Prisha Mosley.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Une jeune femme qui a été persuadée de subir des interventions hormonales et chirurgicales pour « devenir » un « homme » et qui a, depuis, détransitionné, s’élève contre ce processus transgenre qui repose sur du « charlatanisme » et de la « pseudo-science ».
Prisha Mosley, maintenant âgée de 26 ans, luttait, à l’âge de 17 ans et à la suite d’un viol, contre l’anorexie et des idées suicidaires. Des conversations en ligne avec des activistes transgenres l’ont convaincue que sa détresse était due au fait que son « corps se battait pour être un garçon », comme elle l’a déclaré à Fox News.
Lorsqu’elle a fait part de ses idées aux professionnels de la santé qui tentaient de résoudre son anorexie, on lui a « presque immédiatement » donné des pilules hormonales qui ont perturbé son cycle menstruel.
Mme Mosley a mis en évidence l’irrationalité et le double standard absurde auxquels la profession médicale a recours lorsqu’elle aborde la dysphorie de genre.
« J’ai été traitée pour des croyances délirantes pendant un certain temps », a expliqué Mme Mosley à Fox News Digital. Mais lorsque j’ai exprimé un délire différent, à savoir « je suis né dans le mauvais corps » au lieu de « je suis grosse », alors que j’étais en train de mourir d’anorexie, j’ai été traitée médicalement pour cela.
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Quelques jours après avoir été mise sous testostérone, Mme Mosley a déclaré qu’elle avait commencé à ressentir des effets « troublants », notamment des modifications de ses organes génitaux.
« J’avais 17 ans. Je n’avais jamais pu consentir légalement à des relations sexuelles en tant qu’adulte. Je ne savais rien de mon corps, si ce n’est qu’il me faisait peur. Et puis on m’a donné les moyens de le changer et on m’a dit que ce changement me mettrait en sécurité », a déclaré Mme Mosley.
La jeune femme a déploré que les professionnels de la santé l’aient induite en erreur en lui faisant croire que cette transition physique soulagerait sa détresse mentale, et qu’ils n’aient pas correctement expliqué, ni à elle ni à ses parents, les risques liés aux interventions hormonales et chirurgicales. Mme Mosley souffre toujours de problèmes de santé, notamment de douleurs chroniques, à la suite des effets de la testostérone et de sa double mastectomie.
« Dans mon corps, il n’y avait aucun problème qui devait être traité par la médecine. Je souffrais d’une détresse mentale et je me suis basée sur la croyance que cette détresse était en quelque sorte liée à l’essence de mon sexe et que cette essence ou cette âme était piégée dans le mauvais corps. C’est du charlatanisme », a-t-elle déclaré à Fox News.
« Je n’avais pas une espèce d’essence magique de genre qui était piégée dans mon corps de fille et pour laquelle je devais être soignée. C’est de la pseudoscience », a-t-elle poursuivi.
« Dès qu’un patient dit qu’il est trans, peu importe ce qui s’est passé avant ou ce qui se passe actuellement, l’éthique disparaît. Il n’y a plus besoin de soins fondés sur des preuves », a-t-elle affirmé. « Il n’y a pas de norme de soins. Il s’agit d’une solution unique, qui vous fait glisser dans un pipeline de bloqueurs [de puberté], d’hormones, de chirurgie ».
« Dès qu’une personne dit “je suis trans” ou “je souffre de dysphorie de genre”, les médecins commencent à faire des expériences sur elle, à lui mentir et à ne plus se conformer aux normes médicales », a-t-elle ajouté.
« Tout ce que le médecin a à faire, c’est de vous faire croire que vous êtes heureuse de ce qu’il décide de vous faire. Et si vous êtes suffisamment dupée pour ne pas vous suicider — ce qui a été mon cas : j’espérais que j’allais être transformée par magie en un garçon sain et sauf, et je suis restée en vie pour cela — tant que vous êtes dans cet état de tromperie et d’illusion, vous êtes considéré comme un succès », a-t-elle poursuivi.
Quelques années plus tard, Mosley s’est rendu compte qu’elle avait fait une « terrible erreur » et a arrêté de prendre les médicaments avant de se retransformer physiquement en femme.
Elle a la chance que sa fertilité soit restée intacte, contrairement à certaines personnes qui subissent un traitement hormonal transgenre intensif, et elle a, depuis, donné naissance à un petit garçon. Cependant, elle souffre beaucoup de douleurs nerveuses chroniques.
« Je regrette d’avoir fait confiance à des gens qui gagnaient de l’argent sur ma détresse et ma vulnérabilité », a déclaré Mme Mosley dans un message adressé aux jeunes atteints de dysphorie de genre.
De nombreuses preuves montrent que l’« affirmation » de la confusion de genre entraîne de graves préjudices, en particulier lorsqu’elle est pratiquée sur des enfants impressionnables qui n’ont pas le développement mental, la maturité émotionnelle et l’expérience de la vie nécessaires pour prendre en compte les ramifications à long terme des décisions qui leur sont imposées, ni une connaissance complète des effets à long terme des procédures chirurgicales et chimiques qui modifient la vie, transforment le corps, et sont souvent irréversibles.
Les études montrent que plus de 80 % des enfants souffrant de dysphorie de genre la surmontent d’eux-mêmes à la fin de l’adolescence, et que les procédures de « transition » ne parviennent pas à résoudre la tendance accrue des personnes souffrant de confusion de genre à se mutile et à se suicider — voire l’exacerbent, notamment en renforçant leur confusion et en négligeant les véritables causes profondes de leurs troubles mentaux.
De nombreux détransitionneurs, souvent ignorés, témoignent des dommages physiques et mentaux causés par le renforcement de la confusion sexuelle, ainsi que de la partialité et de la négligence du corps médical sur le sujet, dont beaucoup adoptent une approche militante de leur profession et abordent les cas avec une conclusion prédéterminée en faveur de la « transition ».