Chaîne de la Vie 2024
Chaîne de la Vie au croisement du Boulevard Le Carrefour et l’Avenue Terry-Fox à Laval, le 6 octobre 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Le dimanche 6 octobre, près de 350 chaînes ont eu lieu au Canada, dont une vingtaine au Québec. La Chaîne de la Vie est un événement de prière et de manifestation pacifiques et silencieuses pour promouvoir la protection de l’enfant à naître, c’est-à-dire, le protéger de l’avortement. Deux chaînes ont également été tenues au Togo en Afrique par le groupe Vie Féconde, inspiré par notre action au Québec.
Voici des photos de plusieurs de nos chaînes au Québec :
Boulevards Saint-Michel et Crémazie
Trudeau promet 200 millions de dollars pour promouvoir l’avortement et l’éducation sexuelle en Afrique
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel
1er octobre 2024 (LifeSiteNews) — Le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau dépense 200 millions de dollars pour promouvoir l’« éducation » sexuelle et le meurtre d’enfants à naître en Afrique.
Selon un communiqué de presse du 24 septembre, le gouvernement Trudeau dépense 200 millions de dollars de fonds publics pour promouvoir la « santé sexuelle et reproductive globale » en Afrique, dont 48 millions de dollars iront directement au pro-avortement International Planned Parenthood Federation (IPPF).
« Le premier ministre Trudeau a annoncé l’octroi de plus de 200 millions de dollars à des projets qui feront progresser la santé et les droits sexuels et génésiques des femmes et des jeunes filles, renforceront l’action en faveur de l’égalité des sexes et de l’équité salariale, lutteront contre le changement climatique, soutiendront les efforts d’intervention humanitaire et rétabliront la sécurité et la stabilité en Haïti, apporteront un soutien institutionnel aux Nations unies et favoriseront la paix, la sécurité et les droits de l’homme à l’échelle mondiale », indique le communiqué de presse.
L’IPPF a promis d’utiliser les fonds pour fournir « une éducation sexuelle complète aux jeunes, [et] donner accès à des soins d’avortement sûrs et légaux centrés sur la personne, y compris des soins post-avortement » au cours des prochaines années.
Lire la suiteLa démographie de l’Afrique connaît une baisse inédite et rapide
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Seyiram Kweku/Pexels
Voilà des décennies qu’on nous explique que l’Afrique connaît une démographie galopante qui provoquera — « changement climatique » aidant — une pression migratoire inédite sur les pays développés. Mais les prédictions des démographes sont démenties par les faits : la fertilité africaine connaît une baisse inédite et rapide — dans le sillage d’un mouvement mondial de contraction et de vieillissement des populations qui fait que dans la majorité des pays, les naissances ne sont déjà plus à même d’assurer le remplacement des générations.
Face à ce lent suicide, la vitalité africaine constituait une sorte de preuve que la fatalité n’existe pas. N’oublions pas, au passage, que l’une de ses grandes raisons aura été l’œuvre des colonisateurs occidentaux, qui ont apporté les infrastructures, les soins modernes — souvent grâce à l’Eglise catholique —, l’amélioration de l’hygiène, l’amélioration spectaculaire de la santé infantile…
Plus récemment, l’ONU et les grandes institutions internationales publiques et privées ont au contraire tout fait pour diffuser ce qu’elles appellent la « santé reproductive » : en clair, la contraception sous toutes ses formes et la pression pour légaliser l’avortement.
MercatorNet résume ainsi les statistiques à jour en 2021 publiées par la revue scientifique The Lancet : « L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde dont l’indice synthétique de fécondité (ISF) est supérieur au taux de remplacement, actuellement estimé entre 4,3 et 4,6. Le taux de fécondité est passé de 8 % des naissances mondiales en 1950 à 30 % en 2021, pour atteindre 54 % à la fin du siècle. Bien que l’ISF de la région diminue rapidement, toute contraction de la population subsaharienne ne se produira pas avant au moins un siècle. »
Lire la suite« Ils nous envoient des missionnaires du mal » : des évêques déplorent la campagne homosexuelle occidentale en Afrique
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
29 août 2024 (LifeSiteNews) — Les archevêques catholiques africains tirent la sonnette d’alarme au sujet des efforts occidentaux visant à endoctriner les Africains dans des styles de vie homosexuels, ce qu’un prélat décrit comme un nouveau type de prosélytisme — un prosélytisme « diabolique ».
Des ecclésiastiques de premier plan de toute l’Afrique subsaharienne ont dénoncé, dans des entretiens exclusifs avec le National Catholic Register, les tentatives subversives d’ONG occidentales, de travailleurs humanitaires et même de touristes visant à promouvoir l’idéologie LGBT et à inciter les Africains à se livrer à des activités homosexuelles pour de l’argent.
« Autrefois, les missionnaires allaient partout pour prêcher l’Évangile », a déclaré l’archevêque Renatus Leonard Nkwande de Mwanza, en Tanzanie. Sauf qu’aujourd’hui, déplore-t-il, l’Occident « nous envoie des missionnaires du mal ».
Ces efforts sont suffisamment répandus pour que les archevêques du Kenya au Cameroun et du Ghana à la Tanzanie témoignent tous de problèmes similaires, qui incluraient l’endoctrinement LGBTQ dans les salles de classe et les soirées sexuelles entre homosexuels.
L’archevêque Charles Palmer-Buckle de Cape Coast, au Ghana, a décrit au Register comment des touristes attirent des garçons avec de l’argent pour les entraîner dans des activités homosexuelles.
Lire la suiteLes mondialistes s’attaquent aux familles africaines, mais cet homme catholique est dans leur passage
Emil Hagamu.
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Human Life International
9 juillet 2024, Front Virginia (Human Life International) — Pendant trois décennies, Emil Hagamu s’est efforcé de défendre les valeurs communes de la foi et de la famille parmi les quelque 70 millions d’habitants de la Tanzanie. En tant que directeur régional de Human Life International pour l’Afrique anglophone, M. Hagamu a dirigé les activités de ce ministère catholique pro-vie mondial dans 19 des 26 régions de cette nation d’Afrique de l’Est où 30 groupes ethniques différents vivent pacifiquement les uns à côté des autres.
Human Life International Tanzania travaille avec les écoles, les églises, les individus et les familles pour promouvoir une culture de vie. Hagamu supervise la formation des prêtres, des séminaristes, des infirmières, des sages-femmes, des éducateurs et des laïcs. Ces programmes leur inculquent une compréhension de ce que la parole de Dieu et l’Église catholique enseignent sur la vie et la famille et leur donnent les moyens de transmettre ce message dans leurs communautés.
Hagamu a commencé ce ministère sous le nom de Pro-Life Tanzania en juillet 1994. Rapidement placé sous l’égide de l’organisation Human Life International, basée aux États-Unis, Pro-Life Tanzania a commencé à contrer et à réparer les dommages causés aux familles par les centres communautaires d’avortement et de contraception. Ces centres, gérés par Marie Stopes (aujourd’hui connue sous le nom de MSI Reproductive Choices) et UMATI — organisation affiliée à International Planned Parenthood en Tanzanie — exerçaient une influence négative sur les communautés.
La Tanzanie, comme le reste de l’Afrique subsaharienne, est souvent la cible d’efforts de contrôle de la population, ce qui, selon Human Life International, porte atteinte à l’amour et au respect traditionnels des Africains pour la famille.
Hagamu a raconté de nombreuses histoires de familles ravagées par la culture de mort qui promeut l’avortement et la contraception comme « la solution » à la pauvreté. Il raconte que dans toute l’Afrique, les enfants sont toujours très bien accueillis.
Lire la suiteLe cardinal Sarah appelle les théologiens africains à résister à l’idéologie woke occidentale
Le cardinal Robert Sarah.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : John-Henry Westen/LifeSiteNews
5 juin 2024, Obala, Cameroun (LifeSiteNews) — Le cardinal Robert Sarah a dénoncé le rejet de la vérité objective en Occident qui, selon lui, a conduit au relativisme moral manifesté dans les idéologies « woke » d’aujourd’hui, louant l’opposition du pape Benoît XVI à la haine ouverte de l’Europe pour ses racines chrétiennes.
Ancien chef de la Congrégation du Vatican pour le culte divin et les sacrements, le cardinal Sarah a fait ces remarques dans un discours prononcé en avril devant les étudiants de l’école théologique Saint-Cyprien, dans le diocèse d’Obala, au Cameroun. Le thème de son discours était « La vocation d’une université catholique à la lumière de l’enseignement de Benoît XVI ».
Citant l’ancien pape comme guide dans la vie intellectuelle, le cardinal Sarah a souligné la critique de Benoît XVI à l’égard du relativisme moral en Occident : « Sans être orientée vers la vérité, sans une attitude de recherche humble et courageuse de la vérité, toute culture se désintègre, tombe dans le relativisme et se perd dans l’éphémère ».
Expliquant les immenses conséquences sociales du rejet de la vérité objective, le cardinal a poursuivi : « Le sens de la Vérité est le roc qui doit être le fondement de toute culture solide. Sans la recherche de la vérité, nous ne pouvons nous fier à rien. Tout devient liquide ».
Lire la suite« Nous ne sommes pas des marionnettes de l’Occident » — un député ghanéen défend la loi interdisant la sodomie et la promotion LGBTQ
Sam George, député ghanéen.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
5 avril 2024, Accra, Ghana (LifeSiteNews) — Le député ghanéen Sam George a récemment défendu un projet de loi qui criminaliserait le comportement homosexuel — et sa promotion — contre la pression de l’Occident pour annuler la législation.
« Le Ghana n’est pas le 51e État des États-Unis. Le Ghana est un État souverain à part entière », a déclaré M. George sur la chaîne New Dawn Africa lorsqu’on lui a demandé de commenter la dénonciation par le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, du projet de loi parrainé par M. George.
« Je m’attends à ce que Matthew Miller respecte les principes de la démocratie », a déclaré M. George, soulignant que le Ghana est « opposé à l’impérialisme culturel » et ajoutant que M. Miller « devrait s’intéresser davantage à la perte de vies d’enfants dans les écoles américaines en raison de la violence des armes à feu ».
Cette législation, qui n’a pas encore été promulguée, punit le comportement homosexuel d’une peine de six mois à trois ans d’emprisonnement, ainsi que le soutien ou la promotion d’un tel comportement d’une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement.
Le projet de loi prévoit une interdiction totale du « mariage » homosexuel, de l’adoption par des personnes de même sexe et de toute autre manifestation publique d’un comportement homosexuel ou transgenre. Le projet de loi cherche également à réprimer l’idéologie transgenre en interdisant les procédures de mutilation pour les personnes confuses quant au genre.
Lire la suiteLa légalisation de l’avortement rend les Africaines plus vulnérables. Les statistiques sur la mortalité maternelle le prouvent
Par Everhart LSN Africa — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Meshack Enock Mwakibuja/Pexels
24 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Un argument courant en faveur de la légalisation de l’avortement est que les femmes se feront avorter de toute façon, et si l’avortement est illégal, il ne sera pas sécuritaire et des femmes en mourront. Par conséquent, il est préférable de légaliser l’avortement même si l’on s’y oppose moralement. Cet argument est censé être puissant parce qu’il ne repose sur aucune position controversée concernant les droits de l’enfant ou la permissivité morale de l’avortement.
L’une des fonctions essentielles de la loi étant d’assurer la sécurité des citoyens, il est avancé que la loi devrait protéger les femmes en leur permettant d’avorter légalement (et donc, suppose-t-on, « en toute sécurité »). L’argument du « droit à la vie » a même été inversé pour s’appliquer aux femmes : si des femmes meurent à la suite d’un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses, leur droit à la vie a été violé par l’interdiction de l’avortement par l’État — et, par conséquent, cette interdiction ne devrait plus être maintenue. On prétend que la légalisation de l’avortement réduira les décès (maternels) dus à l’avortement et, puisque l’avortement est comptabilisé parmi les décès maternels, réduira la mortalité maternelle dans son ensemble.
Lire la suite10 000 séminaristes africains ont été formés pour contrer les campagnes d’avortement soutenues par l’Occident
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Seventyfour/Adobe Stock
15 novembre 2023, Front Royal, Virginie (HLl) — L’avenir est prometteur pour les catholiques pro-vie d’Afrique, grâce à la formation spéciale des séminaristes assurée par Human Life International, une organisation catholique pro-vie basée aux États-Unis. L’Afrique est une lueur d’espoir pour ceux qui défendent une culture de vie. Alors que Human Life International poursuit sa contre-offensive contre les campagnes occidentales de promotion de l’avortement, les programmes de formation de l’organisation, qui ont touché plus de 10 000 séminaristes africains au cours des 20 dernières années, constituent l’un des nombreux champs fertiles qui portent leurs fruits en Afrique.
Le taux d’avortement en Afrique subsaharienne est en augmentation, même dans les pays où la loi n’autorise l’avortement que pour sauver la vie de la mère. Le nombre annuel d’avortements en Afrique subsaharienne a presque doublé entre 1995 et 2020, passant de 4,3 millions à 8 millions. Sur près d’un million de grossesses surprises signalées rien qu’au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, près de 40 % se sont terminées par un avortement. Human Life International s’efforce de réduire ce taux dans ces trois pays et dans 12 autres pays subsahariens par le biais de programmes de promotion, d’éducation et d’aide à la grossesse.
George Wirnkar, directeur régional de Human Life International pour l’Afrique francophone, a formé des milliers de jeunes hommes appelés à la prêtrise au cours des 25 années qu’il a passées au sein de l’organisation catholique mondiale pro-vie. Chaque année, Human Life International forme 4 500 prêtres et séminaristes dans le monde entier.
Lire la suiteLes gauchistes poussent la révolution sexuelle en Afrique et accusent hypocritement la droite de « néocolonialisme »
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel
11 octobre 2023 — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon explique comment la gauche — en poussant la révolution sexuelle dans les pays africains — est coupable de néocolonialisme, alors que les médias accusent faussement la droite politique de la même chose.
Jonathon commence l’émission en explorant la relation des grands médias avec l’idéologie de gauche.
Il affirme que « pratiquement toutes les branches des médias » ont désormais pris parti dans la guerre culturelle et que, de ce fait, les gens ne peuvent plus tenir compte de la partialité que les médias auraient pu avoir autrement, citant en exemple la couverture médiatique des questions LGBT et de la guerre en Ukraine. Selon lui, lorsque les gens se rendent compte que les médias ont un agenda à travers leur couverture de certains sujets, ils commencent à le voir dans toute leur couverture.
Les médias, selon Jonathon, agissent comme le bras armé de la propagande pour la révolution sexuelle, tentant toujours d’expliquer la réalité, renforçant une position et utilisant une rhétorique exacerbée, même si la confiance dans les médias s’est effondrée.
C’est dans ce contexte que Jonathon explore la question du néocolonialisme de la gauche dans la révolution sexuelle, en citant deux articles — l’un de CNN, l’autre du Guardian — sur les lois anti-sodomie en Afrique.
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