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Une célébrité se fait euthanasier, mettant encore davantage l’horreur de l’euthanasie à la mode

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik

31 octobre 2025 (LifeSiteNews) — Une autre célébrité a choisi de mourir par suicide assisté, contribuant ainsi à mettre à la mode l’euthanasie et le suicide assisté, opérés par un médecin.

Il s’agit cette fois-ci de Jackie Ferrara, artiste et sculpteur de renom, décédée le 22 octobre. Elle était âgée de 95 ans, mais en « bonne santé ». Elle avait simplement décidé qu’elle était prête à partir et qu’elle voulait mourir avant de devoir dépendre de quelqu’un.

« Je ne veux pas d’aide ménagère », a-t-elle déclaré au New York Times dans une récente entrevue. « Je n’ai jamais voulu personne. Je me suis mariée trois fois. Ça me suffit. » Ferrara, qui est Américaine, n’était admissible au suicide assisté ou à l’euthanasie nulle part aux États-Unis, car elle était en bonne santé. Elle s’est donc rendue à l’établissement de Pegasos, à Bâle en Suisse, où elle s’est suicidée.

Ferrara est célèbre dans les cercles artistiques new-yorkais et au-delà ; ses œuvres sont exposées au Museum of Modern Art et elle était réputée pour ses sculptures en planches de bois. Selon le magazine People, sa conseillère en succession et en héritage, Tina Hejtmanek, a confirmé son décès.

J’ai remarqué que le tabloïd utilisait désormais l’acronyme canadien « MAID » (AMM — aide médicale à mourir) pour décrire le suicide de Ferrara, bien qu’il s’agisse d’une publication américaine. Cet acronyme est employé pour éviter le mot « suicide », qui a une charge émotionnelle pour beaucoup de gens. « Suicide assisté » a une connotation dramatique, contrairement à « MAID ».

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J’ai remarqué que le tabloïd utilisait désormais l’acronyme canadien « MAID » (AMM — aide médicale à mourir) pour décrire le suicide de Ferrara, bien qu’il s’agisse d’une publication américaine. Cet acronyme est employé pour éviter le mot « suicide », qui a une charge émotionnelle pour beaucoup de gens. « Suicide assisté » a une connotation dramatique, contrairement à « MAID ».

La couverture médiatique de la cohorte de célébrités qui optent pour le suicide assisté ou l’euthanasie semble être une tentative délibérée de banaliser et de rendre attrayant le recours à l’injection létale. Le 23 septembre, presque exactement un mois avant la mort de Ferrara, Ruth Posner, célèbre survivante de l’Holocauste, est décédée avec son mari dans le même centre de suicide suisse. Posner, qui a survécu à Treblinka, était danseuse, actrice et mémorialiste.

Comme je l’ai souligné à l’époque, le double suicide des Posner s’inscrit dans une tendance inquiétante qui voit des couples en bonne santé mourir ensemble. La presse a couvert ces suicides en termes élogieux.

Le même mois, l’un des auteurs les plus célèbres du Canada a fait la une de l’actualité internationale lorsqu’il a déclaré au New York Times qu’il avait obtenu l’autorisation de recourir à l’euthanasie. Robert Munsch, auteur de classiques pour enfants tels que La Princesse dans un sac et Je t’aimerai toujours, a déclaré qu’il prévoyait mourir par injection létale avant que sa démence ne le rende incapable de prendre cette décision. Il souhaite être tué avant que sa femme ne soit « coincée » avec lui, réduit à l’état de « poids mort ».

Les suicides de célébrités étaient autrefois considérés comme des tragédies sordides. Le suicide par pendaison d’Anthony Bourdain dans une chambre d’hôtel en France en 2018 a été largement pleuré ; les documentaires sur sa carrière soulignent une vie écourtée. La récente augmentation effrayante du nombre de suicides de célébrités en Corée du Sud a suscité une réflexion sur les pressions de la vie publique.

Pourquoi ces décès sont-ils tragiques alors que les suicides assistés d’autres célébrités sont célébrés par le public ? Est-ce parce qu’ils ne sont pas âgés ? Ou est-ce parce qu’ils n’étaient pas malades ? En bref, est-ce simplement l’âgisme ou le capacitisme qui façonnent la réaction ? Les célébrités ne font pas que se suicider, elles sont aidées par le gouvernement et par des organisations à but non lucratif spécialisées dans le suicide. Pourtant, ces histoires sont couvertes avec approbation ou une neutralité prudente.

Si Ferrara, comme Bourdain, s’était pendue dans un placard ; si Munsch, qui heureusement n’a pas encore franchi le pas du suicide assisté, avait été retrouvée mort d’une overdose de médicaments ; si Ruth Posner avait été retrouvée affalée sur son bureau, un pistolet à la main, nous reconnaîtrions tous qu’il s’agit là de tragédies. Mais dès lors que nous introduisons le gouvernement — ce qui est bien plus sinistre — ou des hommes et des femmes en blouse blanche utilisant des acronymes rassurants, cela ne ressemble soudainement plus à un suicide. En fait, nous pouvons même nous leurrer en prétendant qu’il s’agit de « soins de santé ».

La mise en avant des suicides de célébrités est grotesque et dangereuse. Nous devons la dénoncer partout où nous la voyons.



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