Une commission scolaire de Pennsylvanie fait volte-face et interdit aux garçons l’accès aux toilettes des filles après une grève de protestation des élèves
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
4 octobre 2023, Collegeville, Pennsylvanie (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire de Pennsylvanie a accepté de limiter les toilettes des écoles aux seuls véritables membres du sexe désigné, quelques semaines après que des étudiants aient organisé une grève pour protester contre le fait de forcer les filles à partager des installations intimes avec des hommes.
Comme LifeSiteNews l’a précédemment rapporté, plus de 300 élèves du district scolaire de Perkiomen Valley ont débrayé le 15 septembre pour protester contre la décision du conseil scolaire de Perkiomen Valley de ne pas adopter la Politique 720, qui aurait empêché les garçons confus quant au genre d’utiliser les toilettes des filles en obligeant les élèves à utiliser les toilettes correspondant à leur véritable sexe.
Tim Jagger, un père de famille de la région, a déclaré que sa fille était « trop bouleversée et trop perturbée émotionnellement pour entrer dans les toilettes » dans le cadre du statu quo. « Des changements s’imposent. Il est tout simplement désagréable de voir des hommes de 18 ans ou de 19 ans dans les toilettes », a ajouté Victoria Rudolph, une étudiante.
Lire la suiteLe gouverneur de Pennsylvanie met fin au financement des centres de ressources pour la grossesse après 30 ans
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le département des Services sociaux de Pennsylvanie (DHS) a annoncé la semaine dernière qu’il ne renouvellerait pas son contrat avec Real Alternatives, un centre de ressources pour la grossesse (PRC) qui gère 77 établissements dans tout l’État.
Selon New Castle News, Real Alternatives a reçu 60 millions de dollars de financement de l’État depuis 2012, et plus de 134 millions de dollars au total depuis le milieu des années 1990. Bien que le budget de l’État, signé par le gouverneur Josh Shapiro, ait alloué 8,2 millions de dollars à un poste qui allait traditionnellement aux PRC — une augmentation de 2 millions de dollars par rapport à l’année dernière — il a été annoncé que Real Alternatives ne recevrait plus aucun de ces fonds. Le bureau de M. Shapiro sollicitera d’autres « prestataires de services de santé pour les femmes » qui pensent pouvoir bénéficier de ce financement.
« Pendant des décennies, l’argent des contribuables a servi à financer Real Alternatives. Mon administration ne poursuivra pas ce modèle — nous veillerons à ce que les femmes de cet État reçoivent les soins de santé génésique qu’elles méritent », a déclaré M. Shapiro dans un communiqué de presse. « En m’élisant au poste de gouverneur, les Pennsylvaniens ont clairement indiqué qu’ils soutenaient la liberté de choix des femmes, et je défendrai fermement ce droit ».
L’existence des centres de ressources pour la grossesse ne modifie pas les lois sur l’avortement ; ils donnent simplement aux femmes des ressources tangibles au cas où elles choisiraient de ne pas avorter. Un sondage réalisé à la fin de l’été dernier auprès de 1 600 personnes a révélé que « 74 % des Américains interrogés ont déclaré soutenir le financement public des centres de ressources pour les femmes enceintes après avoir pris connaissance de leurs services » (c’est nous qui soulignons).
Parmi eux, 66 % des personnes se sont déclarées « libérales ».
Lire la suiteMark Houck prie devant l’avortoir de Philadelphie avec toute sa famille après son acquittement
Mark Houck et sa famille.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Thomas Gilmartin
9 février 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Dix jours seulement après avoir été acquitté de deux accusations fédérales à la suite d’une altercation mineure avec un membre d’« escorte » de Planned Parenthood près d’un centre d’avortement de Philadelphie, le conseiller de trottoir, catholique et pro-vie, Mark Houck, ainsi que toute sa famille, est retourné au même centre d’avortement pour prier.
Les photos partagées avec LifeSiteNews montrent Houck à l’extérieur du Centre de santé Elizabeth Blackwell de Planned Parenthood sur Locust Street à Philadelphie avec sa famille et une foule d’autres défenseurs de la vie.
Houck a déclaré au Daily Signal que lui et sa famille se sont rendus à la clinique « parce que c’est ce que nous faisons ».
« C’est notre mission de défendre les femmes, les hommes et l’enfant à naître », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je serai là chaque semaine, si Dieu le veut. »
Le Centre de santé Elizabeth Blackwell est le même centre d’avortement devant lequel Houck et le membre d’« escorte » Bruce Love s'affrontèrent en 2021 dans ce que l’avocat de la Société Thomas More, Peter Breen, qui a représenté Houck lors de son procès pénal, a appelé « une querelle de trottoir qui s’est transformée en une affaire fédérale ».
LifeSiteNews avait précédemment rapporté que Houck et sa famille avaient été soumis l’année dernière à un raid à l’aube par le FBI du président Joe Biden, après que le ministère de la Justice (DOJ) eût pris l’affaire en main, avec des dizaines d’agents lourdement armés qui avaient envahi la propriété des Houck en Pennsylvanie.
Lire la suiteMark Houck acquitté des deux chefs d’accusation dans une grande victoire pro-vie
La famille Houck.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le jury du procès de Mark Houck, conseiller catholique de trottoir et père de sept enfants, qui avait fait l’objet d’une descente du FBI et était inculpé de deux délits pour avoir poussé un membre d’« escorte » d’avortoir qui, selon les avocats, harcelait le fils de Houck âgé de 12 ans, a rendu son verdict lundi, déclarant Houck non coupable des deux chefs d’accusation — une grande victoire pro-vie.
S’il avait été reconnu coupable, M. Houck aurait été passible de onze ans de prison et d’une amende de 350 000 dollars.
Dans un communiqué de presse publié lundi, Peter Breen, vice-président général et responsable des litiges de la Thomas More Society, a déclaré que l’équipe de défense était « bien sûr, ravie du résultat ».
« Mark et sa famille sont maintenant libérés du nuage que l’administration Biden a jeté sur eux. Nous avons affronté le Goliath — toute la puissance du gouvernement des États-Unis — et nous avons gagné. Le jury a vu clair et a rejeté le dossier discriminatoire de la poursuite, qui consistait en du harcèlement dès le premier jour. La tentative d’intimidation du ministère de la Justice de Biden contre les pro-vie et les personnes de foi a été rembarrée. »
Dans une déclaration à LifeSiteNews, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré : « Nous nous réjouissons de ce que Mark Houck ait été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation. »
« Cette affaire a toujours porté sur le droit d’un père à protéger son fils, et n’a jamais rien eu à voir avec la loi FACE », a-t-elle ajouté. « Nous sommes reconnaissants envers le juge pour son intégrité, et aux jurés pour leurs délibérations réfléchies. Nous sommes reconnaissants envers les avocats de Mark qui ont travaillé si assidûment à sa défense. Et nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui ont entouré et soutenu Mark et sa famille dans la prière tout au long de cette épreuve difficile. »
Lire la suiteProcès du pro-vie Mark Houck — le jury n’est pas encore parvenu à rendre le verdict
Mark Houck et deux de ses enfants.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Houck Family
27 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le procès retentissant de Mark Houck a été ajourné jusqu’à lundi après que le jury soit arrivé à une impasse aujourd’hui après 2 heures et demie de délibération à huis clos.
Cette nouvelle survient après une journée intense et émouvante de contre-interrogatoires, au cours de laquelle le procureur du gouvernement américain a cuisiné Houck sur ses croyances religieuses et a affirmé que le père catholique de sept enfants avait délibérément agressé Bruce Love, un « accompagnateur » d’avortements, parce qu’il « était un accompagnateur de clinique pour les services de santé génésique ».
La Société Thomas More a publié une mise à jour vidéo récapitulant les procédures judiciaires de vendredi. La vidéo peut être visionnée (ici).
Comme le rapportait initialement LifeSiteNews, Houck a fait l’objet d’une descente à l’aube du FBI du président Joe Biden l’année dernière. Le DOJ a accusé Houck de deux crimes pour avoir prétendument violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) lorsqu’il a poussé Love, 73 ans, lors d’altercations sur le trottoir à deux occasions distinctes en 2021.
Le procès de Houck, United States v. Mark Houck, a commencé mardi et devait initialement se terminer vendredi.
Dans une déclaration à LifeSiteNews après la nouvelle de l’impasse du jury, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré que son groupe allait « passer cette fin de semaine dans la prière et dans l’espoir d’un acquittement complet pour Mark lorsque le tribunal se réunira à nouveau la semaine prochaine ».
« L’équipe juridique de Mark Houck a fait un travail formidable en démontrant que Mark n’avait agi qu’en tant que père défendant son fils d’une escorte connue pour son hostilité et son agressivité — en fait, Planned Parenthood était tellement préoccupé par les frasques de M. Love qu’il l’a retiré comme bénévole pendant plusieurs mois, indépendamment de l’incident avec Mark l’année dernière », souligne Garecht.
Lire la suiteDes médecins sauvent un petit garçon à naître d'une femme enceinte tuée par balle
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tomasz Zajda/Adobe Stock
La réaction rapide des policiers de Philadelphie à une fusillade tragique survenue cette fin de semaine a permis de sauver la vie d’un bébé à naître.
NBC Philadelphia rapporte que la mère enceinte du bébé, Matayah Haynes, 19 ans, de Camden au New Jersey, est morte après avoir été abattue dans une rue, tôt samedi matin à Philadelphie.
Lorsque les agents ont réalisé qu’elle était enceinte et que son bébé à naître était vivant, ils l’ont immédiatement transportée en urgence à l’hôpital universitaire de Temple, a déclaré le département de police de Philadelphie. Là, les médecins ont retiré le bébé prématuré de 34 semaines de l’utérus de sa mère, sauvant ainsi la vie de l’enfant, selon l’article.
Les actes des policiers et des médecins témoignent de la valeur de la vie des bébés à naître.
Lundi, la police a déclaré que le petit garçon était dans un état critique, mais stable, selon les nouvelles locales. LifeNews n’a pas pu trouver d’autres informations récentes sur son état.
Il n’est pas clair si le bébé a été blessé en conséquence directe ou indirecte de la fusillade. Les bébés prématurés nés à 34 semaines ont de fortes chances de survie.
De plus en plus de bébés prématurés survivent et s’épanouissent grâce à la médecine moderne. En novembre, les Records du monde Guinness ont reconnu un garçon de l’Alabama, né à 21 semaines, comme le plus jeune bébé prématuré à survivre. Curtis Means est né à 21 semaines et un jour en juillet 2020, pesant 14,8 oz. En 2017, la revue Pediatrics a souligné l’histoire d’une autre fille qui a survécu après être née à 21 semaines et quatre jours de grossesse.
Un législateur proavortement veut imposer la vasectomie après trois enfants
Par Micaiah Bilger - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : LifeNews
4 octobre 2021 Harrisburg, Pennsylvanie (LifeNews) - Un législateur proavortement de l’État de Pennsylvanie a récemment proposé un projet de loi absurde sur la vasectomie forcée qui établit une fausse comparaison entre la procédure de stérilisation et l’acte de tuer un enfant humain unique et vivant par avortement.
Selon The Epoch Times, le représentant de l’État Christopher Rabb, député démocrate de Philadelphie, a annoncé dans un mémo officiel au début du mois son intention de présenter ce projet de loi. La législation obligerait tous les hommes, ou « inséminateurs », « à subir une vasectomie dans les six semaines suivant la naissance de leur troisième enfant ou leur 40e anniversaire, selon la première éventualité ».
M. Rabb n’a pas caché que son projet de loi est une « parodie » de la loi texane sur le battement de cœur, qui sauve chaque jour jusqu’à 100 bébés de la violence de l’avortement.
Lire la suiteÉtats-Unis : le Centre national catholique de bioéthique fournit un guide sur l’exemption religieuse aux vaccins covid-19
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Drazen/AdobeStock
18 août 2021, Philadelphie, Pennsylvanie (LifeSiteNews) — Le National Catholic Bioethics Center (NCBC) a produit un modèle de lettre pour ceux qui cherchent une exemption religieuse aux exigences en matière de vaccins, expliquant « la base religieuse de principe sur laquelle un catholique peut déterminer qu’il ou elle doit refuser certains vaccins ».
Le 21 juillet, le NCBC a publié un document intitulé Vaccine Exemption Resource for Individuals, destiné à guider les catholiques dont la « conscience éclairée » est arrivée au « jugement sûr » que les vaccins expérimentaux COVID-19 sont moralement, médicalement ou légalement inadmissibles.
Le NCBC a fondé sa détermination que la liberté de conscience doit être respectée sur la documentation et l’enseignement de l’Église catholique, y compris les travaux de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de l’Académie pontificale pour la vie et le Catéchisme de l’Église catholique (CEC).
Le NCBC a énoncé quatre principes clés selon lesquels chaque fidèle peut déterminer sa responsabilité d’accepter ou de refuser des interventions médicales :
- La vaccination n’est pas moralement obligatoire en principe et doit donc être volontaire.
- Il existe un devoir moral général de refuser l’utilisation de produits médicaux, y compris certains vaccins, qui sont produits à partir de lignées de cellules humaines provenant d’avortements directs. Il n’est permis d’utiliser ces vaccins que dans certaines conditions spécifiques, sur la base d’un jugement de conscience.
- Les jugements éclairés d’une personne sur la proportionnalité des interventions médicales doivent être respectés, sauf s’ils contredisent les enseignements moraux catholiques faisant autorité.
- Une personne est moralement tenue d’obéir à sa conscience sûre, même si elle se trompe.
Conformément aux principes énoncés, la NCBC affirme qu’« il n’existe pas d’enseignement de l’Église faisant autorité et obligeant universellement les catholiques à recevoir un quelconque vaccin », déterminant ainsi qu’aucun mandat civil contraignant ne peut légitimement exister.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis reconnaît le droit de ne pas placer un enfant dans un foyer homosexuel
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : TheVirtualDenise/Pixabay
La Cour suprême des États-Unis a rendu un jugement à l’unanimité, jeudi dernier, reconnaissant le droit d’une agence catholique d’adoption de ne pas placer des enfants dans le foyer d’un couple de même sexe, selon Le Salon Beige :
La Cour suprême des Etats-Unis a donné raison jeudi à un organisme catholique qui refusait de placer des enfants dans des familles homosexuelles. La haute cour a jugé à l’unanimité que la ville de Philadelphie, gérée par des démocrates, avait eu tort de rompre, en 2018, un contrat qui la liait à un de ses prestataires en matière d’aide à l’enfance, l’agence Catholic Social Services (CSS).
À l’origine de l’affaire, le conseil municipal de Philadelphie avait décidé de ne plus confier d’enfants à l’organisme catholique parce qu’un de ses responsables avait déclaré qu’il refuserait pour raison religieuse de faire adopter des enfants par des couples de même sexe.
La Cour suprême a invoqué principe (libéral) de liberté religieuse pour donner raison à l’agence, trois des juges soulignant même le fait, dans une opinion concurrente, que le principe devrait être élargi.
(Évidemment, il se trouve en cette occasion que ce principe donne accidentellement un bon résultat, mais qui, autrement, en donne de mauvais, comme le « droit » de tenir en culte satanique ; c’est là le problème de l’État libéral.)
Plusieurs États démocrates veulent permettre aux hommes se disant femmes d’être internés dans les prisons féminines
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Burst
1er juin 2021 (LifeSiteNews) — Les États bleus multiplient les projets visant à transférer les condamnés de sexe masculin qui s’identifient comme femmes dans des prisons pour femmes, malgré les récents rapports d’agressions sexuelles commises derrière les barreaux par des hommes confus au sujet de leur sexe.
La semaine dernière, les législateurs du Maine ont présenté le projet de loi LD 1044, qui exige que les prisonniers soient logés dans des établissements en fonction de leur « identité sexuelle ». Un article du projet de loi intitulé « affirmation de genre » stipule que les détenus doivent être traités « indépendamment de leur anatomie ou de leur physique » pour le logement et les « procédures de fouille ». Le comité du Maine sur la justice pénale et la sécurité publique a approuvé le LD 1044 par un vote unanime mardi dernier.
La volonté du Maine d’éliminer les prisons spécifiquement destinées à un sexe intervient dans un contexte d’intégration massive d’hommes biologiques* dans des établissements correctionnels féminins en Californie, avec peu de considération pour leur possible statut de délinquant sexuel.
Depuis que la Californie a révisé les règles pénitentiaires l’année dernière, plus de 260 détenus étant confus au sujet de leur sexe ont demandé à changer d’établissement, rapportait Breitbart en avril. La quasi-totalité des demandes émanent d’hommes souhaitant être placés avec des femmes, et aucune d’entre elles n’a été refusée en vertu de la loi, qui, comme dans le Maine, ne tient pas compte de l’anatomie.
Onze hommes, dont certains sont des violeurs ou des meurtriers, ont déjà été placés dans la Central California Women’s Facility, la plus grande prison exclusivement féminine des États-Unis, selon le World News Group.
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