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Viktor Orbán est un héros parce qu’il ne sacrifie pas sa nation pour l’argent de l’UE


Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alan Santos/PR/Palácio do Planalto/Flickr

22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Si vous voulez savoir pourquoi le premier ministre hongrois Viktor Orbán est un héros pour de nombreux conservateurs, prenez une minute pour regarder cette brillante vidéo :

« Il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour nous forcer à laisser entrer les migrants », déclare M. Orbán. « Et il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour lequel nous mettrions nos enfants ou nos petits-enfants entre les mains d’activistes LGBTQ. C’est impossible. »

Pourquoi, demande M. Orbán, le commissaire européen retient-il des fonds auxquels la Hongrie a droit ? Pour deux raisons. Premièrement, leur position sur l’immigration. Deuxièmement, » [les Hongrois] ne permettent pas aux militants LGBTQ d’être parmi leurs enfants. Et c’est une erreur d’un point de vue européen, selon leur idée de l’Europe, et ils veulent changer ces lois par tous les moyens, y compris la pression financière. La seule chose que nous pouvons dire — très calmement — en guise de réponse, c’est qu’il n’y a pas assez d’argent dans le monde ».

Depuis des mois, la Commission européenne à Bruxelles, qui fait partie de l’exécutif de l’Union européenne, bloque environ 20 milliards d’euros de fonds européens destinés à Budapest en raison de sa position sur les questions de migration et d’idéologie LGBT. M. Orbán s’est attiré les foudres de l’Union européenne après avoir interdit la propagande LGBT destinée aux jeunes, ce qui a valu à la Hongrie d’être traduite devant la Cour de justice de l’Union européenne. En 2010, le parti d’Orbán a également adopté une loi consacrant la définition du mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme.

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La haine vouée à la Hongrie pour son interdiction de la propagande LGBT est remarquable. L’ancien premier ministre néerlandais Mark Rutte n’a pas mâché ses mots, déclarant que son « objectif est de mettre la Hongrie à genoux sur cet enjeu ». En bref : si vous ne croyez pas que les enfants devraient être exposés à la propagande LGBT, vous serez rééduqué de force. La réaction des dirigeants européens à la loi hongroise — qui, il faut le dire clairement, ne fait que délimiter ce qui ne peut être montré aux mineurs — montre à quel point les conservateurs ont perdu dans la plupart des pays et à quel point les progressistes détestent ceux qui se défendent.

Viktor Orbán riposte, et peu d’hommes politiques le font aussi habilement que lui. L’un des rares exemples qui me viennent à l’esprit est celui du gouverneur de Floride, Ron DeSantis. De nombreux gouverneurs du GOP se contentent de belles paroles, mais font marche arrière lorsque vient le moment de défendre leurs prétendues convictions — pensons au gouverneur de l’Ohio, Mike DeWine, qui a mis son veto sur l’interdiction des opérations transgenres pour les enfants ; au gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, qui a fait de même ; et au gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, qui a rejeté un projet de loi interdisant aux hommes biologiques* de pratiquer des sports féminins. La plupart de ces gouverneurs ont rapidement fait volte-face et tenté de remédier à leur erreur devant la réaction des conservateurs sociaux, mais leur vrai visage a été mis à jour.

Ron DeSantis, en revanche, a toujours fait quelque chose de très rare pour un homme politique : il a ouvert la voie au lieu de se contenter de tâter le terrain pour s’assurer le soutien de la population. Ron DeSantis est par exemple le seul gouverneur à s’être battu pour l’interdiction de l’endoctrinement LGBT dans les écoles et à l’avoir fait adopter, alors que de nombreux autres hommes politiques se plaignent de cet endoctrinement. Il a également fait adopter l’interdiction de l’avortement dans les six semaines, alors qu’il était politiquement risqué de le faire en Floride. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il croit sincèrement en ses convictions pro-vie et qu’il est prêt à prendre les devants sur cette question au lieu d’attendre que les firmes de sondage lui disent ce qui est sans risques. À maintes reprises, il a prouvé qu’il avait à la fois les convictions et le courage nécessaires pour mener une véritable guerre culturelle et obtenir des résultats concrets.

Ce n’est pas un hasard si DeSantis a souvent été accusé par la presse de suivre le « modèle hongrois ». J’aimerais que davantage d’hommes politiques fassent de même.


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.



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