Cathay Wagantall, député de Yorkton—Melville à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr — Mise à jour (18 mars 2020)
Cathay Wagantall, député conservateur de Yorkton—Melville à la Chambre des communes, a présenté hier le projet de loi C-233 intitulé Loi sur l’avortement en fonction du sexe, qui a pour but de modifier le « Code criminel afin d’ériger en infraction le fait, pour un médecin, de pratiquer un avortement sachant que l’avortement est fondé uniquement sur le sexe génétique de l’enfant. En outre, il prévoit l’obligation pour le ministre de la Santé d’établir, après consultation des représentants des provinces responsables de la santé, des lignes directrices sur tout renseignement fourni par un médecin saisi d’une demande d’avortement. »
Mme Wagantall déclare, entre autres, sur sa page Facebook :
L’avortement sélectif selon le sexe est mal, et il se produit parce que nous n’avons pas de loi contre lui. Mon projet de loi créerait une nouvelle peine pour le médecin qui pratiquerait sciemment un avortement lorsque la raison en est le sexe de l’enfant à naître.
Mme Wagantall avait déjà tenté en 2016 de présenter un projet de loi visant à condamner le meurtre des enfants à naître lorsque leur mère fait l’objet d’une agression, selon LifeSiteNews :
Le projet de loi C-225 érige en infraction le fait « de blesser un enfant à naître ou de causer sa mort en perpétrant ou en tentant de perpétrer une infraction contre une femme enceinte ». Il ajoute également la grossesse comme facteur aggravant pour la condamnation.
Le député conservateur de Saskatchewan Cathay Wagantall a donné à ce projet de loi le nom de Cassie Kraake, une femme de 31 ans de Windsor qui était enceinte de sept mois, elle avait déjà nommé son bébé Molly, lorsqu’elle a été retrouvée morte chez elle en 2014.
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