Une famille s’oppose à l'hôpital qui tente de débrancher leur bébé
Tinslee Lewis.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
La famille d'une petite fille sous soutien vital a obtenu une injonction temporaire contre l'hôpital qui prévoyait de retirer son soutien vital.
La famille de Tinslee Lewis, âgée de neuf mois, se bat pour maintenir son support vital alors que les médecins du Cook Children's Medical Center de Fort Worth ont engagé la Procédure des 10 jours (10-Day Rule), leur permettant de mettre fin au soutien vital de la petite fille contre la volonté de la famille qui veut continuer ses soins. La Procédure des 10 jours du Texas donne aux familles seulement 10 jours pour trouver un nouvel hôpital afin de soigner le patient avant que l'hôpital n'enlève le soutien vital. Tinslee devait se faire enlever le support vital à 15 heures dimanche, mais le même jour, la famille a appris que le juge de district du comté de Tarrant, Alex Kim, leur avait accordé une injonction temporaire contre l'hôpital, d'après The Blaze.
« C'est une combattante », disait de sa fille Trinity Lews, la mère de Tinslee. « Elle a traversé tant de choses. »
Tinslee est née prématurément et a été diagnostiquée d'une anomalie cardiaque rare appelée anomalie d'Ebstein. Elle a besoin d'une aide respiratoire.
« Nous demandons simplement l'occasion de donner à Tinslee une chance de se battre », déclara Tye Brown, cousin de Trinity Lewis.
Les responsables de Cook Children's sont d'avis que Tinslee souffre et que rien ne peut être fait pour l'aider. Le porte-parole de l'hôpital, Winifred King, a déclaré : « Bien que nous croyons que la vie de chaque enfant soit sacrée, nous croyons aussi qu'aucun enfant ne devrait être condamné à une vie de douleur ». Cela indique qu'il y a peut-être de l'espoir pour Tinslee, mais parce qu'elle a des problèmes de santé et qu'elle pourrait ressentir un certain niveau de douleur, les médecins du Cook Children's semblent avoir déterminé qu'elle serait mieux morte.
Le directeur du conseil d'administration du Texas Right to Life, Rich DeOttee, a qualifié la Procédure des 10 jours du Texas d'« une des pires lois du pays ». « Avec cette Procédure des 10 jours, les criminels condamnés à mort ont plus de droits que les patients des hôpitaux du Texas. » Texas Right to Life travaille en étroite collaboration avec la famille de Tinslee, notamment en leur fournissant un avocat.
Cook's Children est empêché de retirer le soutien vital de Tinslee jusqu'au 23 novembre. La famille a maintenant jusqu'au 22 novembre pour déménager Tinslee dans un autre établissement qui est prêt à la soigner ou Cook's Children la laissera mourir.
Les démocrates se battent pour la vie des chatons après avoir ignoré celle des bébés nés vivants d'un avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si ! Si ! Si ! Les démocrates au Sénat américain ont demandé la protection des chatons 17 jours après qu’ils aient refusé pour la 17e fois, par leur opposition, que les bébés nés d’un avortement raté soient spécialement protégés par une loi. S'il n'y a pas de l'incohérence dans cette position... Miaou ! Extrait de LifeSiteNews :
Qu’est-ce que les chats possèdent que les nouveau-nés n’ont pas ? Le soutien des démocrates. Dans un mouvement d’une ironie des plus folles dont personne ne parle, les libéraux du Sénat ont choisi ce moment — 17 jours après avoir voté pour tuer les bébés américains en parfaite santé [c’est-à-dire qu’ils se sont opposés à un projet de loi visant à protéger les enfants nés vivants d’un avortement raté] — pour se battre pour le traitement humain des chatons. Peut-être que les stratèges du Comité national démocrate sont sortis déjeuner, ou peut-être que la gauche est vraiment aussi éhontée qu’elle en a l’air, mais j’ai hâte de voir certains de ces politiciens se tenir debout sur les plates-formes de débat l’année prochaine pour dire au peuple américain que quand il s’agit de protéger les êtres vivants : On a préféré les chats aux enfants.
Le point de vue du sénateur Jeff Merkley (délégué démocrate d’Orégon) est plutôt écœurant. Le voici, soutenant que l’Amérique « doit cesser de tuer les chatons », alors qu’il y a trois semaines, il s’est tenu au Capitole américain et a convenu avec 43 démocrates que des êtres humains devraient être éliminés. « La décision de l’USDA d’abattre des chatons après leur utilisation dans la recherche est une pratique archaïque et un traitement horrible, et nous devons y mettre fin », a déclaré M. Merkley avec une passion que lui et ses collègues n’ont pas pu rassembler pour une génération de nouveau-nés parfaitement sains. Son Kittens in Traumatic Testing Ends Now — ou KITTEN — Act n’arrêterait pas la recherche, mais préserverait ces animaux de la destruction.
« La loi KITTEN Act protégera ces animaux innocents contre l’euthanasie inutile dans les tests gouvernementaux, a dit M. Merkley aux journalistes, et fera en sorte qu’ils puissent être adoptés par des familles aimantes. » Est-ce qu’il s’entend au moins ? Ils devraient être traités et adoptés ? C’est exactement ce que les Américains ont demandé pour des bébés vivants et respirants. Les démocrates ont dit non. Tuer un enfant est une « décision personnelle », disaient-ils, et le Congrès ne devrait pas s’en mêler. Quel réconfort pour les survivants de l’avortement comme Melissa Ohden de savoir que, s’ils avaient le choix, les démocrates sauveraient un chat errant plutôt qu’elle.
Une femme révèle avoir tué son enfant handicapé voilà 32 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
La révélation de cet acte hideux et révoltant a soulevé beaucoup d’indignation parmi les internautes. L’auteur de ce geste, Anne Ratier, qui ne mérite pas le doux nom de « mère, » affirmait dans une entrevue qu'elle avait offert la mort à son fils. Voici une forme de pensée euthanasique que nombre de médias soutiennent dans notre société, enrobant de sentimentalisme et d’arguments fallacieux ce qui ne pourra jamais s’appeler autrement que meurtre. Extrait de La Croix :
Trente-deux ans après les faits, une mère annonce publiquement avoir mis fin aux jours de son fils, né lourdement handicapé.
« Je m’appelle Anne Ratier et je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’offrir la mort à mon fils Frédéric. » C’est ainsi que vient de s’exprimer dans une vidéo de six minutes sur le compte Twitter du site d’information Konbini cette mère de famille qui, en 1987, a mis fin aux jours de son fils de trois ans, né lourdement handicapé à la suite d’un accouchement difficile. Cette annonce fait suite à la sortie du livre qu’elle a écrit, J’ai offert la mort à mon fils, paru le 13 février dernier chez Ebook Kindle (livre numérique).
Suite à l’accouchement difficile, l’enfant était devenu tétraplégique, ne parlait pas et présentait des troubles mentaux. Nécessitant des soins permanents, il était destiné à passer le reste de sa vie dans un établissement médical spécialisé. Trois ans après, alors qu’il pesait 17 kg, sa mère lui a donné la mort en administrant des médicaments neuroleptiques. Ce qui a engendré un coma puis, trois jours plus tard, la mort.
Le journaliste qui s’est entretenu avec l’assassine en entrevue estime que le délai en France de prescription pour cette sorte de crime est de 30 ans, or comme cela fait 32 ans qu’il a été perpétré, y aura-t-il condamnation ?
Un rapport du gouvernement canadien traite de l’élargissement de l’admissibilité à l’euthanasie
Par Michael Cook (Bio Edge) — traduit par Campagne Québec-Vie
Ce qui est pernicieux dans ces documents gouvernementaux, c’est qu’on y a déjà perdu de vue la question morale. — CQV
Un document de travail tant attendu sur trois élargissements controversés de la loi canadienne sur l’euthanasie a été publié. Il y a seulement deux ans et demi, en juin 2016, le projet de loi C-14 a été adopté pour modifier le Code criminel afin de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté opérés par un médecin. Maintenant, le gouvernement envisage déjà d’élargir l’admissibilité.
Trois questions importantes et litigieuses ont été ignorées à l’époque. Ce rapport, rédigé par le Conseil des académies canadiennes, un conseil consultatif gouvernemental, examine les avantages et les inconvénients sans faire de recommandation.
Ces trois domaines sont les demandes d’euthanasie de mineurs matures, les demandes anticipées et les demandes pour lesquelles la maladie mentale est la seule condition médicale sous-jacente — toutes des questions très controversées qui ont fait surface dans les médias. Chacune d’elles a fait l’objet d’un long rapport bien documenté (disponible sur le site Web de la CAC). Il y a aussi un résumé des trois rapports.
Bien que le mandat de la CAC consistait simplement à exposer les enjeux — ce qu’elle a assez bien fait — il est facile de discerner laquelle des propositions était la plus controversée parmi les auteurs.
L’euthanasie pour les mineurs adultes. Seuls les Pays-Bas et la Belgique l’autorisent actuellement et il n’y a que 16 cas documentés — qui n’incluent pas les expériences des familles des « mineurs matures ». Le nœud du problème (étant donné que l’euthanasie a déjà été légalisée) est d’équilibrer l’autonomie des personnes de moins de 18 ans, leur maturité dans le traitement des questions de vie ou de mort et la nécessité de les protéger des pressions indues. Le groupe de travail « conclut qu’il existe de nombreuses lacunes dans les connaissances [nécessaires*] qui font qu’il est difficile de parvenir à des réponses définitives ».
Toutefois, comme le souligne Alex Schadenberg, de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, le rapport de la CAC a refusé de définir l’euthanasie comme faisant simplement partie d’un continuum d’options pour les soins de fin de vie.
Les demandes anticipées pour l’Aide médicale à mourir (AMM) ne sont actuellement pas légales. Les médias ont publicisé des cas de personnes qui voulaient obtenir une AMM et craignaient de perdre leur capacité de prise de décision et de devenir ainsi inadmissibles à une AMM. La solution d’après eux est de pouvoir choisir l’euthanasie tôt. Cependant, une demande anticipée crée une situation difficile pour les médecins ; ils mettraient fin à la vie d’une personne qui ne peut consentir à sa propre mort.
Les critiques affirment que les demandes anticipées stigmatiseraient subtilement l’invalidité et la démence [par conséquent les personnes qui en sont atteintes*] et indiqueraient « qu’il est acceptable de considérer une vie perdant des capacités comme ne valant pas la peine d’être vécue ». Le rapport rejette ces objections : « Il existe peu de preuves quant à la probabilité d’impacts potentiels, positifs ou négatifs ; ils sont plausibles mais conjecturaux ». Le rapport en appelle à de nouvelles recherches.
Les demandes pour lesquelles la maladie mentale est la seule condition médicale sous-jacente (MD-SUMC). Il s’agissait clairement d’un domaine sur lequel les auteurs étaient divisés. « Le Groupe de travail n’est pas d’accord sur la façon d’équilibrer deux risques : mettre fin à la vie d’une personne atteinte d’un trouble mental dont l’état se serait amélioré et qui aurait retrouvé le désir de vivre, et refuser l’AMM MD-SUMC à une personne dont l’état ne se serait pas amélioré et qui continuerait à vivre dans une souffrance intolérable ».
De plus, il est difficile de faire la distinction entre une demande de AMM découlant de la pathologie d’une maladie mentale et une demande autonome et réaliste. En d’autres termes, certaines personnes pourraient utiliser l’AMM comme un moyen de se suicider, et non pour mettre fin à des souffrances intolérables [ce qui est aussi se suicider*].
Et un problème très sérieux est celui de la définition de l’« intolérable ». Le Canada est le seul pays au monde qui définit ce terme en termes subjectifs. Le rapport note de façon inquiétante que « si le Canada élargissait la AMM MD-SUMC en utilisant ce critère, sa juridiction pourrait devenir plus permissive au monde en ce qui concerne la façon dont le soulagement de la souffrance est évalué ».
*CQV
Née avec le spina bifida, le médecin a proposé à ses parents de la laisser mourir, aujourd'hui elle se porte très bien
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
La majorité des diagnostics prénataux de spina-bifida se soldent par un avortement. Heureusement les parents de Misty Boyd ne savaient pas qu'elle était atteinte de cette maladie avant sa naissance, en 1983. Or ceux-ci ont tout de même dû se battre pour la vie de leur petite fille, explique Boyd dans un message publié sur Facebook à l’occasion du Mois de la sensibilisation au spina bifida.
« Lorsque je suis née on a découvert que j’avais le spina bifida, le médecin s'est confondu en excuses disant qu'il aurait pu "faire quelque chose" s'il l'avait su. On a informé mes parents que j’aurais des problèmes mentaux, que je ne pourrais jamais marcher, parler, me nourrir par moi-même, être indépendante de quelque façon que ce soit et que mon état était incompatible avec la vie. Si le médecin avait découvert mon handicap lors de l’échographie, il aurait insisté pour que je sois avorté, prétextant ma « piètre qualité de vie ». Elle ajoute « Comme mon handicap n'a été découvert qu'après ma naissance, on a offert à mes parents le choix de ne pas me nourrir et de ne pas me soigner afin de me laisser mourir. »
Ce traitement cruel et sans pitié recommandé par le médecin de Boyd était fréquent au cours des dernières décennies pour les bébés naissant avec des handicaps; un cas notoire est celui du bébé Doe, un garçon né avec le syndrome de Down en 1982. Comme ses parents ne voulaient pas de lui, son médecin leur conseilla de le laisser mourir, arguant que sa qualité de vie serait très mauvaise. Puisque bébé Doe aurait eu besoin d'une intervention chirurgicale, le médecin a recommandé aux parents de ne pas consentir à l'opération, en disant des enfants atteints d’une déficience intellectuelle : « Je crois qu'il y a des situations pires que la mort d'un enfant, et l'une d'entre elle est qu'il pourrait vivre. »
Lire la suiteEuthanasie des mineurs : Noir désirs
Par Paul-André Deschesnes
Notre société carbure de plus en plus aux supposés bienfaits du MAL tous azimuts, que l’on nous présente comme le BIEN.
Un article du Journal de Montréal (19 octobre 2018) ose dénoncer ce mal chronique. Dans un premier temps, Nathalie Elgrably-Levy nous parle de la populaire émission de télévision « Tout le monde en parle » du 14 octobre 2018, où une vedette du monde des artistes a vanté sur le plateau ses idées suicidaires.
Notre chroniqueuse n’a pas eu peur également de dénoncer l’euthanasie, « qui est maintenant très bien acceptée socialement et qui est devenue le geste suprême de compassion » dans notre monde déboussolé.
De plus, Mme Levy se dit profondément choquée par des groupes de médecins ontariens qui soignent les enfants. Tous ces « bons » docteurs viennent de demander au Parlement canadien et à Justin Trudeau de modifier la loi sur l’euthanasie. Pour eux, « c’est maintenant nécessaire de permettre aux mineurs de se faire euthanasier, et ce, sans même en avertir leurs parents » ; ça ressemble beaucoup à l’avortement !
Lire la suiteIl est temps d'en finir avec l'euthanasie
Blog D'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il est vraiment temps d'en finir avec l'euthanasie qui demeure immorale dans tous les cas.
Extrait du site Forbes :
En 2002, la Belgique a légalisé l'acte meurtrier et effrayant de l'euthanasie, en vertu duquel des médecins et des infirmières tuent des patients avec leur consentement présumé. Les Pays-Bas avaient officiellement fait de même l'année précédente. Cette pratique, qui rappelle trop bien ce que l'Allemagne nazie faisait avant la Seconde Guerre mondiale aux handicapés mentaux et aux personnes souffrant de handicaps très graves, se justifie aujourd'hui non pas par les théories hitlériennes de «purification de la race», bien sûr, mais sous forme de traitement «humain» envers ceux souffrant de maladies mortelles et de douleur extrême.
Des milliers de patients ont été éliminés depuis que les Pays-Bas et la Belgique ont promulgué ces lois moralement répugnantes. La Belgique autorise maintenant l'euthanasie même pour les enfants, reconnaissant récemment qu'entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, deux enfants, âgés de 9 et 11 ans, respectivement atteints d'une tumeur cérébrale et de la fibrose kystique ainsi qu'un adolescent de 17 ans, qui avait la dystrophie musculaire de Duchenne, ont été mis à mort. Les défenseurs de l'acte disent que ces enfants ont donné leur consentement, tout comme leurs parents. Bon Dieu ! Faut-il croire que les jeunes doivent prendre de telles décisions ?
Les Pays-Bas ont été frappés par des scandales dans lesquels des patients ont reçu des injections mortelles sans leur consentement, afin de libérer des lits d'hôpital «nécessaires»...
Tom et Kate, les parents d’Alfie Evans, ont eu un deuxième fils : le petit Thomas est en pleine santé
De la gauche vers la droite, Kate Jones, Thomas et Tom Evans.
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C'est une bonne nouvelle d'apprendre, puisque Kate et Tom avaient conçu un autre enfant, qu'ils aient accepté de le mettre au monde malgré ce qui était arrivé à leur premier fils. Il faut préciser ici que les deux parents ne sont pas mariés. Bien que n'approuvant pas les unions hors-mariage, puisqu'ils ont conçu un enfant à naître, nous apprécions qu'ils le gardent et l'accueillent. — CQV
La touchante et terrible histoire familiale de Tom Evans et Kate Jones n’est pas terminée, loin s’en faut. Après avoir traversé l’épreuve indicible de la perte de leur petit Alfie, sacrifié sur l’autel maçonnique de la « qualité de vie », ils ont eu un deuxième fils, Thomas, né le 8 août dernier. Il est en pleine santé et leur rappelle par ses traits et ses mimiques le premier garçon qu’ils ont perdu. En ces temps de refus de la vie ces deux parents-courage donnent de nouveau un exemple d’espoir et de ténacité. Ils ont été interviewés dans une émission matinale de la télévision britannique, apportant de nouveau au grand public un témoignage d’amour inconditionnel à l’égard de leurs deux enfants – celui qui est parti en avril dernier, celui qui est né, et qui ne le remplace pas, mais leur donne une nouvelle raison de vivre.
On ne donnait pas cher du couple Tom et Kate après la mort de leur petit Alfie. Des psychologues de salon expliquaient volontiers que les unions ne résistent guère à de telles tragédies – n’est-il pas vrai que les divorces sont statistiquement très fréquents après la mort d’un fils ou d’une fille ?
Lire la suiteLes pro-vie seront là au congrès du Parti conservateur
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada.
Blog D’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
J’ai lu aujourd’hui dans le journal LeDevoir, qu’au congrès bisannuel du Parti conservateur seront abordés trois sujets qui nous tiennent à cœur, dont celui de la protection de l’enfant à naître. Avant de continuer plus loin, prenez garde comme d’habitude, que le mot « avortement » est souvent remplacé par l’euphémisme « interruptions volontaires de grossesse », l’« euthanasie », constamment par « aide médicale à mourir ». Ainsi donc, 72 résolutions seront débattues du 23 au 25 août lors du congrès, et :
« Deux d’entre elles proposent de biffer du programme du parti l’engagement de ne pas présenter de loi sur l’avortement et de remplacer ce passage par la reconnaissance que “la protection de la vie d’un enfant à naître est un objectif législatif tout à fait valable”.
Une troisième résolution propose que l’avortement soit “explicitement exclu” de l’aide internationale du Canada. En 2010, le gouvernement de Stephen Harper, hôte du Sommet du G8, avait créé la controverse en décidant que son initiative phare sur la santé maternelle exclurait les interruptions volontaires de grossesse.
Des militants de la Saskatchewan demanderont que le PC s’oppose à l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux mineurs, aux personnes atteintes d’une maladie mentale et aux personnes ayant signifié leur désir de mourir mais devenues inaptes par la suite.
[…]
Une autre résolution propose d’abroger la loi ayant ajouté “l’identité ou l’expression de genre” aux motifs interdits de discrimination. Les militants ontariens à l’origine de cette résolution estiment que cette mesure législative, adoptée l’an dernier, “oblige les Canadiens à utiliser les pronoms [inventés] iel et ille”. »
Premières euthanasies d’enfants en Belgique
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
La presse internationale s’est saisie d’une information qui circule déjà depuis plusieurs semaines en Belgique : deux enfants âgés de neuf et de 11 ans sont présentés comme les « bénéficiaires » les plus jeunes au monde de l’euthanasie. Cela s’est passé en Belgique, où l’euthanasie des mineurs a été légalisée en 2014, sans limite d’âge. La présentation de cette nouvelle ne tient pas compte d’une réalité hélas plus large, puisque le « laisser mourir » — l’euthanasie lente — des nouveau-nés et des bébés jugés en trop mauvais état pour pouvoir « vivre dignement » s’installe de plus en plus dans les mœurs dans de nombreux pays.
Mais en Belgique, ce qui fait la différence, c’est la possibilité d’administrer une piqûre létale aux mineurs qui ne supportent plus les souffrances occasionnée par une maladie grave. Selon la commission de suivi des euthanasies en Belgique, la CFCEE, trois mineurs ont obtenu une telle mise à mort au cours des années 2016 et 2017 : un jeune de 17 ans souffrant de dystrophie musculaire, et donc cet enfant de neuf ans atteint d’une tumeur cérébrale et cet autre, 11 ans, victime de fibrose kystique.
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