Un ministre ougandais accuse le gouvernement américain d’utiliser les restrictions sur les visas pour promouvoir l’agenda LGBT
Henry Okello Oryem, ministre des Affaires étrangères de l'Ouganda.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
9 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda a récemment accusé les États-Unis d’utiliser les restrictions de visa imposées aux hommes politiques ougandais pour « promouvoir l’agenda LGBT » dans ce pays conservateur.
Le mercredi 6 décembre, Henry Okello Oryem, ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda, a déclaré à Reuters qu’« il y a eu un coup d’État au Département d’État des États-Unis par des partisans de l’agenda LGBT en Afrique ».
« Pourquoi n’imposent-ils pas les mêmes sanctions aux pays du Moyen-Orient qui ont des lois identiques ou plus sévères contre les LGBT ? » s’interroge M. Oryem. Il a également promis que « s’ils refusent les visas à nos députés, ils iront à Shanghai ou à Guangzhou ». Il a ajouté qu’« il y a beaucoup de beaux endroits à visiter » en dehors des États-Unis.
Lire la suiteLe président ougandais reproche à la Banque mondiale d’avoir gelé ses prêts en raison de la loi anti-sodomie de son pays
Yoweri Musevini, président de l'Ouganda.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 août 2023, Kampala, Ouganda (LifeSiteNews) — Le président de l’Ouganda, le général Yoweri Museveni, a assuré à ses citoyens que l’économie du pays n’a pas besoin de l’aide de l’Occident si cette aide est liée à l’acceptation de l’homosexualité.
Dans une déclaration officielle faite en réponse au gel des prêts accordés à l’Ouganda par la Banque mondiale, le président a déclaré qu’il voulait « informer tout le monde, à commencer par les Ougandais, que l’Ouganda se développera avec ou sans prêts ».
« Avec discipline, patriotisme et en luttant contre la corruption, nous prospérerons, car notre agriculture est là, nos industries se développent et notre secteur de services est en expansion. Il est donc regrettable que la Banque mondiale et d’autres acteurs osent vouloir nous contraindre à abandonner notre foi, notre culture, nos principes et notre souveraineté, en utilisant l’argent. Ils sous-estiment vraiment tous les Africains », a déclaré M. Museveni.
La déclaration a d’abord été rendue publique dans une lettre manuscrite du président, qu’il a postée sur X, anciennement appelé Twitter. Elle a ensuite été publiée dans un communiqué de presse officiel le jeudi 10 août.
Cette déclaration intervient après que la Banque mondiale ait décidé cette semaine de refuser à l’Ouganda toute demande de prêt en raison de sa récente loi anti-homosexualité, qui vise à protéger le mariage et les enfants en imposant des sanctions pénales pour les actes de sodomie et les viols homosexuels d’enfants et de personnes vulnérables.
Lire la suiteUne députée ougandaise demande au gouvernement canadien de ne pas diffuser de propagande pro-avortement en Afrique
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ParlVu
7 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — La députée ougandaise Lucy Akello s’est adressée au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international mardi, disant au gouvernement canadien que sa nation n’est pas intéressée à ce que l’avortement soit lié à l’aide internationale de pays développés comme le Canada.
Lucy Akello a commencé par une déclaration ferme sur les efforts du gouvernement canadien pour imposer aux Africains une mentalité favorable à l’avortement : « En ce qui concerne l’avortement, nos peuples sont toujours fidèles à la vérité religieuse et aux cultures … il semble que peu importe la quantité d’argent dépensée pour donner une bonne image de l’avortement, nos peuples voient toujours à travers l’argent, le marketing et l’éducation de masse… »
« L’Afrique a une longue histoire de colonisation, tout comme le Canada, avec des gouvernements étrangers qui nous disent ce qui est bon pour nous ou quelles devraient être nos priorités », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que les femmes, qu’elle représente en tant que députée, sont « capables de voir clair » dans les efforts déployés pour répandre une mentalité abortive et contraceptive en Afrique. « Nous pensons que la vie commence dès la conception », a-t-elle déclaré. « Là d’où je viens, une fois que la conception a eu lieu, c’est la vie. »
Mme Akello a expliqué qu’en Ouganda, même les bébés ayant subi une fausse couche sont « enterrés décemment, quel que soit leur sexe ».
Pour étayer sa position en faveur de la vie en Afrique, elle a cité de nombreuses études réalisées sur le continent qui démontrent que « l’écrasante majorité des Africains » sont favorables à la vie.
Elle a déclaré que les activités pro-vie l’emportaient largement sur tout sentiment pro-avortement sur le continent et qu’il n’existait « pratiquement pas » d’actions anti-vie. « Les enfants à naître ont le droit de vivre et méritent d’être protégés par la loi », a-t-elle poursuivi.
Lire la suiteDes représentants de Biden critiquent le président ougandais au sujet de son opposition au programme LGBT
Yoweri Museveni, président d'Ouganda.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chatham House/Flickr
9 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Des représentants de l’administration Biden ont interpellé le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au sujet de ses positions et de celles de son pays sur les questions LGBT lors d’une récente réunion censée discuter de commerce, de faim et de climat, ce qui montre une fois de plus où se situent les priorités de la Maison-Blanche.
The Grio rapporte qu’au milieu du mois dernier, Museveni a rencontré plusieurs membres du département d’État américain, qui ont profité de l’occasion pour l’interpeller sur la criminalisation des actes homosexuels et des unions de même sexe en Ouganda. Une loi, abrogée depuis, que Museveni a signée en 2014 rendait les rapports sexuels entre membres du même sexe passibles de prison à vie.
Une source au fait de l’échange a déclaré à The Grio qu’en réponse, Museveni a maintenu que les personnes LGBT étaient « affreuses » et que les chefs religieux ougandais étaient « entièrement contre elles », mais qu’il a accepté de ne plus les faire arrêter.
« L’administration Biden-Harris a placé la promotion du respect des droits de l’homme des personnes LGBTQI+ — et de toutes les personnes, dans le cadre d’une démocratie forte et inclusive — au centre de sa politique étrangère », a déclaré au journal un porte-parole du département interrogé sur la réunion. « Les États-Unis poursuivront leurs efforts pour faire progresser la démocratie et promouvoir le respect des droits de l’homme et félicitent les membres de la société civile ougandaise qui travaillent en première ligne pour sensibiliser et chercher à mettre fin aux violations continues des droits de l’homme. »
La ligne dure de l’Ouganda l’a longtemps mis en porte-à-faux avec les États-Unis et une grande partie de l’Europe. En novembre, les Ougandais ont rejeté un projet d’accord commercial avec l’Union européenne en raison de ce que le vice-président du Parlement, Thomas Tayebwa, a appelé des « clauses cachées » relatives à la sexualité, à la « promotion des LGBT » ou homosexuels et à l’avortement. « L’UE exige que nous prenions une certaine voie ; elle devrait aussi connaître le caractère de notre société », avait-il déclaré alors.
L’administration Biden, qui est résolument pro-LGBT, n’a pas toujours su critiquer d’autres pays au nom des droits de l’homme, notamment en adoptant une approche plus souple à l’égard de la Chine communiste, qui asservit sa population musulmane ouïgoure et pratique la politique de l’enfant unique, avec avortement et stérilisation forcés.
L’Ouganda rejette la résolution de l'ONU déclarant l’avortement « droit de l’homme »
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
(LifeSiteNews) — L’Ouganda, pays africain, a publiquement rejeté la récente proclamation de l’avortement, par les Nations Unies (ONU), en tant que « droit de l’homme ».
L’Ouganda, ainsi que plusieurs autres pays africains, a exprimé son opposition à la résolution adoptée le 2 septembre par les Nations unies, intitulée « Coopération internationale sur l’accès à la justice, aux recours et à l’assistance pour les survivants de violence sexuelle », qui demande à chaque nation d’assurer « l’accès à l’avortement sécurisé » pour ses citoyens tout en définissant l’avortement comme un « droit de l’homme ».
« Nous ne promouvons ni ne soutenons l’avortement en Ouganda », a déclaré le Dr Jesca Nsungwa, commissaire à la santé maternelle et infantile au ministère ougandais de la Santé, dans une entrevue accordée à Monitor News lundi.
« Nous sommes pro-vie et, par conséquent, nous nous opposons à cette définition. Il y a beaucoup de choses qui sont présentées comme un “droit de l’homme”, y compris l’homosexualité, mais nous ne les soutenons pas [comme tels] compte tenu de nos lois, de notre culture et de nos mœurs », a ajouté Nsungwa.
Malgré la pression exercée par les Nations unies, l’avortement reste totalement illégal en Ouganda, sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger.
En fait, l’avortement est explicitement condamné dans l’Article 22 (2) de la Constitution ougandaise, qui stipule que : « Personne n’a le droit de mettre fin à la vie d’un enfant à naître, sauf dans les cas autorisés par la loi. »
Lire la suiteDes catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteUn saint pour le mois de juin, Charles Lwanga — tout autre chose que les fredaines LGBT
Saint Charles Lwanga.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wulman83/Wikimedia Commons
En ce mois de juin — que certains appellent bizarrement le mois de la « fierté », sous-entendant par-là toute sorte de pratiques énumérées dans le sigle LGBT (bien qu’il y en aurait davantage paraît-il…) — dédié au Sacré-Cœur de Jésus, il est bon de se rappeler les saints qui ont leur fête inscrite ce mois-ci, comme saint Jean-Baptiste, décapité pour avoir rappelé à Hérode qu’il ne pouvait pas prendre la femme de son frère…
Aujourd’hui, jeudi 3 juin, c’est la fête de saint Charles Lwanga et de ses compagnons martyrs.
Savez-vous pourquoi il a été exécuté ? Ayant refusé, ainsi que ses compagnons, de participer au vice contre nature du roi Mwanga, et s'étant ainsi attirer la colère de cet individu, il a refusé d’apostasier.
Des jeunes chrétiens déjà, qui étaient « pages » du roi avaient été victimes de sa vindicte, décapités ou percés d’un coup de lance, saint Joseph Mkasa, qui avait reproché au roi ses débauches, et saint Denis Sebuggwawo, qui avait instruit dans la foi un autre page. Après l’assassinat de ce dernier, le roi, qui détestait les chrétiens en partie pour le refus qu’il se faisait opposer, fit comparaître devant lui les autres pages chrétiens, selon EWTN :
Saint Charles Lwanga, qui avait succédé à Joseph Mkasa à la tête des « pages », baptisa secrètement quatre d’entre eux qui étaient des catéchumènes ; parmi eux, saint Kizito, un garçon de treize ans que Lwanga avait sauvé à plusieurs reprises des desseins du roi. Le lendemain matin, tous les pages furent rassemblés devant Mwanga, et les chrétiens reçurent le l’ordre de se séparer des autres : sous la conduite de Lwanga et de Kizito, l’aîné et le plus jeune, ils s’exécutèrent — quinze jeunes hommes, tous âgés de moins de vingt-cinq ans. Ils furent rejoints par deux autres personnes déjà arrêtées et par deux soldats. Mwanga leur demande s’ils avaient l’intention de rester chrétiens. « Jusqu’à la mort », répondirent-ils. « Alors mettez-les à mort ! »
Le lieu d’exécution désigné, Namugongo, était à trente-sept miles, et le convoi partit immédiatement. Trois des jeunes gens furent tués sur la route ; les autres subirent un emprisonnement cruel de sept jours à Namugongo pendant qu’on préparait un immense bûcher. Puis, le jour de l’Ascension, le 3 juin 1886, ils furent emmenés, dépouillés de leurs vêtements, ligotés et enveloppés dans des nattes de roseau. Les fagots vivants furent déposés sur le bûcher (un des garçons, saint Mbaga, fut d’abord tué d’un coup sur la nuque par ordre de son père qui était le bourreau en chef), et on y mit le feu.
Comme saint Charles Lwanga et ses compagnons martyrs, refusons de participer, ne fût-ce qu'en agitant un drapeau arc-en-ciel, aux débauches LGBT.
Saint Charles Lwanga et ses compagnons, priez pour nous qui sommes au milieu d’un monde pervers et décadent.