellement guérie.

« Mes yeux se sont remplis de larmes parce que cela signifiait que nous avions réussi. Nous avons un bébé ici, et l’avenir se présente bien », a-t-elle dit.

Le chemin ne fut pas facile pour Heather. Elle a récemment rédigé sur son blogue un article traitant des événements des derniers mois.

« J’ai le sentiment qu’après avoir passé à travers ces deux semaines, nous pouvons maintenant tout traverser. Un accouchement avec une grippe? Fait. 48 heures sans mon nouveau-né? Fait. Une chirurgie une semaine après mon accouchement? Fait », a-t-elle écrit.

« Mais je sais que je n’aurais rien pu faire de tout cela sans mon merveilleux mari, l’ange que j'ai comme mère et le Seigneur qui m’a donné les forces nécessaires et m’a aidée au-delà de mes propres capacités. Maintenant que j’ai été témoin de l’action de sa main dans nos vies, ma foi est plus forte, et je sais que nous serons en mesure de faire face à d’autres défis aussi longtemps que nous nous tournons vers Lui. »

Dans un autre de ses articles racontant de nouveau la naissance de sa fille, Heather a écrit : « Elle mérite tous les sacrifices. Elle est mon enfant, le Seigneur me l’a donnée et me bénit en faisant de moi sa mère. C’est une joie et une responsabilité que je chérirai toujours, et je vais faire tout en mon pouvoir pour accomplir mon devoir jusqu’à son plus haut degré. La maternité est sacrée. Je suis reconnaissante, et c’est pour moi une leçon d’humilité que d’être bénie au point d’avoir cette précieuse Kiery comme fille. Elle est forte et adorable et bonne. Je suis impatiente de voir ce que le Seigneur et la Vie nous réservent pour le futur. »

Elle a rajouté : « Elle est entière, elle est en santé. Cela va sans dire : elle est la preuve vivante qu’un bébé peut naître normalement et en santé même si sa mère a subi des traitements contre le cancer. »

Le combat de Heather n’est toutefois pas encore fini puisqu’il lui reste encore quelques traitements à suivre. Mais avec une magnifique petite fille et un pronostic favorable, les choses se présentent bien pour elle.

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L’Archevêque d'Ottawa critique avec vigueur les plans d'éducation sexuelle explicite du gouvernement ontarien : il s’agit une « confiscation de l'autorité parentale »

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Par Patrick Craine de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

OTTAWA, le 2 février 2015 (LifeSiteNews.com) – L’archevêque catholique d'Ottawa a joint sa voix à celle de milliers de parents de l'Ontario pour protester contre les plans du gouvernement Wynne, qui a l’intention d’imposer un nouveau programme d'éducation sexuelle explicite.

Mgr Terrence Prendergast exhorte les parents et les citoyens concernés à communiquer avec le gouvernement. « Dites-leur vos préoccupations au sujet de cette confiscation de l'autorité parentale, » dit-il.

Le 31 janvier dernier, dans une allocution lors du gala du 10e anniversaire de Maryvale Academy, une école privée catholique d’Ottawa, l'archevêque a averti que le gouvernement « se montre prêt à usurper » les droits parentaux en imposant le nouveau programme. Les parents, dit-il, sont ceux qui sont « les plus qualifiés » pour offrir à leurs enfants une formation dans ce domaine sensible.

Le gouvernement n’a pas encore divulgué le programme au public, même s’il est prévu qu’il soit mis en œuvre à l'automne. Le programme 2015 s’inspire d'un précédent programme que le gouvernement avait retiré en 2010 en raison des protestations des parents. Le programme 2010 aurait enseigné aux enfants les relations homosexuelles et la fluidité présumée du genre dès la 3e année, la masturbation en 6e année, et le sexe oral et anal en 7e année.

« Nous avons la certitude que le programme proposé menace le droit fondamental des parents de façonner chez leurs enfants la dimension morale du comportement sexuel », déclare Mgr Prendergast dans le texte qu’il a rédigé. « L’instruction obligatoire en classe empêchera les parents de protéger leurs enfants d’un contenu qu'ils pourraient juger inapproprié pour leur âge ou immoral. »

« Les parents sont les mieux qualifiés et ont le plus grand intérêt à travailler avec leurs propres enfants pour traiter de ce grave sujet à un âge et lors d’une période délicate du développement », a-t-il poursuivi. « Plus particulièrement, les parents ont le droit fondamental de le faire -- un droit que la province semble prête à usurper sans scrupule. »

Mgr Prendergast s’est également joint à la critique de la « consultation » tant vantée du gouvernement Wynne sur le programme, une consultation bidon qui a été mise au pilori, car elle n’impliquait que quelques parents triés sur le volet qui devaient répondre à de vagues questions sur l'éducation sexuelle sans avoir reçu une copie du programme proposé.

En outre, a dit l'archevêque, le programme envisage de violer directement l'enseignement catholique, et du même souffle, le gouvernement Wynne dit que les écoles catholiques seront obligées de l’enseigner.

« Selon la proposition actuelle, le gouvernement ontarien ne permettra pas aux institutions éducatives catholiques d’utiliser nos propres programmes pour l'enseignement des dimensions morales de la sexualité, » a-t-il dit. « Au lieu de cela, le gouvernement provincial va les forcer à adopter son programme. »

« Si l'on en croit l’expérience et selon de premières indications, le programme du gouvernement contient des éléments qui contredisent les principes moraux catholiques », a-t-il poursuivi. « En outre, le gouvernement va décider quand et comment enseigner cette matière. Cette décision ne respectera pas le degré de maturité de chacun des enfants pour cette discussion ni la volonté de ses parents. »

« J’exhorte tous ceux d’entre vous qui sont parents à vous informer sur ce programme dont l’application est imminente, » a-t-il ajouté. « S’il vous plaît, contactez les Honorables Liz Sandals, ministre de l'Éducation, le premier ministre et votre député. Dites-leur vos préoccupations au sujet de cette confiscation de l'autorité parentale. »

Pour une liste complète des articles de LifeSiteNews au sujet des plans en matière d’éducation sexuelle du gouvernement Wynne, cliquez ici.

Contact :
Ministre de l'Éducation Liz Sandals
14e étage, édifice Mowat
900, rue Bay
Toronto ON M7A 1L2
Téléphone : 1-416-325-2929
Fax : 1-416-325-6348
Courriel : [email protected]

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François Legault veut éliminer la liberté d'expression

legault.jpegLe chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, veut limiter la liberté d’expression des groupes religieux. Il désire couper les vivres aux organismes qui s’opposent au mariage gai et qui ne reconnaissent sa définition de l’égalité homme-femme. Le chef «caquiste» croit que la Charte des droits et libertés de la personne est trop permissive à son goût.

Sanctions drastiques

Par conséquent, sous un régime de la CAQ, des sanctions drastiques seraient imposées à ceux qui critiqueraient les droits des conjoints de même sexe et qui diffèreraient de son point de vue en matière de relation homme-femme. François Legault croit que les groupes religieux ne devraient plus enseigner ni prêcher une remise en question de la pratique homosexuelle. Pour bien comprendre la teneur de ses propos, le 5 février dernier, Paul Arcand lui demandait jusqu’où il était prêt à aller pour pénaliser les prédicateurs réprouvés par les Caquistes. Lors de cette entrevue, l’animateur de l’émission citait le cas d’un pasteur affirmant qu'il aime les homosexuels, mais qu'ils ont tout simplement besoin de guérison. À ceci, le chef de la CAQ attestait que dans un tel cas on se doit de lui enlever ses droits et privilèges. Il irait jusqu’à retirer le droit d’enregistrement de son organisme. Sans contredit, j’appelle cela une offense à la liberté d’expression. Ainsi, un gouvernement caquiste nous obligerait à croire ce qu’il juge convenable; il jouerait un rôle plus restrictif que jamais.

Liberté restreinte et sans limite

Avec de telles lois en vigueur, j’aurais l’impression de ne plus vivre dans un pays libre. Pire encore, j’aurais l’étrange sentiment de faire partie d’une société qui se contredit... La Coalition Avenir Québec dit une chose et son contraire. D’un côté, en se disant Charlie, la CAQ prône une liberté d'expression sans limite. D’un autre côté, elle est prête à incriminer ceux qui questionnent les valeurs sociales qu’elle prône. Avec la Coalition Avenir Québec au pouvoir, je vivrais donc dans une société pro-liberté d'expression sans limite à la carte; trouvez l’erreur!.. Le chef caquiste ne croit manifestement plus à la liberté d’expression mur à mur; il croit à une liberté restreinte sans limite. Par souci de cohérence, François Legault doit ainsi annoncer qu’il n’est plus entièrement Charlie!

Monsieur Legault, la liberté d’expression est un des joyaux de l’Occident. En mettant à l’index les propos que vous jugez inacceptables, vous mettez fin à tout débat sur l’homosexualité et l’égalité homme-femme. De plus, vous vous enlignez pour couper les ressources à des organismes qui font du bien aux familles, aux couples, aux jeunes et à tous ceux qui ont besoin d’aide. Votre vision de la liberté ressemble beaucoup à la mise à l’index qui régnait au Québec avant la révolution tranquille. Dans ma compréhension de la liberté d’expression, si tout est dit avec respect et bon sens, chaque point de vue a sa place, même s’il diffère du mien. Gardons la Charte des droits et libertés de la personne intacte et faites confiance au jugement des Québécois. Ils sont en mesure de faire la part des choses, ils n’ont pas besoin de l’État pour savoir ce qui est acceptable socialement. De grâce, ne limitez pas notre liberté d’expression.

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Une ancienne athlète olympique enceinte de triplés rejette l'avis des médecins qui lui conseillent d'avorter deux de ses bébés

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Par Thaddeus Baklinski de LifeSiteNews, traduit par Campagne Québec-Vie

Une ancienne athlète olympique britannique enceinte de triplés entend poursuivre sa grossesse malgré les avis des médecins qui lui conseillent d' "éliminer par sélection", c'est-à-dire d'avorter deux de ses bébés au profit du troisième.

La gymnaste Jaime Halsey et son mari Steve, rugbyman, tous deux âgés de 35 ans, ont appris en octobre dernier qu'ils attendaient des triplés. Deux des trois bébés sont de vrais jumeaux et tous trois seraient des petites filles.

L'échographie de 12e semaine de Jaime ayant révélé qu'une des vraies jumelles était de 25 % plus petite que l'autre, la jeune femme a été confiée à des spécialistes qui ont estimé la probabilité de survie des trois enfants à 50 % et lui ont conseillé d'avorter deux des bébés à naître.

Jaime, première trampoliniste de l'équipe olympique de Grande-Bretagne lors des Jeux de Sydney en 2000 et qui a mené l'équipe aux Jeux olympiques de Beijing en 2008, a choisi de ne pas sacrifier les vies de deux de ses enfants pour sauver le troisième.

"Nous avons eu notre première échographie à Northampton à 12 semaines et nous avons immédiatement été orientés vers des spécialistes de l'hôpital John Radcliffe, à Oxford", a déclaré Jaime à un journal local, le Northampton Chronicle.

"Ils nous ont dit qu'une des vraies jumelles était de 25 % plus petite que l'autre et que le risque était grand que sa croissance ne se passe pas comme prévu. Mon corps pouvait également subir des pressions trois fois plus importantes pour que les bébés restent en bonne santé. Ils ont donc conseillé une interruption de grossesse."

"Mais je ne suis pas la première à avoir des triplés et je n'étais pas prête à avorter deux bébés en bonne santé simplement pour me faciliter la vie", a-t-elle ajouté.

Jaime et Steve, déjà parents d'une petite Flo de deux ans, ont décidé de mettre au monde les trois bébés.

Jaime est à présent à 26 semaines de grossesse. Elle sait qu'elle devra accoucher par césarienne, après quoi les bébés resteront en couveuse et seront suivis pour traiter toute éventuelle anomalie avant que leurs parents ne puissent les ramener à la maison.

"Si c'était ma première grossesse, je serais terrifiée, mais je suis rassurée de voir comment les choses se passent avec Flo et je pense que nous pouvons y arriver", a déclaré Jaime. "Je veux le faire. Je ne pourrais plus trouver la paix si je sacrifiais deux des bébés pour sauver le troisième."

"Je suis aussi grosse aujourd'hui que quand j'arrivais à terme pour Flo. Mais le plus dur est d'éviter de faire des plans pour après la naissance. Nous avons des rendez-vous toutes les semaines pour contrôler l'évolution de la grossesse."

Steve se rappelle que "le cap des 24 semaines était une étape importante pour Jaime."

Il ajoute que la césarienne pourra être planifiée au cours de la 30e semaine afin de donner aux bébés toutes les chances de survie et de ne pas exposer Jaime à davantage de risques.

"Si la grossesse pouvait se poursuivre jusqu'à 30 semaines, elles auraient beaucoup plus de chances de naître avec moins de problèmes", a-t-il déclaré.

"Tout s'est bien passé lors de la dernière échographie et les trois bébés grandissent correctement. Il y a toujours une jumelle plus petite, mais toutes trois sont très actives, ce qui est une bonne nouvelle."

"Nous avons aussi eu la chance de voir les visages de nos petites filles sur une échographie en 3D, ce qui nous a ravis, a ajouté Steve. Nous n'avons jamais envisagé une seule seconde pouvoir supprimer deux des bébés, nous les voulons toutes les trois dans notre heureuse famille."

Steve et Jaime habitent à Abington, Northampton, où Steve est professeur d'éducation physique et entraîne de jeunes rugbymen. Jaime enseigne le trampoline et a monté une fabrique de gâteaux faits maison.

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Des dizaines de milliers à la Marche pour la Vie à Paris

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PARIS – 26 janvier 2015 (LifeSiteNews.com)

Cette Marche pour la Vie annuelle de Paris ce dimanche était différente de celles des années précédentes, depuis qu’une coalition du Mouvement Pro-Vie a organisé le premier événement en 2005 pour marquer le 30e anniversaire de la légalisation des avortements en France.  Depuis dix ans, le ton a changé :  ce qui avait commencé comme une célébration de la vie demandait des lois pour la vie avec un ton plus grave, et une condamnation plus déterminée des lois qui organisent la légalisation à prendre des vies.

Selon les organisateurs, 45 000 personnes de tous âges avec une prédominance de jeunes adultes et adolescents ont pris part à cette Marche.  L’édition de cette année a aussi pris la question de l’euthanasie : le Gouvernement Socialiste de François Hollande travaille à obtenir un vote en faveur de cette nouvelle loi qui vise à créer un droit aux patients à une sédation continue et profonde ou si vous préférez à une lente euthanasie.  Ce débat devrait prendre place en Mars.  Année après année, le nombre de démonstrateurs marchant à travers Paris et demandant le respect de la vie au début et à la fin de la vie,  a grossi de manière constante avec le support d’un certain nombre d’évêques catholiques.  Pour la première fois, le cardinal Philippe Barbarin de Lyon était présent parmi les marcheurs quoique se faisant discret.  Quatorze autres évêques ont fait entendre leur voix pour supporter cette Marche.  Le nonce papal de France soit l’archevêque Luigi Ventura a transmis la salutation cordiale du Pape François, ainsi que ses bons encouragements et bénédiction de sa part pour cette Marche pour la vie de Paris; rappelant ce que le Pape avait dit à l’Association des Docteurs Catholiques Italiens en novembre dernier : La vie humaine est toujours sacrée et a de la valeur et est inviolable, elle devrait être aimée, protégée et qu’on en prenne soin.   Au-delà d’une démonstration légitime en faveur de la défense de la vie humaine, le saint Père encourage les participants de cette Marche pour la Vie à travailler sans relâche à l’édification d’une civilisation de la vie, à une culture de la vie, a-t-il ajouté.

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Dans son tout premier discours à la Douma, le Patriarche de la Russie réclame l’interdiction totale de l’avortement

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Par Thaddeus Baklinski de LifeSiteNews, traduit par Campagne Québec-Vie

Dans le premier discours prononcé par un chef de l’Église orthodoxe russe à la Douma, le Patriarche Kirill a demandé au gouvernement russe de renforcer son soutien à la famille et au mariage traditionnel en coupant le financement de l’avortement dans le pays, avec l’objectif d’éliminer complètement le meurtre des enfants à naître.

« Si nous parvenions à réduire le nombre d’avortements de 50%, alors nous aurions une forte et stable croissance de la population », a déclaré le Patriarche de Moscou et de la Russie.

« L’argument selon lequel une interdiction entraînerait une augmentation du nombre d’avortements illégaux est une pure absurdité. Les gens doivent payer de l’argent pour ces opérations et notre tâche est de rendre le prix d’un infanticide légal le même que celui d’un illégal. Les contribuables ne doivent pas payer pour cela, » a dit le chef de l’Église orthodoxe aux députés.

Le Patriarche Kirill a déclaré que bien que la solution à l’imminente catastrophe démographique de la Russie soit complexe, le besoin le plus urgent pour l’État est, outre l’interdiction ou au moins la restriction, de l’avortement, d’aider les jeunes couples afin qu’ils regagnent la confiance dont ils ont besoin pour vouloir avoir des enfants. Il propose, notamment, de leur fournir du matériel de soutien et de donner aux médecins des incitations supplémentaires afin qu’ils se soucient plus de la vie des « enfants conçus » en introduisant des normes d’éthique pro-vie dans les professions médicales.

Le Patriarche a également condamné la pratique des mères porteuses dans son discours parlementaire, exhortant les législateurs à prendre des mesures pour remplacer complètement cette pratique par l’adoption.

L’élan pour éliminer l’avortement en Russie est allé en croissant depuis plusieurs années, alors que non seulement des leaders politiques, mais aussi religieux, demandent des changements législatifs afin que la vie soit protégée dès la conception.

En août dernier, l’abbé du monastère de Vatopedi, l’Archimandrite Éphraïm, a déclaré que tous les chrétiens orthodoxes doivent activement travailler pour que l’avortement soit interdit.

« Il est inacceptable que des crimes aussi terribles que l’avortement soient commis dans les pays orthodoxes. Et dans des proportions tellement importantes! Ce phénomène doit nous faire réfléchir sérieusement à cette problématique; je dirais que nous devons tous être très choqués et bouleversés; nous devons sonner l’alerte », a écrit l’Archimandrite aux participants de la conférence internationale pro-vie intitulée « Les grandes familles et l’avenir de l’humanité », qui a eu lieu à Moscou l’année dernière.

En 2013, la Fédération de Russie a adopté une loi interdisant la publicité de l’avortement, dans un effort pour enrayer le déclin démographique du pays.

Le chef du Comité pour la famille et les enfants de la Douma, la députée Elena Mizulina, dit que le peuple russe doit cesser de tolérer l’avortement et la hausse récente du recours aux mères porteuses, car ils menacent « d’éliminer la population de la Russie ».

« Les problèmes de la prévention de l’avortement et de l’évolution de l’opinion publique envers l’avortement sont actuellement très urgents. Bien que le nombre d’avortements en Russie est en baisse, il dépasse encore 5 millions à chaque année », a déclaré Mme Mitzulina.

Elle a ajouté que, bien que la pratique de la maternité de substitution soit relativement nouvelle en Russie, les implications sociétales sont une source de grande préoccupation pour elle.

« Nous pouvons encore arrêter les conséquences que cette pratique pourrait avoir. Elle peut et doit être utilisée uniquement dans des cas exceptionnels », a expliqué Mizulina.

« L’humanité va probablement comprendre un jour que tout comme nous interdisons les armes nucléaires pour empêcher la mort de la Terre Mère, ainsi nous devrions aussi interdire toute technologie qui détruit l’environnement naturel et l’accouchement naturel, la façon naturelle et humaine de procréation », a-t-elle déclaré.

Le Patriarche Kirill a offert aux autorités russes quelques suggestions pour réduire les taux d’avortement incroyablement élevés de la nation.

Sur le site du Patriarcat de Moscou, le Patriarche Kirill a proposé une série de mesures, parmi lesquelles il demande au ministère de la santé et du développement social de rendre « la préservation de la grossesse une tâche prioritaire pour le médecin » et d’interdire « les initiatives médicales pour interdire la grossesse ».

Il demande également à l’état de mettre fin à la couverture d’assurance médicale de l’avortement, sauf en cas de menace directe à la vie de la mère, et d’instituer une période d’attende obligatoire de deux semaines après la signature par la mère du formulaire de « consentement éclairé », avant qu’un avortement puisse être effectué. Le Patriarche a observé que « cette période existe dans les pays développés ».

Il a également suggéré la création de centres de crise de grossesse dans tous les hôpitaux de maternité, avec des professionnels qualifiés qui seront prêts à aider les « mères solitaires qui se trouvent dans de difficiles situations de vie ».

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Un homme se réveille après 12 ans de coma - il dit qu'il était conscient de « tout »

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Par Nancy Flanders de LiveActionNews, traduit par Campagne Québec-Vie

À l’âge de 12 ans, Martin Pistorius tomba grièvement malade. Après deux ans à passer la majeure partie de son temps à dormir, il devint si malade qu'il perdit toute habileté à bouger. Puis il perdit sa capacité à établir un contact visuel, et enfin sa capacité à parler. Il sombra dans le coma. Le diagnostique tombe, Martin est atteint d’une méningite cryptococcique. Aujourd’hui, sa famille nous raconte leur histoire.

Rodney et Joan, parents de Martin, racontent à la Radio Publique Nationale (NRP) que le corps médical a renvoyé Martin à la maison avec la consigne de le garder simplement confortable. Pour autant que l'on savait, Martin n'était tout simplement plus là, et ses parents se sont fait dire qu'il n'avait plus d'intelligence. Les médecins ont dit qu'il ne vivrait pas longtemps.

Mais Martin ne meurt pas. Le temps passe, la routine s’installe. Chaque matin, Rodney se lève à 5 h, habille Martin et l’emmène à un centre de soins spécialisés. Huit heures plus tard, il le récupère. Ils reviennent à la maison, Rodney le baigne, le nourrit et le met au lit. La nuit, le réveil sonne toutes les deux heures afin que ses parents aillent le retourner pour éviter les escarres.

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Auschwitz, d'hier à aujourd'hui

Le 27 janvier 1945 les troupes russes ont libéré les prisonniers du camp d’Auschwitz en Pologne. Pour souligner le 70e anniversaire de cette libération, la chaîne RDI de Radio-Canada a présenté un documentaire immensément bouleversant intitulé « Nuit et brouillard ». C’est inimaginable que ces événements se soient produits au XXe siècle.

On a du mal à comprendre comment les planificateurs et les exécuteurs de ces plans machiavéliques aient pu agir ainsi, pendant des années, comme si leurs cœurs étaient devenus des cœurs de pierre. Et tous ces gens qui savaient et qui agissaient comme s’ils ne savaient pas ou bien comme s’ils n’étaient pas vraiment concernés par ces cruels massacres.

Le 28 janvier 1988, suite au travail acharné du Dr Morgentaler, qui se disait rescapé du camp d’Auschwitz, la Cour suprême du Canada a légalisé le droit à l’avortement. Depuis ce triste anniversaire, près de trois millions d’enfants innocents ont été avortés au Canada. Les corps mutilés de ces enfants morts violemment dans le ventre de leurs mères ne font pas verser beaucoup de larmes au Canada, pas encore… Nos cœurs sont aussi endurcis que ceux des Allemands durant la guerre.

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Mon bébé commença à se débattre, elle agonisait : une femme décrit l'avortement salin

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Par Sarah Terzo - Traduit par Campagne Québec-Vie

Dans [l'avortement salin], une solution de sel caustique est injecté dans l’utérus, brûlant ainsi le bébé lentement et l’empoisonnant et ce, durant quelques heures. Lorsque le bébé est mort, l’accouchement est provoqué et la femme donne naissance à un bébé mort. Souvent ces femmes ayant recours à ce type d’avortement, ressentent en elles leur bébé qui se débat à mesure qu’il meurt, conduisant ainsi plusieurs femmes à souffrir d’un traumatisme émotionnel profond et ce, même des années plus tard.

Nancy Jo Mann qui fut l’une de ces avortés alla jusqu’à fonder un groupe de soutien pour des femmes comme elle post avortées, elle décrit cette méthode d’avortement :

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Enceinte, elle refuse des traitements de chimio pour protéger son enfant. Elle ne regrette rien même si elle est maintenant condamnée à mourir

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Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec-Vie

Ashley Caughey, une jeune mère cancéreuse de Californie, a délibérément renoncé à suivre des traitements pouvant lui sauver la vie afin de protéger la vie de son enfant à naître. De plus, elle avoue qu’elle ne regrette pas d’avoir pris une telle décision.

Selon ABC 8 News, la décision prise par Ashley de donner préséance à sa fille Paisley sur ses traitements de chimiothérapie lui est venue tout naturellement, tout en étant consciente des conséquences néfastes qui pourraient en découler. Et elle demeure convaincue d’avoir pris la bonne décision.

«Je n’en changerais rien» dit-elle, en ajoutant «c’est la plus belle petite fille que je puisse avoir et lorsque je la regarde je me dis que c’était bien là ce que je devais faire.»

Son mari, Jonathan, est du même avis.

«Chaque fois que je la regarde, que je la prends dans mes bras ou tout simplement pense à elle» dit-il «elle me fait chaud au cœur. C’est un véritable petit ange.»

Ashley Caughey a su qu’elle avait un cancer terminal des os alors qu’elle en était à sa dixième semaine de grossesse. Les médecins lui annoncèrent alors qu’elle devait choisir entre l’enfant à naître et les traitements de chimio. Elle opta résolument pour l’enfant.

«Ce n’est pas que j’étais contre les traitements mais je voulais attendre que l’enfant soit hors danger avant de les commencer.»

Après la naissance de l’enfant en juin 2014, les parents ont malheureusement appris que le cancer s’était propagé dans tout le corps d’Ashley.

Selon le Daily Mail, les médecins ont annoncé à la mère de 24 ans qu’elle n’avait que quelques mois à vivre.

Loin de se décourager, le couple a devancé la date de leur mariage et c’est ainsi que son fils de six ans, Braiden, a accompagné sa mère lors de la cérémonie.

Ashley est heureuse d’avoir donné la vie à ses enfants et de pouvoir maintenant leur montrer comment vivre.
«Je suis contente de ce que mes enfants vont pouvoir assister à mon combat plutôt que de l’apprendre plus tard par personnes interposées. Ils pourront constater par eux-mêmes l’amour que j’ai pour eux. Paisley saura ainsi toute l’affection que je lui porte.»

Contemplant leur petite, les parents reconnaissent qu’ils ont pris la bonne décision malgré les dures conséquences et leur moral demeure très positif.

«Voir les choses négativement ne peut que les rendre pires» dit Jonathan Caughey « et il y a toujours place pour l’espérance, voire un miracle!»

Si vous désirez aider financièrement la famille Caughey, vous n’avez qu’à cliquer ici.

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