Pierre Poilievre soutient un projet de loi visant à empêcher l’extension de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Looker Studio/Adobe Stock
8 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, déclare qu’il soutiendra un projet de loi qui empêcherait le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau d’étendre « de manière imprudente » les lois nationales sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
« Les conservateurs demandent à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral de protéger les Canadiens vulnérables et de mettre fin immédiatement à l’extension de l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de maladie mentale », a déclaré le PCC dans un communiqué de presse lundi.
« Le gouvernement libéral continue d’ignorer le nombre croissant d’experts qui affirment que l’expansion de l’Aide médicale à mourir (AMM) met en danger la vie des Canadiens les plus vulnérables. »
Lors d’une conférence de presse lundi, M. Poilievre a mis l’accent sur un nouveau projet de loi présenté par le député Ed Fast il y a quelques semaines, qui annulerait l’expansion des lois canadiennes sur l’aide médicale à mourir.
M. Poilievre, qui est favorable à l’avortement, a déclaré qu’il soutiendrait le projet de loi C-314, car il supprimerait l’extension des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales.
Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes le 10 février 2023.
Lire la suiteLes enfants canadiens pourraient être euthanasiés avec ou sans le consentement de leurs parents
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Un rapport du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMAD) a été déposé à la Chambre des communes le 15 février dernier. Ce rapport préconise une expansion radicale de l’euthanasie (AMM) au Canada. Entre autres recommandations, le rapport préconise d’étendre l’euthanasie aux enfants « mineurs matures ».
La recommandation 19 du rapport demande :
Que le gouvernement du Canada établisse l’obligation, lorsque c’est approprié, de consulter les parents ou les tuteurs légaux d’un mineur mature pendant le processus d’évaluation d’une demande d’AMM, mais qu’ultimement la priorité soit donnée à la volonté d’un mineur ayant la capacité décisionnelle requise.
Pour mieux comprendre la recommandation 19, nous devons revenir à la politique élaborée par The Hospital for Sick Children de Toronto (Hôpital pour enfants malades) sur l’euthanasie pour les « mineurs matures » qui a été publiée sous forme de rapport dans « the Journal of Medical Ethics » en septembre 2018.
Selon un article de Sharon Kirkey publié par Sun Media le 9 octobre 2018 : les éthiciens de l’Hôpital pour enfants estiment qu’il n’y a pas de différence entre tuer quelqu’un et le laisser mourir.
Kirkey rapporte :
Lire la suiteLe groupe de travail a déclaré qu’il n’était pas convaincu qu’il existe une différence significative pour le patient « entre le fait d’être consensuellement assisté dans sa mort (dans le cas de l’AMM) et le fait d’être consensuellement autorisé à mourir (dans le cas du refus des interventions de maintien en vie) ».
Des parents canadiens endeuillés réclament de meilleurs soins palliatifs au lieu de l'euthanasie
Mike, Markus et Jennifer Schouten.
Par Irene Grace Bom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mike Schouten
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Le dernier témoignage devant la commission mixte spéciale du Parlement et du Sénat sur l’aide médicale à mourir (AMM) — donné par l’un des principaux défenseurs pro-vie du Canada — a consisté en un vigoureux appel à offrir une meilleure aide médicale aux personnes souffrantes plutôt qu’un accès accru à l’euthanasie.
Vendredi dernier, Mike Schouten, directeur de We Need a Law (« Nous avons besoin d’une loi », une initiative anti-avortement de longue date) et directeur du plaidoyer de l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada (Association pour l’action politique réformée au Canada), ainsi que son épouse Jennifer, ont lancé cet appel en se basant sur les excellents soins palliatifs prodigués à leur fils Markus, âgé de 18 ans, avant son décès le printemps dernier.
M. Schouten a fait valoir de manière convaincante que le fait d’offrir l’euthanasie aux mineurs considérés comme admissibles accroît le traumatisme de tous ces mineurs et de leurs familles : « En donnant à certains mineurs le droit de demander, vous mettez tous les mineurs et leurs familles dans une position où ils sont obligés de réfléchir. »
Schouten a déclaré que si Markus s’était vu proposer l’euthanasie, « le message entendu aurait été clair : nous pensons que ta vie ne vaut pas la peine d’être vécue et si tu le veux, nous pouvons y mettre fin pour toi ».
Ce message, lorsqu’il est donné par des figures d’autorité telles que des parents ou des médecins à leurs enfants mourants, « conduit au désespoir — et ce désespoir conduira à davantage de demandes d’Aide médicale à mourir (AMM) », a déclaré Schouten.
Détails candides des dernières heures de la vie de leur fils
Schouten et sa femme Jennifer ont perdu leur fils de 18 ans le 29 mai, 15 mois seulement après qu’on lui ait diagnostiqué un sarcome d’Ewing, une forme agressive de cancer des os.
Le couple a partagé avec franchise les derniers jours de la vie de leur fils, ce qui a donné un aperçu très personnel et éclairé sur une question qui suscite souvent une répétition superficielle de slogans politiques sur la liberté de choix.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau refusent de condamner l’infanticide
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : comzeal/Adobe Stock
Le 17 novembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Mercredi, la députée conservatrice de la Saskatchewan Rosemarie Falk (Battlefords-Lloydminster) a présenté une motion au sein d’un comité traitant de la « condition des personnes handicapées » afin que le comité rejette le récent appel du Collège des médecins du Québec en faveur de l’euthanasie des nourrissons malades et infirmes.
La députée pro-vie a qualifié de « contraire à l’éthique » la proposition faite le 7 octobre par le Dr Louis Roy au comité parlementaire, à savoir que les nourrissons ayant besoin de soutien, d’amour et de davantage soins devraient être exterminés.
La motion de Falk aurait dû être sans controverse. Elle stipulait que le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA), dont Mme Falk est membre, « fasse rapport à la Chambre de son opinion qu’il faut rejeter l’affirmation du Collège des médecins du Québec du 7 octobre 2022 selon laquelle l’expansion de l’aide médicale à mourir est appropriée jusqu’à l’âge d’un an pour les nourrissons qui sont nés avec des syndromes graves et sévères. »
Au cours de la réunion du comité le 16 novembre, Mme Falk a déclaré qu’elle espérait que sa motion serait soutenue « pleinement » par les onze membres du comité, affirmant que sa motion renforce le « message important » selon lequel « tous les Canadiens, quelle que soit leur capacité, devraient pouvoir participer pleinement à la société et que notre objectif collectif est d’éliminer les obstacles existants ». Elle a ajouté que sa motion « réaffirme leur valeur, qu’ils sont importants pour la société et que cela aide au travail que nous faisons ici aujourd’hui ».
D’une façon tout à fait choquante, sept députés des partis libéral, néo-démocrate et du Bloc Québécois ont voté contre la motion. Elle n’a été soutenue que par quatre députés conservateurs.
Lire la suiteLe chef conservateur Pierre Poilievre condamne l’euthanasie pour les malades mentaux et les mineurs
Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Signez ici la pétition contre l'euthanasie des enfants >>
20 octobre 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a rejeté l’idée selon laquelle le Canada devrait élargir ses lois sur l’euthanasie, déjà permissives, aux enfants et aux personnes souffrant de maladie mentale.
Dans une lettre publiée le 22 septembre par Canadian Physicians for Life, M. Poilievre a condamné les récents propos de certains médecins qui demandent que le Canada élargisse ses lois sur l’« aide médicale à mourir » (AMM) pour permettre aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale, aux mineurs et même aux jeunes enfants de passer par la procédure qui met fin à la vie.
« Il est important que la législation concernant l’aide médicale à mourir soit claire et comprenne les garanties nécessaires », a déclaré M. Poilievre.
« Je ne suis pas favorable à l’élargissement du suicide médicalement assisté aux mineurs ou aux personnes qui ne sont pas en mesure de donner un véritable consentement », a poursuivi M. Poilievre, ajoutant qu’il n’accepte pas « le suicide assisté comme solution à la maladie mentale ».
« Mon gouvernement va toujours promouvoir et donner la priorité à la santé des Canadiens à travers le pays. Nous devons promouvoir des politiques qui donnent la priorité aux soins palliatifs compatissants, plutôt que de faire de l’aide médicale à mourir la seule option. »*
Un récent rapport du National Post a mis en lumière les commentaires du Dr Louis Roy, membre du Collège des médecins du Québec, selon lesquels le suicide assisté devrait être étendu aux nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, ainsi qu’aux mineurs de moins de 18 ans.
Le Dr Roy a fait ces commentaires devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur l’aide médicale à mourir (AMM).
Le député pro-vie du PCC Leslyn Lewis — qui a récemment été nommé par Poilievre dans son cabinet fantôme — a également critiqué l’idée d’étendre l’euthanasie aux mineurs.
Lire la suiteLe Collège des médecins du Québec est critiqué pour avoir justifié l'euthanasie des nourrissons gravement malades
Billet de blogue de Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Catherine Levesque a publié un article le 11 octobre 2022 dans le National Post. Elle nous rapporte que le Collège des médecins du Québec est critiqué par des groupes de défense des droits pour avoir proposé que l’euthanasie des nouveau-nés gravement malades devienne légale.
Jusqu’à présent, le Canada a refusé d’étendre l’aide à mourir aux enfants de moins de 18 ans, mais on a quand même envisagé de la rendre accessible aux « mineurs matures ». Puis, dans une présentation récente faite par le Dr Louis Roy pour le Collège des médecins du Québec devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur l’AMM (Aide médicale à mourir), le gouvernement fédéral du Canada a été exhorté à adopter un protocole pour permettre l’euthanasie des nourrissons gravement malade.
Levesque précise : L’organisation du Dr Roy croit que l’AMM peut être appropriée pour les nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, qui sont nés avec des « malformations graves » et des « syndromes graves et sévères » pour lesquels leur « perspective de survie est nulle, pour ainsi dire ».
Dans le même article, Krista Carr, vice-présidente générale d’Inclusion Canada s’est dit alarmée par la recommandation de M. Roy selon laquelle le Canada devrait légaliser l’euthanasie pour les enfants handicapés de moins d’un an.
Madame Carr ajoute : « Le Canada ne peut pas commencer à tuer des bébés lorsque les médecins prédisent qu’il n’y a aucun espoir pour eux. Les prédictions sont bien trop souvent fondées sur des hypothèses discriminatoires concernant la vie avec un handicap ».
Elle dit aussi : « Un nourrisson ne peut pas consentir à sa propre mort. Ce n’est pas de l’AMM, c’est un meurtre. Et fournir l’AMM à une personne qui ne peut pas consentir est une norme qui est extrêmement dangereuse pour toutes les personnes ayant une déficience intellectuelle au Canada ».
Lire la suiteUn hôpital britannique ignore l’appel des parents à maintenir en vie leur fils qui s’est rétabli d’une « mort cérébrale »
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
26 août 2022, Londres (LifeSiteNews) — Un hôpital londonien tente de retirer le maintien de vie d’un bébé de 4 mois contre la volonté de ses parents, bien que le nouveau-né ait montré des signes de vie plusieurs semaines après que les médecins l’aient déclaré en « mort du tronc cérébral ».
Le nourrisson, dont le nom a été caché par les tribunaux et qui est appelé « Bébé A », se trouve actuellement dans un hôpital londonien géré par le Guy’s and St. Thomas' NHS Foundation Trust, un établissement public, où les médecins affirment qu’il est dans « l’intérêt supérieur » du garçon d’être débranché de la ventilation mécanique, un acte qui pourrait entraîner directement sa mort.
Les parents de Bébé A, en revanche, contestent l’avis des médecins, qui mettent sa vie en danger, et sont actuellement engagés dans une bataille juridique avec l’hôpital pour maintenir leur fils sous ventilation, tout en espérant un rétablissement plus substantiel. Cependant, les médecins ont demandé à la High Court of Justice Family Division de retirer le respirateur artificiel de Bébé A, apparemment pour servir son « intérêt supérieur ».
Le 13 juillet, le juge Anthony Hayden, le même juge qui s’était prononcé contre le maintien en vie d’Archie Battersbee, 12 ans, deux jours auparavant, et qui avait supervisé l’affaire Alfie Evans en 2017, a rendu une décision exigeant que des preuves d’experts soient fournies pour étayer le refus de réanimation de Bébé A en cas d’arrêt cardiaque, comme le demandent les médecins en charge de ses soins.
Les parents n’ont pas encore de représentation juridique pour leur affaire et demandent de l’aide pour trouver un avocat et couvrir les coûts associés.
Bébé A est né heureux et en bonne santé, a déclaré son père à LifeSiteNews lors d’une entrevue mercredi. Ce n’est que huit semaines plus tard que la santé de Bébé A s’est détériorée, son père ayant d’abord remarqué que quelque chose n’allait pas dans la façon dont il dormait.
« J’ai posé ma main sur sa poitrine et j’ai constaté qu’il ne répondait pas », a déclaré le père à LifeSite, ajoutant que le corps de l’enfant était « devenu froid au toucher » et « un peu mou », moment où il s’est inquiété et a appelé une ambulance.
Selon le tribunal, Bébé A a fait un arrêt cardiaque avant d’arriver au service des urgences de l’hôpital Queen Elizabeth (QEH) où il a retrouvé sa fonction circulatoire environ 30 minutes plus tard.
Le père a expliqué qu’au cours des trois jours suivants, de nombreux tests ont été entrepris pour déterminer la cause de la maladie de Bébé A, découvrant des lésions à la tête et à la poitrine. Le 17 juin, un examen du tronc cérébral n’a révélé aucune réponse du celui-ci, mais le lendemain, un test similaire a été entrepris, qui a provoqué un « hoquet », explique le père de Bébé A.
Lire la suiteArchie Battersbee, 12 ans, est décédé après que l’hôpital lui ait retiré son respirateur, mais déjà dans le coma il avait été baptisé à Pâques
Archie Battersbee et sa mère Hollie Dance.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
8 août 2022, Londres (LifeSiteNews) — Archie Battersbee, 12 ans, qui est mort samedi après que les médecins lui aient retiré ses appareils de soutien de la vie, avait été baptisé le dimanche de Pâques, quelques jours après avoir été hospitalisé.
Le jeune garçon est décédé le 6 août, après que l’hôpital Royal London de Whitechapel lui ait retiré son système de survie. Archie était inconscient depuis le 7 avril, après avoir été trouvé dans cet état par sa mère, Hollie Dance.
Sa famille s’est engagée dans une série de batailles juridiques pour maintenir Archie sous assistance respiratoire, mais, comme de nombreuses autres familles qui se battent pour maintenir leurs enfants en vie, elle a finalement perdu. Après que les autorités aient décidé qu’il était « probablement mort », Archie a été retiré du système de soutien vital et est décédé peu après.
Cependant, l’histoire d’Archie a un côté positif unique : le jeune garçon a été baptisé et reçu dans l’Église catholique quelques jours seulement après être tombé dans le coma.
Selon sa mère, Archie souhaitait depuis longtemps être baptisé, car il avait été particulièrement inspiré par des boxeurs chrétiens à la télévision.
« Archie me demandait de le faire baptiser quelques années avant son accident, en particulier après avoir commencé à regarder beaucoup de combats de boxe à la télévision », a déclaré Dance à Christian Today en juillet.
« De nombreux boxeurs prient pour être protégés lorsqu’ils montent sur le ring », a-t-elle poursuivi. « Plus il regardait de combats avec son frère, plus il me suppliait de le faire baptiser. Chaque fois que nous passions en voiture devant l’église Sainte-Marie, il criait immanquablement sa phrase habituelle : “Maman, quand pourrons-nous y aller pour nous faire baptiser ?” »
Lire la suiteLe gouvernement néerlandais propose d’étendre l’euthanasie aux enfants de moins de 12 ans
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
30 juin 2022 (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Le ministre néerlandais de la Santé, Ernst Kuipers, a annoncé l’intention du gouvernement d’étendre l’euthanasie aux enfants, mais sans modifier la loi, a rapporté mardi DutchNews.nl.
Kuipers a l’intention d’étendre le protocole de Groningen qui s’applique actuellement aux bébés, aux enfants de moins de 12 ans. Selon un article de Peter McLaren Kennedy sur EuroWeekly :
Le protocole proposé contient sept critères d’euthanasie pour les personnes âgées de un à douze ans. Les médecins devront être convaincus que la souffrance de l’enfant est insupportable et qu’il n’y a aucune possibilité de guérison ou de traitement pour atténuer la douleur.
Le diagnostic devra être discuté en détail avec les parents de l’enfant, ainsi que la possibilité d’une euthanasie, pour laquelle les deux parents devront donner leur autorisation.
Les médecins discuteront également de la procédure avec l’enfant de manière à ce qu’il la comprenne et ne procéderont à l’intervention que si l’enfant ne s’y oppose en aucune façon.
En outre, les médecins devront consulter au moins un médecin indépendant qui devra évaluer si tous les critères sont remplis avant que l’euthanasie puisse avoir lieu.
Le concept est actuellement en consultation, Kuipers devant présenter le concept final en octobre, date à laquelle il annoncera également la date d’entrée en vigueur du protocole.
En octobre 2020, le ministre néerlandais de la Santé, Hugo de Jonge, avait annoncé que le gouvernement allait modifier ou autoriser l’euthanasie des enfants. Selon DutchNews.nl :
« De Jonge a ajouté que les lois actuelles n’auraient pas besoin d’être modifiées. Au contraire, les médecins seraient exemptés de poursuites pour avoir pratiqué une euthanasie approuvée sur un enfant. »
À l’époque, une campagne efficace contre l’euthanasie des enfants a été mise en place par un groupe de citoyens néerlandais et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie a lancé une pétition, rassemblant les signatures de plus de 100 000 personnes opposées à l’euthanasie des enfants. Le gouvernement néerlandais n’a pas étendu l’euthanasie aux enfants.
Cette dernière annonce pourrait créer un précédent très dangereux. Le protocole de Groningen autorise l’euthanasie des nouveau-nés qui éprouvent des souffrances actuelles ou futures. Si l’on utilise les mêmes définitions pour les enfants de moins de 12 ans, de nombreux enfants souffrant de pathologies traitables seront euthanasiés. En outre, il existe de nombreuses conditions médicales qui peuvent entraîner des souffrances futures.
Indépendamment de mon opposition à l’euthanasie en général, il serait plus honnête que le Parlement néerlandais débatte et adopte des directives juridiques claires plutôt que d’éviter le débat controversé et d’approuver un protocole de mise à mort qui permettra aux médecins et aux parents de prendre des décisions létales à la dérobée.
Des bébés de 28 jours pourraient être tués en vertu d’un projet de loi au Maryland, prévient un avocat
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 mars 2022, Annapolis, Maryland (LifeSiteNews) — Une loi, proposée par le Sénat du Maryland, permettrait de laisser mourir les bébés jusqu’à 28 jours après leur naissance, selon l’analyse d’un avocat pro-vie.
Le projet de loi 669 du Sénat est également connu sous le nom de Pregnant Person’s Freedom Act of 2022 [Loi sur la liberté de la personne enceinte 2022], mais les problèmes vont au-delà de l’utilisation du mot « personne » au lieu de références précises aux femmes qui attendent un bébé. Le sénateur démocrate William Smith est le parrain de cette législation qui fera l’objet d’une audition le 15 mars 2022.
« Le projet de loi propose également une révision de la loi sur l’homicide involontaire ou le meurtre de fœtus qui servirait à menotter les enquêtes sur les décès de nourrissons sans rapport avec l’avortement », écrit Olivia Summers, avocate de l’American Center for Law and Justice (ACLJ), dans son analyse.
En effet, la législation interdirait les enquêtes et les poursuites pénales à l’encontre des femmes et des professionnels de la santé pour un « défaut d’action » en rapport avec un « décès périnatal ».
« En d’autres termes, un bébé né vivant et en bonne santé pourrait être abandonné et laissé à mourir de faim ou de froid », écrit Summers, « et rien ne pourrait être fait pour punir ceux qui ont participé à cette mort cruelle ».
Elle a déclaré que le langage utilisé n’est pas clair, de sorte que la loi pourrait être interprétée comme « empêchant les enquêtes sur la mort des nourrissons au moins sept jours APRÈS leur naissance, et pourrait s’étendre aux nourrissons âgés de quatre semaines ! »
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