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Une organisation chrétienne poursuit le gouvernement du Québec pour avoir annulé un événement en raison de ses convictions pro-vie

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Bouchecl/Wikimedia Commons

16 février 2024 Québec (LifeSiteNews) — Une organisation chrétienne poursuit le gouvernement du Québec après s’être vu refuser l’accès à un centre de congrès l’été dernier parce qu’elle est pro-vie.

Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le pasteur Art Lucier de Harvest Ministries a révélé qu’il a refusé un règlement de 100 000 $ et qu’il va poursuivre le gouvernement provincial du Québec en justice après que celui-ci ait interdit à l’organisme Harvest Ministries, en raison de sa morale pro-vie, d’organiser un événement dans un centre des congrès public.

« Nous avons tenu une conférence de règlement la semaine dernière au Québec. J’ai rejeté une offre de règlement de 100 000 $ du gouvernement du Québec destinée à nous faire partir », a déclaré Lucier à LifeSiteNews.

« Et ils n’allaient pas assumer la responsabilité de leurs actes », a-t-il ajouté.

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Harvest Ministries International, dont le siège se trouve en Colombie-Britannique, avait prévu d’organiser un événement religieux, culturel et artistique intitulée « Bataille pour le Canada » au Centre des congrès de Québec, du 23 juin au 2 juillet.

Cependant, après l’annonce de l’événement, la ministre québécoise du Tourisme, Caroline Proulx, avec la bénédiction du premier ministre du Québec, François Legault, de la Coalition Avenir Québec (CAQ), a demandé au directeur général du centre des congrès d’annuler le rassemblement de Harvest en raison de son thème supposé « anti-avortement », bien que Harvest Ministries ait signé un contrat avec le centre des congrès.

Harvest Ministries a depuis intenté une action en justice contre le gouvernement du Québec, représenté par le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF).

Lors de la conférence de règlement, qui s’est tenue les 6 et 7 février, M. Lucier a « clairement indiqué que nous ne nous contenterons pas de prendre l’argent des contribuables et de nous enfuir ».

« Nous voulons que le gouvernement du Québec reconnaisse qu’il a commis une erreur et qu’il nous permette d’organiser une réunion à l’avenir », a-t-il expliqué.

Cependant, au lieu de s’excuser, le gouvernement du Québec a fait pression pour que l’affaire soit résolue à l’amiable en promettant une compensation monétaire pour l’événement annulé.

« Et maintenant, l’affaire va être portée devant les tribunaux parce que nous ne sommes pas intéressés par une simple compensation pour la perte subie par notre ministère, bien qu’elle soit substantielle », a déclaré M. Lucier.

« Nous avons besoin de savoir que nous ne serons plus ciblés de la sorte à l’avenir », a-t-il poursuivi. « Nous avons besoin que la ministre Proulx reconnaisse qu’elle a commis une erreur et qu’elle s’y est mal prise ».

« Aucune lettre de ce type n’a été envoyée et nous irons donc au tribunal, malheureusement », a ajouté M. Lucier.

Bien que la date du procès ne soit pas encore fixée, M. Lucier est persuadé que Harvest Ministries aura gain de cause, expliquant que c’est la raison pour laquelle le gouvernement du Québec souhaite un règlement à l’amiable.

« Ils savent qu’ils vont perdre, et c’est pourquoi ils essaient de faire disparaître cette affaire », a-t-il déclaré.

« Nous sommes convaincus que nous gagnerons », a déclaré M. Lucier. « Il s’agit d’une affaire assez simple, mais surtout, nous pensons qu’il est important de s’opposer à la tyrannie de nos jours et à l’ingérence gouvernementale, que nous gagnions ou non n’est pas aussi important que le fait de prendre position ».

La mise en garde de Lucier contre la tyrannie gouvernementale intervient alors qu’un récent rapport a classé le Canada, sous la direction du premier ministre Justin Trudeau, au troisième rang des pays occidentaux qui persécutent les chrétiens pour leur foi.

La majorité des cas enregistrés en 2020 et 2021 étaient liés aux restrictions du COVID-19, de nombreux responsables d’églises ayant été condamnés à des amendes pour avoir organisé des services en personne pendant les confinements ou parce que des chrétiens ont perdu leur emploi pour avoir refusé de se faire vacciner au COVID-19 en raison d’objections morales et religieuses.

Le deuxième thème abordé au cours des quatre dernières années est celui des chrétiens licenciés, condamnés à des amendes, arrêtés ou même emprisonnés pour s’être exprimés contre les programmes LGBT ou d’avortement, ainsi que pour avoir prié ou prêché en public.



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