Le président de Russie, Vladimir Poutine.
Par Everyday For Life Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DimitroSevatopol/Pixabay
Dans un récent discours, prononcé lors de la réunion annuelle du Club de discussion Valdai à Sotchi, le président russe Vladimir Poutine a critiqué l’Occident. Mais pas comme on pourrait croire. Il a reproché à l’Occident d’être atteint de l’idéologie destructrice de la culture de l’éradication, de « wokisme », d’inversion du racisme et de la diversité. Selon Poutine, la Russie a connu un bouleversement similaire lors de la révolution de 1917, lorsque le socialisme marxiste dirigé par Lénine et les bolcheviques a pris le contrôle de la nation. Il a poursuivi en décrivant le transgenrisme visant les enfants comme une force « monstrueuse ».
Pour rappeler à son auditoire ce qui constitue la véritable dignité humaine, M. Poutine a cité les célèbres paroles du pasteur Martin Luther King Jr : « Je fais le rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau mais sur le fond de leur personnalité ». En outre, il a critiqué la tendance à rejeter l’identité de « mère » et de « père » pour le parent 1 et le parent 2, sans nom, ainsi que la volonté de supprimer les différences biologiques entre les hommes et les femmes.
Nous vous recommandons de regarder ce discours. Son contenu ne sera sûrement pas couvert par les médias ici au Canada. Nous ne pouvons même pas imaginer le premier ministre Justin Trudeau ou le président Joe Biden prononcer un tel discours sur le « conservatisme des optimistes », même avec un télésouffleur.
Voici quelques citations du discours :
« Nous sommes surpris de voir certaines choses se produire dans des pays qui se considèrent comme des fleurons du progrès... La lutte pour l’égalité et contre la discrimination se transforme en un dogmatisme agressif qui frise l’absurdité. »
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« S’opposer au racisme est une chose nécessaire et noble, mais la nouvelle “culture de l’éradication” se transforme en “discrimination inversée”... Ici, en Russie, la majorité absolue de nos citoyens ne se soucie pas de la couleur de peau d’une personne. »
« Les personnes qui osent dire que les hommes et les femmes existent encore comme un fait biologique sont presque ostracisées... Sans parler du fait tout simplement monstrueux que l’on enseigne aux enfants d’aujourd’hui dès leur plus jeune âge qu’un garçon peut facilement devenir une fille et vice versa. »
« Appelons un chat un chat : cela frise tout simplement les crimes contre l’humanité sous la bannière du progrès. »
« Nous serons guidés par l’idéologie du conservatisme sain... »
« Dans l’ère à venir d’un réajustement mondial, qui peut durer assez longtemps et dont les perspectives finales sont inconnues, le conservatisme modéré est la ligne de conduite la plus raisonnable. »
« Notre société a développé une “immunité collective”, comme on dit maintenant, contre l’extrémisme qui conduit à des bouleversements et à un effondrement social et politique. »
« Notre conservatisme est le conservatisme des optimistes... Et bien sûr, nous sommes prêts à travailler avec nos partenaires au nom de nobles objectifs communs. »
Enfin, au lieu d’être obsédée pendant des années par la fausse collusion Trump-Russie et l’accusation continue d’ingérence dans les élections américaines, la gauche « woke » pourrait apprendre une chose ou deux sur l’importance de l’histoire et ce qui est un réel progrès en écoutant le discours de Poutine. En substance, le dirigeant russe donne des leçons à l’Occident car de nombreux pays comme les États-Unis et le Canada sont sur le point de commettre un suicide culturel. L’Occident doit se réveiller.