Viktor Orbán reproche à l’UE de rejeter l’« héritage chrétien » et d’embrasser l’idéologie LGBT
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 juillet 2023 (LifeSiteNews) — L’Union européenne est devenue un « empire qui n’a pas de comptes à rendre », qui fait la guerre aux nations européennes chrétiennes et pro-famille au nom de l’idéologie LGBT, a soutenu le premier ministre hongrois Viktor Orbán la fin de semaine dernière.
M. Orbán s’est exprimé à Băile Tușnad, en Roumanie, lors de la conférence annuelle de l’université d’été Tusványos, le 22 juillet. La région abrite un pourcentage élevé d’ethnies hongroises. M. Orbán participe à ce rassemblement depuis au moins 2014.
Le discours avant-gardiste s’est concentré sur les affaires intérieures et étrangères. Comme l’a précédemment rapporté LifeSite, M. Orbán a appelé les États-Unis à considérer la Chine comme une puissance mondiale dans l’ordre mondial multipolaire émergent, et à ne pas aggraver les tensions déjà existantes. « Les parties opposées devraient se reconnaître mutuellement comme des égaux », a-t-il déclaré.
Dans ses remarques de samedi, M. Orbán a également fait remarquer que l’Europe avait perdu la foi chrétienne. Il a souligné que les « valeurs occidentales » d’aujourd’hui sont enracinées dans « l’immigration, l’idéologie LGBTQ et la guerre ».
« Au cœur des conflits entre l’Union européenne et la Hongrie », se trouve le fait que « l’Union européenne rejette son héritage chrétien ». L’UE « gère le remplacement de la population par la migration et mène une offensive LGBTQ contre les nations européennes favorables à la famille ».
« L’Europe d’aujourd’hui a créé sa propre classe politique, qui n’est plus imputable et qui n’a plus de convictions chrétiennes ni démocratiques ».
Lire la suiteÉchec des groupes pro-avortement contre la Pologne à la CEDH
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : Depositphotos
Ce 8 juin 2023, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté une série de requêtes contestant la suppression de l’avortement eugénique en Pologne dans l’affaire A.M. et autres c. Pologne (n° 4188/21).
Sans se prononcer sur le fond, la Cour a écarté ces requêtes au motif que les requérantes ne peuvent pas personnellement se dire « victimes » de cette suppression, car elles ne sont pas enceintes ou n’attendent pas d’enfant porteur de handicap. En cause : la décision du Tribunal constitutionnel polonais du 22 octobre 2020 jugeant l’avortement eugénique contraire aux principes constitutionnels du respect de la vie et de la dignité humaines dont est revêtu l’être humain dès avant sa naissance.
L’ECLJ se réjouit de cette décision, et note avec satisfaction que la Cour partage l’argumentation que nous lui avions soumise dans nos observations écrites.
Cette décision est d’autant plus remarquable que la pression exercée sur la Cour — et jusqu’en son sein — par le lobby de l’avortement était considérable. En effet, cette affaire a été montée de toute pièce par la Fédération polonaise pour les femmes et le planning familial (FEDERA) et a obtenu le soutien massif du lobby mondial de l’avortement. Presque tous les principaux promoteurs de l’avortement sont intervenus dans l’affaire : Amnesty International, Human Rights Watch, Center for Reproductive Rights, International Commission of Jurists, International Federation for Human Rights, International Planned Parenthood Federation European Network, Women Enabled International, Women’s Link Worldwide, et World Organisation against Torture. Le Groupe de travail des Nations unies sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles, dont la présidente (Melissa Upreti) fut une salariée du Center for Reproductive Rights, est aussi intervenu, de même que la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
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Une nouvelle initiative de l’UE pourrait imposer le « mariage » homosexuel et la maternité de substitution à tous les États membres
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ralf Roletschek/Wikimedia Commons
13 février 2023 (LifeSiteNews) — Une initiative de la Commission européenne pourrait potentiellement forcer tous les États membres de l’Union européenne à accepter la maternité de substitution et le « mariage » homosexuel par le biais d’un « certificat européen de parentalité ».
L’objectif déclaré de l’initiative de l’UE est de « garantir que la parentalité, telle qu’elle est établie dans un pays de l’UE, soit reconnue dans toute l’UE, afin que les enfants conservent leurs droits dans les situations transfrontalières, en particulier lorsque leur famille voyage ou se déplace au sein de l’UE ».
Dans la pratique, toutefois, les seules personnes susceptibles de ne pas être légalement reconnues comme parents des enfants dont elles ont la charge dans certains États membres sont les personnes qui ont adopté des enfants dans le cadre d’un « mariage » homosexuel ou les personnes qui s’occupent d’enfants conçus via une mère porteuse.
Le président de la Fédération des associations familiales catholiques d’Europe (FAFCE), Vincenzo Bassi, avertit que « l’introduction d’une nouvelle catégorie juridique, la “parentalité”, qui va au-delà de la terminologie actuelle de la “filiation”, a un impact sur le droit interne de la famille », même si la Commission européenne affirme que l’initiative n’affectera pas les lois sur le mariage des États membres de l’UE, puisque le droit de la famille relève de la compétence exclusive de chaque nation.
« En effet, l’initiative susmentionnée de la Commission européenne, si elle était approuvée, étendrait automatiquement les effets juridiques de la filiation à tous les types de “parentalité” légalement acquis dans un État membre, y compris par le biais de la maternité de substitution, dans tous les États membres de l’UE de manière uniforme », écrit la FAFCE dans un communiqué de presse.
« Au-delà de l’intention déclarée de ne pas interférer avec le droit familial des États membres, ce scénario mettrait la proposition de la Commission en contradiction avec l’art. 9 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, qui stipule que “le droit de se marier et le droit de fonder une famille sont garantis conformément aux lois nationales régissant l’exercice de ces droits” », a conclu M. Bassi.
Le FAFCE a exprimé sa vive préoccupation concernant « la reconnaissance de facto de la pratique de la maternité de substitution au sein de l’initiative ».
« Non seulement la pratique de la maternité de substitution viole les droits fondamentaux et l’intégrité corporelle des femmes utilisées comme mères porteuses, mais aussi les droits de l’enfant, qui peut ainsi devenir une victime de la traite des êtres humains », a déclaré FAFCE dans son communiqué de presse. « Alors que la proposition de la Commission européenne présente l’intérêt supérieur de l’enfant comme un pilier de sa proposition, l’inclusion de la maternité de substitution parmi les domaines traités va à l’encontre de cet intérêt supérieur. »
Pour devenir loi, l’initiative doit être adoptée par le Conseil de l’UE par un vote unanime des 27 États membres après consultation du Parlement européen. Cependant, la Hongrie et la Pologne ayant annoncé qu’elles allaient opposer leur veto à l’initiative, celle-ci sera probablement bloquée pour le moment.
La Hongrie s’oppose à l’idéologie LGBT de l’Union européenne
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : European People's Party/Flickr
9 décembre 2022 (LifeSiteNews) — La présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne blâme la Hongrie pour avoir une fois de plus résisté à la volonté de la majorité lors des pourparlers en cours à Montréal qui se tiennent du 7 au 19 décembre pour la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15). Dans une missive envoyée aux ambassadeurs des 27 États membres, le Conseil a prévenu que « la gouvernance mondiale du bloc sur les questions de genre risque d’être sapée par la position antitransgenre d’une délégation », comme le rapporte Politico.
Cette « gouvernance mondiale », dans ce contexte, consiste à accepter l’idéologie transgenre comme un fait et à la reconnaître comme telle dans les documents officiels. La présidence tchèque voulait un « langage inclusif » dans les discussions de la COP15, faisant référence à « tous les genres » et « aux femmes et aux filles dans toute leur diversité », langage qui a apparemment été soutenu par une « majorité claire » des États membres de l’UE lors d’une réunion le 7 décembre. En bref, ils voulaient déclarer que le débat sur l’idéologie du genre était terminé et rejeter d’emblée le binôme homme-femme.
Mais les diplomates hongrois ont répliqué, rejetant ce nouveau langage. La Hongrie, sous la direction du conservateur social Viktor Orbán, est déjà considérée comme un enfant terrible au sein de l’UE pour ses politiques pro-famille et sa résistance à la propagation de l’idéologie LGBT. Lorsque la Hongrie a interdit la propagande LGBT destinée aux enfants -- une politique très populaire --, l’UE a réagi par une rare condamnation commune, le premier ministre néerlandais Mark Rutte déclarant que « mon objectif est de mettre la Hongrie à genoux » et le président français Emmanuel Macron affirmant que l’UE ne devait montrer « aucune faiblesse » face à la Hongrie.
Lire la suiteLa Commission européenne entend imposer l’adoption par les homosexuels et la GPA à tous les pays de l’UE
Ursula von der Layen, présidente de la Commissio européenne.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : European Parliament/Flickr
Les États membres de l’Union européenne vont-ils être contraints d’accepter la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des duos de même sexe, même si aucune de ces mesures n’est fondée sur leur propre législation ? C’est en tout cas l’objectif d’une initiative de la Commission européenne selon laquelle « les dispositions de droit international privé relatives à la paternité seront harmonisées au niveau de l’UE ».
La proposition a été acceptée par la Commission européenne mercredi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déjà annoncé en 2020 une « stratégie pour renforcer les droits LGBTQI ».
La Commission européenne voudrait maintenant imposer à tous les pays membres de l’UE un nouveau règlement qui « reconnaîtra la paternité établie dans un État membre sans procédure particulière dans tous les autres États membres ». Cela sapera toute interdiction nationale de la maternité de substitution et fera respecter le droit d’adopter pour les couples homosexuels dans toute l’UE. En effet, le règlement de la Commission européenne ne concerne que les cas qui ne sont pas encore convenus entre les États membres, à savoir la paternité dérivée de la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Jusqu’à présent, seuls 14 des 27 États de l’UE reconnaissent l’institution légale du « mariage » pour les duos de même sexe, et sept autres une union civile enregistrée. La proposition de la Commission européenne doit être approuvée à l’unanimité par le « Conseil », c’est-à-dire les représentants des 27 États membres de l’UE, après consultation du Parlement européen. Il semble peu probable que cette unanimité soit donnée mais elle montre déjà où veulent aller les dirigeants de cette institution totalitaire qu’est l’Union européenne.
La Cour européenne juge que la pro-avortement poitrine nue qui a profané une église de Paris avait droit à la « liberté d’expression »
Par Jeanne Smits, correspondante à Paris — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/Baya Komza
13 octobre 2022 (LifeSiteNews) — La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a accordé près de 10 000 euros (9791 dollars américains) de dommages et intérêts et de frais de justice à une ancienne membre des « Femen », Éloïse Bouton, au motif que son droit à la « liberté d’expression » a été violé par les tribunaux français qui l’ont condamnée pour son intrusion choquante « seins nus » dans l’église parisienne de La Madeleine peu avant 10 heures du matin le 20 décembre 2013.
Les juges européens ont décidé que le gouvernement français, défendeur dans cette affaire, devait verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 7 800 euros supplémentaires pour couvrir les frais de justice de Bouton, car elle a été condamnée à une peine pénale trop lourde pour des actes qui visaient à exprimer une opinion politique.
Au moment de « l’exhibition » de Bouton devant le maître-autel de La Madeleine, la France sortait à peine de plusieurs mois d’affrontements entre partisans et adversaires du « mariage » homosexuel, devenu loi en mai 2013. Pendant plus d’un an, dans toute l’Europe, des femmes membres de l’organisation féministe d’origine ukrainienne « Femen » s’étaient introduites dans des événements publics et des lieux symboliques chrétiens, les seins nus et affichant des slogans offensants peints sur leur corps.
Éloïse Bouton, une journaliste indépendante travaillant pour la presse grand public qui a ensuite quitté les Femen en 2014, était la vedette de l’événement prévu par le groupe pour exiger la protection du « droit » à l’avortement. Accompagnée d’une douzaine de journalistes, dont un rédacteur de la grande agence France Presse, elle est entrée à La Madeleine pendant une répétition de la chorale, se déshabillant jusqu’à la taille et plaçant un voile bleu clair sur sa tête ainsi qu’une « couronne » de fleurs rouges.
Les mots « 344e salope » (expression obscène désignant une femme aux mœurs légères) sont peints en rouge sur sa poitrine, en référence au manifeste de 343 « salopes » autoproclamées, incluant des célébrités, qui ont admis en 1971 avoir avorté illégalement afin de faire pression sur les autorités pour légaliser le meurtre des enfants à naître. L’avortement sera dépénalisé en France peu après, en décembre 1974.
Sur le dos de Bouton étaient peints les mots suivants : « Christmas is canceled » (sic).
Elle « simule un avortement » puis se tient face à la nef, les bras tendus comme si elle était crucifiée, portant dans ses deux mains des morceaux de foie de bœuf ensanglantés. Selon le curé de La Madeleine, elle aurait également uriné sur les marches de l’autel, bien que ce point n’ait jamais été confirmé. Bouton a été arrêtée et placée en garde à vue pendant quelques heures avant d’être inculpée d’« attentat à la pudeur », appelé « exhibition sexuelle » dans le Code pénal français.
Ce choix d’inculpation s’explique par le fait que la loi française n’incrimine pas la profanation d’objets sacrés en tant que telle, ni les blasphèmes ; tout au plus permet-elle de poursuivre la discrimination religieuse, les appels à la « haine » ou la diffamation dans la mesure où ils touchent les croyants d’une croyance donnée.
Lire la suiteLa Commission européenne menace la Hongrie de sanctions pour sa loi interdisant la propagande LGBT auprès des mineurs
Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse Info) — Photo : Adrzej Rembowski/Pixabay
L’Union européenne est une prison pour les peuples souverains. Un dernier exemple en date est la bataille entreprise par la Commission européenne contre la Hongrie et la Pologne identitaires.
La Commission qui a à sa tête Ursula von der Leyen a assigné la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne en raison de sa loi anti-pédophilie, qui renforce la protection des enfants et interdit la propagande LGBT envers les mineurs. Bruxelles poursuit également sa guerre contre la Pologne, maintenant les fonds du plan de relance bloqués en raison de l’opposition du pays à l’avortement et aux dogmes arc-en-ciel.
La Commission européenne jette ainsi le masque et renvoie la Hongrie devant la Cour de justice de l’UE pour sa loi qui interdit l’éducation et la publicité de contenus LGBTQI+ envers les mineurs. Et la Pologne n’est pas mieux lotie.
La Commission européenne, lors de la réunion périodique sur les procédures d’infraction contre les pays membres et après l’approbation de son rapport sur l’État de droit, a annoncé hier qu’elle avait assigné la Hongrie devant la Cour de justice parce qu’elle estime que la loi hongroise susmentionnée viole les règles du marché intérieur, les droits fondamentaux des individus (en particulier des personnes LGBT) et les valeurs de l’UE. La saisine de la Cour est la prochaine étape de la procédure d’infraction lancée par la Commission le 15 juillet 2021, après la dénonciation de 16 pays de l’UE.
« La loi hongroise, explique le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidiana, prévoit des mesures plus strictes contre les auteurs de pédophilie et renforce la protection des enfants. Certaines des nouvelles règles limitent (interdisent jusqu’à l’âge de la majorité) l’accès des mineurs aux contenus et publicités qui “promeuvent ou dépeignent” la soi-disant “divergence par rapport à l’identité personnelle correspondant au sexe de naissance, au changement de sexe ou à l’homosexualité”*. Selon la Commission, la loi anti-pédophilie de Budapest viole un certain nombre de directives (sur les services de médias audiovisuels, le commerce électronique, la libre prestation de services, la transparence du marché unique). Avant tout, pour la Commission, la loi hongroise “viole également systématiquement plusieurs droits fondamentaux inscrits dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Il s’agit notamment de l’inviolabilité de la dignité humaine, du droit à la liberté d’expression et d’information, du droit à la vie privée et familiale et du droit à la non-discrimination ainsi que des valeurs communes consacrées par l’article 2 du TUE”. »
Lire la suiteTentative d’inscription de l’avortement dans les droits fondamentaux de l’Union européenne
Par Frank Deletraz (Présent) — Photo : Sara Kurfess/Unsplash
Réunis jeudi en session plénière à Strasbourg, les partisans de l’IVG élus au Parlement européen ne se sont pas contentés d’adopter (par 324 voix contre 155 et 38 abstentions) une résolution demandant au Conseil des Etats membres d’inscrire le prétendu « droit à l’avortement » dans la charte des droits fondamentaux de l’UE : conscients que la règle de l’unanimité qui régit cette charte risquait de faire capoter leur funeste demande, ceux-ci n’ont pas hésité à aller jusqu’à exiger du Conseil qu’il remette carrément en cause ladite règle !
Rappelons en effet que cette charte, adoptée en 2000, est juridiquement très contraignante et a la même valeur que les traités. De sorte que, pour inclure comme ils le réclament l’avortement dans ses droits fondamentaux, les eurodéputés du lobby de la mort ont besoin de l’accord unanime des pays membres de l’UE. Un objectif qu’ils auront bien du mal à atteindre au vu de l’admirable résistance que leur opposent depuis maintenant des années plusieurs pays européens tels que la Pologne, la Slovaquie ou encore Malte. A moins de… changer les règles en cours de jeu !
C’est ainsi que, dans la foulée de leur demande d’inclusion de l’IVG dans la charte des droits fondamentaux, les eurodéputés pro-avortement ont exigé du Conseil des Etats membres « qu’il se réunisse pour discuter d’une convention permettant de réviser les traités » afin de remettre en cause la règle de l’unanimité. Le tout, accompagné des commentaires de l’eurodéputée sociale-démocrate suédoise Heléne Fritzon, expliquant — très sérieusement — que « l’Europe a besoin de montrer l’exemple et de protéger ses femmes »…
«La destruction de la figure paternelle conduit à la destruction de la patrie», Grégor Puppinck à la CPAC Hongrie
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, est intervenu lors de la grande Conférence pour l’action politique conservatrice en Hongrie ces 19 et 20 mai 2022 (CPAC : Conservative Political Action Conference). La CPAC est le plus important rassemblement des conservateurs au monde. Lancée en 1974, la CPAC rassemble des centaines d’organisations conservatrices et des milliers de militants et téléspectateurs.
Alors que ce forum international se déroule habituellement aux États-Unis, il avait lieu pour la première fois sur le continent européen, en Hongrie, pays symbole de la résistance à la culture « woke. » Victor Orbán, Premier ministre hongrois fraîchement réélu s’est exprimé sous la devise affichée de l’événement : « Dieu, Patrie, Famille ». De nombreux orateurs se sont partagé la parole sur deux jours, notamment l’ancien député britannique Nigel Farage, les Américains Rick Santorum, Candace Owens et le célèbre présentateur de Fox News : Tucker Carlson. Deux Français enfin : Jordan Bardella, député européen du RN et Grégor Puppinck. L’ECLJ compte parmi les organisations internationales ayant à cœur de défendre le droit naturel, le bien commun et les libertés fondamentales contre la modernité positiviste, individualiste et de déconstruction de notre civilisation. Voici le discours traduit de l’anglais qu’a prononcé Grégor Puppinck dans le grandiose centre de conférence « Bálna » (baleine) de Budapest :
« Le père est un homme et la mère est une femme »
Oui, je suis bien d’accord ! En tant qu’époux et en tant que père, je peux vous assurer que le père est un homme, et la mère est une femme. Cependant, en plus de cela, l’homme se doit d’être un père. Ce que je souhaite faire comprendre par-là, c’est que l’homme se doit d’être un père, tout du moins de se comporter comme un père, même s’il n’a pas d’enfant. Un père, c’est une personne qui assure la protection et qui montre le chemin, qui fait preuve d’autorité et qui se comporte de façon responsable.
Cependant, de nos jours, malheureusement, trop de jeunes garçons n’ont pas la moindre idée de ce que cela signifie d’être un homme, un mari et un père. Où sont les exemples de tels hommes, lorsque la doxa libérale prétend vouloir « déconstruire » les genres sexuels ? En France, M. Macron incarne parfaitement l’exemple de l’homme déconstruit, affirmant qu’un père n’est pas forcément un homme.
Evidemment, sans paternité, aucune famille solide, ni même aucune forme de « patrie » durable ne peuvent exister.
La destruction de la paternité mène à celle de la patrie, car c’est grâce à la famille que les individus prennent racine dans une terre, ainsi que dans l’histoire. C’est la famille et la terre natale qui nous permettent de vivre avec une profondeur historique, non pas de dériver au gré des événements actuels.
Lire la suiteLa Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.