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Une employée du Planned Parenthood déclare qu’il est « malheureux » que l’avortement d’une mineure n’ait pas eu lieu

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bearfotos/Freepik

15 avril 2024, Chape Hill, Caroline du Nord (LifeSiteNews) — Un membre du personnel d’un centre Planned Parenthood de Caroline du Nord a été enregistrée récemment en train de décrire comme « malheureux » le fait qu’un avortement forcé sur une mineure n’ait pas eu lieu.*

Operation Rescue a obtenu l’enregistrement d’un appel au 911 du Chapel Hill Health Center-Planned Parenthood concernant une jeune fille de 16 ans venue se faire avorter le 13 mars, accompagnée de plusieurs personnes, dont un petit ami et un parent. Des voitures de police ont été vues arrivant au bâtiment ce jour-là, mais si la jeune fille a été escortée en toute sécurité, aucune arrestation ne semble avoir eu lieu à ce moment-là.

Dans ce cas, Planned Parenthood a signalé la tentative d’avortement forcé, comme l’exige la loi de Caroline du Nord, mais, ce faisant, l’employée qui a passé l’appel a fait une déclaration qui ouvre une fenêtre sur la mentalité sous-jacente du géant de l’avortement.

« Nous sommes à la clinique aujourd’hui, et nous avons une mineure qui nous a révélé qu’elle était forcée de subir son intervention aujourd’hui », a-t-elle déclaré. « Malheureusement, mon prestataire ne fera pas l’intervention si elle est forcée, mais la patiente a dit qu’elle était avec sa famille, qui l’a menacée de l’envoyer chez sa grand-mère si elle n’avorte pas, car elle dit qu’elle est très violente et que lorsqu’elle était là-bas auparavant, elle était suicidaire » (accentuation ajoutée).

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« Malheureusement ? » a répondu Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Malheureux pour qui ? Pour l’enfant terrifiée que l’on intimide pour qu’elle choisisse la mort pour son propre enfant, ou pour les résultats financiers de Planned Parenthood qui a perdu l’argent du sang que ceux qui exercent la coercition auraient payé pour détruire deux vies ce jour-là ? »

Bien que présentant l’avortement comme une question de « choix », les partisans de l’avortement ont longtemps fermé les yeux sur la coercition à l’avortement, qui est un outil populaire pour dissimuler et perpétuer les abus sexuels.

La série « Aiding Abusers » du groupe pro-vie Live Action s’appuie sur des reportages, des témoignages et des vidéos d’infiltration pour exposer la volonté des employés de Planned Parenthood d’avorter les bébés de jeunes filles âgées d’à peine 12 ans sans signaler à la police les signes d’un viol légal ou forcé. Cela permet aux hommes qui ont amené les jeunes filles à leur rendez-vous de les ramener chez eux et de continuer à abuser d’elles.

L’année dernière, l’institut pro-vie Charlotte Lozier a publié une étude dans laquelle 1 000 Américaines ont été interrogées. Il en ressort que 61 % des femmes qui se font avorter le font sous la pression de « partenaires masculins, de membres de la famille, d’autres personnes, de préoccupations financières et d’autres circonstances ».

« Forcer une femme à avorter, y compris une mineure, est illégal dans les 50 États des États-Unis d’Amérique », selon le Centre contre les avortements forcés de la Fondation pour la justice, qui propose diverses ressources d’information pour aider les personnes qui subissent des pressions pour tuer leur bébé.


*Il est en effet curieux que cette employée ait dit qu’il était « malheureux » que l’avortement en question ne puisse avoir eu lieu, peut-être que c’est ce qu’elle pensait, mais je doute qu’elle ait pensé qu’il fût « malheureux » qu’un avortement forcé n’eût pas eu lieu. Peut-être que ce choix de mots infortuné n’a aucun rapport avec ce que pense l’employée de l’avortement. — A.H.



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