L’un de ses jumeaux ayant été jugé trop malade pour vivre, on lui a conseillé de l’avorter. Était-ce nécessaire ?
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
À 12 semaines de grossesse, Ashley Brandt, de Dallas (Texas), a appris que l’une des jumelles identiques qu’elle portait était atteinte d’acranie, une maladie rare dans laquelle les os plats de la voûte crânienne sont partiellement ou totalement absents. Sans ces os, le cerveau en croissance du bébé n’est pas protégé et ne peut pas se développer correctement. Les enfants atteints de cette maladie meurent souvent au cours de la première semaine qui suit la naissance, et Brandt et son mari Marcus auraient été informés qu’un avortement était nécessaire.
Plus précisément, les médecins ont conseillé à Brandt de subir un avortement « de réduction » — dans lequel un jumeau serait avorté et l’autre non — afin de protéger le jumeau « sain » du risque de fausse couche et autres complications potentielles. Comme elle vit dans l’État du Texas, qui protège la plupart des enfants à naître contre l’avortement, les médecins ont dit à Mme Brandt qu’elle devrait se déplacer pour subir l’avortement.
« Elle a dû avorter l’autre [jumeau] qui souffrait d’une maladie mortelle appelée acranie », affirme Now This. « Ashley Brandt était ravie d’être enceinte de jumeaux en même temps que sa belle-sœur, mais lorsque le point gris flou de l’échographie s’est avéré être une condamnation à mort garantie, elle a été dévastée. Pire encore, elle se trouvait dans un État qui ne lui permettait pas de sauver l’autre fœtus par un avortement de réduction. Si le fœtus non viable était resté dans son corps, il aurait pu déclencher une fausse-couche et elle les aurait perdus tous les deux ».
Lire la suiteLes médecins ont dit à une mère d’avorter deux de ses triplés — elle a refusé
Katie Johnson et ses triplés Oliver, Aurelia et Oscar.
Par Miciah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Quelle nouvelle dévastatrice pour Katie Johnson, une mère britannique ! La vie de ses triplés à naître était en danger, et les médecins lui suggéraient d’en avorter un ou deux pour la survie des deux autres ou du troisième.
Mais Katie Johnson et son mari, Patrick, ont choisi la vie pour les trois, rapporte The Daily Mail.
Heureusement, les bébés Oliver, Aurelia et Oscar ont tous survécu. Et les triplés londoniens sont sortis de l’hôpital à temps pour fêter Noël à la maison avec leurs parents, indique l’article.
Mme Johnson a déclaré qu’elle avait appris la menace qui pesait sur la vie de ses triplés lors de son échographie de 12 semaines. Ce jour-là, les médecins lui ont dit que les triplés ne partageaient pas le placenta de manière égale et que l’un des bébés était moins alimenté que les autres, selon l’article.
« Il y avait un risque pour eux tous », dit-elle. « Oliver était 25 % plus petit que son frère et le flux sanguin ne lui parvenait pas correctement. Si Oliver était mort, Oscar aurait pu mourir aussi. »
Comme cela arrive souvent dans de telles situations, les médecins lui ont suggéré d’avorter un ou deux des bébés à naître.
Aujourd’hui, de nombreux médecins encouragent ou parfois même poussent les futures mères à avorter leurs bébés à naître lorsqu’il y a un problème médical. Parfois, c’est parce que la mère a un cancer. D’autres fois, c’est parce que le bébé à naître a été diagnostiqué comme atteint de trisomie 21 ou de spina bifida ─ ou même d’une fente labiale. Les parents d’enfants handicapés disent souvent se sentir poussés à avorter.
Lire la suiteUn avortement devant tuer un jumeau malade, tue le jumeau sain
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kmpzzz/AdobeStock
Le National Health Service du Royaume-Uni a révélé qu’un avortement destiné à tuer un jumeau malade a été bâclé et a tué accidentellement le jumeau sain que les parents avaient l’intention de garder.
L’avortement bâclé a été découvert dans le cadre d’une enquête menée au titre de la loi sur la liberté d’information, qui a mis en évidence 700 décès dus à des erreurs de base qui auraient pu être évitées. Selon The Sun, les bébés jumeaux avaient reçu un diagnostic de « croissance restrictive ». Il s’agit vraisemblablement d’un retard de croissance intra-utérin sélectif (RCIU), un problème qui survient dans environ 10 à 15 % des grossesses gémellaires. En cas de RCIU, le jumeau dont la croissance est limitée ne reçoit pas suffisamment de nourriture du placenta et la différence de poids entre les jumeaux est supérieure à 20 %.
Le Birmingham Women's and Children’s NHS Foundation Trust a pratiqué l’avortement dans le but d’aider le jumeau le plus sain à survivre à la grossesse. « La restriction sélective de la croissance du fœtus est une condition qui se produit dans environ 10 à 20 % des grossesses gémellaires, lorsque l’un des bébés ne reçoit pas assez de nourriture via le placenta pour se développer à un rythme normal », a déclaré un porte-parole du Royal College of Obstetricians and Gynaecologists dans un communiqué. « Dans les cas les plus graves, l’interruption sélective de grossesse peut améliorer les chances de survie du fœtus dont la croissance est normale, au détriment du co-jumeau dont la croissance est gravement limitée. »
Pourtant, selon des organisations de soins de santé respectées, comme Children’s Minnesota, Johns Hopkins et l’hôpital pour enfants de Philadelphie, il existe des options pour la gestion et le traitement du RCIU. Une étude a révélé un taux de survie allant jusqu’à 90 % chez les deux jumeaux.
La mère s’est-elle vu proposer des interventions ou des options de traitement qui auraient donné une chance de survie aux deux enfants ? Ce n’est pas clair, mais le Royaume-Uni est connu pour son attitude coercitive à l’égard de l’avortement, en particulier pour les enfants à naître atteints de handicaps. Dans ces circonstances, le programme « Antenatal Results and Choices » (ARC) ne fournit des ressources et un soutien aux parents que s’ils choisissent d’avorter après un diagnostic prénatal. Il n’est pas clair si cela a été le cas pour cette famille.
Dr Fiona Reynolds, médecin en chef du Birmingham Women's and Children’s NHS Trust, a qualifié d’« erreur fatale » la faute commise au cours d’une « procédure fœtale hautement spécialisée ».
Pourtant, il ne s’agissait pas d’une procédure de soins de santé hautement spécialisée ─ c’était un avortement, qui vise à tuer intentionnellement un être humain. Dans le cas présent, le problème est qu’un enfant a été délibérément tué en raison d’un état d’esprit eugéniste.
Canada : le projet de loi C-233 contre l’avortement sélectif selon le sexe a été rejeté en 2e lecture
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : IgorVetushko/Depositphotos
Le projet de loi C-233 de Mme Cathay Wagantall, visant à interdire l’avortement sélectif en fonction de l’enfant à naître au Canada, a été rejeté par 248 voix contre et 82 voix pour dans la Chambre des communes. 81 conservateurs et un indépendant (ancien conservateur expulsé de son parti par une direction progressiste), Derek Sloan, ont voté pour le projet de loi C-233, tandis que le reste du Parti conservateur et de la Chambre ont voté contre. Il est à noter que le propre chef de parti de Mme Wagantall, Erin O’Toole, a voté contre son projet de loi (pourquoi donc certains pro-vie l’ont-ils soutenu pendant la course à la chefferie ?). Pierre Poilièvre, député conservateur assez en vue, a aussi voté contre C-233.
Quelle profonde décadence ! Quelle profonde incohérence également, ils prétendent protéger les femmes et ils rejettent toute mesure qui pourrait les sauver avant la naissance…
Avortement sélectif au Népal : il manque une fille sur trente-huit
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
Une étude récente publiée dans la revue British Medical Journal (BMJ) Open fait un terrible constat : l’« ampleur croissante » du phénomène des avortements sélectifs au Népal, privilégiant les garçons au détriment des petites filles.
Selon l’enquête, entre 2006 et 2010, il manquait environ une fille sur cinquante dans les registres. Entre 2010 et 2011, ce chiffre est passé à une fille « manquante » sur 38.
L’étude rappelle que le ratio naturel d’une population est de 105 garçons pour 100 filles. Mais à Katmandou, par exemple, on compte en moyenne 115 garçons pour 100 filles.
La terrible sélection peut s’effectuer « avant » et même « après la naissance », car les chercheurs ont remarqué que dans les régions les plus touchées par ce phénomène, « les filles sont plus susceptibles de mourir avant l’âge de cinq ans que les garçons ». Troublante coïncidence…
La préférence pour les garçons est très ancrée dans la culture, explique le site spécialisé Genethique.com : ceux-ci sont « considérés comme des atouts économiques et sociaux », quand les filles sont « considérées comme un fardeau financier », nécessitent une dot et quittent le foyer familial au moment du mariage.
Lire la suiteLe budget 2021 du gouvernement Trudeau : plus d’avortement et de propagande LGBT
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : stevepb/Pixabay
Ce n’est un secret pour personne (enfin, j’imagine…) que Trudeau promeut l’avortement et le programme LGBT. Dans son budget gouvernemental pour l’année 2021, il prévoit notamment dépenser 45 millions de dollars pour favoriser l’avortement au Canada et 15 millions de dollars pour financer la propagande LGBT A mari usque ad mare.
Le 26 avril 2020, à la Chambre des communes, le secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural (ouf !), Gudrid (Gudie) Hutchings, relatait divers points du plan de dépense (astronomique) du gouvernement canadien (les parties soulignées sont de nous), selon openparliament.ca :
Ce budget prévoit des investissements importants et historiques pour lutter contre la violence sexiste et la prévenir. Nous engageons 601,3 millions de dollars sur cinq ans pour poursuivre le travail sur le plan d’action national visant à mettre fin à la violence sexiste. Cela comprend 200 millions de dollars sur deux ans pour soutenir les organisations de [lutte contre] la violence sexiste ; 105 millions de dollars sur cinq ans pour améliorer le programme de [lutte contre] la violence sexiste en mettant l’accent sur les initiatives qui font participer les hommes et les garçons, combattent la traite des êtres humains, soutiennent les populations à risque et les survivants et fournissent un soutien pour tester et mettre en œuvre les meilleures pratiques ; 14 millions de dollars sur cinq ans pour un secrétariat spécialisé chargé de coordonner le travail en cours en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan d’action national pour mettre fin à la violence sexiste ; 11 millions de dollars sur cinq ans pour la recherche sur la violence sexiste et la mobilisation des connaissances ; 55 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir les programmes de prévention de la violence sexiste menés par des femmes autochtones et les personnes LGBTQ ; et 30 millions de dollars sur cinq ans pour les lignes d’urgence afin de répondre aux besoins urgents d’un plus grand nombre de Canadiens pour prévenir l’escalade de la violence sexiste.
Il est impossible de parler de la violence sexiste sans reconnaître la violence disproportionnée, le racisme systémique et les inégalités structurelles de longue date auxquels sont confrontées les femmes, les filles, les personnes bispirituelles et les personnes LGBTQ2 autochtones au Canada. C’est une injustice qui ne peut tout simplement pas continuer.
De ces 601,3 millions de dollars destinés sans doute en partie à de nobles causes (quoique j’ai quelques doutes sur le sens que donne Mme Hutchings aux mots employés, surtout l’expression « violence sexiste »), 55 millions seront alloués en tout ou en partie à des groupes dirigés par des personnes se revendiquant LGBT. (Et puis, qu’est-ce que les « inégalités structurelles de longue date » ? Sont-elles réellement nocives ?)
Lire la suiteErin O’Toole votera contre le projet de loi d’un de ses députés contre l’avortement sélectif selon le sexe
Erin O'Toole.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Erin O'Toole/Flickr
Erin O’Toole sait, avec une prestesse admirable, mettre le pied dans un plat à chaque pas. Dernier exploit en date, avoir annoncé qu’il voterait contre le projet de loi contre l’avortement sélectif selon le sexe, proposé par l’un de ses députés, Mme Cathay Wagantall. Le projet de loi C-233 interdirait, s’il était voté, l’avortement selon le sexe de l’enfant à naître, qui est souvent pratiqué pour éliminer des petites filles.
On ne voit pas trop bien pourquoi la plupart des pro-avortement ne seraient pas d’accord avec ce projet de loi, après tout, la plupart des pays ont des lois limitant peu ou prou la pratique de l’avortement et on s’y targue d’être tout autant pro-avortement. Pourquoi le Canada ne légiférerait-il pas sur cette question un tant soit peu ? Surtout à notre époque où l’on considère la femme comme la victime par excellence pourquoi donc ne pas arrêter un massacre éminemment sexiste ?
Toujours est-il qu’Erin O’Toole, chef du Parti conservateur du Canada (PCC) a décidé d’emprunter la voie misogyne en repoussant du pied un projet de loi visant à protéger la gent féminine à naître, présenté, qui plus est, par une femme (bien que ceci ne change rien objectivement à l’affaire mais devrait indigner notre monde illogique).
Erin O’Toole, se dit résolument « pro-choix » et donc résolument opposé à toute limitation de l'avortement, selon The Post Millennial :
Le chef du parti, Erin O’Toole, affirme qu’il votera contre le projet de loi d’initiative parlementaire du député conservateur Cathay Wagantall sur l’avortement sélectif en fonction du sexe, mais ne dit pas s’il demandera à son cabinet fantôme de le faire.
O’Toole a toutefois déclaré qu’il voterait contre le projet de loi : « Je suis pro-choix et je voterai contre ce projet de loi d’initiative parlementaire. Je défendrai toujours, comme Premier ministre, les droits de tous les Canadiens, y compris celui de prendre cette décision pour eux-mêmes », a-t-il déclaré lundi.
Le droit de décider pour soi-même, sauf pour les enfants à naître, bien sûr.
84 % de la population canadienne affirment que l’avortement sélectif devrait être interdit. Pourquoi donc M. O’Toole ne saute-t-il pas sur l’occasion ? Les politiciens ordinairement cherchent à être populaire, quel que soit l’enjeu qui tienne au cœur du peuple, devrions-nous comprendre que le chef du parti aurait un idéal tout autre (combien laid pourtant) ? Ou bien tient-il à se garder les faveurs de certains groupes de pression pro-avortement qui ne sauraient tolérer qu’on leur ravisse la moindre proie ?
Pour contenter à bon marché sa base conservatrice et satisfaire une si importante proportion des Canadiens il pourrait, non seulement ne pas s’opposer au projet de loi, mais l’appuyer de toutes ses forces.
Pourtant, c’est une voie tout autre qu’emprunte de son pas o’toolien le chef qui s’était présenté tout autre lors de la course à la chefferie, afin de ne pas effaroucher les pro-vie conservateurs du parti ; non seulement ignore-t-il une large portion de son parti, mais essaie-t-il de faire figure de progressiste à la tête d’un parti qui suit une autre direction, comme l’a montré le dernier congrès conservateur de mars où O’Toole a vu toutes les propositions à saveurs progressistes être déboutées, et des amendements propres à favoriser l’aile conservatrice sociale à prendre de l’ampleur être adoptés. Tourner le dos à sa base conservatrice, tout en tentant de la dissimuler derrière ce même dos à la vue des Canadiens progressistes, est une gageure électorale des plus improbables ; un entre-deux insoutenable.
La Chambre des représentants du Wyoming adopte un projet de loi interdisant l’avortement eugénique — le parlement examine d’autres projets de loi pour protéger l’enfant naître
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 mars, la Chambre des représentants du Wyoming a adopté le projet de loi 161, qui vise à interdire les avortements pratiqués « uniquement parce que » l’enfant à naître a été diagnostiqué d’un problème de santé ou d’un handicap « ou ayant un diagnostic potentiel de handicap ». Le projet de loi a été adopté en première lecture et doit passer par deux autres lectures avant de pouvoir se rendre au Sénat.
Le projet de loi définit le « handicap » comme étant « toute maladie, tout défaut ou tout problème susceptible de limiter sensiblement une (1) ou plusieurs opérations majeures de la vie, notamment un handicap physique, un handicap mental, une déficience intellectuelle, une altération esthétique physique, la scoliose, le nanisme, la trisomie 21, l’albinisme, l’amélie, la méromélie ou une maladie physique ou mentale ». Est expressément exclue toute condition considérée comme « mortelle », que le projet de loi définit comme une condition qui « entraînera avec une certitude raisonnable la mort de l’enfant dans les trois (3) mois suivant sa naissance ».
En plus d’interdire les avortements fondés sur le diagnostic de l’enfant, le projet de loi interdit également tout avortement fondé sur la race, le sexe, la couleur, l’origine nationale ou l’ascendance de l’enfant à naître.
Toute personne qui commettrait un avortement discriminatoire fondé sur un handicap ou sur l’une des autres raisons énumérées pourrait être chargée de crime passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 14 ans.
Outre le projet de loi 161 de la Chambre des représentants du Wyoming, cette dernière examine également le projet de loi 96 du Sénat, les amendements à la Loi sur les homicides et le projet de loi 134 de la Chambre des représentants, le projet de loi sur la protection selon le battement de cœur humain. Chacun de ces projets a progressé en commission.
Lire la suiteL’Inde légalise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse
Billet de blogue d’Aubert Côté (Campagne Québec-Vie) ― Photo (couleurs modifiées) : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
L’Inde vient de permettre le meurtre de bébés à naître jusqu’à 24 semaines pour des raisons, thérapeutiques, « eugéniques », c’est-à-dire en vue de sélectionner des individus en se basant sur leur patrimoine génétique et pour des raisons sociales.
Les avortements impliquent deux vies, pas une seule. Et plus les avortements sont tardifs, plus c’est dangereux autant pour le bébé que pour la mère. Un avortement effectué jusqu’à 24 semaines, soit un avortement tardif consiste à injecter une solution de chlorure de potassium toxique à travers l’estomac de la femme, dans le cœur du bébé, causant une douleur atroce au bébé, car le poison arrête son cœur. Quelques jours plus tard, le travail est déclenché et la femme donne le jour au corps de son bébé mort.
Comme nous l’avons dit tout à l’heure, ce type d’avortement est aussi dangereux pour les mères. Même les groupes pro-choix de l’Inde admettent qu’il y a d’énormes risques pour la mère qui se fait avorter au troisième trimestre, soit jusqu’à 24 semaines.
À 24 semaines de grossesse, les bébés sont viables en dehors de l’utérus et ils sont capables de ressentir une douleur intense. L’Inde est le premier pays au monde pour avoir le nombre le plus élevé d’avortements. Selon l’Institut Guttmacher, l’Inde a avorté 15,6 enfants à naître en 2015.
A.C.
Erin O’Toole : sourd aux conservateurs sociaux, il fait les yeux doux au Québec et se comporte en tyran
Erin O'Toole.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Erin O'Toole/Flickr
Un de nos correspondants est délégué au congrès du parti conservateur du Canada (PCC). Voici son rapport.
La deuxième journée du congrès du PCC qui rassemble en ligne quelque 3500 délégués s’est terminée par un discours d’Erin O’Toole [...].
Erin O’Toole a déclaré que le Parti conservateur du Canada qu’il dirige depuis août 2020 doit « changer » s’il désire remporter les prochaines élections parce que le Canada a changé. C’est une vieille ficelle rhétorique, les circonstances changent toujours. Elle peut servir à justifier n’importe quelle politique : accompagner ce changement et donc abandonner ses anciennes valeurs ou lutter contre ce changement et revenir à une position plus ferme, plus conservatrice dans ce cas-ci. Pour le Parti conservateur du Canada, il s’agit toujours de courir après les libéraux et d’être moins conservateurs.
Dans un discours à ses militants, vendredi soir, M. O’Toole a déclaré que son parti peut battre les libéraux de Justin Trudeau […] aux prochaines élections, mais uniquement s’il change ses façons de faire et présente de nouvelles idées pour rallier les Canadiens.
O’Toole a déclaré que le parti doit faire plus que changer ses positions politiques — il doit également faire tout ce qui est en son pouvoir pour accueillir les Canadiens de toutes les origines raciales et ethniques et les membres de la communauté LGBTQ.
Manque de courage et de pédagogie
Le manque de courage d’Erin O’Toole était frappant, il semble se résigner à accompagner le mouvement que la gauche impose à la société. Il ne cherche pas à convaincre les Canadiens de la justesse des politiques conservatrices, à faire preuve de pédagogie, il n’envisage aucune mesure ambitieuse pour renverser la situation et promouvoir des valeurs conservatrices dans la société. Aucune ambition de déplacer un tant soit peu la fenêtre d’Overton vers la droite conservatrice sur n’importe quel sujet sociétal. Rien.
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