La loi néerlandaise autorisant l'euthanasie des enfants entre en vigueur
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le 1er février, une loi néerlandaise autorisant l'euthanasie des enfants en phase terminale est entrée en vigueur. Cette loi légalise l'euthanasie des enfants âgés de 1 à 12 ans qui sont considérés comme « souffrant désespérément et de manière insupportable ».
Auparavant, le pays autorisait l'euthanasie des enfants de plus de 12 ans, ainsi que des nourrissons de moins d'un an qui pouvaient être tués si leurs parents et leurs médecins étaient d'accord et s'ils étaient atteints d'une maladie qualifiée de terminale ou s'ils étaient confrontés à de graves souffrances. En 2023, les législateurs ont adopté une extension controversée des directives d'éligibilité pour inclure les enfants de tous âges.
Selon les articles, les nouvelles directives stipulent que « l'opinion de l'enfant doit être recherchée autant que possible d'une manière appropriée à la compréhension et à l'âge de l'enfant », bien que les parents puissent décider de faire euthanasier leur enfant en collaboration avec un médecin même si l'enfant ne veut pas ou ne peut pas donner son consentement.
Lire la suiteL’homme possède une âme éternelle
Par Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tonodiaz/Freepik
Le monde s’émeut des enfants tués par les bombardements en Palestine mais ne verse pas de larmes pour la petite Indi, condamnée à mort en Grande-Bretagne par les autorités de l’État, contre la volonté de ses parents.¹ Comment cela peut-il arriver ? Parce que la vie n’est considérée que sous l’angle matériel et utilitaire. Nous oublions que tout homme, même atteint d’une lésion cérébrale, vit parce qu’il a une âme et que, pour cette raison, il possède une dignité inaliénable qui implique le droit à la vie.
L’une des raisons pour lesquelles un être humain innocent peut être condamné à mort aujourd’hui est le concept de mort cérébrale, introduit en 1968, lorsqu’une véritable révolution anthropologique a été proposée à l’université de Harvard.
Jusqu’à cette date, les médecins étaient chargés de constater la mort, d’en identifier les causes, mais pas d’en définir le moment exact. Ce constat se faisait en vérifiant l’arrêt définitif des fonctions vitales : respiration, circulation, activité du système nerveux.
Lire la suiteBelgique : une jeune fille de 16 ans « accepte » le don d’organes et subit une euthanasie
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
Les journaux la décrivent charmante, rayonnante, généreuse… Aucun ne semble se poser la question de la violence faite au destin de cette adolescente de 16 ans, d’une mineure, à qui on fait subir une euthanasie. Atteinte d’une tumeur au cerveau, cette jeune Belge a souhaité faire don de ses organes — son cœur, ses poumons, son foie et ses reins — parce qu’elle ne voulait pas que sa mort soit « inutile ».
Si on avait pu lui dire qu’une mort acceptée et non pas voulue, attendue et non pas cherchée est la mort la moins inutile qui soit, la plus riche puisqu’elle est signe du don de sa vie et de l’abandon suprême à une autre volonté que la sienne… Mais là n’est pas le tour d’esprit que l’on souhaite inculquer à la société.
Une euthanasie de 36 heures pour le don d’organes
La jeune Belge avait même seulement 15 ans lorsqu’elle « a décidé de mourir ». Elle a été euthanasiée quelques jours après son seizième anniversaire, devenant la cinquième mineure à l’être depuis la légalisation de la pratique dans son pays en 2014. On peut légitimement se poser la question de sa liberté, du degré de sa conscience, et donc de son consentement pleinement éclairé.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés de la Chambre des communes du Canada ont rejeté cet après-midi un projet de loi privé présenté par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast, qui aurait abrogé l’extension des lois sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
Avec 150 voix pour et 167 contre, le projet de loi C-314 de Fast, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre.
Tous les députés conservateurs ont voté en faveur du projet de loi, de même que tous les députés de gauche du Nouveau Parti Démocratique (NPD), ce qui est rare dans la politique canadienne. Seule une poignée de députés libéraux ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que deux députés du Parti vert et un député indépendant. Le projet de loi a été rejeté en grande partie grâce aux votes contre du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau et des députés du Bloc Québécois.
Le projet de loi C-314 se lit comme suit : « Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir ».
M. Fast a déclaré, peu après la présentation de son projet de loi au début de l’année, que l’élargissement par le gouvernement du suicide assisté pour « inclure les malades mentaux » et potentiellement même les « mineurs matures » montre que le Canada est sur une « pente glissante ».
Lire la suiteUn juge britannique ordonne qu’une jeune femme de 24 ans se mourant d’anorexie soit renvoyée chez elle par l’hôpital et ne soit pas nourrie par sonde
Par Frank Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : maylim/Adobe Stock
6 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Un juge britannique a décidé qu’une jeune femme se mourant d’anorexie pouvait être renvoyée de l’hôpital et ne pas être nourrie par une sonde.
La jeune femme de 24 ans, connue seulement sous le nom de « Patricia », a reçu l’autorisation légale de refuser une alimentation artificielle qui lui sauverait la vie. Anorexique de longue date, elle a été décrite comme étant à « quelques jours, voire quelques heures » de la mort.
La décision, rapportée le 5 octobre, découle d’un jugement de la Cour de protection. Le tribunal avait été saisi par le NHS qui traitait Patricia pour s’assurer qu’il respecterait sa volonté présumée de mettre fin à sa vie.
Les parents de Patricia ont condamné la décision du tribunal, déclarant au Daily Telegraph qu’ils étaient « absolument consternés » par cette décision.
« Le juge Moor a condamné une personne qui veut désespérément vivre à ce que nous craignons être une mort atroce », ont-ils déclaré.
Bien que Patricia ait signé l’année dernière une « directive avancée » lui permettant de refuser une sonde d’alimentation, sa famille maintient non seulement qu’elle est trop malade pour être capable d’un jugement rationnel, mais aussi qu’elle a demandé de l’aide à de nombreuses reprises depuis lors.
« Personne n’a dit au juge qu’elle changeait d’avis toutes les cinq minutes », a déclaré un membre de la famille.
Lire la suiteLe gouvernement du Territoire de la Capitale australienne préconise l’extension de l’euthanasie... aux enfants
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Le gouvernement du Territoire de la Capitale australienne (ACT) a publié un rapport préconisant un élargissement libéral de ses lois sur l’euthanasie, notamment en autorisant l’euthanasie pour les jeunes de 14 ans et en supprimant le critère de mort prévisible. Le gouvernement devrait introduire des lois officielles basées sur les recommandations du rapport dans le courant de l’année. L’ACT est un territoire fédéral qui comprend la capitale du pays, Canberra.
L’une des recommandations les plus choquantes du rapport est d’autoriser l’accès des enfants à l’euthanasie, estimant que la limite d’âge actuelle de 18 ans n’est rien d’autre qu’« arbitraire ». Le ministre des Droits de l’homme, Tara Cheyne, a déclaré que le gouvernement envisagerait d’abaisser l’âge à 14 ans.
« De nombreux intervenants ont fait remarquer que limiter l’aide volontaire à mourir aux personnes âgées de plus de 18 ans était une limite arbitraire, étant donné que les jeunes de moins de 18 ans connaissent également des souffrances intolérables en fin de vie en raison de maladies terminales et qu’ils devraient avoir les mêmes choix de fin de vie que les adultes », peut-on lire dans le rapport. « Les professionnels de la santé ont fait remarquer que, si elle était adoptée, cette mesure devrait être mise en œuvre avec précaution ».
Lire la suiteL’euthanasie des enfants de moins de 12 ans bientôt légale aux Pays-Bas : illustration du glissement barbare des lois de mort
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Le gouvernement des Pays-Bas a confirmé qu’un projet en l’air depuis plus d’un an sera traduit en droit avant la fin de cette année : la légalisation de la mise à mort médicale d’enfants ayant entre 1 et 12 ans deviendra ainsi possible dans le cas de « souffrances physiques insupportables et sans perspective » en fin de vie et ne cédant devant aucun traitement. Le terme d’« euthanasie » des enfants a été repris par de nombreux médias mais juridiquement, il s’agira d’autre chose : de l’application d’un protocole de « fin de vie » par décision du corps médical en accord avec les parents. Sur le plan du langage ordinaire, toutefois, le terme d’« euthanasie » correspond bien à ce qui se met actuellement en place.
Mais dans la loi néerlandaise, l’euthanasie fait nécessairement suite à une demande du patient, qu’elle soit actuelle ou qu’elle résulte de ses directives anticipées.
La campagne médiatique qui a précédé cette initiative depuis plus d’un an, et la complicité d’une grande partie de la presse néerlandaise qui insiste sur le « soulagement » des parents qui restent impuissants devant l’épreuve de la maladie de leur enfant, ont rendu possible cette nouvelle transgression. C’est l’illustration du principe du glissement vers toujours plus de barbarie, une fois que l’interdit de tuer l’innocent, point fondamental de la loi naturelle inscrite dans le cœur de tout homme (mais parfois bien obscurcie…) a été écarté. Cela étant acquis, les étapes suivent à leur rythme, selon les pays et l’évolution des mentalités.
La pente glissante de l’euthanasie
Le verrou de l’interdit frappant la mort donnée à celui qui souffre (comme dans l’euthanasie), ou à celui qui arrive au mauvais moment (comme dans l’avortement) a donc sauté. Et les Pays-Bas sont passés par de multiples évolutions déjà : celle du nombre (une mort sur vingt y résulte déjà d’une euthanasie), celle des nouveaux cas justifiant l’euthanasie — souffrance psychique, maladie cognitive en voie d’aggravation, multiplication d’affections dont aucune n’est mortelle, état de démence accompagné d’une déclaration de demande d’euthanasie préalable, euthanasies en couple — celle du regard public sur la mort choisie. L’euthanasie des mineurs (de 12 à 16 ans avec l’accord parental, puis jusqu’à 18 ans sans cet accord, même si les parents doivent être impliqués dans la discussion) est possible depuis que la loi néerlandaise d’euthanasie, la première au monde, est entrée en vigueur en 2002.
Pour les bébés de moins de 1 an, la mise à mort délibérée par voie médicale est possible aux Pays-Bas depuis 2004 selon le « protocole de Groningue » mis sur pied par des pédiatres et des officiers de justice de cette ville pour répondre aux cas où « la seule façon de mettre fin à la douleur » serait de « laisser mourir le patient de manière très minutieuse », sans pour autant encourir une accusation de meurtre
Lire la suitePierre Poilievre soutient un projet de loi visant à empêcher l’extension de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Looker Studio/Adobe Stock
8 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, déclare qu’il soutiendra un projet de loi qui empêcherait le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau d’étendre « de manière imprudente » les lois nationales sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
« Les conservateurs demandent à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral de protéger les Canadiens vulnérables et de mettre fin immédiatement à l’extension de l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de maladie mentale », a déclaré le PCC dans un communiqué de presse lundi.
« Le gouvernement libéral continue d’ignorer le nombre croissant d’experts qui affirment que l’expansion de l’Aide médicale à mourir (AMM) met en danger la vie des Canadiens les plus vulnérables. »
Lors d’une conférence de presse lundi, M. Poilievre a mis l’accent sur un nouveau projet de loi présenté par le député Ed Fast il y a quelques semaines, qui annulerait l’expansion des lois canadiennes sur l’aide médicale à mourir.
M. Poilievre, qui est favorable à l’avortement, a déclaré qu’il soutiendrait le projet de loi C-314, car il supprimerait l’extension des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales.
Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes le 10 février 2023.
Lire la suiteLes enfants canadiens pourraient être euthanasiés avec ou sans le consentement de leurs parents
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Un rapport du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMAD) a été déposé à la Chambre des communes le 15 février dernier. Ce rapport préconise une expansion radicale de l’euthanasie (AMM) au Canada. Entre autres recommandations, le rapport préconise d’étendre l’euthanasie aux enfants « mineurs matures ».
La recommandation 19 du rapport demande :
Que le gouvernement du Canada établisse l’obligation, lorsque c’est approprié, de consulter les parents ou les tuteurs légaux d’un mineur mature pendant le processus d’évaluation d’une demande d’AMM, mais qu’ultimement la priorité soit donnée à la volonté d’un mineur ayant la capacité décisionnelle requise.
Pour mieux comprendre la recommandation 19, nous devons revenir à la politique élaborée par The Hospital for Sick Children de Toronto (Hôpital pour enfants malades) sur l’euthanasie pour les « mineurs matures » qui a été publiée sous forme de rapport dans « the Journal of Medical Ethics » en septembre 2018.
Selon un article de Sharon Kirkey publié par Sun Media le 9 octobre 2018 : les éthiciens de l’Hôpital pour enfants estiment qu’il n’y a pas de différence entre tuer quelqu’un et le laisser mourir.
Kirkey rapporte :
Lire la suiteLe groupe de travail a déclaré qu’il n’était pas convaincu qu’il existe une différence significative pour le patient « entre le fait d’être consensuellement assisté dans sa mort (dans le cas de l’AMM) et le fait d’être consensuellement autorisé à mourir (dans le cas du refus des interventions de maintien en vie) ».
Des parents canadiens endeuillés réclament de meilleurs soins palliatifs au lieu de l'euthanasie
Mike, Markus et Jennifer Schouten.
Par Irene Grace Bom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mike Schouten
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Le dernier témoignage devant la commission mixte spéciale du Parlement et du Sénat sur l’aide médicale à mourir (AMM) — donné par l’un des principaux défenseurs pro-vie du Canada — a consisté en un vigoureux appel à offrir une meilleure aide médicale aux personnes souffrantes plutôt qu’un accès accru à l’euthanasie.
Vendredi dernier, Mike Schouten, directeur de We Need a Law (« Nous avons besoin d’une loi », une initiative anti-avortement de longue date) et directeur du plaidoyer de l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada (Association pour l’action politique réformée au Canada), ainsi que son épouse Jennifer, ont lancé cet appel en se basant sur les excellents soins palliatifs prodigués à leur fils Markus, âgé de 18 ans, avant son décès le printemps dernier.
M. Schouten a fait valoir de manière convaincante que le fait d’offrir l’euthanasie aux mineurs considérés comme admissibles accroît le traumatisme de tous ces mineurs et de leurs familles : « En donnant à certains mineurs le droit de demander, vous mettez tous les mineurs et leurs familles dans une position où ils sont obligés de réfléchir. »
Schouten a déclaré que si Markus s’était vu proposer l’euthanasie, « le message entendu aurait été clair : nous pensons que ta vie ne vaut pas la peine d’être vécue et si tu le veux, nous pouvons y mettre fin pour toi ».
Ce message, lorsqu’il est donné par des figures d’autorité telles que des parents ou des médecins à leurs enfants mourants, « conduit au désespoir — et ce désespoir conduira à davantage de demandes d’Aide médicale à mourir (AMM) », a déclaré Schouten.
Détails candides des dernières heures de la vie de leur fils
Schouten et sa femme Jennifer ont perdu leur fils de 18 ans le 29 mai, 15 mois seulement après qu’on lui ait diagnostiqué un sarcome d’Ewing, une forme agressive de cancer des os.
Le couple a partagé avec franchise les derniers jours de la vie de leur fils, ce qui a donné un aperçu très personnel et éclairé sur une question qui suscite souvent une répétition superficielle de slogans politiques sur la liberté de choix.
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