Un jeune Canadien diabétique demande l’euthanasie en Suisse
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le gouvernement canadien a récemment repoussé au 17 mars 2024 la mise en œuvre de l'euthanasie pour maladie mentale, mais l'histoire de Kiano Vafiaen, un jeune homme de 23 ans qui n'est pas en phase terminale, mais qui vit avec un diabète de type 1, se poursuit.
Kiano devait initialement mourir par euthanasie le 22 septembre 2022. Sa mère ayant lancé une campagne pour empêcher que son fils ne soit tué, MAiD House a reprogrammé sa mort pour le 28 septembre, puis l'a annulée.
Margaret a lancé une campagne et une pétition pour empêcher que Kiano soit tué.
La Coalition pour la prévention de l'euthanasie a contribué à empêcher la mise à mort de Kiano l'année dernière. Après avoir parlé à sa mère, j'ai publié un article intitulé : Mother wants to stop her 23-year-old son from being killed by euthanasia. EPC a reçu l'autorisation de republier la pétition de Margaret sur CitizenGo. Près de 10 000 personnes ont signé la pétition de CitizenGo pour empêcher la mort de Kiano.
Le 17 mars, Kiano a participé à un épisode du Rupa Subramanya Show. Rupa explique que :
Kiano allait procéder à un suicide assisté et était sur le point de mettre fin à ses jours avant que sa famille n'intervienne et que son histoire ne fasse la une des journaux nationaux.
Les réactions négatives qui en ont résulté ont incité le médecin qui devait pratiquer la procédure à se retirer complètement.
Rupa explique ensuite que Kiano a déposé une demande de suicide assisté en Suisse.
Kiano est toujours en vie, mais ses idées suicidaires persistent.
Les mini chambres à gaz conçues pour l’euthanasie mettent mal à l’aise même les partisans du suicide assisté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Le titre du Scottish Daily Express résume succinctement la réaction à une invention récente du médecin australien Dr Philip « Death » Nitschke : « Scandale : un scientifique soutient un projet de chambre à gaz pour l’Écosse ». Nitschke est devenu célèbre ces dernières années en raison de la promotion très médiatisée de ses « nacelles de mort à faire soi-même », des capsules hermétiques dans lesquelles les suicidaires peuvent s’enfermer et libérer un gaz d’azote qui les assomme en soixante secondes et les tue en dix. La mort n’est pas aussi rapide que la méthode de l’injection létale, mais elle a l’avantage d’éviter l’intervention d’autres personnes.
L’année dernière, M. Nitschke a commercialisé pour la première fois ses nacelles de mort « Sarco » en Suisse, pays qui se prête particulièrement bien au « tourisme du suicide », où les gens peuvent se rendre pour se faire tuer dans diverses stations thermales créées à cet effet. « Sarco » est l’abréviation de « sarcophage », mais l’appareil est conçu pour ressembler à un vaisseau spatial afin de symboliser le départ vers une nouvelle « destination », comme l’a fait remarquer un fournisseur suisse de services de suicide. Les sarcophages ont été exposés aux Pays-Bas et en Allemagne, mais n’ont été utilisés qu’en Suisse. M. Nitschke espère que ses nacelles de mort deviendront largement disponibles grâce à des modèles téléchargeables et à l’impression en trois dimensions.
Voici maintenant qu’il défend son invention imprimée en 3D auprès des Écossais. En effet, il a écrit au député libéral démocrate Liam McArthur, qui promeut un projet de loi sur le « suicide assisté », que ses nacelles élégantes « conduisent à une mort paisible, voire euphorique ». Il n’a pas précisé qu’il s’agissait d’une simple supposition, car il n’a manifestement pas testé lui-même la capsule. Les militants anti-euthanasie tels que le Dr Gordon Macdonald de Care Not Killing ont réagi avec horreur, notant que « les gens ordinaires seront choqués et consternés par la tentative de Philip Nitschke de faire pression pour l’utilisation de sa chambre à gaz personnelle si l’Écosse légalise le suicide assisté et l’euthanasie ».
Lire la suiteL’histoire d’une mort vraiment digne en Suisse
Par la Coalition pour la Prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lettre d’une amie et sympathisante en Suisse. Reproduite avec la permission de l’auteur.
Dans notre famille, notre maman, Rita, est décédée en février 2022. Elle avait 94 ans.
En septembre 2021, elle est allée pendant trois semaines dans une maison pour personnes âgées. Elle n’y était pas heureuse, alors nous avons trouvé une dame qui venait chez elle, pour rester avec elle, pour déjeuner avec elle, pour jouer aux cartes.
En janvier 2022, elle a eu une hémorragie cérébrale et je lui ai demandé si elle voulait aller à l’hôpital, elle m’a répondu : Non, je préfère mourir à la maison et peu après, elle est allée au paradis.
Vous savez, c’était incroyable. Après l’attaque au cerveau, elle a récupéré un peu et a voulu faire un repas de fête avec nous. On a pris du vin rouge et des frites.
Et la dernière semaine avant sa mort, je suis allée chez les voisins pour leur demander s’ils voulaient venir lui dire au revoir.
Un jeune couple est venu avec ses deux enfants. Je leur ai dit que ma mère aimait chanter et que nous pourrions chanter maintenant près de son lit pour lui dire au revoir. Et nous avons chanté une chanson d’enfant. C’était si beau de voir comment Dieu a tout arrangé. C’était une expérience enrichissante. Je suis tellement reconnaissante !
Maintenant, je vous souhaite un bon été.
Liebe Grüsse für Alex und alle deine Lieben. Un gros câlin de Zurich
Margrit
Des catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteTrans : « Au-delà » de la réalité
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Le mot trans vient du latin trans, « au-delà ». L’emploi du mot lui-même est un aveu que cette folie va au-delà de la réalité, et ce qui est au-delà du réel est tout simplement irréel. Les victimes de telles idéologies prétendent « dépasser » la réalité, alors qu’ils ne font que s’enfoncer dans l’irréalité.
Comme le dit Rob Siedlecki, le directeur de l’IFN, « Nous vivons dans un monde à l’envers, où la fiction est la vérité et la vérité la fiction… »
Une personne n’est plus définie par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle décide d’être. Rob Siedlecki rapporte dans un article, « La Suisse a désormais rejoint un grand nombre de pays qui permettent à une personne de changer d’identité sexuelle sur simple déclaration... Désormais, pour changer légalement de sexe, il suffit de se rendre dans un bureau d’état civil et de remplir un simple formulaire. C’est aussi simple que cela. »
Le sexe n’est plus une réalité objective. Le sexe a été rabaissé à un coup de crayon sur un bout de papier.
Tant de personnes ferment les yeux à la réalité inhumaine de l’avortement, à l’existence d’un Dieu, ou à l’objectivité tout simplement, alors pouvons-nous être surpris qu’ils ferment les yeux à la réalité du sexe ?
La solution ? Rechercher, aimer, et défendre la vérité. « Pour mettre fin à cette folie, il est nécessaire que les personnes saines d’esprit — qui constituent la majorité de la population mondiale — prennent la parole et exigent que la réalité objective soit prise au sérieux. »
Mgr Carlo Maria Viganò : la vraie liberté est la faculté d’agir dans les limites du Bien
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info)
Message de l’archevêque Carlo Maria Viganò
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
Pour la manifestation contre les mesures pandémiques
dans la confédération Hevétique
Berne, le 12 novembre 2021
Chers amis,
Beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en s’adaptant docilement aux diktats de l’élite, y compris en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà très en avance sur les autres pays sur la voie de la mondialisation et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les lockdown et les masques, on aurait pu penser qu’en Suisse aussi, les mesures destinées prétendument à contenir la contagion n’auraient pas adopté le modèle désastreux dont l’Italie est un triste exemple. D’autre part, le Forum Économique Mondial étant basé à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous aurait épargné d’expérimenter vous aussi ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous laissons se réaliser son délirant Great Reset [1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030 [2]. Pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016 avec l’ouverture du tunnel du Saint Gothard, vous devriez avoir une idée des principes qui inspirent ce Nouvel Ordre.
Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui est prévu pour la Suisse, comme vous le savez, a également été adopté en tout ou en partie dans d’autres pays, dont l’Italie et la France. La discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est déjà une réalité dans de nombreux pays, tout comme le suivi des citoyens au moyen de passeports vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas aux contrôles et la possibilité pour les Autorités publiques de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution elle-même.
Mais laissez-moi vous poser quelques questions.
Protestez-vous parce que vos libertés constitutionnelles sont restreintes, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État-Médecin qui décide de vous soigner à votre place, un État-Patron qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, voyager ?
Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire et répandu pour créer une urgence pandémique qui donnerait un prétexte pour mettre l’humanité entière sous contrôle ?
Lire la suiteLa Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteSuisse : pétition de 59 000 signatures pour un référendum contre la loi permettant le « mariage gay »
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) ― Photo : PxHere
Le 12 avril, plus de 59 000 signatures ont été déposées pour réclamer un référendum (une votation) qui pourrait permettre d’annuler la loi qui autorise le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’adoption par des personnes de même sexe et la procréation médicalement assistée (PMA) pour des duos de lesbiennes.
A peine cette loi avait-elle été adoptée fin 2020, que trois comités référendaires se sont mobilisés pour l’annuler par référendum. Cette mobilisation s’est faite avec le soutien du parti UDC (Union démocratique du centre), de la Fondation pour la famille et du parti UDF (Union démocratique fédérale).
Le Réseau évangélique suisse SEA-RES, lui aussi opposé au mariage homosexuel, soutient ce référendum. « SEA-RES avait déjà exprimé son opposition au projet de loi lors de la consultation pour plusieurs raisons, notamment les conséquences négatives pour l’enfant s’il grandit sans mère ou sans père », a déclaré Marc Jost, son secrétaire général.
A l’opposé, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse soutient les revendications du lobby LGBT.
Ce qui est inadmissible, c’est le silence de la Conférence des évêques suisses. Le clergé catholique devrait soutenir toute initiative permettant de casser une loi inique dénaturant le mariage. Ce n’est hélas pas le cas. Honte à ces prélats qui trahissent une fois de plus la doctrine de l’Eglise.
Italie : vers la légalisation de l’euthanasie ?
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : pressfoto/Freepik
En Italie, la décision d’un tribunal de la province toscane risque de peser lourd sur les prochaines décisions du gouvernement italien en ce qui concerne la légalisation du suicide assisté dans le pays.
Deux militants du « droit de mourir », membres de l’Association Luca Coscioni, Mina Welby et Marco Cappato, avaient aidé au suicide d’une personne atteinte de sclérose en plaques, en l’accompagnant dans une clinique de suicide médicalement assisté en Suisse, la clinique Dignitas.
Dès leur retour en Italie, Welby et Cappato s’étaient livrés volontairement aux autorités italiennes, dans une démarche stratégique visant à contester le Code pénal italien qui interdit l’euthanasie ou le suicide médicalement assisté.
Or, le tribunal vient de les acquitter, jugeant qu’aucun crime n’avait été commis par les prévenus, ceux-ci n’étant pas les instigateurs directs du suicide de Davide Trentini.
Selon l’article 580 du Code pénal italien, aider ou convaincre quelqu’un de se suicider « est passible d’une peine de 5 à 12 ans si le suicide survient, ou de un à cinq ans s’il ne se produit pas mais entraîne des blessures graves. »
Mais dans cette affaire, le juge a statué que le suicide assisté ne peut pas être puni si le patient qui demande à mourir est maintenu en vie grâce à une assistance respiratoire, souffrant d’une pathologie irréversible qui cause des souffrances physiques et mentales, reçoit des soins palliatifs et est toujours en mesure d’émettre une décision éclairée.
Les partisans de l’euthanasie jubilent, espérant que cette décision de justice contribuera à pousser le gouvernement italien à légaliser le suicide médicalement assisté dans tout le pays.
Selon l’agence de presse italienne ANSA, les membres de l’organisation Luca Coscioni ont déjà aidé environ 268 personnes à se suicider et ont accompagné trois personnes à la clinique Dignitas en Suisse.
Rappelons ce que dit le Catéchisme de l’Église catholique à ce sujet : l’euthanasie « constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect dû au Dieu vivant, son créateur ». « L’erreur de jugement dans laquelle on peut tomber de bonne foi ne change pas la nature de cet acte meurtrier, qui doit toujours être interdit et exclu », ajoute le texte.
Initiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le prince Charles et autres mondialistes veulent réinitialiser l’économie « post-COVID »
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) — Photo : Flickr
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial — celui des célèbres réunions mondialistes de Davos — en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».
Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.
Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici, par ses promoteurs eux-mêmes.
L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.
« The Great Reset » : une entreprise fondamentalement révolutionnaire
Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait communément. « Du passé, faisons table rase ! »
Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de « gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.
Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos
Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions — dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier —, l’agenda et la liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.
L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationales (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.
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