Les avortements chutent de près de 40 % dans l’Iowa après l’entrée en vigueur de la loi sur les battements de cœur
Parlement d'Iowa.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Stephen Matthew Milligan/Wikimedia Commons
26 novembre 2024 (LifeSiteNews) — La loi sur les battements de cœur de l’Iowa aurait contribué à une baisse de près de 40 % des avortements, selon un groupe de réflexion pro-avortement.
Le Guttmacher Institute a analysé les données de sa propre étude mensuelle sur les dispositions relatives à l’avortement.
L’entrée en vigueur complète de la loi à la fin du mois de juillet permet aux chercheurs de comparer les six premiers mois de l’année avec les données ultérieures.
« Les nouvelles données montrent une moyenne mensuelle de 400 avortements fournis par des cliniciens dans l’Iowa au cours des six premiers mois de 2024 », a rapporté Guttmacher. « Après l’entrée en vigueur de l’interdiction des six semaines, le 29 juillet, le nombre d’avortements a chuté à environ 250 en août, soit une baisse de 38 % par rapport à la moyenne des six premiers mois de l’année. »
Lire la suiteLa famille de Nevaeh Crain déclare que deux hôpitaux sont « responsables de sa mort », par « négligence médicale »
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Khunatorn/Adobe Stock
Le jour des élections, KFDM 6 News à Beaumont, au Texas, a publié un article reprenant les remarques des parents de Nevaeh Crain, une jeune femme décédée l’année dernière en même temps que son bébé à naître, en raison d’une septicémie qui n’avait pas été correctement diagnostiquée ni traitée à temps.
Les parents de Nevaeh Crain s’étaient initialement adressés à ProPublica, un média libéral qui a admis avoir recherché des décès de femmes dans des États favorables à l’avortement afin de jeter le blâme sur leurs lois pro-vie. Des médecins sont intervenus, affirmant que ce cas, et d’autres couverts par ProPublica, sont des exemples de négligence médicale qui peuvent se produire, et en fait se produisent dans les États, indépendamment de leurs lois relatives à l’avortement.
Cependant, les parents de Crain, Robert et Candace Fails, ont déclaré à la chaîne de télévision locale que l’histoire tragique de leur fille était utilisée pour dépeindre un récit politique inexact. C’est ce qu’a rapporté KFDM :
« ... la famille affirme que la mort de Nevaeh est utilisée à des fins politiques alors qu’elle déclare que les hôpitaux sont à blâmer ».
« Je veux qu’ils s’en prennent aux hôpitaux Baptist et Saint Elizabeth parce qu’ils sont responsables de sa mort », a déclaré M. Fails.
Les hôpitaux dans lesquels Crain s’est rendue au cours des dernières 24 heures de sa vie n’ont pas su la soigner correctement. Selon KFDM, dont l’article semble largement correspondre au rapport de ProPublica (soulignement ajouté) :
Lire la suiteLe jour de sa fête prénatale, Nevaeh s’est réveillée avec un mal de tête, qui a été suivi de nausées, de fièvre, de frissons et de douleurs abdominales. Ses parents affirment qu’elle a passé quatre heures à vomir dans le hall de l’hôpital Baptist et que son bébé n’a pas été évalué malgré ses plaintes de douleurs au ventre.
« Ils disent qu’ils lui ont fait un prélèvement dans la gorge », a déclaré Mme Fails. « Elle avait un streptocoque, ils l’ont renvoyée chez elle avec des antibiotiques ».
Nevaeh est rentrée chez elle, mais vers 3 heures du matin, elle a réveillé sa mère en se plaignant de l’aggravation des douleurs et de la dureté de son abdomen. Cette fois, la famille s’est rendue à l’hôpital CHRISTUS Saint Elizabeth.
« Elle y est restée environ trois ou quatre heures et ils ont dit que le rythme cardiaque du bébé était bon et fort », a déclaré Mme Fails. « Ils ont dit qu’ils allaient la laisser sortir même si elle avait une forte fièvre, une infection et que sa tension artérielle était encore élevée. »
La Virginie-Occidentale adopte un amendement interdisant l’euthanasie
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Lors d’un vote historique mardi soir, la Virginie-Occidentale est devenue le premier État américain à interdire le suicide assisté dans sa constitution.
L’assistance au suicide est une pratique qui consiste à aider délibérément une personne à se suicider. Elle est parfois appelée par euphémisme « aide à mourir » et, au Canada, elle est qualifiée d’« aide médicale à mourir (AMM) », ou euthanasie.
Selon le délégué républicain de l’État, Pat McGeehan, qui a soutenu la mesure visant à interdire le suicide assisté dans l’État, « il y a ce phénomène de nihilisme qui se répand dans tout le pays, et je pense que c’est une question importante que nous devons aborder. À ma connaissance, nous serons les premiers à inscrire cette question et à prendre position dans la constitution de l’État ».
Comme l’a rapporté LiveAction News en février 2024, le processus a commencé lorsque la Chambre de Virginie-Occidentale a adopté, par 88 voix contre 9, une résolution visant à interdire cette pratique par le biais d’un amendement constitutionnel de l’État. Depuis lors, une coalition composée de la WV Alliance for Ethical Health Care, de West Virginians for Life et d’autres organisations a travaillé sans relâche pour sensibiliser les habitants de la Virginie-Occidentale aux dangers du suicide assisté pour les populations vulnérables et à la nécessité de soutenir l’amendement 1.
Lire la suiteUn expert pro-vie réfute l’affirmation selon laquelle l’arrêt Dobbs aurait augmenté la mortalité infantile
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sharon McCutcheon/Unplash
23 octobre 2024 (LifeSiteNews) — Une fois de plus, selon un spécialiste des sciences sociales et expert pro-vie respecté, les médias grand public sont tombés dans le panneau en affirmant que l’interdiction de l’avortement entraîne des taux de mortalité plus élevés chez les enfants ou les femmes.
Deux professeurs de l’Ohio State University ont « analysé les données mensuelles du CDC sur le taux de mortalité infantile entre 2018 et 2023 » et « ont prétendument constaté une augmentation du taux de mortalité infantile après l’été 2022 », selon Michael New. Celui-ci est professeur à l’Université catholique d’Amérique et chercheur en sciences sociales à l’Institut Charlotte Lozier. Il a commenté une récente « lettre de recherche » parue dans JAMA Pediatrics.
« Sans surprise, les auteurs se sont empressés d’imputer cette augmentation à la décision Dobbs », écrit Michael New dans National Review. Il souligne que les médias ont rapidement repris l’histoire, y compris CNN et le Los Angeles Times.
« La recherche montre que les taux de mortalité infantile sont plus élevés après l’interdiction de l’avortement aux États-Unis », lit-on dans le titre d’un article de CNN. « La grande majorité de ces enfants présentaient des anomalies congénitales ou des malformations à la naissance », reconnaît l’article.
Les données des Centers for Disease Control and Prevention ne permettent pas de conclure à l’existence de tendances à long terme en matière de mortalité infantile. Les données montrent « qu’entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024, le taux de mortalité infantile aux États-Unis a en fait diminué de 2,4 % », selon M. New.
Lire la suiteLe projet de déclaration des droits de l’Alberta reconnaît l’autorité parentale comme donnée par Dieu
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
9 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Parti conservateur uni d’Alberta devrait bientôt introduire une nouvelle « Déclaration des droits » qui, dans le projet actuel, comprend une disposition qui reconnaîtrait formellement les droits parentaux comme étant « donnés par Dieu ».
LifeSiteNews a récemment reçu un accès exclusif à une version préliminaire de la « Déclaration des droits de l’Alberta » de la part d’une source bien connectée avec le Parti conservateur uni (UCP) au pouvoir.
Le projet de loi comprend une section intitulée « Liberté des parents de prendre des décisions éclairées concernant la santé, l’éducation, le bien-être et l’instruction de leurs enfants ».
Le texte de la version préliminaire, qui est encore susceptible d’être modifiée, stipule que le « gouvernement de l’Alberta, au nom de ses citoyens », doit reconnaître que « la liberté des parents d’élever leurs enfants est sui generis — indépendante de la législation, sans en découler — et qu’elle précède le gouvernement ».
Lire la suiteLe projet de déclaration des droits de l’Alberta inclurait le « droit à la vie » dès la « conception »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alexscuccato/Wikimedia Commons
29 août 2024 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Parti conservateur unifié (UCP) de la province de l’Alberta devrait bientôt introduire une nouvelle « Déclaration des droits », dont une version actuelle inclut le « droit à la vie » à partir de la « conception, la gestation dans l’utérus ».
LifeSiteNews a reçu une copie d’une version préliminaire de la « Déclaration des droits de l’Alberta » de la part d’une source qui a demandé à ne pas être nommée mais qui est bien connectée avec l’UCP au pouvoir. LifeSiteNews a pu confirmer l’authenticité de la version préliminaire du projet de loi grâce à une deuxième source de haut niveau au sein de l’UCP.
Le texte du projet, qui est susceptible d’être modifié, comprend une section exclusivement consacrée au « droit à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur ».
« Personne ne sera privé de son droit à la vie, à la liberté, à la propriété et à la possession, ni d’aucun autre de ses droits, sans avoir été préalablement entendu et jugé dans un procès conforme aux lois ; il ne sera pas non plus jugé deux fois pour la même cause », peut-on lire dans la version préliminaire.
« Toutes les personnes vivantes qui se trouvent sur le territoire de l’Alberta ont le droit à la vie, donné par Dieu. Le terme “personne vivante” comprend toutes les personnes à tous les stades de la vie, de la conception, la gestation dans l’utérus, à la naissance et tout au long de la vie jusqu’à la mort naturelle ».
Lire la suiteLes militants de l’avortement veulent renverser les lois pro-vie du Honduras en empiétant sur sa souveraineté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : vecstock/Freepik
29 avril 2024 (LifeSiteNews) — En 2021, le Congrès du Honduras a répondu à l’activisme de l’avortement qui se manifeste sur tout le continent en adoptant la loi « Bouclier contre l’avortement au Honduras », gravant son régime pro-vie dans la constitution hondurienne. La loi stipule qu’« il est considéré comme interdit et illégal par la mère ou un tiers de pratiquer toute forme d’interruption de vie à naître ».
Le projet de loi a été adopté par 88 voix contre 28 et est considéré comme un « verrou constitutionnel » qui rend incroyablement difficile la légalisation de l’avortement à l’avenir.
Cette décision a bien sûr placé le Honduras, pays très majoritairement chrétien, dans le collimateur des militants internationaux de l’avortement. Une tactique éprouvée des militants de l’avortement consiste à utiliser des institutions internationales favorables à l’avortement pour empiéter sur la souveraineté nationale et faire pression sur les hommes politiques depuis le haut de l’échelle. Ainsi, selon le Guardian, « le Honduras est traduit pour la première fois devant un organisme international de défense des droits de l’homme pour son interdiction totale de l’avortement, qui, selon des militants, enfreint les droits fondamentaux des femmes [c’est-à-dire le meurtre des enfants à naître] et les engagements internationaux du pays ».
Lire la suiteItalie : la GPA davantage criminalisée et plus de liberté pour les pro-vie
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Governo Italiano
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d’Italie, a exprimé lors d’une conférence sur la démographie sa ferme opposition à la pratique de la grossesse ou gestation pour autrui (GPA), annonçant qu’une nouvelle loi plus sévère serait bientôt présentée au parlement italien.
Mme Meloni critique l’esprit féministe qui sous-tend la GPA et infuse la société d’aujourd’hui. Elle fait remarquer avec justesse que le fait de parler de père et de mère peut parfois ressembler à un acte révolutionnaire. « Quand on fait cela », souligne-t-elle, « on a tendance à paraître assez rétro, à une époque où l’on va jusqu’à nier qu’il faut un homme et une femme pour mettre un enfant au monde », rapporte la FSSPX.News.
La nécessité d’un homme et d’une femme pour engendrer la vie est l’une des plus évidentes qui soient. Pourtant, les partisans de la GPA semblent passer outre cette notion et répandre la pratique le plus largement possible dans le monde en faisant la faisant passer pour un geste altruiste, un acte d’amour ou une liberté. Mme Meloni explique : « quand on se heurte à l’évidence, on pense résoudre la question peut-être en alimentant un marché transnational qui exploite le corps des femmes pauvres, qui fait des enfants une marchandise, en faisant passer cela pour un acte d’amour ou pour un geste de liberté ». Elle poursuit : « les choses déraisonnables ne deviennent pas raisonnables par répétition, et personne ne peut me convaincre que c’est un acte de liberté que de louer son utérus ; personne ne peut me convaincre que c’est un acte d’amour que de considérer les enfants comme un produit sur le comptoir d’un supermarché ».
Lire la suiteLe Pérou protège l’être humain dès la conception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik
Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.
La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.
Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.
Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.
Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.
Les avortements en Caroline du Nord diminuent de 31 % après l’entrée en vigueur de l’interdiction d’avorter après 12 semaines
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : buritora/Adobe Stock
16 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le nouveau rapport d’un groupe de réflexion pro-avortement montre qu’en Caroline du Nord l’interdiction d’avorter après 12 semaines de gestation et la mise en vigueur d’autres protections pro-vie a réduit le nombre de bébés tués de 31 % sur une période d’un mois.
« Cette baisse de 31 % du nombre d’avortements pratiqués dans les établissements en un mois — la plus importante de tous les États — fait suite à la mise en œuvre, dans l’État, depuis le 1er juillet, de nouvelles restrictions sévères en matière d’avortement, notamment l’interdiction des avortements pratiqués après 12 semaines de gestation et l’obligation de se présenter en personne pour obtenir des conseils exigés par l’État », écrit l’Institut Guttmacher dans son analyse.
Cependant, le nouveau rapport de Guttmacher montre que 2 920 bébés innocents ont encore été tués dans l’utérus au mois de juillet, bien que cela représente une baisse de 31 % par rapport au mois de juin. Les nouvelles limites imposées par l’État aux avortements chirurgicaux et aux avortements dits « médicaux » sont entrées en vigueur le 1er juillet.
Si la baisse du nombre total d’avortements en un mois est un pas vers l’élimination complète du meurtre des enfants à naître et indique que les lois peuvent effectivement mettre un terme à l’avortement, le rapport ne tient pas compte des avortements pratiqués en dehors du « système officiel de soins de santé ». Des données récentes montrent toutefois que les taux de natalité ont augmenté dans les États qui ont restreint l’avortement depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et que de nombreuses femmes dans ces États n’ont pas eu recours à des avortements « autogérés », tels que des pilules abortives illégales.
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