Les militants de l’avortement veulent renverser les lois pro-vie du Honduras en empiétant sur sa souveraineté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : vecstock/Freepik
29 avril 2024 (LifeSiteNews) — En 2021, le Congrès du Honduras a répondu à l’activisme de l’avortement qui se manifeste sur tout le continent en adoptant la loi « Bouclier contre l’avortement au Honduras », gravant son régime pro-vie dans la constitution hondurienne. La loi stipule qu’« il est considéré comme interdit et illégal par la mère ou un tiers de pratiquer toute forme d’interruption de vie à naître ».
Le projet de loi a été adopté par 88 voix contre 28 et est considéré comme un « verrou constitutionnel » qui rend incroyablement difficile la légalisation de l’avortement à l’avenir.
Cette décision a bien sûr placé le Honduras, pays très majoritairement chrétien, dans le collimateur des militants internationaux de l’avortement. Une tactique éprouvée des militants de l’avortement consiste à utiliser des institutions internationales favorables à l’avortement pour empiéter sur la souveraineté nationale et faire pression sur les hommes politiques depuis le haut de l’échelle. Ainsi, selon le Guardian, « le Honduras est traduit pour la première fois devant un organisme international de défense des droits de l’homme pour son interdiction totale de l’avortement, qui, selon des militants, enfreint les droits fondamentaux des femmes [c’est-à-dire le meurtre des enfants à naître] et les engagements internationaux du pays ».
Lire la suiteItalie : la GPA davantage criminalisée et plus de liberté pour les pro-vie
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Governo Italiano
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d’Italie, a exprimé lors d’une conférence sur la démographie sa ferme opposition à la pratique de la grossesse ou gestation pour autrui (GPA), annonçant qu’une nouvelle loi plus sévère serait bientôt présentée au parlement italien.
Mme Meloni critique l’esprit féministe qui sous-tend la GPA et infuse la société d’aujourd’hui. Elle fait remarquer avec justesse que le fait de parler de père et de mère peut parfois ressembler à un acte révolutionnaire. « Quand on fait cela », souligne-t-elle, « on a tendance à paraître assez rétro, à une époque où l’on va jusqu’à nier qu’il faut un homme et une femme pour mettre un enfant au monde », rapporte la FSSPX.News.
La nécessité d’un homme et d’une femme pour engendrer la vie est l’une des plus évidentes qui soient. Pourtant, les partisans de la GPA semblent passer outre cette notion et répandre la pratique le plus largement possible dans le monde en faisant la faisant passer pour un geste altruiste, un acte d’amour ou une liberté. Mme Meloni explique : « quand on se heurte à l’évidence, on pense résoudre la question peut-être en alimentant un marché transnational qui exploite le corps des femmes pauvres, qui fait des enfants une marchandise, en faisant passer cela pour un acte d’amour ou pour un geste de liberté ». Elle poursuit : « les choses déraisonnables ne deviennent pas raisonnables par répétition, et personne ne peut me convaincre que c’est un acte de liberté que de louer son utérus ; personne ne peut me convaincre que c’est un acte d’amour que de considérer les enfants comme un produit sur le comptoir d’un supermarché ».
Lire la suiteLe Pérou protège l’être humain dès la conception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik
Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.
La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.
Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.
Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.
Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.
Les avortements en Caroline du Nord diminuent de 31 % après l’entrée en vigueur de l’interdiction d’avorter après 12 semaines
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : buritora/Adobe Stock
16 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le nouveau rapport d’un groupe de réflexion pro-avortement montre qu’en Caroline du Nord l’interdiction d’avorter après 12 semaines de gestation et la mise en vigueur d’autres protections pro-vie a réduit le nombre de bébés tués de 31 % sur une période d’un mois.
« Cette baisse de 31 % du nombre d’avortements pratiqués dans les établissements en un mois — la plus importante de tous les États — fait suite à la mise en œuvre, dans l’État, depuis le 1er juillet, de nouvelles restrictions sévères en matière d’avortement, notamment l’interdiction des avortements pratiqués après 12 semaines de gestation et l’obligation de se présenter en personne pour obtenir des conseils exigés par l’État », écrit l’Institut Guttmacher dans son analyse.
Cependant, le nouveau rapport de Guttmacher montre que 2 920 bébés innocents ont encore été tués dans l’utérus au mois de juillet, bien que cela représente une baisse de 31 % par rapport au mois de juin. Les nouvelles limites imposées par l’État aux avortements chirurgicaux et aux avortements dits « médicaux » sont entrées en vigueur le 1er juillet.
Si la baisse du nombre total d’avortements en un mois est un pas vers l’élimination complète du meurtre des enfants à naître et indique que les lois peuvent effectivement mettre un terme à l’avortement, le rapport ne tient pas compte des avortements pratiqués en dehors du « système officiel de soins de santé ». Des données récentes montrent toutefois que les taux de natalité ont augmenté dans les États qui ont restreint l’avortement depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et que de nombreuses femmes dans ces États n’ont pas eu recours à des avortements « autogérés », tels que des pilules abortives illégales.
Lire la suiteL’auteur de la loi du Kansas sur les survivants de l’avortement: « J’ai personnellement vu un bébé survivant d’une tentative d’avortement »
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
13 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le parrain d’une loi du Kansas exigeant des soins médicaux de base pour les nouveau-nés qui survivent à des avortements ratés dit qu’il sait qu’une telle législation est nécessaire parce que, contrairement aux récits de la clique de l’avortement, il a personnellement vu un bébé survivre à une tentative d’avortement.
Au début de l’année, le corps législatif du Kansas a adopté la loi HB 2313 après le veto du gouverneur démocrate Laura Kelly. La loi exige que lorsqu’un enfant naît vivant après une tentative d’avortement, l’avorteur doit « exercer le même degré de compétence professionnelle, de soin et de diligence pour préserver la vie et la santé de l’enfant qu’un prestataire de soins raisonnablement diligent et consciencieux le ferait pour tout autre enfant né vivant au même âge gestationnel » et « s’assurer que l’enfant né vivant est immédiatement transporté à l’hôpital ».
Elle exige également que tout manquement à cette règle soit « immédiatement » signalé aux autorités chargées de l’application de la loi. Les personnes qui pratiquent quand même des avortements se rendraient coupables d’un « crime contre la personne, de niveau de gravité 1 » et pourraient être tenues responsables des dommages civils si la mère engageait une action en justice. Les établissements qui ne signaleraient pas les infractions seraient passibles d’amendes.
Le 9 octobre, le représentant républicain de l’État Ron Bryce, qui est médecin, a publié dans le Wichita Eagle une tribune détaillant un incident dont il a été témoin en 1988 alors qu’il était interne à l’hôpital John Peter Smith, au Texas. Il a été appelé pour un code bleu, généralement une alerte pour les urgences médicales, mais lorsqu’il est arrivé dans la chambre, ni la patiente ni le chirurgien traitant ne montraient de signes d’une situation d’urgence.
Bryce a alors entendu le cri d’un enfant prématuré qui « a accompli ce qui semblait impossible : il a survécu à son avortement. Bien qu’assez fort pour vivre brièvement hors de l’utérus, il était encore trop jeune pour survivre très longtemps séparé de sa mère ». Bryce a transféré le petit garçon aux soins intensifs néonatals, où il est décédé après plusieurs heures de respiration difficile.
Lire la suiteLe Chili pourrait redresser une injustice en adoptant une constitution pro-vie
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanadjan/Adobe Stock
26 septembre 2023 (LifeSiteNews) — En 2022, 62 % des électeurs chiliens ont rejeté massivement un projet de constitution pro-avortement soutenu par le jeune chef de gauche du pays, le président Gabriel Boric, un ancien chef de la contestation étudiante. Le projet de constitution, destiné à remplacer la constitution mise en place par le dictateur Augusto Pinochet, vieille de 41 ans, avait été rédigé par une assemblée constituante composée de partisans de M. Boric. Les 388 articles de la proposition rejetée auraient inscrit de manière permanente dans la loi de nombreux points progressistes, de la parité hommes-femmes au sein du gouvernement à la légalisation de l’avortement en tant que droit fondamental des femmes.
M. Boric a reconnu sa défaite et le Conseil constitutionnel a repris ses travaux. Cette fois-ci, les électeurs chiliens seront confrontés à un choix très différent, le 17 décembre, date à laquelle une nouvelle proposition de constitution sera soumise à référendum. Le Conseil constitutionnel, une assemblée de 50 membres élue le 7 mai, a commencé à voter sur les articles constitutionnels le 15 septembre et doit soumettre le projet final à M. Boric avant le 7 novembre. Le mercredi 20 septembre, le Conseil constitutionnel, qui travaille sur le nouveau projet, a formellement adopté un article en faveur de la vie : « La loi protège la vie de l’enfant à naître ». L’article a été adopté à une large majorité de 33 voix contre 17.
Lire la suiteOui, il est possible de légiférer sur la moralité
Saint Louis rendant la justice sous un chêne, par Yves Guillotin.
Par Andrew Isker (gab) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Inventaire général des Pays de la Loire
Chaque fois qu’un chrétien conservateur propose des lois pour traiter des questions de moralité publique, il se voit toujours répondre « on ne peut pas légiférer sur la moralité ». C’est un mantra qui est profondément ancré jusque dans les os de la société libérale et démocratique. On l’entend tout le temps.
Vous voulez faire passer des lois pour empêcher l’avortement ? « On ne peut pas légiférer sur la moralité ».
Vous voulez éliminer le mariage gay ? « On ne peut pas légiférer sur la moralité ».
Vous voulez empêcher la castration des enfants ? « On ne peut pas légiférer sur la moralité ».
Vous voulez arrêter la diffusion de la pornographie ? « On ne peut pas légiférer sur la moralité ».
Mais il ne suffit pas de répéter une chose ad nauseam pour qu’elle devienne vraie.
En réalité, les lois « légifèrent la moralité », vraiment.
L’idée même que la morale est séparable de la société extérieure — des normes et des standards de tous ceux qui vous entourent — traduit un individualisme libéral complètement déconnecté de la réalité. Les êtres humains ne développent pas leurs repères moraux de manière isolée. Seules les personnalités les plus antisociales ainsi que les malades mentaux sont capables de se forger une morale originale et idiosyncratique en dehors des croyances de leur entourage. Pour la plupart des gens, le sens moral s’acquiert par l’intermédiaire de leur entourage, en particulier de ceux qui exercent une autorité sur eux. Les parents, les enseignants, les pairs, les médias et, oui, même le gouvernement leur inculquent des principes moraux. La Bible ordonne aux parents chrétiens d’agir de la sorte (Pr. 22:6, Eph. 6:4). Naturellement, il ne suffit pas de donner à un enfant un ensemble de règles et de les télécharger dans son cerveau. Le cœur humain ne fonctionne pas de cette manière. Cependant, la formation morale que les parents donnent à leurs enfants s’intériorise avec le temps. Les enfants croient vraiment que ce que leurs parents leur disent est bien ou mal, et bien que certains puissent se rebeller, la majorité d’entre eux suivra plus ou moins ce qui leur a été enseigné. La conformité extérieure à des règles externes est généralement intériorisée avec le temps.
Lire la suiteLe Kansas passe outre le veto du gouverneur démocrate à une loi pro-vie protégeant les bébés de l'infanticide
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tobilander/Adobe Stock
27 avril 2023, Topeka, Kansas (LifeSiteNews) — Les Républicains du Kansas ont voté pour passer outre le veto du gouverneur démocrate Laura Kelly à une loi exigeant des soins médicaux de base pour les bébés ayant survécu à des avortements ratés, de sorte que la nouvelle protection devienne une loi de l'État, malgré ses objections.
La loi HB 2313 exige qu'en cas de naissance d'un enfant vivant après une tentative d'avortement, l'avorteur « exerce le même degré de compétence professionnelle, de soin et de diligence pour préserver la vie et la santé de l'enfant qu'un prestataire de soins raisonnablement diligent et consciencieux le ferait pour tout autre enfant né vivant au même âge gestationnel » et « s'assure que l'enfant né vivant est immédiatement transporté à l'hôpital ».
La loi exige également que tout manquement à cette obligation soit « immédiatement » signalé aux forces de l'ordre. Les personnes qui pratiquent des avortements seraient quand même coupables d'un « crime personnel de niveau de gravité 1 » et pourraient être tenues responsables des dommages civils si la mère engageait une action en justice. Les établissements qui ne signaleraient pas les infractions seraient passibles d'amendes.
Mme Kelly a opposé son veto à cette mesure au début du mois, sous prétexte qu'elle « interférerait dans des décisions médicales qui devraient rester entre les médecins et leurs patients » et que la loi existante protège déjà les nouveau-nés. Les partisans de la vie ont qualifié ce geste de « sans cœur » et d' « inhumain ».
Lire la suiteLe directeur général de l’OMS se porte à la défense de la pilule abortive
Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Par Sam Dorman (LiveActionNews) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : MONUSCO Photos/Wikimedia Commons
Le Dr Tedros Ghebreyesus, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait des déclarations inquiétantes sur l’avortement, en réaction apparente aux décisions judiciaires restreignant la pilule abortive (mifépristone) aux États-Unis.
« L’OMS est préoccupée par le fait que le droit des femmes d’accéder à des services d’avortement sûrs, y compris par l’utilisation de médicaments abortifs, est limité par les législateurs ou les tribunaux », a-t-il déclaré, selon Geo News. « Les femmes devraient toujours avoir le droit de choisir lorsqu’il s’agit de leur corps et de leur santé. Restreindre l’accès à l’avortement ne réduit pas le nombre de procédures et ne fait que pousser les femmes et les jeunes filles vers des avortements dangereux, voire mortels. »
Il a ajouté : « En fin de compte, l’accès à un avortement sûr est un soin de santé qui sauve des vies. »
M. Ghebreyesus a tenu des propos similaires à la suite de l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, l’été dernier, par la Cour suprême. Ils sont toutefois très discutables, compte tenu de la nature de l’avortement et des preuves récentes de l’efficacité des restrictions imposées à celui-ci.
Non seulement l’avortement tue violemment l’enfant à naître, mais il s’accompagne également de complications potentielles pouvant mettre en danger la vie de la mère. C’est particulièrement vrai pour la pilule abortive, que la Food and Drug Administration a dangereusement décontrôlée ces dernières années. Néanmoins, l’organisation de Tedros a réclamé un assouplissement radical des restrictions sur l’avortement et a même recommandé les avortements à domicile en vertu de la pratique des autosoins.
Les quelques mois suivant l’arrêt Dobbs v. Jackson ont également démontré que M. Ghebreyesus avait tort lorsqu’il affirmait que les restrictions ne réduisaient pas le nombre d’interventions abortives. Il est difficile de recenser tous les avortements, en particulier ceux qui ont lieu dans des contextes « clandestins » ou illégaux. Toutefois, les données préliminaires récentes de la Society of Family Planning, favorable à l’avortement, indiquent une diminution substantielle du nombre d’interventions.
Lire la suiteTexas : un père intente une poursuite contre les femmes qui ont contribué à l'avortement de son enfant à naître
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
13 mars 2023 (Thomas More Society) — Les avocats de la Thomas More Society ont déposé la toute première poursuite pour responsabilité civile dans un décès, intentée par le père d'un enfant à naître qui a été tué lors d'un avortement illégal. Le plaignant, Marcus Silva, poursuit trois femmes — Jackie Noyola, Amy Symmank Carpenter et Aracely Garcia — qui ont aidé sa femme à avorter illégalement en lui fournissant des pilules abortives obtenues illégalement et en conspirant avec elle pour dissimuler la grossesse et l'avortement à son mari. Silva poursuivra également le fabricant de la mifepristone utilisée pour l'avortement, une fois qu'il aura été identifié dans le cadre de la procédure d'enquête. La plainte a été déposée devant le tribunal de district du comté de Galveston le 9 mars 2023.
« L'avortement nuit non seulement aux enfants à naître qui sont tués, mais aussi aux pères qui se sont vu voler leur paternité », a déclaré Peter Breen, vice-président exécutif et responsable du contentieux à la Thomas More Society. « Nous félicitons M. Silva de s'être manifesté et nous aiderons tout père qui demande justice au nom de son enfant à naître tué lors d'un avortement illégal ».
La loi texane sur les homicides impose une responsabilité civile à toute personne qui aide lors d’un avortement illégal, et l'avortement est interdit au Texas depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a annoncé sa décision dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization. L'avortement de l'enfant de Silva a eu lieu en juillet 2022, après l'arrêt Dobbs. L'avortement autogéré était illégal au Texas même avant l'arrêt Dobbs. Les femmes qui ont participé à cet avortement illégal risquent également d'être accusées de meurtre, car la loi texane définit le crime de meurtre comme incluant le meurtre intentionnel d'un enfant à naître et le fait de participer à un avortement autogéré, conformément aux articles 1.07, 19.02 et 19.06 du code pénal du Texas. Silva ne porte pas plainte contre son ex-épouse, qui bénéficie d'une immunité civile et pénale en vertu de la loi texane.
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