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Un Canadien demande l’euthanasie après s’être fait retirer sa prestation d’invalidité


Les Landry.

Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Un Canadien a annoncé qu’il envisageait de recourir à l’euthanasie par l’entremise du programme d’assistance médicale à mourir (AMM) à cause de l’insuffisance de l’aide financière qu’il reçoit afin de payer ses dépenses en lien avec son handicap.

Lors d’une entrevue par vidéo-conférence avec Bridge City News, Les Landry de Medicine Hat en l’Alberta a expliqué qu’à son 65e anniversaire, ses prestations d’invalidité ont été remplacées par des prestations de vieillesse. En revanche, la pension étant insuffisante, il n’était plus capable de couvrir ses transports médicaux, prescriptions ou les frais de son chien de service. Il estime que ses dépenses ont augmenté de 300 %.

En raison de ses difficultés financières, des douleurs chroniques ainsi que leurs effets sur sa qualité de vie, Landry envisage le suicide assisté. « Si je décide de le faire, je veux que le monde sache à quel point la situation est mauvaise », a déclaré Landry. « Je ne savais pas que la vie s’arrêtait à 65 ans ».

« Mon futur semble sombre », a-t-il ajouté. « Ce processus, en plus de la douleur et la souffrance émotionnelle que j’endure, rend cette décision difficile ».

Landry croit que si sa demande est approuvée, il est sûr à 90 % qu’il ira jusqu’au bout. « Êtes-vous prêt à mourir avec l’aide de docteurs ? » a demandé le journaliste. « Oui, je le suis », a-t-il répondu.

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Malheureusement, il se pourrait que la requête de Landry soit acceptée vu l’expansion rapide des lois sur le suicide assisté et l’euthanasie au Canada depuis la mise en œuvre de l’aide médicale à mourir en 2016. Initialement, la loi stipulait que seules les personnes atteintes d’une maladie en phase terminale pouvaient demander l’aide médicale à mourir. Cependant, les législateurs ont assoupli les restrictions en 2021 permettant à quiconque d’accéder à la mort assistée, à condition que deux médecins ou infirmiers praticiens jugent que la vie d’un individu ne vaille plus la peine d’être vécue. De récentes statistiques démontrent qu’une grande majorité des suicides assistés, soit 86,3 % étaient dus à la « perte de la capacité à s’engager dans des activités significatives » et non à une douleur chronique ou à une maladie en phase terminale.

« Le docteur doit simplement déterminer que la condition de l’individu ne va pas s’améliorer, ce qui est probablement le cas pour Landry considérant son invalidité », a expliqué Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie à Bridge City Newa.

Ce dernier a ajouté : « En fin de compte, les docteurs et infirmiers déterminent si une vie vaut la peine d’être vécue et s’ils jugent que ce n’est pas le cas, la loi les autorise à provoquer la mort ».

Landry n’est pas la première personne à envisager l’aide médicale à mourir pour des raisons financières. Une femme a déposé une requête de suicide assisté en juillet en raison de complications financières liées à son covid long. Une autre femme souffrant d’allergies et de sensibilités chimiques a mis fin à ses jours en avril parce qu’elle n’avait pas les moyens de déménager.



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