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Un Canadien a été euthanasié en raison d’un « syndrome post-vaccination covid-19 »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock

25 octobre 2024, Ontario (LifeSiteNews) — Un homme de l’Ontario a été euthanasié pour « syndrome post-vaccination COVID-19 ».

Selon un article publié en octobre par le National Post, un homme anonyme de l’Ontario, âgé d’une quarantaine d’années, est mort par euthanasie après que les médecins aient déterminé que ses blessures, dues à la vaccination COVID, le qualifiaient pour un suicide assisté ou une « Aide médicale à mourir » (AMM) dans le cadre du régime d’euthanasie du Canada.

Les rapports publiés par un comité de 16 membres chargé d’examiner les décès dans le cadre de l’Aide médicale à mourir ont révélé qu’« aucun diagnostic unificateur n’a été confirmé par les nombreux spécialistes qui l’ont suivi. »

Néanmoins, les médecins « ont estimé que le diagnostic le plus raisonnable pour la présentation clinique de M. A. (déclin fonctionnel sévère) était un syndrome post-vaccinal, en accord avec le syndrome de fatigue chronique ».

L’homme a connu « une souffrance et un déclin fonctionnel » à la suite de trois doses d’injections expérimentales de COVID.

Il a également souffert d’une série de maladies mentales, notamment la dépression, le stress post-traumatique, l’anxiété et des troubles de la personnalité. Il a été admis à l’hôpital à deux reprises « alors qu’il luttait contre ses symptômes physiques » et qu’il avait des idées suicidaires.

Il a finalement été diagnostiqué comme souffrant du « syndrome post-vaccination COVID-19 », qui n’est pas inclus dans le système actuel de déclaration des vaccins au Canada. Notamment, le programme canadien visant à indemniser les personnes blessées par les soi-disant vaccins COVID « sûrs et efficaces » a maintenant dépensé 14 millions de dollars, mais la grande majorité des demandes d’indemnisation n’ont toujours pas été réglées.

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Sa mort est d’autant plus compliquée que de nombreux spécialistes ne sont pas parvenus à s’accorder sur le diagnostic, beaucoup se demandant si son état répondait aux critères d’une maladie « irrémédiable », ce qui est nécessaire pour demander l’euthanasie au Canada. Beaucoup se sont également demandé si sa santé mentale ne l’empêchait pas de bénéficier d’une assistance au suicide.

Le décès de cet homme est considéré comme relevant de la « voie 2 », c’est-à-dire d’un groupe de personnes qui ne sont pas « en phase terminale » et dont la mort naturelle n’est pas raisonnablement prévisible.

Le Dr Sonu Gaind, psychiatre et professeur de médecine à l’université de Toronto, s’est dit troublé « par presque tout ce que contient ce rapport ».

« Je pense que nous sommes allés tellement loin avec la Voie 2 que les gens ne peuvent même pas voir la limite que nous avons franchie », a déclaré le Dr Gaind.

« Il est assez clair que certains fournisseurs s’approchent de cette limite, voire la dépassent », a ajouté Gaind.

Comme LifeSiteNews l’a précédemment rapporté, des informations internes ont révélé que les médecins canadiens s’interrogent sur la moralité de l’euthanasie de patients vulnérables et démunis qui choisissent la mort à cause de la pauvreté et de la solitude.

Au cours de son mandat, le premier ministre Justin Trudeau et son gouvernement se sont efforcés d'étendre le suicide assisté depuis sa légalisation, faisant du programme d’euthanasie canadien celui qui connaît la croissance la plus rapide au monde.

Actuellement, les délais d’attente pour recevoir des soins de santé réels au Canada ont augmenté pour atteindre une moyenne de 27,7 semaines, ce qui a conduit certains Canadiens à désespérer et à opter pour l’euthanasie au lieu d’attendre une véritable assistance. Dans le même temps, les malades et les personnes âgées qui ont refusé de mettre fin à leur vie par le biais d’une AMM ont déclaré avoir été traités d’« égoïstes » par leurs prestataires de soins.

Les rapports les plus récents montrent que l’euthanasie est la sixième cause de décès au Canada. Toutefois, elle ne figure pas dans la liste des dix principales causes de décès de Statistique Canada pour la période 2019-2022.

Interrogée sur les raisons de cette absence, l’agence a répondu qu’elle consignait comme première cause de décès les maladies dont souffraient les Canadiens qui cherchaient à mettre fin à leur vie par l’euthanasie, et non la cause réelle du décès.

Selon Santé Canada, en 2022, 13 241 Canadiens sont décédés par injection létale AMM. Cela représente 4,1 % de tous les décès survenus dans le pays cette année-là, soit une augmentation de 31,2 % par rapport à 2021.



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