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Une députée ougandaise demande au gouvernement canadien de ne pas diffuser de propagande pro-avortement en Afrique

Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ParlVu

7 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — La députée ougandaise Lucy Akello s’est adressée au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international mardi, disant au gouvernement canadien que sa nation n’est pas intéressée à ce que l’avortement soit lié à l’aide internationale de pays développés comme le Canada.

Lucy Akello a commencé par une déclaration ferme sur les efforts du gouvernement canadien pour imposer aux Africains une mentalité favorable à l’avortement : « En ce qui concerne l’avortement, nos peuples sont toujours fidèles à la vérité religieuse et aux cultures … il semble que peu importe la quantité d’argent dépensée pour donner une bonne image de l’avortement, nos peuples voient toujours à travers l’argent, le marketing et l’éducation de masse… »

« L’Afrique a une longue histoire de colonisation, tout comme le Canada, avec des gouvernements étrangers qui nous disent ce qui est bon pour nous ou quelles devraient être nos priorités », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que les femmes, qu’elle représente en tant que députée, sont « capables de voir clair » dans les efforts déployés pour répandre une mentalité abortive et contraceptive en Afrique. « Nous pensons que la vie commence dès la conception », a-t-elle déclaré. « Là d’où je viens, une fois que la conception a eu lieu, c’est la vie. »

Mme Akello a expliqué qu’en Ouganda, même les bébés ayant subi une fausse couche sont « enterrés décemment, quel que soit leur sexe ».

Pour étayer sa position en faveur de la vie en Afrique, elle a cité de nombreuses études réalisées sur le continent qui démontrent que « l’écrasante majorité des Africains » sont favorables à la vie.

Elle a déclaré que les activités pro-vie l’emportaient largement sur tout sentiment pro-avortement sur le continent et qu’il n’existait « pratiquement pas » d’actions anti-vie. « Les enfants à naître ont le droit de vivre et méritent d’être protégés par la loi », a-t-elle poursuivi.

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Mme Akello a déclaré à la commission que le fait d’imposer la contraception hormonale aux Africains « nuit » aux femmes africaines en raison des « effets secondaires de la contraception hormonale ». Elle a également critiqué les efforts déployés par le Canada pour diffuser une prétendue éducation sexuelle en Afrique.

« Les parents que je représente considèrent l’éducation sexuelle comme une atteinte à la santé et à l’innocence des enfants ».

Elle a terminé son discours d’ouverture en implorant le gouvernement canadien de consacrer davantage de ressources à « maintenir les petites filles à l’école plutôt que de leur donner des contraceptifs ».

Le ministre fantôme du développement international, le député conservateur Garnett Genuis, a posé la première question après l’avoir remerciée d’avoir fait le voyage au Canada et s’en est pris à ses collègues politiciens : « Parfois, nous avons des fonctionnaires qui ne veulent pas quitter leur bureau pour être avec nous en personne ».

Il a demandé à Mme Akello comment les pays développés pouvaient contribuer à apporter des ressources aux pays en développement comme l’Ouganda sans imposer des valeurs qui n’y sont pas les bienvenues.

Elle a répondu que dans le passé, les donateurs demandaient quelles étaient les valeurs d’une nation avant d’offrir des ressources, mais que les choses avaient changé et que les dons étaient désormais assortis d’une idéologie. Les donateurs disent aux Africains : « Vous devez correspondre à nos valeurs » pour recevoir de l’argent et des ressources.

« Si vous voulez aider, a-t-elle poursuivi, venez construire ce que j’ai, au lieu de me faire correspondre à vos priorités. »

Elle a réitéré son insistance sur le fait que le soutien international de nations telles que le Canada devrait se concentrer sur le maintien des jeunes femmes à l’école. « Lorsque les jeunes filles restent à l’école, elles échappent à coup sûr aux grossesses non désirées ». Mme Akello a également déclaré qu’il fallait davantage de fonds pour les centres de santé maternelle et pédiatrique, plutôt que pour les contraceptifs et l’avortement.

Le député libéral Robert Oliphant a exprimé son désaccord avec la présentation de Mme Akello et a déclaré que la souveraineté de l’Ouganda en tant que nation et culture passait après ce que « la communauté mondiale a décidé ». Il lui a dit que « les droits de l’homme sont universels et transcendent les frontières politiques ».

Akello a répondu à Oliphant en disant : « Vous avez raison, les droits de l’homme sont universels », et elle a ajouté que « personne ne sera tué parce que chaque vie compte ».



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