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Procès du pro-vie Mark Houck — le jury n’est pas encore parvenu à rendre le verdict


Mark Houck et deux de ses enfants.

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Houck Family

27 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le procès retentissant de Mark Houck a été ajourné jusqu’à lundi après que le jury soit arrivé à une impasse aujourd’hui après 2 heures et demie de délibération à huis clos.

Cette nouvelle survient après une journée intense et émouvante de contre-interrogatoires, au cours de laquelle le procureur du gouvernement américain a cuisiné Houck sur ses croyances religieuses et a affirmé que le père catholique de sept enfants avait délibérément agressé Bruce Love, un « accompagnateur » d’avortements, parce qu’il « était un accompagnateur de clinique pour les services de santé génésique ».

La Société Thomas More a publié une mise à jour vidéo récapitulant les procédures judiciaires de vendredi. La vidéo peut être visionnée (ici).

Comme le rapportait initialement LifeSiteNews, Houck a fait l’objet d’une descente à l’aube du FBI du président Joe Biden l’année dernière. Le DOJ a accusé Houck de deux crimes pour avoir prétendument violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) lorsqu’il a poussé Love, 73 ans, lors d’altercations sur le trottoir à deux occasions distinctes en 2021.

Le procès de Houck, United States v. Mark Houck, a commencé mardi et devait initialement se terminer vendredi.

Dans une déclaration à LifeSiteNews après la nouvelle de l’impasse du jury, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré que son groupe allait « passer cette fin de semaine dans la prière et dans l’espoir d’un acquittement complet pour Mark lorsque le tribunal se réunira à nouveau la semaine prochaine ».

« L’équipe juridique de Mark Houck a fait un travail formidable en démontrant que Mark n’avait agi qu’en tant que père défendant son fils d’une escorte connue pour son hostilité et son agressivité — en fait, Planned Parenthood était tellement préoccupé par les frasques de M. Love qu’il l’a retiré comme bénévole pendant plusieurs mois, indépendamment de l’incident avec Mark l’année dernière », souligne Garecht.

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« Il est tout à fait clair que Mark n’a violé aucun aspect de la loi FACE et que l’affaire du gouvernement est sans fondement », a-t-elle ajouté.

Le journaliste de Catholic News Agency Joe Bukuras a suivi le procès à Philadelphie et a publié un long message sur Twitter relatant les procédures.

Selon Bukuras, Mark Houck Jr. a témoigné vendredi, expliquant au jury que M. Love l’avait harcelé verbalement et l’avait insulté le jour où les altercations ont eu lieu.

Lorsque le jeune homme de 13 ans a terminé son témoignage, il a été embrassé par sa mère Ryan-Marie, qui était en larmes.

Houck Jr. a dit oui.

La défense lui a demandé, et que vous a-t-on dit de dire au jury ?

« La vérité », a-t-il dit.

— Joe Bukuras (@JoeBukuras) 27 janvier 2023

Selon Bukuras, Houck est également devenu visiblement émotif à la barre, décrivant comme des moments de compagnonnage et de prière avec son fils, ses voyages de conseil de trottoir, les mercredis, aux cliniques d’avortement de Philadelphie.

Houck a raconté les événements qui se sont déroulés lors de ses altercations avec Love, déclarant que l’« escorte » avait harcelé verbalement son fils.

Il a dit qu’il n’avait pas l’intention de blesser Love lorsqu’il l’a poussé, ajoutant à travers ses larmes qu’il avait « poussé M. Love parce qu’il harcelait mon garçon de 12 ans ».

La défense a demandé : Pourquoi avez-vous poussé Bruce Love ?

« J’ai poussé M. Love parce qu’il harcelait mon garçon de 12 ans », a dit Houck en larmes à la barre.

— Joe Bukuras (@JoeBukuras) 27 janvier 2023

Lorsque l’accusation a saisi l’occasion de contre-interroger M. Houck, elle a rapidement commencé à le mettre sur la sellette à propos de ses conseils sur le trottoir et de son ministère, The King’s Men, qui aide les hommes à surmonter leur dépendance à la pornographie.

L’assistante du procureur Ashley Nicole Martin a demandé si Houck avait déjà traité une « escorte » à l’avortement de « tueur de bébés » ou de « meurtrier », ou dit qu’il y avait « une place spéciale en enfer pour les gens comme eux », selon Bukuras.

Houck a nié ces allégations et a déclaré à plusieurs reprises qu’il priait pour les « escortes » à l’avortement, ajoutant : « Nous sommes tous des pécheurs ».

Comme l’a rapporté précédemment LifeSiteNews, Martin a également demandé à Houck s’il s’engageait dans une « bataille » dans ses conseils sur le trottoir.

« Une bataille spirituelle », a-t-il répondu.

Selon Bukuras, Martin a ensuite demandé à Houck s’il avait menacé de pousser Love dans la rue. Houck a affirmé qu’il avait fait cette remarque, « malheureusement », mais ne pouvait pas dire précisément quand il l’avait dite.

Les plaidoiries finales ont suivi, a rapporté Bukuras, le procureur soutenant que les altercations remplissaient toutes les conditions d’une violation de la loi FACE.

Le gouvernement fédéral affirme que Houck a indéniablement poussé Love, comme le prouve la vidéo, qu’il l’a fait pour l’empêcher de faire son travail d’« escorte » pour l’avortement et que Houck avait un motif parce qu’il « en avait assez » de voir Love faire son travail, a rapporté Burkuras.

Cependant, l’équipe de la défense a présenté des preuves plus tôt dans le procès indiquant que la loi FACE n’a jamais été destinée à couvrir les « escortes » pour l’avortement. Le sénateur démocrate Ted Kennedy du Massachusetts, principal promoteur de la loi, avait clairement déclaré que « les manifestants, les défenseurs de la clinique, les escortes et autres personnes qui ne participent pas à l’obtention ou à la fourniture de services dans l’établissement ne peuvent pas intenter une telle cause d’action. »

L’avocat de la défense Brian McMonagle, qui travaille en tandem avec la Société Thomas More, a également déclaré au jury lors de sa plaidoirie de vendredi que Houck avait « le droit d’être sur ce trottoir » et a fait valoir que l’affaire est centrée sur le premier amendement, selon le rapport de Bukuras.

McMonagle a fait remarquer que, comme l’a précédemment rapporté LifeSiteNews, le manuel d’« escorte » de Planned Parenthood interdit explicitement aux « escortes » d’engager des altercations avec les manifestants. Il a également fait remarquer que le PDG de la section locale de Planned Parenthood voulait que Love soit retiré de sa rotation en raison de son non-respect de la politique.

Faisant remarquer que le ministère de la Justice de l’administration Biden ne s’est saisi de l’affaire qu’un an après qu’elle se soit produite, McMonagle a déclaré que « vous avez tout à fait raison » de dire que les poursuites engagées contre Houck « ont un rapport avec la politique », selon le rapport de Bukuras.

Selon McMonagle, M. Love « a déclenché une chaîne d’événements qui met maintenant en danger le père de ce jeune homme [désignant Mark Jr.], et vous le savez ».

Le jury a commencé à délibérer vers 14 h 30. Après environ 2 heures et demie à huis clos, le président du jury a dit au juge qu’ils étaient dans une impasse et qu’ils ne pourraient pas rendre de décision ce soir-là.

Le juge a ajourné l’affaire jusqu’à lundi.



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