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Ventre à louer : La Gestation pour autrui

Par Paul-André Deschesnes

Depuis quelques décennies, on entend partout en Occident et au Québec en particulier les mouvements féministes crier haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Alors, aucune morale, ni loi éthique, ne peuvent entraver la liberté des femmes de disposer de leur corps à leur convenance. Avortements, euthanasie, prostitution, manipulations génétiques et toutes les formes de sexualité à la mode promue par les mouvements LGBTQR2, voilà des dossiers qu’on n’ose même pas discuter, car tout cela est devenu légal, normal, banal et acceptable dans nos sociétés décadentes. Toutes ces fausses doctrines sont très populaires.

Dans le Journal de Montréal du 30 mars 2018, une sage chroniqueuse écrit ceci : « Aujourd’hui, Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ, c’est la mort dans l’âme que j’écris cette chronique » (Mme Denise Bombardier). En effet, notre gouvernement libéral de gauche à Ottawa veut déposer un projet de loi d’ici quelques semaines pour légaliser la rémunération des mères porteuses et des donneurs de spermes et d’ovules. Une véritable honte nationale ! Le premier ministre Justin Trudeau n’a vraiment plus aucune limite. Les féministes applaudissent ! « Ventres à louer », voilà une « bonne » nouvelle ! Nous serions en face d’un grand progrès humain pour notre civilisation perverse, dite très avancée. Nous sommes rendus là ! Le bébé est devenu une marchandise achetable! D’après plusieurs députés de ce gouvernement irresponsable, « les mères porteuses ont le droit de gagner leur vie ».

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Actuellement, de nombreuses personnes (hommes ou femmes) recourent à des mères porteuses en allant à l’étranger où des femmes vendent leur ventre. « Nous sommes devant la commercialisation du corps féminin, un esclavage moderne au nom du droit absolu à l’enfant. Les lobbys féministes se sont accaparés du corps des femmes et de leurs ovules », nous dit Mme Bombardier. Les esprits ouverts nous diront avec cynisme que l’humanité vient de faire un très grand progrès. Voilà l’industrie anarchique de la procréation en pleine démence !

Dans le Journal de Montréal du premier avril 2018, jour de Pâques, deux chroniqueurs prennent courageusement position contre cette dépravation qui pointe à l’horizon. « Rémunérer des mères porteuses, c’est comme rémunérer des prostituées », nous dit Richard Martineau. Et il ajoute que « louer son corps, c’est une avenue économique. La gestation pour autrui, c’est une forme de prostitution, c’est la même sorte d’exploitation, c’est un véritable business. Trouvez-vous cela naturel et normal ? Il faudrait se poser des questions morales et éthiques ! Transformer le ventre de la femme en usine, faire de la grossesse, une occasion d’affaires et traiter les enfants comme des produits livrés par Amazon, voilà une très mauvaise idée ».

L’autre chroniqueuse, Mme Lise Ravary, ose écrire dans son article que « nous sommes en panne de dignité humaine ». Et, elle ajoute : « Mon époque me tue. J’ai mal à l’âme en ce jour où les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ. Aujourd’hui, j’assiste à la déconstruction de ce qui fait de nous des êtres humains, un travail de fond entrepris par des progressistes décérébrés qui voudraient nous remplacer par des humanoïdes dégenrés et libérés de toute contrainte morale, habitant une société d’hyperconsommation où tout, y compris la vie, s’achète et se vend. Que ce soit la théorie du genre qui veut en finir avec le masculin et le féminin, ou la location du ventre des femmes pour fabriquer des bébés pour couples gais, tout en moi dit non à ces formes de progrès. C’est une atteinte à la dignité humaine ».

Bravo au Journal de Montréal, qui va sûrement subir les attaques et les foudres de tous les mouvements de gauche du Québec !

Va-t-on voir un grand débat de société sur cette question éthique et morale ? Je ne le pense pas. On va plutôt nous présenter cette horreur comme quelque chose de très bien pour l’émancipation des femmes. Nous avons tellement peur d’avoir l’air moralisateurs et conservateurs ! Nous avons encore plus peur des mouvements féministes et LGBTQR2.

Pendant que nos sociétés barbares font la promotion de l’industrie de l’avortement (30 000 au Québec, 100 000 au Canada et 220 000 en France), il y aurait peut-être lieu de faire plutôt la promotion de l’adoption de tous ces bébés avant leur assassinat, pour les donner aux couples qui désirent des enfants et qui ne sont pas capables de procréer ; ce serait beaucoup plus humain et éthique que la mode des mères porteuses.

Dieu a inscrit dans le cœur de toutes les personnes des lois à respecter. L’embryon et l’enfant à naître ne doivent pas être profanés. Une véritable éthique basée sur la loi naturelle devrait considérer l’embryon comme un être humain qu’on ne peut en aucune façon, ni sous aucun prétexte, manipuler et profaner.

« J’étais encore dans les entrailles de ma mère quand le Seigneur a prononcé mon nom », nous dit Isaïe (49,1). En parlant de Jean-Baptiste, l’évangéliste St-Luc ne dit-il pas « qu’il sera rempli de l’Esprit Saint dès le ventre de sa mère » (Luc1, 15) ?

Notre société occidentale, idéologiquement colonisée, est en train de démolir la noble institution du mariage pour plaire à tout le monde. Le mariage traditionnel est attaqué et ridiculisé de toutes parts, et l’enfant à naître n’est même plus considéré comme une personne humaine. Nous sommes devant une monstrueuse réingénierie sociale où le mariage n’a plus rien de naturel, de sacré et de spirituel, et où le cadre naturel du développement des enfants est complètement gommé au nom de multiples formes de sexualité et de fécondation pour mieux répondre à l’égoïsme d’une humanité décadente. Tous ces bébés sont des produits manufacturés coupés de leurs racines et de leur identité génétique.

Nous sommes en face d’une diabolique guerre mondiale contre le mariage. Pourquoi nos sociétés occidentales sont-elles arrivées à une telle catastrophe ? À partir du moment où nous avons décidé de ne plus bâtir un mariage CENTRÉ sur Dieu, mais plutôt centré sur les caprices humains, le chaos et l’anarchie se sont installés, et la désintégration de la cellule familiale a fait son œuvre de destruction massive. Alors, la porte est devenue grande ouverte pour toutes les abominations qui frappent notre monde moderne. Louer son ventre pour procréer, ça ne fait pas partie du plan de Dieu ; c’est plutôt une action dégradante inspirée par le Malin et condamnée par l’Église catholique.

Les fruits empoisonnés de toutes ces aberrations au niveau de la procréation postmoderne sont présents en quantité industrielle partout. Au nom d’une tolérance tous azimuts, on a courbé l’échine en ronronnant « qu’il faut bien évoluer » en compagnie d’idéologies très agressives et à la mode. Les médias athées, les leaders de l’opinion publique et de supposés très éminents experts nous ont contaminés. On a finalement baissé les bras et conclu que les choses doivent changer et qu’il faut s’ajuster aux nouvelles idées à la mode. Aujourd’hui, nous en payons le prix ; les coûts sociaux explosent et notre société moderniste éclate, car nous récoltons ce que nous avons semé.

Nous sommes en pleine dérive, car la fonction de mère porteuse dévalorise la femme en annonçant que la procréation humaine est maintenant « à vendre ». C’est l’odieuse profanation de la transmission de la vie humaine.

L’embryon humain mérite beaucoup mieux qu’une mère porteuse légalement payée en argent comptant. Nos sociétés neutres et apostates acceptent triomphalement des solutions dites pragmatiques en matière bioéthique où l’intérêt financier occupe toute la place. L’être humain postmoderne veut tout contrôler de façon absolue sans aucune balise. Il veut tout expérimenter en niant les grands principes de l’éthique et de la morale.

[...]

Les ventres à louer sont une honte pour l’humanité.



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