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Trump contre Satan

Par Church Militant — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr

Une grande guerre spirituelle.

C’est incroyable quand vous regardez combien tant d’évêques catholiques américains sont tout simplement surpassés par des ministres protestants lorsqu’il s’agit d’annoncer la vérité.

Dans l’ensemble, les évêques américains ont essentiellement déserté les batailles de l’avortement. Une poignée d’entre eux, peut-être, se présentent à la Marche annuelle pour la vie à Washington. Il est rare que l’inutile conférence des évêques fasse une déclaration sur le massacre sans fin.

En 40 années, ils n’ont jamais même accepté une seule collecte nationale pour la cause pro-vie, par contre ils font tourner leurs roues chaque année, ramassant des millions de dollars au profit des guerriers de la justice sociale pour la cause des animaux, comme nous l’avons détaillé dans le Vortex de vendredi dernier — comme si l’avortement n’était pas la principale question sociale et juridique de notre époque. [C’est plutôt la foi qui est la question la plus importante de notre époque.]*

Mais bon sang, 69 évêques [une minorité], lors de leur réunion bisannuelle il y a quelques semaines, ont voté que ce n’était en fait pas la question prééminente. Le changement climatique l’est, ou l’immigration, ou quoi que ce soit d’autre, parce que ces questions pourraient peut-être un jour se traduire par des décès réels, contrairement à l’avortement, qui se traduit par des décès actuels.

Les évêques gardent aussi le silence sur l’avortement, même lorsque le président Trump fait jouer ses muscles pro-vie. Malgré toutes ses faiblesses personnelles dont la gauche aime parler sans cesse (comme si OBummer était l’homme parfait et n’avait aucune faiblesse), Trump s’est révélé être le président le plus pro-vie que la nation ait jamais vu.

En fait, quand tout fut dissipé, l’idiotie de la destitution, la Russie, les Trump Tower Meetings, le rapport Mueller, Comey, tout cela — quand tout fut ramené à l’essentiel, il s’agit de ça [la Cour suprême des États-Unis]. C’est ce qui a rendu la gauche folle de rage : la menace contre le soi-disant droit à l’avortement.

Pour la première fois depuis l’affaire Roe c. Wade, son existence même est maintenant gravement menacée. Bien qu’il y ait une majorité dite conservatrice à la Cour pour la première fois depuis des décennies, il s’agit au mieux d’un bloc conservateur fragile. Il a besoin d’un juriste conservateur de plus.

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Voilà pourquoi toute la couverture médiatique sur la fin de semaine où Ruth Bader Ginsburg a été admise, encore une fois, à l’hôpital ; quand elle sera partie, l’enfer éclatera au Capitole. Et Adam Schiff (et ses yeux bizarres) n’aura aucun rôle à y jouer.

Toutes les attaques contre Trump, les attaques complètement démesurées, les assauts furieux, tout a à voir avec ce seul et unique problème : Trump pourrait être l’ultime responsable de la fin de l’avortement légal aux États-Unis.

Et parce que l’existence même de l’avortement légal — le sacrement de la gauche — est en jeu, les puissances et la fureur de l’enfer se sont alignées contre lui, et le Parti de la mort est le moyen de Satan pour tenter de le vaincre.

Considérez pourquoi Satan, qui est enragé par cette perspective, désire tant l’avortement. C’est vrai, un enfant est tué, oui. Mais plus encore, une mère est transformée en meurtrière. Un médecin devient un tueur. Une industrie entière, impliquant des centaines de milliers d’âmes, est engagée dans la destruction de la vie. Les politiciens abandonnent leur devoir sacré pris sous serment devant Dieu.

Et toute une culture est empoisonnée afin qu’elle accepte l’idée démoniaque que toutes les conséquences de la sexualité peuvent être « prises en charge ». La vie étant devenue banalisée, en fait, jetable.

La semaine dernière, Franklin Graham, fils du défunt prédicateur protestant Billy Graham, a donné une entrevue dans laquelle il a dit : « Eh bien, je crois que c’est presque une puissance démoniaque qui essaie [d’attaquer Trump] ». Bien sûr que c’en est une, mais vous auriez du mal à entendre un évêque aux États-Unis faire ce commentaire publiquement.

Cette guerre porte sur l’avortement, pour toutes ces raisons, et les deux camps qui se battent sont Trump et Satan. Et les évêques sont introuvables. Une bande d’évêques gais, et d’autres qui ne sont que des hommes faibles, restent sur le côté de crainte de se casser un ongle ou de se salir.

Pourtant, c’est le fils d’un prédicateur protestant et un président, ancien play-boy milliardaire, qui mènent la charge contre Satan. Combien la situation peut-elle être plus à l’envers que cela ?

Ce n’est probablement même pas dans l’esprit ou le radar de Trump qu’il est celui qui mène la charge contre les portes de l’enfer en ce moment même de l’histoire mondiale. Mais il est certainement sur le radar de Satan.

Trump doit être éliminé dans les calculs de l’enfer. Une nomination conservatrice de plus et la Cour donnerait une solide majorité de 6 contre 3, assurant pratiquement le clou dans le cercueil de Roe.

Dans l’état actuel des choses, les observateurs de la Cour suprême affirment que la composition actuelle du tribunal — quatre socialistes, dont Ginsburg — voterait en faveur de Roe. Quatre des cinq conservateurs voteraient en faveur de l’annulation, et il reviendrait au juge en chef John Roberts de voter en faveur du cassement de l’arrêt Roe.

Le vote serait donc par 5 contre 4. Le jugement Roe a été rendu par 7 contre 2 en 1973, et les observateurs de la Cour suprême estiment que Roberts serait frileux à la pensée de renverser le précédent que représente Roe par une marge aussi mince.

Les initiés disent qu’il ne veut pas être celui qui le ferait. C’est une sorte d’argument étrange, étant donné que le juge Kennedy semblait aimer le fait d’être le gars qui a non seulement gardé l’avortement légal par un vote à 5 contre 4, mais qui a aussi donné à la nation le mariage homosexuel par un vote à 5 contre 4.

M. Roberts a indiqué qu’il était très préoccupé par le fait que la Cour semble être politisée, et paraisse perdre de vue son devoir d’être neutre et objective. Cependant, si un juge plus conservateur, anti-Roe et pro-vie, était également à la Cour, faisant pencher la balance par 6 contre 3 pour annuler la décision, alors les observateurs de la Cour suprême disent que Roberts serait beaucoup plus enclin à casser la décision, pour deux raisons :

(1) Il est lui-même pro-vie, et (2) il voudrait une décision basée sur une solide majorité de la Cour lorsqu’il abandonnerait Roe. Et 6 contre 3 est bien mieux que 5 contre 4. De plus, à ce moment-là, il pourrait aussi bien accepter ce qui serait de toute façon une majorité par 5 contre 4 et ajouter son propre poids derrière la décision.

Roe est à ça d’être tué — et tout repose sur Trump.

Si Ginsburg meurt et que Trump remplace son siège, la Colline deviendra un vrai champ de bataille nucléaire. S’il est réélu, il est très probable qu’il remplacera même un autre libéral, Stephen Breyer, qui aura 82 ans lors de la campagne 2020 de l’année prochaine.

Cela ferait de la Cour une majorité conservatrice par 7 contre 2 et la maintiendrait en place pour les décennies à venir, étant donné la jeunesse relative des juristes conservateurs.

Et même si le plus vieux conservateur, Clarence Thomas, se retirait, comme il y a eu des rumeurs l’an dernier, il est certain que Trump le remplacerait par un conservateur beaucoup plus jeune.

Tant que Trump est à la Maison-Blanche, la gauche et son « maître » sont terrorisés, et la rage est leur seule émotion. La rage est la seule émotion parce que l’avortement est le seul problème. [L’avortement est un problème majeur, mais il n’est pas le plus important. Vient d’abord celui de la foi : sans celle-ci le monde deviendra de plus en plus barbare.]*


*Commentaires d’Augustin Hamilton.



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