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Avortement : Lettre ouverte au ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Gaétan Barrette

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Assez récemment, Campagne Québec-Vie rapportait que les pro-vie de Montréal avaient reçu une injonction leur interdisant de s'approcher de plus d'une certaine distance des cliniques d'avortement. Puis le 6 décembre 2016 l'Assemblée nationale du Québec a adopté le projet de loi nº 92, dont l'auteur est Gaétan Barrette, étendant cette interdiction à toute la province. La présente lettre, écrite par Norman W. Lower, aborde un aspect de cette loi. 

Monsieur Barrette,

Le titre modifié du projet de loi nº 92 (loi adoptée le 6 décembre dernier) contient les mots suivants: « service d'interruption volontaire de grossesse. »

Hein? Comment? Je sais ce que veulent dire « service » et « volontaire », mais « interruption de grossesse »? Ça signifie quoi ça, Gaétan? De quoi s'agit-il exactement?

D'abord c'est un fait scientifique, que tout le monde sait vraiment, que la vie commence à la conception.

Ensuite, selon le Reader's Digest Great Encyclopedic Dictionary (édition 1975), grossesse - "pregnancy" - veut dire: "The state or quality of being pregnant" - l'état ou la qualité d'être enceinte. Alors le terme « interruption de grossesse » doit signifier l'élimination d'une vie humaine à naître (ou de deux vies dans le cas de jumelles/-jumeaux, ou de trois...), tandis que le terme « interruption volontaire de grossesse « doit signifier l'élimination volontaire d'une vie humaine à naître (ou de deux vies ou de trois...).

En d'autre mots, « interruption volontaire de grossesse » veut dire un avortement provoqué. Suis-je correct jusqu'ici?

Cependant - et soyons honnête - le terme « interruption  de grossesse » n'est-il pas un euphémisme qui adoucit/cache une très dure réalité (où « tout le monde n'en parle pas »* n'ose pas en parler)? « Appelons les choses par leur nom, » disait le chroniqueur Richard Martineau. Alors l'avortement provoqué, en toute réalité, c'est « l'infanticide prénatal, » ou l'euthanasie assistée d'un enfant à naître, » ou pire encore, « le massacre d'un bébé à naître, » ou encore « un acte de terrorisme. »

Concernant ce dernier, voici ce que j'ai écrit dans une lettre au rédacteur de la revue Catholic Insight (Toronto) et publiée dans le numéro de février 2015:

Le terrorisme actuel met en évidence une terrible contradiction au sein même de notre société: tout en condamnant les attaques terroristes, et ce à juste titre, les Canadiens commettent chaque année 100 000 actes de terrorisme au moyen de l'avortement (résultat: 100 000 morts). À mon avis, le mot de Shakespeare « Oh comme nous sommes fous nous mortels » pourrait s'appliquer à nous: « Oh comme nous sommes hypocrites nous Canadiens. » [ Traduction libre] .

Batinse, Gaétan, le Québec a-t-il un avenir? Le Saint pape Jean-Paul II disait: « Un peuple qui tue ses enfants n'a pas d'avenir. »

Mais « tout le monde n'en parle pas » n'ose pas en parler.

Semble-t-il que l'infanticide prénatal volontaire est maintenant considéré un peu partout dans le monde comme un droit fondamental d'une maman, et que ce droit a la préséance sur le droit à la vie inaliénable de son enfant à naître.

Ben coudonc...

Bien à vous,

Norman W. Lower


*« Tout le monde en parle » est le titre d'un talk show (du bavardage à ne plus finir, rarement instructif) à la télé de Radio Canada.

 

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