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Une mère québécoise veut obtenir l’euthanasie pour son fils handicapé de 4 ans


Abel Pelletier, l'enfant de quatre ans handicapé que sa mère veut faire euthanasier.

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fabienne Tercaefs/Radio-Canada

La communauté des personnes handicapées s’inquiète, à juste titre, des attitudes culturelles à l’égard des personnes handicapées. Cette histoire nous met clairement en garde contre la pression exercée pour étendre l’euthanasie aux enfants, mais aussi contre la croyance qu’il est acceptable de tuer des enfants handicapés.

Un article de Fabienne Tercaefs du 12 août 2021 sur Radio-Canada concerne Karie-Lyn Pelletier, de la région de L’Islet au Québec, qui souhaite que son fils, Abel, atteint du syndrome de Mednik, meure par euthanasie (AMM).

Selon l’article, Abel est gravement handicapé : il est atteint d’une déficience intellectuelle sévère et de surdité, éprouve des désordres intestinaux quotidiens et a déjà frisé la mort à plusieurs reprises. Sa mère a déclaré :

« Il n’y a aucune possibilité que mon fils guérisse de sa maladie. Aucune possibilité que sa qualité de vie augmente ».

La loi canadienne sur l’euthanasie autorise l’euthanasie (AMM) pour les personnes âgées d’au moins 18 ans et capables de consentir, ou qui ont été approuvées pour l’euthanasie, alors qu’elles étaient capables de consentir. Il est clair que Karie-Lyn conteste la loi.

Selon l’article, Karie-Lyn veut que l’euthanasie soit étendue aux enfants. Le 11 août, elle a invité son député Bernard Généreux (PCC) et le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu à son domicile pour discuter de l’extension de l’euthanasie à son fils de quatre ans, Abel.

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Selon Tercaefs, Bernard Généreux a déclaré :

« Le député conservateur estime que le sujet doit être abordé, même s’il s’agit d’un dossier délicat et surtout très émotif. “Ce ne sont pas des sujets qui sont faciles, en tant que parlementaire. La loi parfaite n’existe pas dans ce domaine-là. Il faut aller vers des gens qui vivent des expériences hors de l’ordinaire” ».

Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu a déclaré vouloir défendre la cause de l’euthanasie des enfants. C’est ce que rapporte Tercaefs :

« Il souhaite que Karie-Lyn Pelletier témoigne devant le Sénat pour expliquer ce qu’elle veut et, peut-être, aider à faire évoluer les mentalités autour des soins de fin de vie. “Lorsque l’on fait appel à des familles qui vivent des drames auxquels les lois doivent s’adresser, ce sont vraiment nos experts de cœur qui font en sorte qu’ils vont influencer les sénateurs. ” »

Tercaefs rapporte que Michel Bureau, président de la Commission des soins de vie, a déclaré que la question de l’euthanasie des enfants était débattue :

« Michel Bureau reconnaît que l’aide médicale à mourir chez les enfants demeure un sujet tabou. Par ailleurs, il précise qu’il faut être extrêmement prudent pour éviter l’eugénisme. “C’est cela qui est dangereux ; un dérapage qui ne laisse vivre que ceux qui sont beaux et parfaits”, met en garde le président de la Commission sur les soins de vie. “Il faut prendre le temps de faire le tour de la question. Ce problème est encore plus compliqué que celui de la santé mentale.” »

Pour ceux qui prétendent que la légalisation de l’euthanasie ne conduit pas à une « pente glissante », détrompez-vous.

Lorsque le Canada a légalisé l’euthanasie, il a franchi la ligne de démarcation claire en autorisant le meurtre médical. Une fois la ligne franchie, il n’y a plus de ligne claire dans le sable [pour empêcher le meurtre des plus faibles].

Malheureusement, le gouvernement canadien actuel veut étendre encore l’euthanasie. Je crains que cette histoire, ou une histoire similaire, n’amène le Parlement ou les tribunaux à accepter d’étendre l’euthanasie aux enfants. Comme je l’ai dit, il n’y a plus de ligne claire dans le sable.

Le Canada est en train de tenir des élections. Il est évident qu’un changement est nécessaire.



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