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Une ville de Virginie vote à l’unanimité pour empêcher l’ouverture de nouveaux avortoirs

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock

28 octobre 2022 Bristol (LifeSiteNews) — Un conseil municipal de Virginie s’efforce d’interdire les avortoirs dans les limites de la ville, suite à l’arrivée d’un centre d’avortement qui venait s’installer dans la ville pour échapper aux lois pro-vie du Tennessee voisin.

Le Tennessee Lookout rapporte que le conseil municipal de Bristol a voté 5-0 mardi pour adopter une résolution de zonage interdisant la nouvelle construction de toute installation qui « cause intentionnellement la mort ou l’interruption d’une vie humaine à naître à n’importe quel stade de développement », ainsi que pour interdire l’expansion ou la rénovation de toute installation d’avortement existante. Il faudra encore plusieurs étapes avant que la loi ne soit adoptée.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une réaction contre l’arrivée, en juillet, du Bristol Women’s Health Center, un centre d’avortement installé depuis 30 ans à Bristol, dans le Tennessee, près de la frontière avec la Virginie. Le centre a quitté le Tennessee en réaction à l’entrée en vigueur de la loi sur le battement de cœur, qui a effectivement mis fin à l’industrie de l’avortement dans l’« État volontaire » (the Volunteer State).

« Bristol, en Virginie, est un endroit “où il fait bon vivre” et ses habitants veulent simplement s’assurer qu’il le reste, pour les membres de la communauté, qu’ils soient nés ou non », a déclaré le groupe Family Foundation of Virginia, organisation pro-vie.

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Il reste à savoir si les localités peuvent légalement utiliser les lois de zonage pour empêcher l’industrie de l’avortement ; le procureur de la ville, Randall Eads, fait des recherches sur le sujet et dit qu’il présentera ses conclusions lors de la réunion du conseil municipal du 15 novembre.

Kevin Wingard, membre du conseil municipal de Bristol, qui estime qu’il s’agit de « la question la plus importante » que les dirigeants de la ville eussent jamais eue à traiter, pense que la question est simple. « L’État ne dicte pas ce que fait chaque district local », dit-il. « Le conseil municipal a toute autorité pour empêcher d’autres cliniques d’avortement de venir ici ».

Si l’annulation de Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis en juin dernier a représenté une énorme victoire pour le mouvement pro-vie, permettant l’entrée en vigueur de lois pro-vie dans de nombreux États, la question est loin d’être résolue. Les démocrates nationaux soutiennent à la fois la codification d’un droit à l’avortement dans la loi fédérale et la promotion des voyages depuis les États sans avortement vers les États favorables à l’avortement, afin de contourner les lois pro-vie.

Des groupes pro-vie tels que Thomas More Society et National Association of Christian Lawmakers explorent actuellement des politiques potentielles pour contrer le problème, bien que toute réponse au niveau de l’État sera probablement confrontée à des défis juridiques difficiles. Quoi qu’il en soit, les pro-vie affirment que ce problème souligne la nécessité d’interdire l’avortement dans les États qui ne l’ont pas encore fait, et de régler la question dans chaque État en adoptant éventuellement une interdiction fédérale.



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